La construction d’une maternité, d’un bloc de trois latrines pour la maternité, d’un dépôt pharmaceutique, de latrine-douche pour le dispensaire, d’un forage, l’installation d’un système solaire et l’acquisition d’équipements médicaux. C’est ce à quoi servira le don fait ce vendredi 4 décembre 2015 par l’ambassade du Japon au Burkina au profit du « Groupement pré-coopératif Nongtaaba de Wangwangué ».
« A travers ce don, le Japon entend favoriser l’accès aux soins de qualité au profit de 1500 personnes à Wangwangué, et des habitants des nombreux villages environnants, estimés à plus de 2500 personnes » a dit l’Ambassadeur Futaishi Masato, avant de se réjouir de la signature du contrat relatif à un projet dans le domaine de la santé, car dit-il « conforme à l’objectif de notre coopération ».

En effet, se remémore-t-il, « nous avons été informé que les habitants de Wangwangué sont obligés de parcourir une vingtaine de km pour atteindre le dispensaire le plus proche, c’est-à-dire le chef-lieu du département ». Ne pouvant rester insensible à cette situation et en tenant compte des efforts et de la volonté des populations bénéficiaires, le gouvernement du Japon a décidé d’accompagner le groupement dans la réalisation du projet.
A le croire, le Japon octroie des dons, non seulement aux gouvernements des pays en développement, mais aussi aux organisations qui travaillent au niveau local pour satisfaire les besoins humains fondamentaux qui sont les besoins des populations dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’approvisionnement en eau potable et de l’assainissement etc. Il a en outre, relevé que ce don entre dans le cadre du programme d’aide financière du gouvernement du Japon intitulé : « dons aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine ».

Pour le trésorier de l’Association, Innocent Ouédraogo, ce geste de l’Ambassade du Japon vient à point nommé car tous les acteurs du développement au Burkina Faso sont unanimes que la question de la santé est préoccupante. « Ce don nous permettra de réaliser les infrastructures complémentaires pour le CSPS, au grand bonheur des ressortissants de Sanmatenga et beaucoup de village du Ganzourgou » s’est-il réjouit. Quant à l’entretien des infrastructures, il a rassuré que le groupement est déjà a pied d’œuvre pour que le Centre fonctionne de façon pérenne dans de très bonnes conditions. En plus, a-t-il signifié, « outre le comité de gestion, un comité inter-village, qui aura un œil extérieur sur la vie du CSPS, sera mis en place ».
Pour rappel, l’octroi de ce don a été possible grâce à la compréhension et au soutien des contribuables japonais qui souhaitent sincèrement une coopération fructueuse, axée sur l’éradication de la pauvreté et sur l’amélioration du bien-être et de la santé des burkinabè.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net