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Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

Publié le jeudi 3 décembre 2015 à 02h43min

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Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

Le dolo du scrutin présidentiel burkinabè a été tiré dès la première calebasse. Accompagnée de grenouilles bien frites, Roch Marc Christian Kaboré, le candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) s’est adjugé « provisoirement » la plus grande gorgée : 53,49% des suffrages exprimés. Qu’elle soit en un ¼ de tour, en un 1/8 de tour ou en un coup KO, l’issue de l’élection présidentielle est un véritable ouf de soulagement pour une Nation qui a commencé à être à bout de souffle de sa parenthèse de Transition. Jamais élection n’a aussi tenu tout un pays, tout un peuple en haleine pendant trois semaines. Elle a été brillamment encadrée sur les volets sécuritaire, logistique et de l’observation pour écarter toute suspicion, terreau de toutes les contestations. Les moyens humains et matériels déployés en valaient la chandelle. Cela a permis à 3 309 988 votants sur 5 517 015 inscrits d’exprimer librement et en toute transparence leur choix. Avec un taux de participation de 60%, les urnes ont livré leur verdict. Chaque candidat s’est résolu à s’y soumettre pour accepter les résultats.

Si la classe politique a relevé le défi de mener dans l’ensemble une campagne apaisée, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a tenu son pari : celui de réussir l’organisation de scrutins dont les résultats sont acceptés par toutes les parties prenantes. Avec le rempart constitué d’observateurs tous azimuts, le souci de marquer cette compétition si importante du sceau de la transparence a certainement orienté le comportement civique et citoyen, hautement salué de toutes parts, des autres candidats. En présentant leurs félicitations après avoir d’emblée reconnu leur défaite ; en se rendant même au QG de leur ex-adversaire, ils ont fait montre d’une hauteur de vue que l’ensemble de leurs partisans doivent épouser pour porter le Burkina Faso plus haut et le rendre plus grand dans le concert des nations. Il n’y a pas une preuve de maturité démocratique et d’esprit républicain que leur attitude à la proclamation des résultats. Cela a longtemps manqué au jeu démocratique national à tel point qu’il est apparu comme un véritable cirque dans lequel des clowns et des dresseurs d’électeurs se vantaient abusivement d’être des démocrates sans avoir la grandeur d’obéir aux règles ou de se plier aux principes ou aux exigences.
Roch Marc Christian Kaboré est désormais « Président du Faso », « Président des 18 millions de Burkinabè sans exclusion ». Dorénavant, celui-ci n’a plus de camp. Il revient maintenant au très volontiers « Monsieur Consensus » d’user habilement du " H " de son premier prénom pour se hisser très haut sur le Roc national, consacré par la Constitution et le Palais de Kosyam, afin d’être au-dessus de la mêlée et au service de tous ses compatriotes sans exception. C’est une Lapalissade que de prévenir que le quinquennat du double successeur de Blaise Compaoré et de Michel Kafando s’annonce sans répit. Dans son mandat, vont s’entremêler les acquis et les passifs du régime de Blaise Compaoré et de la Transition, qu’il va falloir soit consolider soit épurer. Entre embellies et patates chaudes, celui qui accède à la magistrature suprême est appelé à se battre sur plusieurs fronts pour redonner espoir et réconcilier un peuple désemparé. A équidistance entre la sagesse et la technocratie, Roch Marc Christian Kaboré sera très attendu sur le challenge du raffermissement de l’unité nationale et du rétablissement de la croissance économique. Car les Burkinabè qui ont promptement mené le bon combat contre un nouveau bail de Blaise Compaoré et le coup de force de sa garde prétorienne n’aspirent qu’à la paix et au bien-être.
L’heureux élu au Palais de Kosyam semble avoir mesuré l’immensité de sa tâche. Une fois la victoire consommée, place est à l’ouvrage. D’autant que son premier appel à la Nation dès l’annonce des résultats provisoires se veut rassurant : « Nous devons nous mettre immédiatement au travail ». Le pays a résolument besoin d’être à l’ouvrage ici et maintenant pour renouer avec le progrès. Seul le travail libère. C’est le moyen privilégié de produire de la richesse. Sur ce plan, il faut manier le bâton et la carotte pour jouer la carte de la fermeté afin de restaurer l’autorité de l’Etat et faire entendre raison à une certaine catégorie de Burkinabè qui a opté pour la fainéantise, l’incivisme et l’anarchie. Le militantisme qui a prévalu lors de la conquête de l’électorat doit se muer en engagement patriotique pour entretenir une synergie d’intelligence et d’actions susceptibles de satisfaire le chapelet de priorités, la litanie de préoccupations et le lot de doléances. Tout(e) citoyen(ne) épris d’un rayonnement national est invité à adhérer pleinement à l’œuvre de construction nationale pour peu que celle-ci se démarque de toute considération partisane pour exprimer une volonté affichée de rassembler l’ensemble des filles et des fils du pays autour d’une bataille qui vaille pour le développement. D’ailleurs, en jetant son pavé dans l’opposition politique en janvier 2014, Roch Marc Christian n’a pas manqué de décliner la nouvelle vision des RSS qui rompt avec celle de leur camp d’hier : « Nous avions l’ambition de faire en sorte que la construction nationale soit une œuvre collective à laquelle participe tous les Burkinabè ». Et d’ajouter au lendemain de son élection : « Je veux associer tous les Burkinabè à la gestion du pays ». Un tel élan dans le management d’Etat requiert une doigtée de rassembleur, une empreinte de mobilisateur et un caractère de leader.
Et comme l’a souligné De Gaulle : « Toute institution trouve son prolongement dans la personnalité de celui qui la préside ». Et ce n’est pas de la force de l’Homme qui l’incarne mais de ses capacités intrinsèques à assumer avec loyauté, honneur et dignité des missions régaliennes dues à son rang dans la gestion d’un Etat. Au regard de sa formation universitaire et de son parcours professionnel impressionnant, à l’aune de sa riche expérience et de sa longue carrière politique, du piédestal de ses 58 ans obligeant à la sagesse, les épaules du nouveau Président du Faso ne sont pas si frêles pour supporter la charge suprême de Chef de l’Etat et de Premier des Burkinabè. De la mobilisation désintéressée de ses partisans d’hier autour de son programme de société, du soutien permanent de ses collaborateurs, de la grande participation des Burkinabè aux projets dépendra, toutefois, leur solidité régulière et renouvelée à résister à toute épreuve dans l’exercice du pouvoir exécutif. Le compte à rebours a commencé ! Roch, Salif et Simon peuvent se défaire de l’accusation d’être aussi responsables du bilan de 27 ans de règne de Blaise Compaoré, bien qu’ils en soient comptables. L’horizon 2020 ne leur permettra pas une quelconque échappatoire. A ce rendez-vous électoral crucial dans cinq ans, l’électorat ne va plus se contenter de programme et de promesses. Il y aura un parti au pouvoir en compétition. Ses forces ou ses faiblesses reposeront sur le bilan à défendre. Ce souci requiert un don de soi à quelque niveau que ce soit pour exprimer les capacités d’un Président civil à tenir efficacement les rênes du pays. Etant donné que Roch Marc Christian Kaboré est la deuxième personnalité originellement civile à accéder à cette haute fonction. Les errements dans la gouvernance, à l’entame du deuxième mandat, de son prédécesseur Maurice Yaméogo ont conduit à un soulèvement populaire, le 3 janvier 1966, et offert la magistrature suprême à la Grande muette qui en a fait sa chasse gardée.
Le scrutin du 29 novembre dernier sonne comme le sacrifice expiatoire du pacte du 3 janvier 1966 qui a engendré la « confiscation » du pouvoir d’Etat par les militaires un demi-siècle durant. La contribution des bidasses est nécessaire à l’édifice national. Mais toute collusion avec cette catégorie socioprofessionnelle particulière se révélerait encore préjudiciable. D’ailleurs, il a manqué de peu que l’insurrection populaire soit volée à cause du rapprochement tantôt tentant tantôt compromettant qu’une partie de la classe politique et de la société civile, a entretenu à ses risques et périls, avec un émissaire du RSP naïvement présenté et accepté subitement comme un ange ou un agneau. N’eut été le fait que, dans un contexte sociopolitique où chacun cherchait à protéger sa tête, Yacouba Isaac Zida a été préoccupé par son propre sort que celui de ses frères d’armes qui, collectivement, ont été à la base des misères du peuple et des affres du régime Compaoré ; n’eut été la vigilance et la lucidité permanentes de la population, notamment de sa jeunesse, un militaire se serait « déshabillé » comme Blaise Compaoré en 1991, pour encore se hisser à la tête du pays.
Ce ne sont ni Yacouba Isaac Zida et ses camarades venus du Camp Naba Koom II qui ont atténué la souffrance du peuple les 30 et 31 octobre 2014. Ce ne sont ni les unités militaires et les jeunes officiers qui ont arraché le peuple des griffes du RSP. Si c’était le cas, Blaise Compaoré aurait été mis aux arrêts dès le 30 octobre et le camp de la garde prétorienne encerclée par les forces loyalistes dès le 17 septembre à l’annonce du coup d’Etat. Ce qui a sauvé le peuple en réalité, c’est sa résolution à prendre enfin son destin en main en s’opposant sans arme à toute forfaiture et en comptant sur la magnanimité de Dieu. Le peuple doit sa survie et ses exploits à cet engagement et à son entêtement à venir à bout de ses entraves à l’Etat de droit véritable. Cela a réussi à mettre les militaires face à leurs responsabilités pour ne pas être en marge de la nouvelle page de l’histoire nationale. Certains ont entendu raison ; d’autres en ont appris à leurs dépens. A force de résister ainsi, il est parvenu à heurter les consciences au sein de la Grande muette. Mais il ne faut pas oublier que le peuple et cette entité n’ont pas nourri les mêmes ambitions dans les luttes héroïques de 2014 et 2015. Certains en son sein ont profité de l’insurrection populaire pour assouvir des desseins personnels que le risque pris par la population n’aurait pas permis. D’autres ont saisi l’aubaine de la résistance populaire contre le putsch du RSP pour vider de vieilles rivalités entre frères d’armes.
Le sursaut démocratique entretenu dans la sueur, le sang et les larmes, à travers une insurrection populaire et une résistance unanime au dernier trimestre de 2014 et tout au long de 2015 a vu son couronnement triomphal le 29 novembre dernier. Sacré Burkinabè ! Le pouvoir d’Etat est enfin revenu aux civils. « L’institution militaire doit se mettre au service de l’autorité politique civile », a rappelé le Président Michel Kafando après l’épreuve du 16 septembre 2015. Les Burkinabè ont su toujours démentir les oiseaux de mauvais augure. Si les périodes électorales sont des moments tant redoutés en Afrique et pour lesquels certains observateurs ont prédit du souffre pour la cohésion sociopolitique au Burkina Faso, les « Hommes intègres » se sont élevés au-dessus de tout calcul électoraliste, politicien et égoïste pour préserver l’essentiel c’est-à-dire éviter à leur pays les affres de la déstabilisation sur tous les plans.
Cette hauteur de vue est à mettre à l’actif de tout un peuple, des dirigeants de la Transition, de la classe politique et des candidats en lice pour le palais de Kosyam. Les uns ont agi en citoyens responsables et conscients de leur rôle d’artisan de la paix et du progrès ; les autres se sont taillés une étoffe d’homme d’Etat dont le devoir incombe de garantir l’unité nationale. La posture de Zéphirin Diabré, Stanislas Bénéwendé Sankara, Ablassé Ouédraogo, … sont celles des grands hommes qui aspirent à une fonction suprême. En définitive, il n’y a eu ni de vainqueurs, ni de vaincus. C’est le Burkina Faso tout entier qui s’est triomphalement distingué, comme en 1978, sur un continent en proie à toute sorte de pessimisme quand il s’agit de vitalité et de maturité démocratiques. Le socle de toutes les démocraties, tant enviées et citées en exemple dans le monde, repose sur une longue marche populaire et unanime vers la liberté et la justice, jonchée par une somme de souffrances et de sacrifices dont aucun citoyen, aucun acteur politique n’oserait remettre en cause au point d’être retenu par l’histoire comme le « véritable traitre démocratique ». La plus grande déconvenue des martyrs d’Octobre 2014 et de Septembre 2015 ainsi que des héros des luttes mémorables contre la modification de la Constitution et du Putsch aurait été un quelconque comportement indigne des uns et des autres à l’annonce des résultats provisoires dans la nuit du 30 novembre. La démocratie burkinabè n’est certes pas parfaite mais elle a le mérite de s’être illustrée. Celle-ci a brillamment témoigné de sa maturité à surmonter les obstacles et à vaincre les adversités.

Filiga Anselme RAMDE
filiga.ramde@yahoo.fr
Pour lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 décembre 2015 à 23:31, par LA VERITE En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    J’aime ce journaliste-là pour sa manière de dire les choses si profondément en usant de mots simples et accessibles. Je l’ai perdu de vue mais le voilà qui rebondit avec des analyses avisées. C’est ça une plume au service de la conscientisation de l’opinion. Cet article résume tout : l’époque de Blaise Compaoré, la transition et le futur pouvoir de Roch. L’éducation du peuple, l’interpellation de la classe politique et les mises en garde des dirigeants passent par des écrits pareils.

  • Le 3 décembre 2015 à 08:24, par Rock ou Roch ? En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    Il faut une bonne fois pour toute écrire le vrai nom du Président du Faso, Mr Kaboré. Pour la prononciation, on est tous d’accord que c’est Rok, Roc, Roque. Si c’est le cas, donc l’ecriture vraie du nom est ROCK et non ROCH, car ROCH ne se prononce pas ROK mais ROCHE.
    Pour terminer, permettez moi à mon tour de féliciter Mr Rock Marc Christian KABORÉ (RMCK), même s’il n’était pas mon candidat favori, pour sa brillante élection à la tête de notre cher Faso pour 5 ans et lui dire que je reste à sa disposition, comme l’a dit un candidat malheureux alors qu’il avait porté plainte pour lui barrer la route de Kosyam au Conseil Constitutionnel.
    Signé : L’Etalon Enragé

  • Le 3 décembre 2015 à 08:28, par Yelbinassa En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    Très belle analyse M. RAMDE !

    C’est tout le pays qui a gagné en démocratie. Dans 5 ans, nous sortirons pour sanctionner la gestion du pouvoir du MPP. Il en sera ainsi désormais quelque soit le candidat élu. C’est ainsi que nous consoliderons notre démocratie et de surcroit permettrons à notre pays de faire de grands pas sur le chemin du développement.

    Vive le Burkina Faso !

  • Le 3 décembre 2015 à 08:55, par Le Fair Play Citizen En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    Allons souvent à l’essentiel et résumons nos points de vue. La littérature longueur n’est plus pertinente car le temps c’est de l’argent. Allons toujours dans le sens du "Bon, Bref, Clair" (BBC).
    Pourquoi développer ce que l’on sait déjà et rappeler un processus connu de tous. Alors soyons toujours BBC, OK !

  • Le 3 décembre 2015 à 09:43 En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    J’ai beaucoup entendu parler de l’expérience de Roch dans la gestion de l’Etat pour justifier sa candidature et son élection. Mais, j’ai peu entendu parler des compétences et surtout des réalisations de Roch dans tous les postes décisionnels qu’il a occupés depuis 1989. Si toute nomination doit être basée sur la compétence, la compétence elle se vérifie par les réalisations concrètes visibles et mesurables. Qu’est-ce que Roch peut montrer comme bilan positif pour tous les postes qu’il a occupés ? C’est sur cette base et seulement sur cela que doit s’appuyer notre appréciation de la capacité et la qualité de la gouvernance passée et future de RMCK. S’il n’a pas été un ministre compétent, espérons qu’il sera un président compétent.

    Personnellement, je connais Roch et je sais ce qui lui vaut l’appréciation de beaucoup. Il est un homme sociable qui sait entretenir ses relations humaines. Il aide les gens et j’ai été bénéficiaire de son appui à un moment critique de ma vie. Mais, cela ne suffirait pas pour faire de lui un bon Président. La preuve, Blaise COMPAORE aussi a passé tout son temps à aider des milliers de gens en tant que Président. Il a porté secours chaque fois qu’il a été sollicité directement. Il a dépensé beaucoup d’argent pour venir en aide individuellement à des citoyens qui étaient dans des difficultés. S’il ne tenait qu’aux aides qu’il a données à des citoyens individuellement, y compris à Roch, Salif et Simon pour ne citer que ces trois, il ne quitterait jamais le pouvoir. Et personne ne dira jamais qu’il a été égoïste et mauvais. Malgré tous ces efforts personnels pour rester humain et au service de ceux qui le sollicitaient, une insurrection fomentée par plusieurs des bénéficiaires de ses largesses a mis fin à son pouvoir. Tous les courtisans qui profiteront des largesses et de la bonté de Roch vont aussi changer d’amis quand ils verront que son pouvoir est contesté par le peuple. C’est le peuple qu’il faut servir et non quelques privilégiés qui sont proches ou connus.

  • Le 3 décembre 2015 à 09:44 En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    J’ai beaucoup entendu parler de l’expérience de Roch dans la gestion de l’Etat pour justifier sa candidature et son élection. Mais, j’ai peu entendu parler des compétences et surtout des réalisations de Roch dans tous les postes décisionnels qu’il a occupés depuis 1989. Si toute nomination doit être basée sur la compétence, la compétence elle se vérifie par les réalisations concrètes visibles et mesurables. Qu’est-ce que Roch peut montrer comme bilan positif pour tous les postes qu’il a occupés ? C’est sur cette base et seulement sur cela que doit s’appuyer notre appréciation de la capacité et la qualité de la gouvernance passée et future de RMCK. S’il n’a pas été un ministre compétent, espérons qu’il sera un président compétent.

    Personnellement, je connais Roch et je sais ce qui lui vaut l’appréciation de beaucoup. Il est un homme sociable qui sait entretenir ses relations humaines. Il aide les gens et j’ai été bénéficiaire de son appui à un moment critique de ma vie. Mais, cela ne suffirait pas pour faire de lui un bon Président. La preuve, Blaise COMPAORE aussi a passé tout son temps à aider des milliers de gens en tant que Président. Il a porté secours chaque fois qu’il a été sollicité directement. Il a dépensé beaucoup d’argent pour venir en aide individuellement à des citoyens qui étaient dans des difficultés. S’il ne tenait qu’aux aides qu’il a données à des citoyens individuellement, y compris à Roch, Salif et Simon pour ne citer que ces trois, il ne quitterait jamais le pouvoir. Et personne ne dira jamais qu’il a été égoïste et mauvais. Malgré tous ces efforts personnels pour rester humain et au service de ceux qui le sollicitaient, une insurrection fomentée par plusieurs des bénéficiaires de ses largesses a mis fin à son pouvoir. Tous les courtisans qui profiteront des largesses et de la bonté de Roch vont aussi changer d’amis quand ils verront que son pouvoir est contesté par le peuple. C’est le peuple qu’il faut servir et non quelques privilégiés qui sont proches ou connus.

  • Le 3 décembre 2015 à 09:59, par Boinzem En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    Quand le Président COMPAORE nommait un ministre, ils disaient tous à la presse que c’est une marque de confiance pour leurs compétences pour bien faire le travail. Mais quand ils n’ont pas rempli correctement les missions que le Président leur a confiées, c’est Blaise COMPAORE qu’ils ont eux-mêmes accusé comme s’ils ne sont pas responsables des résultats insuffisants de leurs ministères et les vrais responsables de l’échec. Blaise COMPAORE a donc été sacrifié par ses anciens ministres, qui voulaient juste prendre sa place. En définitive, Blaise COMPAORE a été jugé et condamné par le peuple pour le mauvais travail de ses ministres et hommes de confiance.

    C’est dans ce piège que Roch aussi va tomber certainement s’il nomme des ministres tout-puissants qui n’ont pas de compte à lui rendre et qui ne sont pas attachés à faire correctement leur travail. Tout comme Roch lui-même ainsi que Salif et Simon, tous les anciens ministres qui reviendront au gouvernement doivent d’abord rendre compte de leurs réalisations dans les anciens postes. Sinon, comme des souris dans une cuisine, ils vont se remettre à tout voler pour aller cacher. Et quand viendra le moment d’apprécier la gouvernance de Roch, ils seront encore les premiers à dire qu’il n’a rien fait et le peuple sera plus encore en colère contre lui qu’il ne l’a été contre Blaise. Il lui faut à tout prix saisir la seconde chance que le peuple leur a donné, lui et sa bande, pour se racheter de leur conduite passée de cupides et voraces.

    La chose la plus importante que Roch doit appliquer pour améliorer la gouvernance de notre pays est de sanctionner les ministres et hauts responsables qui commettront des délits. C’est l’impunité et le laisser-faire qui ont desservi Blaise COMPAORE. Il n’a jamais puni un seul ministre coupable de mauvaise gestion et pratiques. Il n’a mis en prison aucun de ces proches collaborateurs quand bien même plusieurs étaient ouvertement des bandits qui fêtaient leurs milliards volés à la nation. Le régionalisme et la connexion avec le monde des affaires ont été les plus grands péchés de certains qui reviennent aux côtés de Roch. Espérons qu’il aura la poigne et le courage de se séparer de ceux qui risquent à coup sûr de faire capoter sa gestion.

    Le poisson pourri par la tête. L’ancienne tête pourrie est de retour aux affaires. Le peuple croit à la résurrection. On verra si ce miracle va se produire.

  • Le 3 décembre 2015 à 10:02, par Boinzem En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    Quand le Président COMPAORE nommait les ministres, ils disaient tous à la presse que c’est une marque de confiance pour leurs compétences pour bien faire le travail. Mais quand ils n’ont pas rempli correctement les missions que le Président leur a confiées, c’est Blaise COMPAORE qu’ils ont eux-mêmes accusé comme s’ils ne sont pas responsables des résultats insuffisants de leurs ministères et les vrais responsables de l’échec. Blaise COMPAORE a donc été sacrifié par ses anciens ministres, qui voulaient juste prendre sa place. En définitive, Blaise COMPAORE a été jugé et condamné par le peuple pour le mauvais travail de ses ministres et hommes de confiance.

    C’est dans ce piège que Roch aussi va tomber certainement s’il nomme des ministres tout-puissants qui n’ont pas de compte à lui rendre et qui ne sont pas attachés à faire correctement leur travail. Tout comme Roch lui-même ainsi que Salif et Simon, tous les anciens ministres qui reviendront au gouvernement doivent d’abord rendre compte de leurs réalisations dans les anciens postes. Sinon, comme des souris dans une cuisine, ils vont se remettre à tout voler pour aller cacher. Et quand viendra le moment d’apprécier la gouvernance de Roch, ils seront encore les premiers à dire qu’il n’a rien fait et le peuple sera plus encore en colère contre lui qu’il ne l’a été contre Blaise. Il lui faut à tout prix saisir la seconde chance que le peuple leur a donné, lui et sa bande, pour se racheter de leur conduite passée de cupides et voraces.

    La chose la plus importante que Roch doit appliquer pour améliorer la gouvernance de notre pays est de sanctionner les ministres et hauts responsables qui commettront des délits. C’est l’impunité et le laisser-faire qui ont desservi Blaise COMPAORE. Il n’a jamais puni un seul ministre coupable de mauvaise gestion et pratiques. Il n’a mis en prison aucun de ces proches collaborateurs quand bien même plusieurs étaient ouvertement des bandits qui fêtaient leurs milliards volés à la nation. Le régionalisme et la connexion avec le monde des affaires ont été les plus grands péchés de certains qui reviennent aux côtés de Roch. Espérons qu’il aura la poigne et le courage de se séparer de ceux qui risquent à coup sûr de faire capoter sa gestion.

    Le poisson pourri par la tête. L’ancienne tête pourrie est de retour aux affaires. Le peuple croit à la résurrection. On verra si ce miracle va se produire.

  • Le 3 décembre 2015 à 10:02, par Boinzem En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    Quand le Président COMPAORE nommait les ministres, ils disaient tous à la presse que c’est une marque de confiance pour leurs compétences pour bien faire le travail. Mais quand ils n’ont pas rempli correctement les missions que le Président leur a confiées, c’est Blaise COMPAORE qu’ils ont eux-mêmes accusé comme s’ils ne sont pas responsables des résultats insuffisants de leurs ministères et les vrais responsables de l’échec. Blaise COMPAORE a donc été sacrifié par ses anciens ministres, qui voulaient juste prendre sa place. En définitive, Blaise COMPAORE a été jugé et condamné par le peuple pour le mauvais travail de ses ministres et hommes de confiance.

    C’est dans ce piège que Roch aussi va tomber certainement s’il nomme des ministres tout-puissants qui n’ont pas de compte à lui rendre et qui ne sont pas attachés à faire correctement leur travail. Tout comme Roch lui-même ainsi que Salif et Simon, tous les anciens ministres qui reviendront au gouvernement doivent d’abord rendre compte de leurs réalisations dans les anciens postes. Sinon, comme des souris dans une cuisine, ils vont se remettre à tout voler pour aller cacher. Et quand viendra le moment d’apprécier la gouvernance de Roch, ils seront encore les premiers à dire qu’il n’a rien fait et le peuple sera plus encore en colère contre lui qu’il ne l’a été contre Blaise. Il lui faut à tout prix saisir la seconde chance que le peuple leur a donné, lui et sa bande, pour se racheter de leur conduite passée de cupides et voraces.

    La chose la plus importante que Roch doit appliquer pour améliorer la gouvernance de notre pays est de sanctionner les ministres et hauts responsables qui commettront des délits. C’est l’impunité et le laisser-faire qui ont desservi Blaise COMPAORE. Il n’a jamais puni un seul ministre coupable de mauvaise gestion et pratiques. Il n’a mis en prison aucun de ces proches collaborateurs quand bien même plusieurs étaient ouvertement des bandits qui fêtaient leurs milliards volés à la nation. Le régionalisme et la connexion avec le monde des affaires ont été les plus grands péchés de certains qui reviennent aux côtés de Roch. Espérons qu’il aura la poigne et le courage de se séparer de ceux qui risquent à coup sûr de faire capoter sa gestion.

    Le poisson pourri par la tête. L’ancienne tête pourrie est de retour aux affaires. Le peuple croit à la résurrection. On verra si ce miracle va se produire.

  • Le 3 décembre 2015 à 10:11, par Boinzem En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    La leçon à tirer de l’expérience de Blaise COMPAORE est que même si humainement et socialement un Président est bien, l’appréciation de sa gestion de l’Etat ne porte pas sur ces choses. Aussi, il ne faut pas que Roch perde son temps à s’occuper des courtisans et de ceux qui ont le privilège d’être proches ou d’avoir accès à lui par le biais de leurs relations sociales. Le Président doit s’occuper de tout le peuple et non de ses proches ou des proches et de ses proches. Pour cela, il doit veiller scrupuleusement, nuit et jour, sur le travail des ministres. Le clientélisme, le favoritisme, le griotisme, l’affairisme, la voracité des ministres et le laisser-faire ont discrédité la gouvernance de Blaise COMPAORE.

    Ce sont les ministres les vrais gaffeurs qui créent la merde et s’en lavent les mains sans la moindre hésitation. Ce sont eux qui identifient les personnes pour les nominations de complaisance des DG de sociétés et coordonnateurs de projets, qui sont ensuite corrompus par ces derniers, qui abusent des droits des citoyens, qui montent les faux projets et soumettent les faux rapports en conseil des ministres. Ce sont les ministres qui détournent les deniers publics et donnent des miettes au Président pour le mouiller. Les ministres trafiquent les statistiques et mentent au Président sur leurs réalisations et le niveau de satisfaction des populations par rapport à l’action du gouvernement. Ce sont les ministres les vrais criminels, surtout ceux à qui le Président à entièrement confiance. Ils usent et abusent de son nom pour couvrir leurs méfaits en faisant croire à tout le monde que le Président est au courant et cautionnent les mauvais actes qu’ils posent. Ils jouissent plus du pouvoir que le Président et en font profiter tous les membres de leurs familles et leurs maitresses. Ce sont les mauvais ministres non intègres les vrais prédateurs de la République. Après, ils rejettent toutes les responsabilités sur le Président qui n’est même pas au courant de leurs méfaits.

    Ainsi, plusieurs anciens ministres ont une part de responsabilité pour la mauvaise gestion de leurs départements quelque soit la durée de leurs mandats. Leurs proches collègues sont au courant mais ne diront rien car eux aussi en ont profité pour prendre leurs parts. Ce sont les ministres au niveau de chaque secteur (santé, éducation, économie, commerce, agriculture, transport, énergie, justice, etc.) qui sont surtout les vrais responsables. Au cours des décennies, ils n’ont pas répondu aux attentes des populations dans leurs secteurs respectifs alors que le Président leur a fait confiance en les nommant à ces postes et en leur donnant l’argent pour travailler.

  • Le 3 décembre 2015 à 10:12, par Boinzem En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    La leçon à tirer de l’expérience de Blaise COMPAORE est que même si humainement et socialement un Président est bien, l’appréciation de sa gestion de l’Etat ne porte pas sur ces choses. Aussi, il ne faut pas que Roch perde son temps à s’occuper des courtisans et de ceux qui ont le privilège d’être proches ou d’avoir accès à lui par le biais de leurs relations sociales. Le Président doit s’occuper de tout le peuple et non de ses proches ou des proches et de ses proches. Pour cela, il doit veiller scrupuleusement, nuit et jour, sur le travail des ministres. Le clientélisme, le favoritisme, le griotisme, l’affairisme, la voracité des ministres et le laisser-faire ont discrédité la gouvernance de Blaise COMPAORE.

    Ce sont les ministres les vrais gaffeurs qui créent la merde et s’en lavent les mains sans la moindre hésitation. Ce sont eux qui identifient les personnes pour les nominations de complaisance des DG de sociétés et coordonnateurs de projets, qui sont ensuite corrompus par ces derniers, qui abusent des droits des citoyens, qui montent les faux projets et soumettent les faux rapports en conseil des ministres. Ce sont les ministres qui détournent les deniers publics et donnent des miettes au Président pour le mouiller. Les ministres trafiquent les statistiques et mentent au Président sur leurs réalisations et le niveau de satisfaction des populations par rapport à l’action du gouvernement. Ce sont les ministres les vrais criminels, surtout ceux à qui le Président à entièrement confiance. Ils usent et abusent de son nom pour couvrir leurs méfaits en faisant croire à tout le monde que le Président est au courant et cautionnent les mauvais actes qu’ils posent. Ils jouissent plus du pouvoir que le Président et en font profiter tous les membres de leurs familles et leurs maitresses. Ce sont les mauvais ministres non intègres les vrais prédateurs de la République. Après, ils rejettent toutes les responsabilités sur le Président qui n’est même pas au courant de leurs méfaits.

    Ainsi, plusieurs anciens ministres ont une part de responsabilité pour la mauvaise gestion de leurs départements quelque soit la durée de leurs mandats. Leurs proches collègues sont au courant mais ne diront rien car eux aussi en ont profité pour prendre leurs parts. Ce sont les ministres au niveau de chaque secteur (santé, éducation, économie, commerce, agriculture, transport, énergie, justice, etc.) qui sont surtout les vrais responsables. Au cours des décennies, ils n’ont pas répondu aux attentes des populations dans leurs secteurs respectifs alors que le Président leur a fait confiance en les nommant à ces postes et en leur donnant l’argent pour travailler.

  • Le 3 décembre 2015 à 10:29, par 100% BURKINABE’ En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    Le destin des burkinabes est dans la main d’une ethenie et sa sera pour toujour... ont veut ont veut pas c’est eux qui vont toujour comander le Burkina-faso.
    dans ce cas je dirais de ne plus faire des elections , automatiquement il vont se succedé et les autres ethenies doivent accepter pour eviter des affrontement inutile.
    surement vous aller m’insulter mais c’est sa la veriter....

  • Le 3 décembre 2015 à 10:57 En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    Je M.KABORE pour sa brillante élection. Maintenant il faut se mettre au travail, car la jeunesse qui s’est sacrifiée pour cette victoire nette et claire attend.
    Pour cela le Président élu a un grand défi à relever, ce défi est que l’adage qui dit que le poisson pourri par la tête, disparaisse à jamais de la tête de nos jeunes qui depuis leur naissance n’ont eu que cela comme exemple.
    Pour cela, le président élu a des atouts.
    Le premier est qu’il est devenu le président de tous les burkinabè, pour cela il doit faire sienne les bases posées par la transition en matière de justice, démocratie, respect des institutions républicaines ; le Président Kafando depuis Paris, lui a donné des éléments dans son interview.
    (S’il vous plaît PRESIDENT KAFANDO, conseillez -lui ces éléments de vive voix ( car il a besoin de repère)..
    Le deuxième atout, est qu’il accompagné de grands travailleurs ( Salif Diallo et Simon Compaoré), je n’aime pas ces deux hommes pour leur passé politique, mais il faut leur reconnaître cela ; s’ils mettent cette qualité au service de notre cher Faso, ils vont contribuer à réparer un peu le tort qu’ils ont causé au Peuple Burkinabè ; c’est Dieu même qui leur donne cette seconde chance ( SE RACHETER ET MONTRER QU’ILS SONT SINCERES DANS LEUR REVIREMENT )}


    Le troisième atout du nouveau Président, et non des moindres est son Epouse, Mme KIKA Kaboré ( qui à l’inverse des fatou diendéré, chantal compaoré et autres) est humble et c’est une grande qualité ( si on se réfère à certains membres du cdp pour qui ce mot est inconnu), et surtout Madame ne changez pas et donnez aussi de bons conseils à votre époux.
    Alors monsieur le Président, travailler à renforcer les institutions et rendre le Peuple fière de son pays, de sorte qu’à la fin de votre mandat , les gens disent ont n’a eu raison de le voter.
    Que DIEU SAUVE LE BURKINA
    AMEN
    DC

  • Le 3 décembre 2015 à 12:31, par sobriete En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    Internaute 12 a dit vrai : "Le destin des burkinabes est dans la main d’une ethenie et sa sera pour toujour... ont veut ont veut pas c’est eux qui vont toujour comander le Burkina-faso.
    dans ce cas je dirais de ne plus faire des elections , automatiquement il vont se succedé et les autres ethenies doivent accepter pour eviter des affrontement inutile.
    surement vous aller m’insulter mais c’est sa la veriter...."

  • Le 3 décembre 2015 à 13:45 En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    @internaute n°12, qui t’a dit que Sika KABORE est différente de Chantal ? Attends et tu verras !!!

  • Le 3 décembre 2015 à 15:20, par Dôgô Yamyélé En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    N0 2, Mr. le connaisseur, RMCK, c’ est bien Roch(R.O.C.H) et on prononce Roc/Roque, Rokkkkkhhhhhcc. Tu sais comment on prononce Stuyvesant ? En tout cas, aps comme on ecrit. Tu sais aussi comment on prononce correctement Nike(surtout, ne dis pas Naik. si tu dis Naik je dis que tu n’es qu’ un petit yirmoaga balafre. Nous les Samo, on prononce le nom des gens comme ils veulent qu’ on prononce meme s’ ils l’ ecrivent autrement. Ou est ton probleme ? C’est toi Roch ? Tu es son Majordome ? vous les mossi- la meme, quand est-ce que vous allez apprendre a vous taire avec votre langue sans phonetique comme ca ? Si vous continuez a nous emmiegder comme ca, on va vous chasser vous aller retourner a votre Wieogo de Gambaga et vou ne pourrez meme pas Gambader la- bas comme ce que vous faites a Wogodougo..

  • Le 3 décembre 2015 à 15:27, par Dôgô Yamyélé En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    N014, moi mon probleme, c’est pas parce que le President du Burkina n’est pas un samo qui me gene. VCe qui me gene, c’est que le president, il pille le pays et il laisse les ministres aussi piller le pays pourvu qu’ ils ne lrgne pas le foteuil. RMCK a quand meme ce defaut qu’ on dit de lui qu’ il est laxiste et qu’ il ne bosse pas dur. S’ il ne met pas la rigueur dans la gestion et s’ il ne bosse pas pour donner l’ exemple, faut pas qu’ il soit etonne que la rue le chasse comme Salif avait dit. Au lieu de le feliciter, moi c’est le cadeau que je l’ envoie. Il me connait pas, je le connait pas mais c’ est ma facon a moi de le feliciter au lieu de cirer ses chaussures. Blaise se croyait fort. On l’ a chasser en un quart de tour et Dendere qui se croyait faisait de roi est dans une prison doree aujourd’ hui. A quoi ca sert donc tous les milliards voles au Burkina et pilles en CI, en Sierra Leone et en Liberia. Wen naam pa Yorba.
    A bon entendeur salut.

  • Le 3 décembre 2015 à 15:29, par Bantchandé le Numbado En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    C’est dommage que "sobriete" puisse raisonner plat ainsi. Rendez-vous à la CENI pour voir les statistiques des élections. Aucun candidat n’a fait des suffrages que dans son groupe social. c’est une aberration, une injure à la démocratie burkinabè et au peuple du Faso. Vous ferez mieux d’appartenir à la RCA, aux Burundi...Vous avez des velléités de génocidaire ;germe qu’il faut vite étouffer. Toutes valeurs qui concourent à la paix et à la cohésion sociale vous sont étrangères après cette démonstration de culture démocratique dont a fait preuve notre Pays.
    Vivement que de tels esprits soient purifiés pour le bonheur de notre peuple.

  • Le 3 décembre 2015 à 16:48, par Comme le nom Peggy En réponse à : Succession de Compaoré et Kafando : Un Roc(h) pour une charge suprême

    C’est un nom anglais qui se prononce en français Pegy, Pegi, Peji ou Pejy. Si on veut l’entendre comme il se prononce, alors il faut l’ecrire Peguy comme Maguy, et non Maggy comme il s’ecrit en anglais. Il faut copier la pronociation qui convient à la manière d’écrire en français.

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