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« Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

Publié le jeudi 3 décembre 2015 à 02h42min

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 « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

Libéré de ses obligations militantes au sein de l’Union de lutte communiste reconstruite (ULC-R), Roch Marc Christian Kaboré va, le 21 septembre 1989, intégrer le gouvernement. Il débutera au portefeuille des Transports et des Télécommunications avant d’être nommé ministre d’Etat, très rapidement, dès le 16 juin 1991. Il avait 34 ans (il est né le 25 avril 1957). Il était d’ailleurs l’unique ministre d’Etat du gouvernement.

Chargé de la Coordination de l’action gouvernementale à compter du16 juin 1991, il apparait comme un premier ministre de fait. Pour quelques semaines. Le 26 juillet 1991, il n’y a plus de ministre d’Etat et Kaboré, qui demeure le numéro deux du gouvernement, est nommé ministre chargé de mission auprès de la présidence du Faso. Ce n’est que le 16 février 1992 qu’il récupérera le titre de ministre d’Etat (en compagnie de Hermann Yaméogo et de quelques autres). Le 19 juin 1992, dans le premier gouvernement formé par Youssouf Ouédraogo, il prendra en charge les Finances et le Plan ; le 3 septembre 1993, il sera chargé des Relations avec les institutions.

Au printemps 1994, le 20 mars, Kaboré va accéder à la primature dans un contexte délicat. Il est confronté aux menaces des syndicats qui doivent subir les effets collatéraux d’une dévaluation du franc CFA faite sur mesure pour la Côte d’Ivoire mais par pour le Burkina Faso, et à une austérité qu’imposent la politique de privatisation et le Programme d’ajustement structurel. Il devra, déjà, faire face à la délicate recomposition du paysage politique burkinabè où tout va trop vite trop loin dans la mise en œuvre d’une politique libérale qui provoque des grincements de dents.

Dans ce gouvernement, Zéphirin Diabré* se voit confier le portefeuille de l’Economie, des Finances et du Plan (mais sans le titre de ministre d’Etat) et Ablassé Ouédraogo** celui des Affaires étrangères. Quelques semaines après sa nomination, en mai 1994, Roch Kaboré va gérer les Deuxièmes assises nationales sur l’économie. Thème : « Stratégie de développement de l’économie nationale dans le contexte de la dévaluation du franc CFA ». C’est Diabré, peu enclin à la langue de bois, qui va donner le ton gouvernemental : « Les hommes et les femmes de ce pays ont le droit de savoir et d’accepter qu’avec 122 milliards de recettes, on ne peut faire qu’une politique de 122 milliards ». Conclusion : « Il y a trop de revendications irréalistes arc-boutées sur un malencontreux dialogue de sourds entre ceux qui pensent que la caisse est trop pleine et ceux qui savent que la caisse est trop vide ».

Roch Kaboré va rester moins de deux ans à la primature. Au-delà de la conjoncture économique et sociale particulièrement pesante pour la population, on évoquera des « relations tendues » avec le président du Faso. Le 6 février 1996, il sera remercié. Et se retrouvera conseiller spécial à la présidence. Ce qui lui laissera du temps, beaucoup de temps, pour préparer sa réélection comme député CDP de la province du Kadiogo en mai 1997. Il avait déjà été élu à ce siège en mai 1992 (c’était alors sur la liste de l’ODP-MT dont le CDP a pris la suite après fusion avec plusieurs autres groupuscules politiques) mais n’avait pas exercé son mandat du fait de ses activités gouvernementales. C’est désormais au sein de l’Assemblée nationale qu’il va faire carrière : premier vice-président dès juillet 1997 ; président à compter du 5 juin 2002 au lendemain de sa réélection comme député (il a été réélu pour un mandat de cinq ans le 6 mai 2007 ; il ne se représentera pas en 2012).

Parallèlement, il va gravir les échelons du parti. Il en était le secrétaire exécutif national en juillet 1999 ; il sera promu président du Bureau politique national (BPN) en août 2003 – autrement dit la présidence du CDP qu’il va conserver jusqu’au 4 mars 2012.

En 1999, alors que le « Pays des hommes intègres » était passablement désintégré par « l’affaire Norbert Zongo », Kaboré prendra la suite, à la tête du parti, de Bongnessan Arsène Yé, figure historique de la « Révolution » et, plus encore, de la « Rectification » (Si Yé perd la présidence du parti, Simon Compaoré, maire de Ouagadougou – et futur compagnon de Roch Kaboré au sein du MPP – va perdre le secrétariat général). C’est le 30 juillet 1999 que sera mis en place un secrétariat exécutif national de vingt-cinq membres dont la direction sera confiée à Roch Kaboré alors vice-président de l’Assemblée nationale (où le CDP détenait 103 des 111 sièges), fonction qu’il occupera du 1er juillet 1997 au 5 juin 2002. Kaboré promettra alors d’instaurer le dialogue avec les autres partis « sans exclusive » et de « discuter de parti à parti ».

Depuis 1999, bien des événements majeurs vont se dérouler au Burkina Faso (et ailleurs, notamment avec les « printemps arabes » qui vont filer un sacré coup de vieux à tous les régimes autoritaires qui refusent de se remettre en question). Le « méga-parti » qu’est le CDP (j’emprunte cette expression à Moussa Diallo dans lefaso.net) va être secoué non seulement par des crises internes mais également par la crise politico-sociale de 2011 qui mettra à terre quelques bâtiments du parti présidentiel mais également le gouvernement de Tertius Zongo ainsi que bon nombre d’illusions sur la relation sans nuages entre la classe politique et la population mais aussi l’armée et la présidence du Faso.

Roch Kaboré, alors président du parti au pouvoir et président de l’Assemblée nationale (depuis le 5 juin 2002 ; il sera réélu le 4 juin 2007), va sentir le vent du boulet non pas sur ses fonctions mais sur les acquis dont s’enorgueillissait le « Pays des hommes intègres » : un pays convaincu qu’il serait au-dessus de ce type de préoccupations politico-sociales dès lors que toutes les institutions « démocratiques » étaient verrouillées.

Dans la perspective des élections couplées prévues en décembre 2012, le congrès du CDP sera avancé de quelques mois (il était prévu initialement en juillet 2012 et s’est tenu, finalement, en mars 2012), histoire de mettre en place la nouvelle équipe qui aura la lourde charge de conduire non seulement le parti mais aussi l’Assemblée nationale dans la prochaine bataille pour la présidentielle avec la question jamais tranchée, mais déjà à l’ordre du jour, de l’article 37 limitant à deux le nombre de mandats présidentiels. Roch Kaboré le dira : « L’année 2012 qui commence est une année charnière ». Il annoncera aussi qu’il prendrait le large cette année-là. On s’attendra de sa part, après douze années passées à la tête du parti (de « l’affaire Norbert Zongo » à « l’affaire Justin Zongo » qui a contribué à mettre le feu aux poudres en 2011), à un testament politique qui aurait été une analyse en vraie grandeur des maux qui minaient la société burkinabè. Il n’en sera rien ; et l’on devra se contenter de déclarations de bonnes intentions et d’un reformatage des instances dirigeantes. Sans Roch Kaboré et quelques autres.

Dans un pays où ce sont les groupuscules politiques qui ont fait l’histoire, il n’est pas facile de faire bouger un mastodonte comme le CDP (4.000 délégués ont participé au congrès de 2012). C’est pourquoi Roch Kaboré, dans son discours d’adieu, prônera (sans employer le mot) une « déstalinisation ». Il entendait alors « libérer l’esprit » de revendication des Burkinabè !

* Zéphirin Diabré a été candidat à la présidentielle 2015. Après avoir été ministre dans différents gouvernements burkinabè, il va mener une carrière internationale (PNUD puis AREVA), avant de se lancer en politique à la tête de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), créé en 2010, qui lui permettra de devenir « officiellement » le leader de l’opposition politique (CFOP-BF dans le jargon burkinabè). Il était considéré comme un très possible président du Faso et beaucoup d’observateurs pensaient qu’il serait présent au second tour. Mais il n’a recueilli que 29,65 % des suffrages laissant Roch Kaboré loin devant, au-delà des 50 %.

** Ablassé Ouédraogo a été candidat à la présidentielle 2015. Après avoir été ministre de Blaise Compaoré (en charge des Affaires étrangères), il va créer une agence conseil en relations et stratégies internationales (ZOODO International) et sera directeur général adjoint de l’OMC. C’est en 2011 qu’il a créé son parti : Le Faso autrement, sans pour autant jamais convaincre qu’il puisse être parmi les finalistes dans la course pour la présidentielle 2015.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 2 décembre 2015 à 16:30, par jan jan En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    Moi, ce qui me chagrine le plus c’est d’avoir à nouveau une première dame d’origine étrangère, c’est pas que je suis xénophobe ; mais je rêvais d’une première Dame pure terroire burkinabè. Webmaster j’ai dit ma pensée profonde laissez passer.

  • Le 2 décembre 2015 à 17:18, par baby En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    les burkinabè ont préféré le changement dans la continuité plutôt que dans la rupture, attendons de voir la suite, si vraiment c’était la personne idéale

  • Le 2 décembre 2015 à 20:02 En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    Tout ça pour ça !!! Un vulgaire fauteuil et 55 vieux complices, une économie essoufflée, un peuple blasé, divisé, déprimé et dégouté. C’est ça la démocratie ???? Dire que depuis 2011, le peuple a connu une profonde souffrance et une angoisse constante et a perdu une cinquantaine de ses fils et filles pour ça !!

    Félicitations à Roch. Il va pouvoir occuper le seul poste qui manquait à son palmarès. Tu as dit que tu peux, on attend de voir. En commençant par les nominations récompenses pour tous les autres camarades qui avaient perdu leurs postes. En génération égoïste, je suis déjà certain que vous ne mettrez pas à profit ces 5 années pour préparer une relève compétente. Espérant pouvoir revenir encore en 2020 comme les hommes indispensables. A moins que ce ne soit vos enfants qui vont rentrer d’Atlanta, Chicago, New York, Toronto, Montréal, Paris, Lyon, Génève pour hériter du pouvoir. Si non qui allez-vous préparer ??

    Félicitations et hommages aux enfants gâtés de la République. Aucune génération n’aura eu votre chance, vos privilèges et votre vie facile. Mais, aucune génération ne fera autant mal que vous.

    A toute la jeunesse consciente et patriote, en avant pour le monitoring citoyen de l’action gouvernementale dans tous les secteurs prioritaires du développement national et dans toutes les régions. Plus rien ne sera comme avant. A nous de collecter les preuves et évidence de la bonne ou de la mauvaise gouvernance pour préparer notre bilan alternatif et citoyen du quinquennat de Roch, année après année jusqu’en 2020. L’alternance inter-générationnelle aura obligatoirement lieu si nous nous mettons à la tache maintenant. A tous les jeunes prétendants qualifiés, à vos marques. Bonne chance nous. Bonne chance à la Nation burkinabè.

  • Le 2 décembre 2015 à 20:04 En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    Etre nommé ministre d’Etat à 34 ans au Burkina Faso. Qui peut rêver d’une telle baraka ???

  • Le 2 décembre 2015 à 22:31 En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    Le retour de ce Monsieur Bejot sur Lefaso,net doit convaincre les gens qu’avec le MPP au pouvoir le loup CDP est revenu dans la bergerie. Bejot est un ami bien connu du regime Compaore. Il est reste muet pendant de longs mois, le temps que l’horizon s’eclaircisse. Il revient maintenant parce que ses amis sont de retour aux affaires.
    Que les observateurs ouvrent l’oeil. Après Bejot, l’autre va sans doute se signaler. Cet autre est aussi bien connu que Bejot. Il est aussi un journaliste francais pourfendeur de la Transition. Il va revenir egalement dans les rangs. Suivez mon regard.

  • Le 3 décembre 2015 à 00:47, par CHRIS En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    Si des vieux politiciens véreux avaient confisqués le pouvoir (comme qu’ils font présentement) est ce que Rock allait avoir la chance d’etre nommé, président de BIB (Banque internationale du Burkina) à l’age de 27 ans ????

  • Le 3 décembre 2015 à 07:59 En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    J’ai beaucoup entendu parlé de l’expérience de Roch pour justifier sa candidature et son élection. Mais, j’ai peu entendu parler des compétences et surtout des réalisations de Roch dans tous les postes décisionnels qu’il a occupés depuis 1989. Si toute nomination doit être basée sur la compétence, la compétence elle se vérifie par les réalisations concrètes visibles et mesurables. Qu’est-ce que Roch peut montrer comme bilan positif pour tous les postes qu’il a occupés ? C’est sur cette base et seulement sur cela que doit s’appuyer notre appréciation de la capacité et la qualité de la gouvernance passée et future de RMCK.

    Je connais Roch et je sais ce qui lui vaut l’appréciation de beaucoup. Il est un homme sociable qui sait entretenir ses relations humaines. Il aide les gens et j’ai été bénéficiaire de son appui à un moment critique de ma vie. Mais, cela ne suffirait pas pour faire de lui un bon Président. La preuve, Blaise COMPAORE a passé tout son temps à aider des milliers de gens en tant que Président. Il a porté secours chaque fois qu’il a été sollicité directement. Il a dépensé beaucoup d’argent pour venir en aide individuellement à des citoyens qui étaient dans des difficultés. Si tous ceux qu’il a aidé, y compris Roch, Salif et Simon pour ne citer que ces trois, il ne quitterait jamais le pouvoir. Et personne ne dira jamais qu’il a été égoïste et mauvais. Malgré tous ces efforts personnels pour rester humain et au service de ceux qui le sollicitaient, une insurrection fomentée par plusieurs des bénéficiaires de ses largesses a mis fin à son pouvoir. Tous les courtisans qui profiteront des largesses et de la bonté de Roch vont aussi changer d’amis quand ils verront que son pouvoir est contesté par le peuple.

    La leçon à tirer est qu’il ne faut pas s’occuper des courtisans et de ceux qui ont le privilège d’être proches ou d’avoir accès au Président par le biais de leurs relations sociales. Le Président doit s’occuper de tout le peuple et non de ses proches ou des proches et de ses proches. Pour cela, il doit veiller scrupuleusement, nuit et jour, sur le travail des ministres. Le clientélisme, le favoritisme, le griotisme, l’affairisme, la voracité des ministres et le laisser-faire ont discrédité la gouvernance de Blaise COMPAORE.

    Ce sont les ministres les vrais gaffeurs qui créent la merde et s’en lavent les mains sans la moindre hésitation. Ce sont eux qui identifient les personnes pour les nominations de complaisance des DG de sociétés et coordonnateurs de projets, qui sont ensuite corrompus par ces derniers, qui abusent des droits des citoyens, qui montent les faux projets et soumettent les faux rapports en conseil des ministres. Ce sont les ministres qui détournent les deniers publics et donnent des miettes au Président pour le mouiller. Les ministres trafiquent les statistiques et mentent au Président sur leurs réalisations et le niveau de satisfaction des populations par rapport à l’action du gouvernement. Ce sont les ministres les vrais criminels, surtout ceux à qui le Président à entièrement confiance. Ils usent et abusent de son nom pour couvrir leurs méfaits en faisant croire à tout le monde que le Président est au courant et cautionnent les mauvais actes qu’ils posent. Ils jouissent plus du pouvoir que le Président et en font profiter tous les membres de leurs familles et leurs maitresses. Ce sont les mauvais ministres non intègres les vrais prédateurs de la République. Après, ils rejettent toutes les responsabilités sur le Président qui n’est même pas au courant de leurs méfaits.

    Ainsi, plusieurs anciens ministres ont une part de responsabilité pour la mauvaise gestion de leurs départements quelque soit la durée de leurs mandats. Leurs proches collègues sont au courant mais ne diront rien car eux aussi en ont profité pour prendre leurs parts. Ce sont les ministres au niveau de chaque secteur (santé, éducation, économie, commerce, agriculture, transport, énergie, justice, etc.) qui sont surtout les vrais responsables. Au cours des décennies, ils n’ont pas répondu aux attentes des populations dans leurs secteurs respectifs alors que le Président leur a fait confiance en les nommant à ces postes et en leur donnant l’argent pour travailler.

    Quand le Président COMPAORE les a tous nommés, ils ont dit à la presse que c’est une marque de confiance. Mais quand ils n’ont pas rempli correctement les missions que le Président leur a confiées, ils l’accusent ensuite comme s’ils ne sont pas responsables des résultats insuffisants de leurs ministères et les vrais responsables de l’échec. Blaise COMPAORE a donc été sacrifié par ses anciens ministres, qui voulaient juste prendre sa place. En définitive, Blaise COMPAORE a été jugé et condamné par le peuple pour le mauvais travail de ses ministres et hommes de confiance.

    C’est dans ce piège que Roch aussi va tomber certainement s’il nomme des ministres tout-puissants qui n’ont pas de compte à lui rendre et qui ne sont pas attachés à faire correctement leur travail. Tout comme Roch lui-même ainsi que Salif et Simon, tous les anciens ministres qui reviendront au gouvernement doivent d’abord rendre compte de leurs réalisations dans les anciens postes. Sinon, comme des souris dans une cuisine, ils vont se remettre à tout voler pour aller cacher. Et quand viendra le moment d’apprécier la gouvernance de Roch, ils seront encore les premiers à dire qu’il n’a rien fait et le peuple sera plus encore en colère contre lui qu’il ne l’a été contre Blaise. Il lui faut à tout prix saisir la seconde chance que le peuple leur a donné, lui et sa bande, pour se racheter de leur conduite passée de cupides et voraces.

  • Le 3 décembre 2015 à 09:58 En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    Internaute 3, je suis parfaitement d’accord avec vous. Ouvrons l’œil et le bon afin de pouvoir faire le bilan de la gouvernance, année après année et preuves à l’appui. Allons seulement ! Dieu bénisse le Faso, Amen !

  • Le 3 décembre 2015 à 10:07, par youssou En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    Le destin des burkinabes est dans la main d’une ethenie et sa sera pour toujour... ont veut ont veut pas c’est eux qui vont toujour comander le Burkina-faso.
    dans ce cas je dirais de ne plus faire des elections , automatiquement il vont se succedé et les autres ethenies doivent accepter pour eviter des affrontement inutile.
    surement vous aller m’insulter mais c’est sa la veriter....

  • Le 3 décembre 2015 à 10:20, par zping En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    Sans mentir, j’ai été surpris de ne pas vivre au moins un second tours. Mais je félicite le tout le peuple dans toutes ses composantes. Ce qui nous intéresse mordicus, c’est "le plus rien ne sera comme avant" dans le bon sens. On n’acceptera jamais se renouer avec le passé burkinabè. Désormais que les lignes bougent socialement, économiquement et d’une façon substantielle.

  • Le 3 décembre 2015 à 10:27, par 100% BURKINABE’ En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    Le destin des burkinabes est dans la main d’une ethenie et sa sera pour toujour... ont veut ont veut pas c’est eux qui vont toujour comander le Burkina-faso.
    dans ce cas je dirais de ne plus faire des elections , automatiquement il vont se succedé et les autres ethenies doivent accepter pour eviter des affrontement inutile.
    surement vous aller m’insulter mais c’est sa la veriter....

  • Le 3 décembre 2015 à 11:55, par jan jan En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    Internaute 9, 10, moi-même je suis moaga, mais je n’ai pas voté un moaga car trop envahissant et très amoureux du naam, prions Dieu qu’il ne s’éternise pas au pouvoir comme l’autre.

  • Le 3 décembre 2015 à 12:21, par Tond Neda En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    Je respecte l’avis de tout un chacun, mais ce qu’il faut dire, c’est de dépasser les considérations ethniques ou régionalistes. Nous savons tous ce que ça a produit dans beaucoup de pays africains. Pourvu que celui qui est élu travaille pour la recherche de la bonne gouvernance, la paix au Faso, la cohésion et l’égalité entre tous les fils et filles de notre chère patrie. Je ne suis pas moaga, c’est juste pour appeler à la tolérance pour une construction d’un Burkina où il fait bon vivre à bon entendeur...

  • Le 3 décembre 2015 à 22:04, par La Samoss En réponse à : « Kaborévolution » ou « changement dans la continuité » ? Voilà « Le Rocco » élu président du Faso ! (2)

    N01, les mossi sont des Etalons tres complexes. Ils n’ aiment pas les juments mais ils preferent tomber tres bas en s’ accouplant avec des anesses, croyant etre speciaux. Regardez- les. La plupart, leurs femmes si elles ne sont pas togolaises, elles sont ivoiriennes ou blanches francaises alsaciennes comme pour Issouf Joseph Conombo, Maurice Yameogo, Hermann Yameogo. Ils ne savent meme pas ce qu’ ils perdent en n’ epousant pas nos jolies samo comme Sereme Saran.

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