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Saran Sérémé à Bobo-Dioulasso et Orodara : « Il faut une politique révolutionnaire pour booster le développement de l’Ouest »

Publié le dimanche 15 novembre 2015 à 23h26min

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Saran Sérémé à Bobo-Dioulasso et Orodara : « Il faut une politique révolutionnaire pour booster le développement de l’Ouest »

A Bobo-Dioulasso et Orodara ce samedi 14 novembre, Saran Sérémé/ Séré, candidate du Parti pour le développement et le changement (PDC) a été rassurée quant à sa victoire à la présidentielle du 29 novembre 2015. Devant une foule visiblement acquise à sa cause, la « future première femme Présidente du Burkina Faso », selon le représentant des jeunes, a exposé son programme de société axé principalement sur la santé, l’éducation et la formation professionnelle.

Prévu pour 10heures à Orodara, c’est aux environs de 12h45 qu’a débuté le meeting provincial du PDC. Près de trois heures d’attente avec détermination et conviction, c’est avec joie que les militants ont accueilli leur candidate. « Saran la solution, Saran au pouvoir, Saran à Kosyam », sont entre autres slogans que l’on pouvait entendre. Le bain de foule est suivi du mot de bienvenue du représentant des anciens, puis de celui des jeunes qui a laissé entendre qu’avec Saran à Kosyam, les Burkinabè connaitront le vrai bonheur. Femme et mère, la présidente du PDC ne saura oublier les fils et les filles du pays selon la représentante des femmes qui a invité ses semblables à porter leur choix sur le PDC.
Le message sur le vote utile n’est pas passé sous silence au meeting provincial du parti pour le développement et le changement à Orodara. Sans nommer un parti politique, Saran Sérémé, bénie par le chef de canton de la cité du verger, a rappelé que des gens ont été comptables du régime déchu de Blaise Compaoré, donc également responsables des problèmes que vit le pays de nos jours. Ils reviennent encore métamorphosés pour vouloir apporter un changement. Il y a lieu donc de faire le bon choix et ce bon choix ne peut être que le PDC qui a bâti son programme de société sur plusieurs axes essentiels notamment la santé, l’éducation, la formation professionnelle, l’agriculture,…
Saran Sérémé confie ne pas aimer les promesses électorales, certes, mais si toutefois le PDC est au pouvoir, l’ensemble des localités du Burkina auront chacune un centre de santé et une ambulance. Elle entend également développer des initiatives de création de banques pour faciliter l’accès au crédit au profit des femmes. L’agriculture n’est pas aussi en reste. La cité du Verger, riche en potentialités sera considérablement mise à profit avec Saran Sérémé au pouvoir.
« Je n’aime pas les promesses électorales parce que je reste croyante. Je demande cependant à Dieu de me permettre d’agir selon ma sensibilité de mère qui n’oubliera jamais ses enfants, d’agir pour le développement de tous sans exception en utilisant les potentialités de chaque région », a-t- elle en substance ajouté. Citant l’exemple de Dafani qui a déjà fait ses preuves, la candidate à la présidentielle estime qu’il y a beaucoup à faire dans cet autre grenier du Burkina.

De la nécessité d’une politique révolutionnaire pour booster le développement de l’Ouest

Tant à Orodara qu’à Bobo-Dioulasso, Saran Sérémé a dit être porteuse d’un message de bien-être. « Tant que nous sommes unis, que nous avons des visions certaines pour ne compter que sur nos propres forces pour construire le Burkina, nous pourrions engendrer le développement équitable, harmonieux et durable comme le prône notre programme de société », a déclaré la candidate devant des militants de Bobo Dioulasso très mobilisés depuis 14h pour un meeting qui, finalement a débuté aux environs de 17heures. Saran Sérémé a présenté ses excuses pour ce retard avec ce sentiment de fierté et de satisfaction au regard de la patience et de l’intérêt que lui accordent ses militants. « L’on meurt pour ce qu’on aime. Et je sais que vous m’aimez d’où votre patience et votre mobilisation », a-t- elle laissé entendre en langue dioula. Elle est également convaincue que la population bobolaise s’est approprié ses idéaux et ne craint aucunement pour son élection à la présidence du Burkina au soir du 29 novembre. Bobo-Dioulasso, dit-elle, est presque inexistant. Ville pourtant aux grandes potentialités, elle a malheureusement été délaissée. En tout cas, le PDC à travers sa candidate à la solution pour sa relance. Et cette solution selon Saran Sérémé passe par une politique révolutionnaire pour booster le développement de l’Ouest.

Pleinement fière d’être une femme

Femme et candidate à la présidentielle, Saran Sérémé/Séré dit en être pleinement fière. D’ailleurs, elle ne cesse de magnifier le combat et le rôle combien important de l’autre moitié du ciel pour le bien-être de la société. En revendiquant le statut de femme, il s’agit pour la candidate d’apporter avec cette sensibilité de mère, l’engagement total à construire une nation unie. Parce que, se justifie-t-elle : « Une femme ne saurait jamais brûler son pays alors que ses enfants y vivent ». La candidate, avec ce statut de femme, véhicule aussi la valeur de l’intégrité parce qu’une femme ne saurait voler, ne saurait remplir ses poches et laisser ses enfants sans travail…
Cette femme grâce à qui le 8 mars –Journée internationale de la femme- a été décrété férié sur le territoire burkinabè, cette femme qui a initié la marche des spatules ayant en partie abouti à la fuite de Blaise Compaoré, ne réclame absolument pas le pouvoir des femmes. « Nous venons en tant qu’équipe faite d’hommes et de femmes avec un leadership féminin que nous aimerions bien essayer pour voir quel changement nouveau apporter au Burkina », dit-elle, convaincue que Bobo-Dioulasso votera pour elle.

Bassératou KINDO
Lefaso.net

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