Tous les regards sont rivés sur le Burkina Faso en cette veille d’élections annoncées comme les plus démocratiques de l’histoire du pays. Au rang des institutions qui veillent au grain pour l’observation du scrutin figure l’Union économique et monétaire Ouest-Africaine à travers son organe de contrôle parlementaire qu’est le CIP. Présents au Burkina depuis le 20 novembre, 14 députés issus des sept autres États de l’espace (Hormis le Burkina, NDLR) prennent le pouls de l’avant-election.

Selon le chef de la Mission, Christophe Tchao, plusieurs visites et entretiens ont été menés auprès d’institutions, de partis politiques et des candidats. En dehors de cet exercice qui a permis à la mission de " consolider ses connaissances du processus électoral", sur le terrain les députés se sont penchés également sur les affiches des candidats, les médias et les meetings. Des discussions informelles ont été menées dans les rues avec les citoyens, et selon M. Tchao tout se passe dans l’apaisement à part quelques incidents mineurs tels que l’arrachage des affiches.

Il a également souhaité que la fraternité continue d’animer les concurrents pour le palais de Kosyam et pour les places à l’hémicycle, et qu’au soir du 29 novembre, " les vancus et les vainqueurs se donnent la main pour batir le pays et que les valeurs républicaines prennent le pas sur les considérations".

Le déploiement des observateurs sur "une bonne partie du pays" est prévu dans les prochains jours et la mission annonce une conférence de presse après les élections.

Herman Frédéric BASSOLE
Photos : Bonaventure PAREN
Lefaso.net