« Je suis venu rassurer le président de la CENI que le maillon de la sécurité s’est attelé de façon efficace à la chaine de la CENI pour que les élections soient transparentes crédibles et apaisées », a déclaré le ministre délégué chargé de la sécurité, Alain Jean-Claude Zagré. Il était accompagné par le directeur général de la police nationale et le chef d’état-major de la gendarmerie, par ailleurs président de la commission sécurité des élections.
Pour le ministre délégué chargé de la sécurité, son ministère et la CENI sont dans le même bateau. « On exige de la CENI des élections transparentes et crédibles et du ministère de la sécurité que les élections soient apaisées. Nous sommes embarqués dans un même bateau. Nous avons intérêt à échanger sur bien de points pour savoir là où les points sont bons, là où il faut améliorer », a poursuivi Alain Jean-Claude Zagré pour qui, il est essentiel que les deux parties échangent pour qu’à la fin du processus électoral, il n’y ait pas de couaque particulier. Ni en termes de contestations, ni en termes de sécurité.
Le président de la CENI, Barthélemy Kéré lui a fait visiter le site sur lequel la CENI a aménagé pour travailler. Alain Jean-Claude Zagré s’est dit séduit par le travail abattu. Il a affirmé : « je suis particulièrement séduit par le travail qui a été fait par la CENI. Lorsqu’on regarde les choses de loin, on ne sait pas qu’il y a toute une organisation, un président, des personnes qui l’assistent pour qu’on ait à la fin des résultats transparents, crédibles pour tous ».
Le président de la Commission électorale nationale indépendante, Barthélemy Kéré s’est dit rassuré par la visite du ministre délégué chargé de la sécurité. « Nous sommes entièrement rassurés. Nous avons été informés du dispositif de sécurité pour l’ensemble des circuits de circulation des données électorales. Nous sommes vraiment rassurés. Nous pensons qu’avec cela, les conditions sont réunies pour des élections apaisées dans ce pays », a-t-il affirmé.

Selon lui, la CENI avait besoin de plus d’espace. C’est la raison pour laquelle, elle a choisi un site plus spacieux à Ouaga 2000. « Nous avions besoin de plus d’espace. Un compartiment pour que la plénière de la CENI puisse travailler en toute sécurité, il nous faut un compartiment pour permettre aux partis politiques d’être présents et de suivre minute par minute ce qui sort des plénières de la CENI. Il faut un compartiment pour permettre aux observateurs, aux journalistes et aux citoyens de constater ce qui se passe jour par jour, heure par heure, minute par minute, la manière dont les choses se passent. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi ce site », a expliqué le président de la CENI.

Judicaël Gaël Lompo
Lefaso.net