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L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

Publié le mercredi 23 décembre 2015 à 15h49min

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L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

En septembre 2015, la Déclaration de Berne (DB) publiait un dossier sur l’or du Burkina dans son journal « Solidaire n°242 ». Et ce qui est donné à savoir dans ce numéro spécial mérite d’être porté à la connaissance des burkinabé et d’être débattu… De quoi s’agit-il ?

La DB est une ONG Suisse qui fait la promotion des relations transparentes et équitables entre le Nord et le Sud. Notamment à travers des campagnes régulières qui mettent à nu les injustices, la corruption et les crimes économiques qui jalonnent les échanges entre pays riches et ceux, appauvris, qu’on dit pauvres. Elle mène des enquêtes et adopte des prises de position en faveur de nouveaux mécanismes politiques et juridiques pour contraindre les multinationales à respecter les droits les plus élémentaires des pays et des populations qu’elles exploitent à travers le monde.

L’enquête sur l’or du Burkina est partie de la publication – pour la première fois – en février 2014 des statistiques sur la provenance des importations d’or en Suisse. Il s’avère surprenant que la Suisse a importé près de 1,3 tonne d’or du Togo pour le seul mois de janvier 2014. Les enquêteurs de la DB qui savent que le Togo ne produit de l’or que de manière résiduelle, se demandent alors d’où provient cet or exporté du Togo vers la Suisse. Ils décident alors de remonter la chaîne d’approvisionnement de cet or (voir ci-dessous le lien de la carte infographie). Un coup de chance leur fournit des documents exclusifs qu’ils se donnent pour but de vérifier. Ce travail qui a duré 10 mois a permis de faire 45 interviews dans les trois pays et visiter 5 mines artisanales au Burkina Faso.

Les résultats de l’enquête montrent que « l’or togolais est en fait burkinabé ». Et c’est de ces mines artisanales du Burkina que provient l’or expédié en contrebande au Togo pour être exporté vers la Suisse. Outre les « conditions de travail déplorables » , l’enquête révèle « un manque à gagner de plusieurs millions de francs suisses pour les recettes publiques burkinabé », un « écart considérable entre les déclarations officielles des raffineurs d’or Suisse et leurs pratiques réelles » et que « ces opérations s’effectuent sans le moindre contrôle des autorités suisses », encore moins celles du Burkina et du Togo.

Les conditions précaires et périlleuses dans lesquelles ces sites d’orpaillage sont exploités sont bien connues et documentées (voir lien du film documentaire ci-dessous). Travail des enfants, criminalité et réseaux de ventes des concessions et de l’or, etc. Sans oublier les dégâts environnementaux causés par les produits chimiques, la destruction des espaces et des sols par une massification démographique sur les sites mêmes… et cette illusion qui attire de jeunes gens abandonnant tout, dans la contrainte ou dans le désespoir, pour risquer leur santé et leur vie dans ces mines d’or. Cet or qu’ils s’échinent à extraire ne bénéficiera que très marginalement à eux comme au pays qui voit littéralement piller et détruire les ressources sans complexe !

Mais qui sont ces acteurs ? Ceux-là qui attribuent les concessions d’exploitation, les acheteurs officiels et officieux de l’or extrait ainsi que tous ces petits et gros trafiquants qui s’activent autour de l’or du Burkina. Comment se fait-il qu’il y ait tant d’or du Burkina qui « échappe » aux douanes et autres services de contrôles burkinabé, à tel point qu’en 2014 sept tonnes d’or (estimation basse de la DB) se retrouvent au Togo sans que l’Etat burkinabé n’en perçoive aucune taxe ? Les acteurs de ce commerce triangulaire de l’or burkinabé sont pourtant bien connus.

Au Burkina Faso

Du côté burkinabé, avec les mines d’or artisanales et leurs divers trafiquants, il y a la SOMIKA (et quelques autres), la Société minière Kindo Adama et ses liens étroits avec le régime Compaoré ainsi qu’avec la Guinée Conakry (un autre pays minier) dont il est consul honoraire. A elle seule la SOMIKA du sieur Adama Kindo, qui est un comptoir d’achat d’or, possède 289 permis d’exploitations minières. Ce grand nombre de permis contrastent cependant avec les chiffres officiels qui affirment que seules 3 mines principales produisent à elles seules 97 % de l’or extrait au Burkina. La SOMIKA bénéficie sans aucun doute de réseaux de passe-droits dans l’administration publique sans la complicité desquels ce trafic frauduleux ne saurait prospérer.

Ensuite il y a le Ministère des Finances qui ne semble pas se préoccuper de cette perte fiscale systématique due à la contrebande de l’or via la filière togolaise. Le Ministère des Mines et de l’Energie, un autre acteur de ce dossier reconnaît qu’il n’y a « pratiquement pas d’’exportations légales d’or entre le Burkina et le Togo ». Et pourtant cet« or togolais » vient du Burkina par le biais de « négociants burkinabé qui sont en fait des contrebandiers échappant aux impôts ».

Comparées aux 36 tonnes d’or industriel produits en 2014, les 7 tonnes d’or burkinabé expédiées frauduleusement au Togo puis exportés vers la Suisse la même année représentent près de 20 % de la production d’or industrielle du pays. Les pertes fiscales pour le Burkina sont estimées à 6,47 millions de francs suisses, soient près de 4 milliards de CFA perdus pour les recettes publiques rien que pour l’année 2014. Cela équivaut à 24.32 % de toutes les aides cumulées de la coopération suisse au Burkina Faso en 2014 (voir chiffre DDC 2014).

Ces opérations frauduleuses n’auraient jamais été possibles sans la complicité d’hommes politiques et d’agents des administrations publiques des deux ministères qui partagent avec les négociants « contrebandiers » le butin de leur pillage du pays. Car l’argent perdu par le fisc burkinabé est bien gagné par ces trafiquants d’or et leurs complices dans la politique et l’administration locale qui agissent en toute impunité… privatisant ainsi des ressources publics à leur profit.

Enfin il y a le Groupe Ammar, propriété de frères libanais qui s’arrangent avec divers négociants comme SOMIKA pour exporter l’or du Burkina depuis le Togo en réalisant un substantiel bénéficie fiscal car la taxe à l’exportation d’or à Lomé (45CFA/gr d’or) est dix fois inférieure à Ouaga (500CFA/gr d’or). Voilà comment agissent ces groupes au Faso, et cela rien qu’à travers la filière togolaise de la contrebande de l’or du Burkina… sans compter les autres circuits illégaux !

Au Togo

Au Togo, deuxième pays de cette triade, c’est encore le Groupe Ammar, avec sa filiale Wafex, qui se charge d’exporter l’or sorti frauduleusement du Burkina vers la Suisse. Il apparaît dans l’enquête que les autorités togolaises sont bien au courant de ces opérations, car il est inimaginable que cette société bien implantée au Togo puisse recevoir de l’or du Burkina pour ensuite l’exporter en Suisse sans leur bénédiction. D’ailleurs l’or est exporté vers la Suisse comme de l’or togolais alors que les autorités togolaises savent bien que leur pays n’en produit pas. Cette activité centrale est l’œuvre d’une famille libanaise, les Ammar qui se trouvent impliqués de part et d’autre dans la chaîne d’approvisionnement de cet or.

En Suisse

Le Groupe Ammar possède en Suisse une autre filiale dénommée MM Multitrade qui opère comme importateur exclusif de l’or burkinabé exporté du Togo par sa filiale Wafex basée à Lomé. La famille Ammar possède et contrôle donc les trois circuits de la contrebande de l’or burkinabé (contrebande au Burkina, export du Togo et import en Suisse). En tout cas c’est le cas de ces 7 tonnes d’or achetées en 2014 par la société suisse de raffinage d’or VALCAMBI au Groupe Ammar.

Outre ce raffineur d’or suisse qui est pratiquement l’unique client du Groupe Ammar pour l’or exporté du Togo, il y a l’ARAB BANK de Suisse qui gère les transactions financières de ce commerce triangulaire. Ces groupes sembles toutes en règle et les autorités douanières suisses, autres acteurs de cette contrebande, ne posent pratiquement aucune question sur l’origine réelle de cet or importé du Togo. Elles se contentent des déclarations de l’importateur MM Multitrade pour certifier la provenance de l’or importé qui n’est pas forcément le pays d’origine de l’or que la Suisse achète…

Toutefois, il ne faut pas demander aux suisses de faire le boulot des autorités burkinabé et togolaises qui laissent filer autant de ressources sans possibilités de les taxer. La Suisse importe de l’or massivement et de partout. Mais, dans les faits, elle pose rarement des questions sur son origine. Sauf, cas rarissime, pour répondre à des interpellations d’ONG comme la DB ou d’acteurs de la société civile ou politiques qui demandent la transparence dans les importations suisses d’or et d’autres matières premières et/ou précieuses. Comme c’est le cas de la publication des statistiques sur l’importation d’or en Suisse en 2014 et qui a été le point de départ de cette enquête.

Il est à signaler qu’elle a commencé juste après la chute du régime Compaoré en octobre 2014. On pouvait espérer que ces résultats allaient intéresser les organes de la Transition… qui s’achève bientôt. Mais apparemment ce ne fut pas le cas à la publication ses résultats en août 2015. A part quelques échos (Mutations et Le Reporter… ?), il semble que ce travail n’ait pas reçu toute l’attention qu’il méritait tant du côté Suisse que burkinabé.

Les nouvelles autorités du pays, à commencer par le Président Kaboré, doivent savoir qu’il y a des endroits où prendre/reprendre cet argent qui est dû à l’Etat et ne pas le laisser filer entre les mains de contrebandiers qui siphonnent les ressources du pays avec la complicité de certains fonctionnaires et politiciens. Il est déroutant de constater que des pays qui se disent pauvres et qui déploient d’humiliants, d’épuisants et d’aliénants efforts pour quémander de l’aide alors qu’ils semblent incapables de contrôler, de mobiliser et de redistribuer le peu de ressources qu’ils possèdent.

Comment peut-on voir autant de pertes fiscales, sans compter les diverses exonérations fiscales que l’Etat offre aux compagnies de mines industrielles, sans se demander ce que veulent finalement nos gouvernants et autres gestionnaires de la chose publique. L’or est un cas emblématique, mais cette situation qui consacre le siphonnage de nos ressources vers d’autres cieux avec la complicité et la bénédiction de nos propres Etats n’est pas isolée et ne peut pas durer. On ne peut pas dire qu’on ne savait pas… Et on ne peut pas non plus continuer de se plaindre de notre pauvreté et en faire l’excuse de nos problèmes structurels et de notre sous-développement alors qu’on laisse filer des ressources substantielles et parfois essentielles pour aller mendier auprès de ces mêmes pays qui, comme la Suisse, contribue à sa manière à appauvrir un pays comme le Burkina tout en prétendant lui apporter de l’aide. Une chose est sûre, la Suisse ne lèvera pas le petit doigt pour mettre fin à ce pillage dont elle bénéficie, malgré le travail remarquable d’ONG suisses comme la DB qui tentent de mettre en lumière la nature criminelle et inéquitable des échanges économiques qui profitent presqu’exclusivement aux pays riches et à leurs multinationales au détriment des pays qu’ils appauvrissent en prétendant y investir…

C’est le lieu d’interpeller ici les nouvelles autorités du Burkina qui clament que « plus rien ne sera comment avant ». On le voudrait bien. Mais pour cela, dans les nombreux dossiers et chantiers qui attendent le Président Kaboré, son/ses gouvernement à venir et la nouvelle assemblée nationale post-Compaoré, il faudra montrer un réelle volonté politique de changer les choses.

L’or est l’une des principales et rares exportations du pays, et ses implications tant en termes économiques et financières que sanitaires et environnementales méritent que l’on y regardent désormais de plus près. Et avec la publication de cette enquête, il y a de la matière pour les nouvelles autorités si elles décident de mener des investigations sur cette affaire d’or pour éclairer davantage l’opinion publique et prendre des mesures conséquentes pour arrêter cette saignée fiscale qui participe directement à l’appauvrissement du pays.

Pour approfondir cette lecture voici des liens où vous pouvez trouver les résultats et compléments documentaires de cette enquête :
1 – Le dossier « Un filon en or : La véritable histoire de l’or « togolais » raffiné en Suisse »
https://www.ladb.ch/fileadmin/files/documents/Rohstoffe/DB-Solidaire-242-sept_2015.pdf
2 – Campagne et actions « Un filon en or » :
https://www.ladb.ch/campagnes-et-actions/un-filon-en-or/
3 – Résumé du dossier « A golden racket… »
https://www.ladb.ch/fileadmin/files/documents/Rohstoffe/DB_2015_Investigation-Gold_resume.pdf
4 – Infographie : Carte du cheminement de l’or du Burkina vers la Suisse via le Togo :
https://www.ladb.ch/fileadmin/files/documents/Rohstoffe/2015_acheminement-OR-FR.pdf
5 – Un filon en or… le petit film documentaire de la DB sur Youtube :
https://www.youtube.com/watch?v=OCMNcaWjl5c

21 décembre 2015

Une correspondance particulière de B. Parfait Bayala
Journaliste Indépendant, Genève

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Vos commentaires

  • Le 22 décembre 2015 à 13:46, par ibrahimo En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    ne comptons pas sur une quelconque autorité pour combattre ce fléau, sauf peut-être certaines structures crédibles de la société civile. Le mal est profond avec des multiples ramifications. Que Dieu protège le Faso

  • Le 22 décembre 2015 à 14:02, par TOM SANK En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Merci pour cet éclairage !C’est révoltant quand on apprend ça.Il faut que le gouvernement Burkinabé réagisse. A cet effet la population a droit à des explications.Ensuite une enquête doit être ouverte pour situer toutes les RESPONSABILTES et les COUPABLES(je dis bien tous) châtiés à la hauteur de leur forfait.

  • Le 22 décembre 2015 à 14:34, par BOLY En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Merci frère BAYALA pour ce travail d’information ! Maintenant, il ne s’agit pas de lire l’article et de continuer à regarder ailleurs ! Il faut un changement radical dans la gestion des affaires d’Etat avec le nouveau gouvernement ! Est ce qu’on peut saisir des structures de contrôle comme l’ASCE au Burkina pour mettre les choses au clair au profit de toute la nation, des masses laborieuses, du peuple affamé. Il faut une gestion vigoureuse, acharnée, impitoyable, une DICTATURE de la vertu quant à la chose publique afin de saisir la portée de nos ressources et d’en faire un outil national de libération de la férule internationale.

  • Le 22 décembre 2015 à 14:34, par ISMO En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Comment est ce que le CNT peut avoir vu passer un rapport pareil et ne pas avoir sevit contre le Groupe Ammer et Kindo Adama (SOMIKA) ?

    Et pourtant, la commission économique du CNT a traqué et demandé à des gens ici de passer payer ce qu’il doivent au peuple. Mais pourquoi une enquête aussi savamment menée n’a pas connue de suite ni un regard du CNT ?

    Pour Kindo Adama, c’est connu. Tout le monde sait que c’est la fraude en plein. Dans un pays développé, on lui aurait déjà collé une enquête dans le dos pour s’assurer au moins qu’il ne fraude pas. C’est le contrôle qui rend les gens droits.

    La honte.
    La pourriture commence a remonter à la surface. Et la police économique ? J’espère bien que c’est le seul cas que le CNT aurait laissé passer sous silence. Je brandit déjà un carton jaune vu le montant de 4 milliards volatilisé alors qu’on peine à trouver de l’argent pour construire des écoles pour le continuum et les enfants sont dehors. Il suffit de sortir de juste quelques km de Ouagadougou seulement pour le voir....

  • Le 22 décembre 2015 à 15:09, par jan jan En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    C’est grave, on espère que la nouvelle équipe va faire quelque chose

  • Le 22 décembre 2015 à 15:11 En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Grand merci pour ces éclaircissement, c’est vraiment ce qu’on attend de nos journalistes ; que les nouvelles autorités prennent la mesure de ce qui les attend s’ils veulent apporter des réponses réelles aux préoccupations du peuple insurgé. Merci pour l’alerte !

  • Le 22 décembre 2015 à 15:14, par jan jan En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Cette SOMIKA est à fermée, fini le règne blaizo.

  • Le 22 décembre 2015 à 15:24, par akoi En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Merci Mr Parfait BAYALA pour cette analyse juste et pertinente. Pour comprendre cette situation, il faut remonter en janvier 2006 date à laquelle le CBMP (Comptoir Burkinabè des Métaux Précieux ) a été liquidée par les autorités de la quatrième république pour des motifs économiques ! Cette liquidation a ouvert un boulevard aux fraudeurs libanais et burkinabès qui se nomment Kindo Adama, Pafadnam........sous la protection et la complicité de François Compaoré et Salif Kaboré véritables bénéficiaires du trafic frauduleux de l’or provenant de l’orpaillage. Les nouvelles autorités sont interpelées et devront prendre les mesures urgentes et idoines qui s’imposent. Il faudrait faire renaitre le CBMP de ses cendre et lui donner les moyens d’accomplir ses futurs missions.

  • Le 22 décembre 2015 à 15:26, par akoi En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Merci Mr Parfait BAYALA pour cette analyse juste et pertinente. Pour comprendre cette situation, il faut remonter en janvier 2006 date à laquelle le CBMP (Comptoir Burkinabè des Métaux Précieux ) a été liquidée par les autorités de la quatrième république pour des motifs économiques ! Cette liquidation a ouvert un boulevard aux fraudeurs libanais et burkinabès qui se nomment Kindo Adama, Pafadnam........sous la protection et la complicité de François Compaoré et Salif Kaboré véritables bénéficiaires du trafic frauduleux de l’or provenant de l’orpaillage. Les nouvelles autorités sont interpelées et devront prendre les mesures urgentes et idoines qui s’imposent. Il faudrait faire renaitre le CBMP de ses cendre et lui donner les moyens d’accomplir ses futurs missions.

  • Le 22 décembre 2015 à 15:29, par Le transitaire En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Voilà qui est bien dit. Je crois que l’Etat Burkinabè doit tout simplement actionner la procédure de recouvrement qui sied en la matière. Mais au lieu de cela le gouvernement sortant comme entrant préfère dealer avec les contrebandiers. Surtout que le Togo fait partie de nos beaux pays...C’est la triste réalité
    Que Dieu sauve le Burkina

  • Le 22 décembre 2015 à 15:58, par Yv En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    c’est dire qu’en 3 mois (octobre à décembre 2014) 7 tonnes d’or ont été frauduleusement exporté par SOMIKA et la complicité de l’Etat ? Alors là je tombe des nues. L’insurrection a servi à quoi ? Il faut que dans les plus brefs délais on fasse les procès de la transition. C’est impensable ! Où va-t-on ?

  • Le 22 décembre 2015 à 16:27, par vérité no1 En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Safourlaye ! Pendant que le pauvre meurt de simple paludisme, on dilapide les biens du pays. L’ex régime a vendu moins cher notre pays mais Dieu est grand.

  • Le 22 décembre 2015 à 16:53, par LANDRINI En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Merci. Pour une première fois un BAYALA fait une très belle analyse. C’est sûr que ses maitres ont du lui enseigner les bonnes manières. Au moins pour une première fois un esclave se soucie du pillage économique et financier de son pays. Si tu ne réveilles pas la conscience de tes parents, ils vont mourir de faim comme des lapins. Et tant pis pour toi. Merci pour cet éclairage ; maintenant il appartient au gouvernement BURKINABE d’activer toutes les organes de contrôle afin de barrer la route à ces délinquants, ces fossoyeurs des finances publiques et de l’économie nationale. L’Etat doit en outre réglementer l’exploitation de l’or. C’est de l’anarchie totale. Pas de planification à moyen et long terme de l’exploitation. On fait comme si demain le BURKINA ne va plus exister. On mange tout aujourd’hui comme les Bayala(1) et on s’en fout des générations futures. Ce n’est pas sérieux.C’est quel égoïsme ca ? Il faut planifier et règlementer l’exploitation de l’or. Nous devons penser à exploiter le1/3 de toute notre réserve en or et garder les 2/3 pour les générations futures. D’ailleurs qu’est-ce que l’or à pu changer dans le quotidien des BUKINABE depuis son exploitation ? Rien du tout si cet or ne sert pas qu’enrichir les individus et les autorités du pays. Il faut obligatoirement limiter le nombre de sites miniers à exploiter plutôt que d’ouvrir partout des sites à travers tout le pays ? C’est malheureux pour notre pays.
    (1)parent à plaisanterie.

  • Le 22 décembre 2015 à 17:10, par KARIM En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Comme je le disais sur l’article sur la fraude des cartes grises des véhicules à Bobo pendant qu’on dilapide des milliards aux yeux de tout le monde on se met à attraper de voleurs de poulets et les présenter devant les médias. On connait la SOMIKA et son responsable au Burkina pourquoi ne pas diligenter un contrôle fiscal sur ces activités car dans l’article ils ont été nommément cités.
    Je me demande comment une seule personne même morale peut détenir 289 permis d’exploiter alors qu’on passes le temps à chasser les petits chercheurs d’or des sites.La SOMIKA devrait avoir pitié des burkinabes qui ont été chassés de la Guinée Conakry dont Mr KINDO est le consul honoraire au Burkina en delaissant une partie de ces permis au profit de ces rapatriés de la Guinée.
    En ce concerne les libanais je pressens que Mr KABORE Rock ne pourra rien contre cette communauté car c’est leur maniere de fonctionner.

  • Le 22 décembre 2015 à 17:27, par Zongo Charles En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    carton rouge aux gouvernement de blaise compaore et carton jaune aux gouvernement de la transition.

  • Le 22 décembre 2015 à 19:03, par Badisak En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Merci parent ; c’est très choquant et révoltant

  • Le 22 décembre 2015 à 20:24 En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Que dire des sociétés minières incontrôlables en réalité ! combien de tonnes sont passés en fraude et non déclaré avec des petits avions privés qui atterrissent et repartent avec quelques cantines remplies d’or !

  • Le 22 décembre 2015 à 20:41, par Delwendé En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Ainsi va le Faso. Les gens trouveront toujours des formes de fraude avec la complicité des autorités qui pourtant ne cesseront de crier haut et fort contre la fraude, juste pour berner les âmes sensibles comme le dirait Henri Sebgo.
    Dieu nous aide.

  • Le 23 décembre 2015 à 07:36, par CHRIS En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Bjr,
    J’invite tous les honnêtes burkinabè à se mobiliser dans les OSC crédibles pour mettre fin à ces pratiques mafieuses. C’est par les pressions , les interpellations que nous arriverons à mettre hors d’état de nuire ces grands bandits ; sinon, compter sur le gouvernement reviendrait à nous mettre le doigt dans l’œil . personnellement, je ne pense pas que Rock arrivera à mettre de l’ordre dans le domaine de l’or, car dans ce cercle dansent tous les cabris, les serpents à sonnettes et autres babouins .
    RESTONS MOBILISES

  • Le 23 décembre 2015 à 08:28 En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Grand merci à ce Monsieur. C’est tout simplement écœurant. Pendant ce temps le CNT et la Transition traque de façon obsessionnel de pauvres gens qui ne représentent rien du tout en terme de corruption. Les choses ne peuvent rester comme ça, faut faire quelque chose

  • Le 23 décembre 2015 à 09:02, par Bouba En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    J’espère que l’ASCE, ainsi que la justice s’en saisiront. Si les acteurs et les responsables sont toujours vivants, ils doivent répondre. Voici une des questions sur laquelle, ministre de finances et ministre de l’énergie et des mines devra répondre devant la nouvelle assemblée. Je l’ai toujours dit une des priorités de notre pays, c’est une vraie justice.

  • Le 23 décembre 2015 à 09:04, par ABUBAKR En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Mr Bayala attention a ce que vous publier.N’induiser pas les gens en erreur.Avez vous menez votre propre enquete par rapport a ce sujet avant de le publier ????.Un journaliste meme independant se doit de mener soi meme ses enquete sur de tel sujet.

  • Le 23 décembre 2015 à 09:36, par Kôrô Yamyélé En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    - Pour moi il n’y a pas midi ou quatorze heures à chercher ! Il faut attraper KINDO ADAMA, sévir sur lui pour qu’il dénonce tous les autres complices y compris Francois COMPAORÉ et sa belle-mère ALIZET GANDO, ensuite les passer tous par les armes. C’est la seule solution pour dépoluer le Burkina et mettre en même temps en garde ceux qui pensaient y s’aventurer.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 23 décembre 2015 à 10:00, par zemosse En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Rock est prévenu . Si jamais on les entend crier que les caisses sont vides ils nous entendront. Les !universités sont démunis, les hôpitaux sont catastrophés ,nos enfants fréquentent sous des’paillottes, et’la raison avancée par ces autorités ,c’est la pauvreté qu’on invente’alors qu’on laisse filer des milliards en suisse. Il n’y aura pas d’etat de grâce pour Rock.

  • Le 23 décembre 2015 à 10:44, par SOGOSSIRA En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Les Burkinabè ont choisi comme président le fou des finances qui dînait à la table du diable.
    L’homme qui "aime palper les feuilles" selon l’appellation populaire et qui faisait ses deals avec le Libanais Fadoul au temps où il était DG de la BIB. Le nouveau locataire de Kossyam pourra il secouer ce cocotier de la mafia de l’or Burkinabè ?. Je doute fort pour la raison simple que ce deal a comme acteurs des amis intimes de RMCK, la galaxie libanaise dont la tête de file au Faso est Fadoul qui est annoncé revenir en force avec l’avènement de son ami à Kossyam (cf lettre du continent) et la galaxie togolaise sous la bienveillance du Président Faure qui est devenu notre beau frère national du fait que Madame Kaboré est togolaise. Le centre de gravité des intérêts notamment financiers et sécuritaires de la nouvelle famille présidentielle s’est déplacé de Abidjan vers Lomé au grand bonheur du président Faure qui n’hésitera pas à en abuser. Le pauvre RMCK ne pourra pas échapper à la mafia libanaise et togolaise . Et entre nous qui est fou ! Le chef Mossi qui a fui pour rejoindre Abidjan chez sa femme ( ce qui est interdit chez les Mossi) a donné des leçons : le nouveau chef Mossi en cas de coup dur pourra également fuir à Lomé chez sa femme.

  • Le 23 décembre 2015 à 11:55, par journaliste révolté En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Je suis franchement en colère contre la transition pour cette histoire de fraude d’or. Pour rappel le 24 novembre 2014 un fait majeur s’est produit. La douane a intercepté 77 kg d’or qui sortait du pays alors que les intéressés ont déclaré 02 kg seulement. Nous avons tous crier afin de nous faire entendre. Des collègues ont écrit et relaté les faits. Il s’agit de l’or de SOFIOR dont les bureaux sont sur KK en face de l’alimentation CORAM. La justice a fait un travail bâclé et ont laissé les 2 bandits fuir dans leurs pays. Quand au cerveau M. Patrick Gagnon il est sorti de prison et continu de narguer les honnêtes citoyens. Dans le journal "le pays" il a accordé une interview à Yannick Sankara ou il raconte noir sur blanc qu’il a fait un arrangement avec le gouvernement de la transition. Combien nos frères qui travaillent labà touchent par rapport aux blancs car on va nous dire que les structures minières sont pourvoyeurs d’emplois.
    Je pose la question au Directeur des impôts : combien avez-vous recouvré pour cette histoire de SOFIOR pour que le type soit en liberté. Faite un tour et contrôler au moins bon sang et laisser les petits commerçants tranquilles.
    Au ministre des mines le bruit court que l’or pris par la douanes a été vendu aux enchères et nous voulons savoir dans quelle poche le pactole est tombé.
    Je veux savoir si l’agrément de ce bandit a été retiré car pour un rien nos sociétés se fermes ici et en Europe tu vas regretté d’y avoir mis pied.

  • Le 23 décembre 2015 à 12:15, par faber En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    C’est vraiment écœurant, cette situation, mais je comprends et souhaite que chaque burkinabé sache aussi qu’il n’y a pas de bon politicien prédéfini et que c’est la moule sociale qui fabrique le type de politicien dont nous avons besoin. Je suis d’avis avec CHRIS que les syndicats, associations, ONG, travailleurs du privé, particuliers, que chacun contribue à exercer une pression sur les autorités afin les amener à comprendre que tout écart de comportement de leur part ne sera toléré, et sera sévèrement sanctionné par le peuple juge souverain, incorruptible et vigilant !

  • Le 23 décembre 2015 à 12:33 En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    N’en laara en saara debout chers compatriotes pour accompagner le Président Roch et son gouvernement à mettre fin à ces crimes économiques

  • Le 23 décembre 2015 à 13:11, par zemosse En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    François compaore s’est réfugié au Togo justement pour suivre de près cette fraude honteuse .Pourquoi dés’ le 31 octobre 2014 il n’a pas suivi son frère pour Yamoussocro ? Préparons nous et ne nous laissons pas intimidér par les : " la situation financière du Burkina est au’rouge."C’est archi’faux.Traquons ces vampires qui ont sucé et qui vont encore sucer le sang de millions de Burkinabé. Il’nous’faut des hôpitaux bien équipé, des écoles bien construites, des routes bien bitumées, des université modernes, du travail pour nos jeunes. Boutons hors’de nos administrations ces mangecrates et autres sangsues .

  • Le 23 décembre 2015 à 13:15, par El_monstro En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Bravo à l’auteur pour cet éclairage. Le Burkina Faso ne produit pas du café-cacao, mais l’exportait au temps fort de la crise ivoirienne. C’est tout dire. Le Togo est juste bénéficiaire de notre propre désorganisation. Ajouter à cette fraude, les petites quantités écoulées de manière informelle ( 1kg par ci dans les bagages, 2 kg par là dans les camions de transports, etc) et vous arriverez à des quantités astronomiques pour cet petit Etat pauvre... La douane et autres services de recouvrement doivent pouvoir infiltrer les différents réseaux de contrebandes. C’est juste une question de volonté politique.

  • Le 23 décembre 2015 à 13:26, par Moussa En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Tres bon travail de recherché avec tous les documents a l’appui. Mr Bayala est un autre Norbert Zongo... un vrai patriote.
    Le Procureur de la Republique devrait se saisir de ces informations pour ouvrir une enquete qui permettra de reveler la verite et prendre les mesures idoines pour proteger les interets de notre pays face a ces malfrats a col blanc.

  • Le 23 décembre 2015 à 13:27, par ka En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    C’est incroyable mais vrais. Si on pense au prix du kilo d’or ? Et dire que le peuple n’a pas un bon repas par jour c’est écœurant. Ce qu’il faut faire c’est que les nouveaux dirigeants de notre pays prennent ce problème au sérieux pour que notre or ne file plus dans les mains des petits voyous et enrichisse une famille Suisse. Il faut que les fraudeurs soient sévèrement punis, à commencer par ceux de l’ancien régime qui avaient la main sur la filière en tant que fournisseur de matériels ou du personnel dans nos mines.

  • Le 23 décembre 2015 à 13:30, par Nakoby En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Encore une Societé libanaise.Je sais pourquoi ce pays n’as jamais eu une paix durable
    Enfin, La faute revient toujours aux Burkinabè, surtout à sa classe politique toute confondue.
    Nakoby-Milan.

  • Le 23 décembre 2015 à 13:53, par sidnooma En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    certainement ce rapport doit être connu par beaucoup de nos dirigeants. bizarrement le côté minier n’a presque pas été abordé par nos futurs dirigeants durant leur campagne. c’est l’occasion de leur demander d’ouvrir l’œil et interpeller la société civile comme les différents syndicats pour toute pression si nécessaire. notre économie en dépend énormément. selon le maep le Burkina perd environ 25/ de son PIB dans ces pistes lugubres.

  • Le 23 décembre 2015 à 14:19, par jan En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Internaute 19, les OSC ont maintenant les poches pleines, elles ne peuvent plus agir. Pauvre Peuple. Internaute 25, tu as dit vrai, mais le peuple mérite le dirigeant qu’il a choisit, en tous cas moi je ne sent pas coupable car je n’ai pas voté MPP.

  • Le 23 décembre 2015 à 15:00, par Tanga En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Vite ; la justice en action. Que ce problème soit rapidement éllucidé.

  • Le 23 décembre 2015 à 17:26, par justement juste En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Sont tous coupables au même titre tous ceux qui ont voté MPP. T tchrrrrrrrrrrrrr.

  • Le 23 décembre 2015 à 21:07, par yalbal En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    @ Abubakr, intervenant 22…
    Les informations livrées par cette enquête sont suffisamment graves, mais assez claires pour que tout journaliste qui en prend connaissance, si cela l’intéresse, en rende compte. C’est ce que j’ai fait… je n’ai fait qu’étudier des documents disponibles pour écrire cet article. Je n’invente rien et la DB non plus, à ce que je sache…
    S’il y a une autre investigation à faire, c’est aux nouvelles autorités burkinabé de s’en occuper, ne serait-ce que pour vérifier si les implications mises en lumière par l’enquête de la DB sont fondées ou erronées. Alors… on en rediscutera !
    Cordialement

  • Le 23 décembre 2015 à 21:38, par le parent En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Avec une premiere dame Togolaise C’est maintenant que 90 pour cent de l’or pasera par le togo. Wait and see.

  • Le 24 décembre 2015 à 01:33, par sidpawalde En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Rien de concret ne dit dans la récitation de mon frère journaliste BAYALA soyons sérieux et ayons peur de dieu et ne pas contaminer vos mensonges à vaillants citoyens.

  • Le 24 décembre 2015 à 05:19, par Yiriba En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Nouveau gouvernement de RMCK et opposition de de tout côté, pour mériter vos salaires vous devrez aller au fond de ce trafic et y apporter de la lumière. C’est ça, la bonne gestion d’un état par ses représentants. Les gouvernements et députés Suisse, Français, Américain ou Bananian ne vont pas le faire pour vous pour vos beaux yeux. Right ?

  • Le 24 décembre 2015 à 05:31, par Francis En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Mr. Bayala ! SVP, revenez sur ce dossier en Avril. L’état de Son traitement doit faire partie des indicateurs de performance pour les cent premiers jours de Rock.

  • Le 24 décembre 2015 à 07:01, par GORKO En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Il n’y a rien à dire. C’est la caractéristique principale des pays pauvres. Mais comme je crois que ça peut commencer quelque part, je crois également qu’au BURKINA, seules les OSC peuvent nous sauver. Donc je demande aux OSC de se doter d’urgence d’experts dans tous les domaines de la vie économique du pays et de descendre dans la rue à tout bout de champ, parce que les des pays pauvres sont toutes des ânes (entendez par-là que les discours et les déclarations ne nous ont jamais sauvé). Comprenez également que la mobilisation qui a chassé BLAISE COMPAORE au pouvoir ne doit puls jamais faiblir ou nous sommes foutus. ça sera très dur de tenir le coup parce que nous aurons beaucoup de multinationales et beaucoup de nos dirigeants sur notre do ; c’est "La patrie ou la mort nous vaincrons". Et vous verez qu’on n’a pas besoin de nous endetter comme cela.

  • Le 24 décembre 2015 à 10:22, par KABORE En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    1991-2015 ça fait 24 ans que j’ai prévu, dénoncé et rejeté ce qui se passera en matière de Mines au Burkina quand on devait négocier avec la Banque mondiale à Washington. C’était en mars 1991. En 1992, aux prochaines négociations sur le secteur minier, on m’avait purement et simplement écarté. J’étais un empêcheur de tourner en rond. Un quart de siècle d’avance...

  • Le 24 décembre 2015 à 13:29, par Kanzim En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    L’analyse de Sogossira (intervenant 25) est très juste : la connexion entre le nouveau pouvoir et le monde des affaires politico-compradores est claire : la composante libanaise a illustré cette connexion, lorsque à travers les images de la télévision, on voyait chez le Larlé naaba, Fadoul faisant son "travaillement" en arrosant des artistes de billets de banque, entre danses et sourires de circonstance. Une certaine Safiétou Lopez en faisait de même, pendant que le Larlé naaba annonçait qu’il donnait des millions au secteur informel, sans arrière pensée politique : quel enfantillage cette aventure d’infantilisation du peuple. Ce même Fadoul qui a été le père Noël de beaucoup de ministres de Blaise Compaoré, s’est dépensé en millions, jusqu’à remplacer les pneus de voitures des dirigeants, à assurer l’électrification de villas s’il n’en a pas construites. Et c’est dommage pour la liberté de choix des gouvernants, pour la bonne gouvernance et pour la participation démocratique à la création de richesses. Pauvre Burkina : en fuyant le loup, la population est tombée de Charybde en Scylla.

  • Le 25 décembre 2015 à 09:14, par Citoyen En réponse à : L’or du Burkina, le Togo et la Suisse

    Bravo !!! vous avez fait du beau travail. C’est ce rapport d’enquête que j’avais transmis à un collègue de Adama Damiss depuis septembre et qui n’a jamais été publié par l’Observateur Paalga. Je comprends à présent que c’était parce que Damiss était le Chargé de communication de SOMIKA.

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