Présidentielle : Les candidats s’engagent à renforcer la résilience des populations face aux catastrophes naturelles
A quelques jours du début de la campagne présidentielle, les candidats, sur initiative du Réseau de plaidoyer des organisations de la Société civile pour la réduction des risques de catastrophes au Burkina Faso, se sont engagés à réduire les risques de catastrophes s’ils sont élus président du Faso.
Les catastrophes naturelles sont maintenant courantes dans nos pays. Elles occasionnent de nombreux dégâts matériels et humains. Le hic est que les populations des pays en développement notamment d’Afrique ne sont pas assez outillées pour faire face à ces fléaux. D’où la nécessité pour le politique de prendre ces questions très au sérieux dans son programme de gouvernance.
Pour attirer l’attention des prétendants à la magistrature suprême, le Réseau de plaidoyer des organisations de la Société civile pour la réduction des risques de catastrophes au Burkina Faso les a conviés à un déjeuner au cours duquel chacun a paraphé un engagement à travailler pour la réduction des catastrophes en renforçant les capacités des populations à résister aux effets dévastateurs des cataclysmes et autres catastrophes. « Le but de notre plaidoyer est de contribuer à l’amélioration de la résilience des ménages et des communautés face aux catastrophes », a indiqué Mathieu Ouédraogo, responsable du Réseau.
Sur les quatorze candidats à la présidentielle, six étaient physiquement présents et d’autres se sont faits représenter. Ablassé Ouédraogo, Boukary Ouédraogo, Victorien Tougouma, Salvador Yaméogo, Françoise Toé et Adama Kanazoé étaient bien présents. Une aubaine pour les candidats de parler d’un pan de leur programme de société qu’ils entendent mettent en œuvre au cours de leur mandat s’ils sont portés à la tête de l’Etat. « Cette initiative est la bienvenue parce que les catastrophes sont de plus en plus nombreuses maintenant. En disant cela, je me rappelle des inondations du 1er septembre 2009 et de bien d’autres catastrophes que notre pays à connues après celles-ci », a indiqué Ablassé Ouédraogo, candidat du parti « Le Faso Autrement ». A sa suite c’est Françoise Toé, candidate indépendante qui a dit toute son adhésion à la campagne et réaffirmé son engagement total à lutter contre la vulnérabilité des populations face aux phénomènes naturels dévastateurs.
La campagne est soutenue par des ONG internationales telles Christian Aid, Diakonia et bien d’autres. Les absents à la cérémonie de signature, Mathieu Ouédraogo prévoit les rejoindre dans les états-majors de leurs partis afin d’obtenir leurs signatures.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 11 novembre 2015 à 08:05, par Mamon Yélé En réponse à : Présidentielle : Les candidats s’engagent à renforcer la résilience des populations face aux catastrophes naturelles
Sur qu’aucun de ces barzoulou n’osera résister à votre chantage même si ni vous ni aucun d’eux n’a rien en tête de ce que votre thème renferme. Institutionnellement le Burkina a son CONASUR même si son mécanisme de fonctionnement reste à parfaire. Si personne d’eux ni même vous n’en parle c’est simplement parce que vous trouvez en ce thème un gombo.
2. Le 11 novembre 2015 à 09:47, par Touba En réponse à : Présidentielle : Les candidats s’engagent à renforcer la résilience des populations face aux catastrophes naturelles
Mamon Yélé, à mon point de vue vous n’avez pas bien compris. Il s’agit d’un plaidoyer. Le CONASUR ne fait pas du plaidoyer mais du secours d’urgence. La prévention des catastrophes est différente de la gestion de la catastrophe. Généralement c’est la société civil qui fait du plaidoyer. Les ONG internationales s’appuient sur des nationales pour l’exécution de ces activités. quant à la gestion des catastrophes, elle se fait toujours sous la supervision ou à travers le CONASUR. Si seulement vous savez la contribution des ONG dans la prévention et la gestion des catastrophe dans ce pays.
3. Le 12 novembre 2015 à 08:37, par Mamon Yélé En réponse à : Présidentielle : Les candidats s’engagent à renforcer la résilience des populations face aux catastrophes naturelles
Oui, j’ai compris que ce plaidoyer est comme un chantage auquel les candidats sont soumis . Même si, en tant que promesse politique, il ne les engage pas. ils vont même obliger les retardataires et les absents à signer.
Pour la contribution des ONG, je suis sans doute effectivement insuffisamment informé. mais enfin c’était à l’occasion des campagnes et ça ressemble fort à du chantage. Si ça rime avec plaidoyer, lobbying ou tout autre syndicalisme tant mieux.