Cécile kyengé, chef de la mission d’observation de l’Union Européenne à propos des élections : « Nous serons vigilants car nous sommes appelés pour dire la vérité et nous dirons la vérité… »
A Bobo-Dioulasso ce lundi 10 novembre, la chef de la mission d’observation des élections de l’Union européenne, Cecile Kyengé est venue encourager les observateurs déjà déployés sur le terrain dans le cadre du suivi des élections présidentielle et législatives du 29 novembre prochain. A l’issue de sa visite, elle s’est adressée aux journalistes à qui elle a expliqué la mission de l’observation.
« Aujourd’hui (10 novembre, ndlr) je suis à Bobo pour une mission à l’intérieur mais aussi pour accompagner le déploiement de nos observateurs sur le terrain. C’est la première fois que nous sommes ici au Burkina pour la mission d’observation. Et nous sommes là, suite à une invitation du gouvernement du Burkina Faso et aussi à travers deux protocoles qu’on a signés avec ledit gouvernement et la Commission électorale nationale indépendant (CENI).
Notre mission a, en effet, une valeur ajoutée, parce que nous avons des observateurs de longues durées mais aussi de courtes durées. Déjà, 24 observateurs ont été déployés, dimanche, dans les 13 régions du pays. Il y aura donc deux équipes mobiles pour couvrir tout le pays.
Les 48 autres observateurs vont arriver quelques jours avant le scrutin et rester quelques jours après. En somme, notre équipe va rester au Burkina jusqu’à la fin des élections, à l’issue desquelles, nous allons présenter le rapport final deux jours après. Nous allons faire une déclaration qui va contenir toutes les observations, et des éléments sur la campagne.
Ici à Bobo, on a pu parler avec les populations, les acteurs de la société civile, les institutions directement impliquées dans l’organisation des élections, les partis politiques…C’est le même travail qui se fera dans les autres régions.
Il faut dire que l’observation de ces élections est une opportunité pour l’Union européenne de marquer son engagement et son accompagnement dans le processus. Le rapport final va contenir des recommandations qui doivent être remises aux institutions pour renforcer le processus électoral.
Nous sommes ici pour accompagner le peuple burkinabè. Nous serons vigilants. Nous sommes appelés pour dire la vérité et nous dirons la vérité. Nous demandons la même chose au peuple burkinabé, à dire la vérité.
J’avoue qu’une chose m’a beaucoup frappée à Bobo, c’est la disponibilité des gens. J’espère toutefois que ces élections vont se dérouler dans le calme et sans violence. Je souhaite par ailleurs que les partis politiques aient le sens élevé de responsabilité pour accompagner ces élections sans violence, dans le calme, et mieux, dans le respect de l’adversaire ».
Propos recueillis par Bassératou KINDO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 11 novembre 2015 à 12:38, par Bukinbila En réponse à : Cécile kyengé, chef de la mission d’observation de l’Union Européenne à propos des élections : « Nous serons vigilants car nous sommes appelés pour dire la vérité et nous dirons la vérité… »
Délégation de mon œil
Quand on a chassé Blaise, étiez-vous là ? NON
Quand on a résisté au RSP, étiez-vous là ? NON
L’union Africaine envoie t-elle des observateurs pour des élections en France ? Non
Non et encore non
Notre pays, mon pays, celui des hommes intègres au vu de ce qu’il a prouvé au monde entier est-il pas capable d’organiser des élections transparentes ? OUI
Faisons-nous confiance à la CENI, au balai citoyen et autres observateurs burkinabè ?OUI
Qui peut me prouver qu’ils ne sont pas là pour bourrer, voler des urnes afin que leur valet (celui qui va nous vendre, Judas) puisse passer ? Personne.
Et puis pour maquiller tout ça c’est une nègre qui est chef de délégation.Scandaleux
DISONS NON AU PATERNALISME CONDESCENDANT DE L’UE ET DE LA france !!
2. Le 11 novembre 2015 à 18:27 En réponse à : Cécile kyengé, chef de la mission d’observation de l’Union Européenne à propos des élections : « Nous serons vigilants car nous sommes appelés pour dire la vérité et nous dirons la vérité… »
Contrairement aux récriminations de l’internaute 1 ( qui va jusqu’à oublier la contribution des partenaires étrangers à travers institutions et états ayant apporté de larges concours pour boucler le budget indispensable à l’organisation de ces scrutins), je cautionne toutes les missions internationales d’observation de ce premier scrutin de la maturité pour ce pays afin de nous permettre de sortir de ces urnes la volonté réelle déclarée d’un peuple qui a beaucoup souffert sous la férule d’une seule famille bien trop longtemps.
Cette fois ce ne sera pas une élection à la Soviet mais du concret palpable par tous : la vérité des urnes sans subterfuges. Cette fois c’est comme un combat sportif de boxe sur un ring avec des arbitres sans complaisance : ou tu peux ou alors tu ne peux pas et le verdict est clair.Voilà ma perception de ces élections que la Transition et la CENI semblent avoir cadrées sans parcimonie pour un résultat clair accepté de et par tous dans le calme, la sérénité et la dignité, la responsabilité, le respect.
3. Le 11 novembre 2015 à 23:00, par ni_sablga En réponse à : Cécile kyengé, chef de la mission d’observation de l’Union Européenne à propos des élections : « Nous serons vigilants car nous sommes appelés pour dire la vérité et nous dirons la vérité… »
@Bukinbila Faut faire pardon mon frère, cette dame est Italienne pas Française.
Si tu n’aimes pas la France c’est ton choix, mais ne te lève pas après 27 ans d’élections pourries pour bomber ta poitrine et dire que tu sais mieux organiser élections que les autres.
Ils veulent venir voir de leur propres yeux qu’au Faso plus rien ne sera comme avant, qu’ils viennent seulement.
Concernant le bourrage d’urnes : même si quelqu’un t’as dit que le blanc est fort, 72 observateurs ne peuvent pas bourrer et voler les urnes devant 17 millions de Burkinabè.