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Adama Sanou tête de liste de Le Faso Autrement pour le Houet : « A Bobo-Dioulasso, les gens ne vivent pas, ils survivent »

Publié le jeudi 19 novembre 2015 à 23h55min

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Adama Sanou tête de liste de Le Faso Autrement pour le Houet : « A Bobo-Dioulasso, les gens ne vivent pas, ils survivent »

Le directeur général des impôts, par ailleurs candidat, tête de liste- pour le Faso Autrement a animé un point de presse, ce jeudi 19 novembre à Bobo-Dioulasso pour dévoiler ses ambitions politiques pour la province du Houet. Parce que technicien, l’homme une fois à l’hémicycle, entend peser de son poids pour que le Houet et partant la ville de Sya soient, véritablement, à l’image d’une capitale économique.

C’est à minuit, le samedi 15 novembre à la place des martyrs, qu’Adama Sanou, candidat tête de liste pour le compte de Le Faso Autrement a lancé sa campagne pour les législatives du 29 novembre prochain. Une place que le candidat a délibérément choisie pour non seulement marquer sa présence, mais aussi pour rendre hommage à toutes ces personnes tombées lors de l’insurrection populaire. C’est, dit-il, de leur sacrifice qu’est né l’espoir qui a abouti aujourd’hui à ce processus électoral. Quoi donc de plus normal, ajoute Adama Sanou, qui prône le changement qualitatif, de lancer sa campagne au cœur de la cité de Sya. Depuis cette date (le 15 novembre), le candidat sillonne plusieurs localités de la province pour présenter ses ambitions pour le changement, dans un langage de vérité. « Au Faso Autrement, nous disons la vérité car pour nous, le changement qualitatif ne peut se faire sans cette sincérité avec les populations », explique M. Sanou.

Qui est donc AdamaSanou ?

Natif de Bobo-Dioulasso, Adama Sanou, 54 ans a fait tout son parcours scolaire dans cette même ville. Titulaire d’une maitrise en droit des affaires en 1987, il comptabilise une longue carrière d’inspecteur des impôts. Adama Sanou a aussi occupé plusieurs directions en charge des affaires économiques et financières dans son ministère de tutelle mais aussi à l’Assemblée nationale. Il est le 11ème directeur des impôts depuis janvier 2015. Son parcours politique débute avec l’ODP/MT, devenu plus tard le CDP. En 2012, se rappelle-t-il encore : « j’ai quitté le CDP pour le Faso Autrement parce que lors des dernières législatives, j’étais candidat à la candidature. Mais on m’a dit après qu’on ne me connaissait pas dans ma province. J’ai voulu également être conseiller municipal, mais le secrétaire général du parti a fait savoir que si jamais je le devenais, le maire de l’arrondissement n°1 risquait son poste, et même certainement celui de la mairie centrale ». Adama Sanou ne s’est pas laissé gagner par le découragement. Lui qui confie avoir, depuis 30 ans, apporté sa contribution sans être au-devant des choses entend l’apporter, maintenant de façon concrète et visible.

La mobilisation des recettes va à merveille…

Directeur général des impôts et candidat en campagne pour les législatives, Adama Sanou rassure quant à la mobilisation des recettes. « Bien que candidat, je m’assure que tout se passe bien à Ouagadougou pour la mobilisation des recettes », assure-t-il. En politique, parce que convaincu qu’il peut apporter sa contribution au développement de la Nation, le candidat tête de liste ne promet rien pour l’heure. Mais de tout ce qu’il sait, il se fera l’avocat défenseur des projets pour Bobo-Dioulasso. Expliquant le rôle du député qui est de faciliter la mise en œuvre des projets du gouvernement, Adama Sanou dit être sidéré quand il entend des candidats à la députation faire des promesses de réalisation de tels ou tels projets.

« Il faut construire une nouvelle assemblée nationale »

A la question de savoir ce que pense le candidat de l’assemblée nationale, symbole de l’insurrection populaire, Adama Sanou pense qu’il faut tout simplement construire une nouvelle ou vont siéger les nouveaux députés. « Mais il faut aussi, poursuit-il, réhabiliter l’ancienne assemblée pour éviter qu’elle s’écroule ». On lui prête également des intentions pour les municipales, mais Adama Sanou dit ne pas y penser pour l’instant. « On veut d’abord voir comment Bobo va nous adopter », conclut-il.

Bassératou KINDO
Lefaso.net

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