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Réduction des risques liés à l’alimentation du bétail : Le PUAAB dévoile ses résultats et performances

Publié le jeudi 10 décembre 2015 à 23h45min

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Réduction des risques liés à l’alimentation du bétail : Le PUAAB dévoile ses résultats et performances

Après une mission conjointe Gouvernement-Banque mondiale-Japon d’appui à la mise en œuvre du projet d’urgence d’appui à l’alimentation du bétail au Burkina Faso (PUAAB), la Coordination dudit projet et ses partenaires techniques et financiers ont animé un point de presse. C’était ce jeudi 10 décembre 2015 à la Coordination nationale du Projet d’amélioration de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire. La rencontre avait pour but de porter à la connaissance des journalistes, les conclusions de leurs travaux ponctués des visites de terrain et des restitutions en salle.

A quelques jours de la date de clôture du projet d’urgence d’appui à l’alimentation du bétail au Burkina Faso (PUAAB), prévue pour le 31 décembre 2015, la Coordination du projet a organisé sa dernière mission conjointe d’appui à la mise en œuvre en mars-avril 2015. Pour évaluer la mise en œuvre des recommandations de cette dernière mission et l’état d’avancement du projet depuis son entrée en vigueur, une 4ème mission s’est tenue du 1er au 10 décembre 2015. Dans l’optique de partager les conclusions des travaux avec les médias, la coordination PUAAB ainsi que les représentants de ses partenaires ont animé une conférence de presse ce 10 décembre 2015.

C’est le 1er Conseiller de l’Ambassade du Japon, Kenji Kuratomi qui a procédé à la lecture de la déclaration liminaire. Selon lui, c’est pour panser la crise climatique et hydrique de la campagne agropastorale 2011-2012, que le Fonds fiduciaire japonais de développement géré par la Banque mondiale, a conclu le 15 mai 2013, un accord de don avec le Burkina Faso. « Ce don d’un montant de 1.382.250.000 FCFA a servi à la mise en œuvre du PUAAB » a-t-il dit. L’octroi de ce don, à en croire M. Kuratomi, traduit l’excellente coopération qu’il existe entre le Burkina et le Japon. Aussi a-t-il ajouté, il désigne la volonté du Japon d’accompagner le pays, en contribuant à relever les défis de mieux- être des populations éprouvées.

La mission conjointe gouvernement burkinabè/Banque mondiale a entamé une visite le 9 décembre auprès de l’ambassade du Japon pour lui présenter les fruits et conclusions de ses travaux. Satisfait de la visite, le 1er conseiller n’a pas hésité à réitérer à l’intention de la mission, les félicitations de l’Ambassadeur du Japon pour les performances et résultats obtenus par le projet en deux ans et demi. « Ces performances ne nous surprennent guère car nous avions à plusieurs reprises été témoins oculaires, lors des visites de terrain, des réalisations du projet. Nous avions pu nous imprégner de ce que les actions du projet ont impacté, avec les témoignages satisfaisants des bénéficiaires. Mais aussi et surtout du dynamisme de l’unité de coordination et des efforts constants de la Banque mondiale dans ses missions d’appui » a-t-il déclaré.

La quintessence du projet

Les communes concernées par le projet PUAAB se répartissaient sur 29 provinces et dans 10 régions (sauf les Hauts-Bassins, les Cascades et le sud-ouest) considérées comme des zones à risque pour l’alimentation du bétail. Dans ces 10 régions, de l’explication de la coordonnatrice, Nathalie Kaboré, 162 communes soit environ 51% des communes du pays étaient affectées. Et l’objectif de développement du projet, dira t-elle, était d’améliorer l’accès à l’alimentation bétail, à l’eau et aux déparasitants dans les zones affectées par la crise climatique au Burkina Faso.
Le représentant de la Banque mondiale et par ailleurs chef de projet PUAAB, Elisée Ouédraogo de renchérir que le projet a amélioré la valorisation des aliments grossiers par l’utilisation des broyeurs multifonctionnels. « Cet équipement va rester même après la clôture du projet afin de servir aux élevages et permettre également d’améliorer les performances au niveau de ces élevages » a rassuré M. Ouédraogo. En outre, il a laissé entendre qu’à travers la mise en œuvre du projet, un certain nombre de recommandations ont été formulées. D’une part, il est demandé au gouvernement de réfléchir à un dispositif de réponse en cas de crise alimentaire ou de déficit pluviométrique pour les animaux ; d’autre part il lui est demandé d’assurer le suivi rapproché des activités sur le terrain et le renforcement des capacités techniques des agents.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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