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Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

Publié le samedi 7 novembre 2015 à 18h41min

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Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

Depuis de nombreuses années, les universités africaines, surtout celles des pays francophones connaissent des crises régulières. Que ce soient les universités ivoiriennes, béninoises, togolaises, sénégalaises, maliennes, nigériennes…, aucune ne semble échapper. Le Burkina Faso ne fait pas exception à la règle, bien au contraire…

Ces crises sont devenues si récurrentes et routinières que cela n’interpelle pratiquement plus personne. Les gens se disent "fatigués" et ne veulent même plus en entendre parler. Il y a d’autres problèmes plus importants et plus urgents que l’éducation nationale, disent-ils.

Même si il est vrai que les universités burkinabè ont depuis toujours traversé des difficultés plus ou moins importantes, malheureusement la situation semble empirer d’année en année.

Je ne ferai pas l’historique de ces différentes crises, des gens plus qualifiés que moi l’ont fait et le referont au besoin. Néanmoins, je trouve nécessaire de préciser brièvement le contexte dans lequel j’écris le présent texte. En effet, une fois de plus, l’Université de Ouagadougou (et aussi celle de Bobo, mais je m’appesantirai sur la crise de celle de Ouagadougou car directement affecté par celle-ci) traverse une situation critique, triste et déplorable…

Depuis le début de la rentrée universitaire (de quelle année académique il s’agit, je ne saurais vous le dire, et allez savoir pourquoi) un malheureux bras de fer complètement inutile oppose les étudiants et les autorités universitaires (essentiellement celles du Centre National des Œuvres Universitaires : CENOU).
Tout aurait commencé par une occupation "illégale" des chambres des cités universitaires par les étudiants. Tout le monde sait aujourd’hui que cette histoire des 274 portes vandalisées n’est qu’un grotesque mensonge, mais peu importe…

Pour éviter de revenir sur les détails de ce qui s’est réellement passé ou pas, j’invite tout un chacun à revoir les déclarations des autorités universitaires et celles des structures estudiantines avant de trancher avec justice, objectivité et impartialité.

Quoiqu’il en soit, nous assistons aujourd’hui aux conséquences désastreuses de ce bras de fer. Les autorités du CENOU en guise de répression contre les étudiants ont suspendu toutes les œuvres universitaires. Ce qui met les milliers d’étudiants qui en dépendent (qu’ils habitent dans les cités ou non) dans une situation extrêmement précaire. Cela fait déjà plusieurs semaines que des milliers d’étudiants venus des différentes localités du Burkina, et n’ayant donc pas forcément de parents à Ouagadougou, sont privés de nourriture et de soins médicaux.

La fermeture des restaurants universitaires a pour seul but d’affamer les étudiants pour les soumettre, les asservir, voire les assujettir. Cette stratégie de répression machiavélique doit susciter indignation et consternation de la part de l’opinion publique. Malheureusement nous constatons avec désarroi qu’il n’en est rien. Pire encore, l’opinion publique semble aujourd’hui révoltée contre ces enfants rebelles, malpolis et ingrats que seraient les étudiants. Ces voyous qui ne feraient que grever et s’agiter à tout bout de champ, au lieu d’étudier.

Je suis même extrêmement choqué d’entendre de nombreuses personnes demander : « D’ailleurs même, est-ce que l’Etat est obligé de loger et nourrir les étudiants ? », « Pourquoi l’Etat ne s’occupe que des étudiants, au détriment des autres indigents et couches défavorisées de la population ? Les autres pauvres qui n’ont pas accès aux œuvres sociales semblables aux services fournis par le CENOU… » Comme quoi les étudiants ne seraient que de pauvres indigents, de misérables mendiants, une charge sur le dos du contribuable, des parasites qui sucent injustement le maigre budget de l’Etat…

Je voudrais informer ces gens-là que l’Etat a effectivement l’obligation d’éduquer sa jeunesse, et par conséquent de lui fournir logement, nourriture et soins pendant cette période de vulnérabilité. Et il s’agit là d’une obligation fondamentale, inaliénable, universelle et éternelle. L’accès à l’éducation est un droit fondamental garanti par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les conditions y afférentes le sont donc par simple implication logique.

Tous les Etats du monde le font, ou du moins les Etats sérieux qui savent que l’éducation de la jeunesse est le seul gage d’un développement véritable et durable. Tout Etat qui croit en son avenir investit massivement dans l’éducation. Et aujourd’hui il n’est vraiment pas étonnant de voir que les pays les plus puissants sont bien ceux qui investissent le plus dans leur éducation. L’émergence fulgurante de certains pays asiatiques en est un argument irréfutable. Ils ont alloué des parts colossales de leurs budgets nationaux à l’éducation, ayant su très tôt que l’éducation est le seul moyen de s’affranchir de la misère et de la dépendance. Hélas, la majorité des Etats africains relèguent l’éducation au second plan des priorités nationales et par conséquent jettent de leurs propres mains leur avenir à la poubelle.

Pourquoi l’Etat doit-il loger, nourrir et soigner ses étudiants ?

D’abord parce que par définition, les étudiants sont une classe non encore productive. Théoriquement, ils ne travaillent pas encore et n’ont par conséquent aucune rémunération. Mais dans notre contexte, ils sont obligés de travailler, le plus souvent dans des conditions très précaires, pour survivre et espérer étudier. C’est ainsi que les étudiants pullulent dans tous les chantiers de construction à Ouagadougou et y servent de main-d’œuvre bon marché (des contrats de tout au plus mille francs la journée de dure labeur). Ils abondent également dans toutes les sociétés de service de surveillance (gardiennage) et sont recrutés comme vigiles de nuits. Aussi, et très malheureusement, certaines étudiantes, pour faire face aux réalités cruelles de la vie en ville se voient-elles dans l’obligation de vendre leur dignité, leur corps (et à qui se vendent-elles, c’est à se demander aussi…). Seul l’Etat peut empêcher de telles situations ignobles et indignes en améliorant leurs conditions de vie.

En outre, les étudiants des universités publiques viennent de toutes les localités du Burkina Faso, et ne sont donc pas pour la plupart des résidents de Ouagadougou, Bobo, Koudougou… selon le cas. Ils viennent de villages reculés avec l’espoir d’un avenir meilleur. Ils ne sont pas seulement leur propre espoir, ils sont l’espoir de familles entières, de centaines de personnes qui comptent sur leur succès afin qu’ils puissent leur apporter un soutien dans leur misère. Cet avenir meilleur, ils se battent jour et nuit pour l’atteindre, ils consentent à d’énormes sacrifices pour y parvenir et endurent d’atroces difficultés (non sans broncher et heureusement d’ailleurs).

Enfin, les étudiants des universités publiques sont pour la plupart issus de familles peu aisées. Ce n’est pas moi qui ferai ici l’état de la pauvreté au Burkina ; si vous ne le savez pas, retournez sur la planète dont vous venez, vous êtes certainement un extraterrestre. Oui Monsieur/Dame, ce sont bien, pour nombre d’entre eux, des "enfants de pauvres" comme aime à le rappeler dédaigneusement et orgueilleusement cette petite bourgeoisie affolée aux affaires (ceux d’hier sont encore là aujourd’hui, sous d’autres noms certes, mais ce sont bien les mêmes).

Non Monsieur/Dame, ce ne sont pas les étudiants la classe privilégiée parce qu’ils ont eu la chance d’aller au CP1, en tout cas pas les étudiants d’aujourd’hui… Parce que ce n’est pas un privilège de faire le rang des heures durant sous un soleil de plomb pour payer à manger (le restaurant universitaire n’est pas gratuit comme le pensent de nombreux ignorants : c’est bien moins cher parce qu’en grande partie subventionné par l’Etat, mais ce n’est pas gratuit !). Ce n’est pas un privilège aussi d’être servi dans un restaurant universitaire où certains prestataires vous prennent pour des nécessiteux et vous traitent tels des mendiants. Ce n’est pas un privilège également de courir derrière les services de la MUNASEB (Mutuelle Nationale de Santé des Etudiants Burkinabé) pendant des semaines dans l’espoir d’obtenir un petit remboursement sur les frais de soins qu’ils ont dû supporter durant la maladie. Ce n’est pas un privilège de vivre dans ces cités universitaires que nous vous invitons à visiter avant de raconter des calomnies.

Etre pauvre ne signifie vraiment pas ne pas avoir de dignité ! Même si nous reconnaissons être pauvre (nous n’avons pas choisi de l’être et nous n’avons pas honte de l’être non plus) nous refusons d’être considérés et traités comme des mendiants. Nous ne demandons charité à personne. Nous revendiquons nos droits !!!

C’est dommage que la plupart de ceux qui ont des réactions si violentes à l’égard des étudiants sont aussi ceux qui n’ont jamais connu la situation de misère que doivent endurer la majorité des étudiants au Burkina.

La classe privilégiée, c’est en réalité ces anciens "enfants de pauvres", venus eux-aussi pour la plupart des villages profonds du Burkina, et qui sont aujourd’hui ces "grands types du pays"…Ces enfants dont l’Etat burkinabè a pris entièrement l’éducation en charge. Ces enfants qui ont bel et bien été lotis, nourris, blanchis et soignés par l’Etat burkinabè lorsqu’ils furent étudiants. Ces enfants qui ont profité des bourses d’études octroyées par l’Etat burkinabè ; ce qui leur a permis de faire des études dans de prestigieuses universités du monde (en Asie, en Europe et en Amérique). Et sans cette prise en charge par l’Etat burkinabè, ils seraient certainement encore au village avec leurs parents qu’ils semblent mépriser.

Ce sont ces anciens "enfants de pauvres" qui aujourd’hui devenus de riches parents, veulent abandonner les "enfants de pauvres" d’aujourd’hui à leur propre sort. Ces "enfants de pauvres" dont l’avenir est rendu incertain par l’irresponsabilité de certains dirigeants, sont en réalité l’avenir du Burkina. Ces enfants dont l’image est vilipendée, dénigrée, trainée dans la boue, ces enfants qui sont diabolisés, ne sont rien autre que vos propres enfants !!! Ces enfants qui se battent avec acharnement, jour et nuit, dans la douleur certes mais avec courage, espoir et abnégation, pour leur avenir et pour l’avenir du Burkina, ces enfants-là devraient plutôt être chouchoutés, choyés, et surtout encouragés et non combattus comme cela semble être le cas.

Cher papa, chère maman, chers frères et sœurs, chers amis… tous ceux qui ont lu ce message, je vous demande humblement de reconsidérer vos positions, d’abandonner vos préjugés, de faire une analyse pertinente de la situation, de juger avec justice, impartialité mais aussi avec bonté. Si les étudiants ont un tant soit peu "déconné", ils devraient être rappelés à la raison mais pas par des mesures aussi inhumaines que celles employées présentement. En affamant les étudiants, en les privant de leurs droits fondamentaux, en les méprisant, en les humiliant, c’est l’avenir de tout un pays qui se sent menacé. Merci pour votre aimable attention.

Signé : Un Etudiant qui souffre plus du mépris affiché pour sa souffrance, que par la souffrance elle-même.

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Vos commentaires

  • Le 7 novembre 2015 à 19:24, par De Balzac En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Désolé, mais la défiance de l’autorité qui est incarnée par vos papas, mamans, grand-frères, tontons, etc. ne peut pas être cautionnée. Ceux que vous avez ménacés ou menacent chaque sont ceux que vous voulez qu’ils vous viennent en aide. Les leaders de demain se façonnent aujourd’hui. Alors, soyez sages et respectueux et les aînés vous considèreront comme tels, sinon vous n’êtes pas les seuls jeunes burkinabè. Si vous parlez de dirigeants de demain, soyez sûrs que tous les autres jeunes du secteur informel aspirent à devenir des opérateurs économiques de demain pour le développement de ce même pays, alors, revoyez vos ambitions, que dis-je, vos prétentions !

  • Le 7 novembre 2015 à 19:26, par abdoul razak En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    No souci. Continuez à faire la grève. Les futurs dirigeants viendront du privé. Si 200 personnes sapent l’avenir de milliers d’autres qui ne veulent pas prendre leurs responsabilités, c’est le problème de ceux qui subissent. Blaise avait peur pour son pouvoir, il vous écoutait, mais est parti. Ceux qui sont là actuellement partent dans quelques semaines et ceux qui viennent ont d’autres priorités. Conclusion : tout le monde s’en fout de vous. Pauvres étudiants de l’uo et cie, c’est mieux de chercher votre papier au lieu de l’ouvrir. Les bureaux, les usines et autres sont remplis de travailleurs formés dans le privé ou à l’étranger. Tandis que ceux qui attendent avec impatience le lancement des concours de la fonction publique, c’est vous. Alors...

  • Le 7 novembre 2015 à 20:01, par Achille OUEDRAOGO En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Etudiant menacer de ne pas voter le parti MPP, Filga vous écoutera

  • Le 7 novembre 2015 à 20:11, par Yennega En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Le problème des universités francophones c’est le faite qu’elles restent très politisé. C’est le vrai problème. Le politique et les syndicats vous utilisent à guise pour ses propres intérêts. Je suis passé à l’Université de Ouagadougou et celui de Bobo Dioulasso alors je ne suis pas étrangers des problèmes des universités au Burkina. J’ai aussi lutté auprès de certains syndicats qui utilisent l’arrêt des cours comme arme incontournable pour faire plier les gouvernements. Après le recul des années on se pose la question qui gagne finalement ? Est-ce que ce que l’on gagne après un mois d’arrêt de cours voire plus, vaut-il ce que l’on a perdu ?
    Un syndicat d’une université ne doit pas agir comme un syndicat dans une entreprise ! Au niveau de l’entreprise, l’arrêt des activités signifie automatiquement arrêt de profit du PDG alors il cherchera à discuter et à concéder certains points pour que le travail reprenne ainsi que son profit. Pourtant, dans le cas des universités, l’arrêt des cours signifie quoi ?? et qui perd à la longue ?? Pendant la Comparose, le système pliait facilement pour ne pas que tout le pays s’embrase car tout un chacun était contre ce système et attendait une occasion pour en finir. Maintenant les choses ont changé il faudrait aussi que les formes de lutte changent pour votre intérêt. Bien sûr l’éducation est un droit pour tous et reconnus par tous. Mais il faut reconnaître que l’éducation universitaire est un luxe. Il faut remercier le gouvernement et vos parents pour ce luxe dont vous bénéficier. Je dis cela car ayant fait le tour des autres universités en Afrique et en Europe j’ai remarqué que ce n’est pas tout le monde qui pouvait aller à l’université. Certains, les plus intelligents y allaient par la chance qu’ils ont à décrocher une bourse, d’autres arrivaient à se payer les études universitaires par un travail à temps partiel. Avec le nombre croissant du nombre d’étudiants cela deviendra de plus en plus difficile. Tout n’est certes pas parfait dans nos universités et une sérieuse analyse doit être faite pour que les choses changent et que l’on dote nos universités de laboratoires compétents, de matériels de travail haute gamme, d’enseignants en nombre et compétents, de matériels didactiques, d’amphis assez suffisant et bien équipés, etc.
    Mais je suis souvent surpris que vous ne mettiez pas l’accent sur ces luttes (problème de laboratoire, problème d’enseignants, problème d’équipements). Cela est certes, chaque fois présent dans vos plateformes de lutte chaque année mais je n’ai jamais entendu que les étudiants refusent de faire cours car il ya manque d’enseignants ou que les laboratoires ne sont pas adaptés pour les travaux pratiques ou etc. Quand le bras de fer s’engage avec le gouvernement c’est beaucoup plus pour des questions de restauration et de logements et de cars de transport. Bien sûr ils sont importants mais pas autant que les autres qui réduisent la qualité de l’enseignement que vous recevez et la compétence que vous aurez à la sortie de l’université.
    De plus, ce n’est pas tous qui sont logés en cité. Que font les autres qui n’ont pas eu accès aux cités qui sont plus nombreux et qui vivent aussi à Ouagadougou ???
    Pour cette lutte que je trouve inopportune et je la condamne car il nya pas de respect des droits et des lois du pays. Donc je vous invite à revoir votre lutte et reprendre les cours et peut être rattrapé le retard qui dure depuis des années. Personne n’est responsable de l’avenir de l’autre et c’est à vous de déterminer ce qui est bon pour vous ou pas. Alors prenez votre destin en main. Juste une contribution !

  • Le 7 novembre 2015 à 20:15, par Mousbil En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Etudiant yako, pour etre homme de demain, pour etre l’avenir de cet pays, il faut endurer douleur, souffrance et humilliation de tout genre. vraiment un peu d’humanisme envers cette couche sociale car on est tous passé par là pour la plus part

  • Le 7 novembre 2015 à 20:24, par Jeunedame seret En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Hééé..mon frère ; tu donnes des cours de civisme à des bordels évanouis. C’est la nature. Le Burkinabe est jaloux et égoïste ; il ne veut pas le bien ou le succès de l’autre. Sache que des recteurs et profs de l’UO ont déjoué des projets de bourses d’études offertes par autres ambassades aux méritants en négligeant des recommandations jusqu’à l’expiration du delai de 28 mois. De récents ministres ont longuement et inutilement promis leurs entêtes de ministères pour la réception des fonds déjà octroyés par des institutions à d’autres intellectuels et malheureusement retournés. Juste pour une demande de signature, des responsables de formation ont bloqué des projets d’entreprises personnelles approuvées par des mouvements de lutte étrangers. Vas voir certains dossiers pendants contre des ministres et ambassadeurs burkinabe pour des affaires sociales. Juste pour te dire que le Faso mérite sa pauvreté ; car l’égoïsme est inné. Haa..dja ! Le Burkina est ridiculisé dans certaines maisons étrangères de la capitale. Il y a des autorités aujourd’hui qui ne peuvent pas lever la tête devant leurs victimes maintenant réussis ailleurs. C’est honteux. Et il faut fuir pour te rattraper avant de voir devant d’autres ennemis.

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  • Le 7 novembre 2015 à 20:25, par wilibali En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    "Pour leur avenir et l’avenir du Burkina ces enfants devraient être chouchoutés, choyés et surtout encouragés..." malgré leur comportement inqualifiable ??????, on est où là. Je suis un fils de pauvre qui a fréquenté cette université avec les mêmes problèmes et difficultés mais à des degrés différents.Il nous est arrivé aussi de manifester mais sans jamais dépasser les limites. il faut reconnaître qu’ils ont dépassés les bornes en s’en prenant à l’administration des œuvres universitaires. mais vivement que cette situation connaisse le plus tôt possible un dénouement heureux, et que les étudiants sachent qu’ils ne sont plus des adolescents. A l’avenir qu’ils réfléchissent avant d’agir, comme le font les adultes.

  • Le 7 novembre 2015 à 21:19, par sekou En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Mon cher , nous avions été tous des étudiants mais on revendiquait sans se comporter en voyous.

  • Le 7 novembre 2015 à 21:21, par Badalo Habil En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    C’est tout simplement une irresponsabilité de la part d’un gouvernement de surcroit de transition de laisser des étudiants souffrir le martyre à travers la faim.
    Ca me dépasse. Je sais pas quoi dire.
    J’aurais jamais pu imaginer ça de la part de nos autorités.

  • Le 7 novembre 2015 à 21:28, par Amour En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Mon cher ami, je comprends ton indignation et voire ta souffrance. Mais je te demande aussi de bien vouloir comprendre l’indignation et la frustration des autres qui ne partagent pas le comportement des étudiants. Tu demandes aux autres "humblement de reconsidérer vos positions, d’abandonner vos préjugés" Mais je souhaite aussi que humblement les étudiants acceptent de dir a leurs amis étudiants qu’ils ont mal agit. Votre silence devant ces attitudes peu responsable de vos amis étudiants est un silence coupable qui révolte. Sommes-vous dans une caserne pour parler de solidarité de corps ?? E même ça, le coup de force des RSP du 16 sept nous enseigne que la solidarité militaire épouse une logique. Mon cher ami, est- tu d’accord que tes amis étudiants disent qu’ils ont pris en otage le personnel de CENOU juste pour faire d’eux des boucliers de sécurités contre la police qui étaient a leur trousse ? Es-tu d’accord que tes amis disent qu’ils demanderaient pas pardon pour cet acte ? Mon cher ami, les autres se sentent indignés et frustrés de voir leurs fils, frères, ainés et amis étudiants agir de cette manière. Alors, peux-tu comprendre l’indignation des autres !!!

  • Le 7 novembre 2015 à 21:33, par DIO En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    NOS AUTORITES CE SONT DESANGAGER DE L’EDUCATION COMMENT COMPRENDRE DEPUIS UN MOIS ILS NE PEUVENT PAS RESOURDRE LA CRISE

  • Le 7 novembre 2015 à 21:41, par Raso En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Mon cher étudiant, que vous ayez cassé les serrures pour occuper les chambres ou subtilisé les clés pour y avoir accès ne fait aucune différence. Il s’agit d’un accès par effraction illégal. Et dire que l’éducation est un droit, c’est se foutre de ces milliers de jeunes burkinabé qui n’ont même pas accès aux écoles en paillotes. Vous avez foutu l’université en l’air avec vos revendications stupides. De plus en plus de parents n’ont pas le choix de se serrer encore plus la ceinture pour donner une éducation à leur enfants dans les universités privées. Ça suffit à la fin..

  • Le 7 novembre 2015 à 22:13 En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Si toi et tes camarades acceptiez déjà de reconnaître votre tord, ça serait déjà un grand pas en avant. Mais non, vous persistez et vous signez, et vous vous étonnez du résultat de vos raisonnements et agissements insensés. Dans tout ça, qui perd ? Vous. Les enseignants-chercheurs, y compris le DG du CENOU que vous contestez sans raisons valables, continuent de percevoir leurs salaires, de faire leurs recherches et d’avancer au CAMES ; vos promotionnaires du privé suivent normalement les cours et vont être diplômés dans peu de temps ; le Burkina Faso continue son petit bonhomme de chemin, etc. etc. Vous pensez que l’opinion publique va vous suivre dans vos errements et vos égarements ? Cher ami, réveillez-vous de votre profond sommeil, car vous n’y êtes pas du tout. À ce rythme là, vous risquez de faire la grève et de marcher encore longtemps. Pire pour vous, la campagne électorale a commencé et personne n’a plus votre temps.

  • Le 7 novembre 2015 à 23:21, par Bill Walasse En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Je suis tout a fait d’accord avec le précédent commentaire. Je suis indigné, et je le sais beaucoup de Burkinabè également, que de futures dirigeants de ce pays aient des comportements de briguants et je pèse mes maux. Enlever des gens, les enfermer dans une chambre sans téléphone et sans électricité et dire après qu’on l’a sécurisé ! Quelle manière de sécuriser ! Vous refusez de reconnaître vôtre tord et vous êtes menteurs. La honte pour le futur Burkina. Sachez que vous n’aurez jamais le soutient des Burkinabe car tout le monde connaît la vérité.
    Pouvez vous occuper en ville des maisons de particuliers sans leurs accords et dire que vousavez raison ?
    Ou pouvez vous trouver un repas à 100 ou 150 aujourd’hui ?
    Où pouvez vous trouver des chambres à 1 500F ?
    Ce que l’état fait pour vous meme vos petits frères des écoles et lycées n’en beneficient pas.
    Revenez à la raison sinon c’est vous qui allez perdre.
    A bon entendeur salut.

    Plus rien ne sera comme avant.

  • Le 8 novembre 2015 à 00:09, par Etudiant conscient En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Trop d’exageration dans nos actes camarade !!!ca n’a plus de sens !!!Il faut arreter les manifestations insignifiantes !!Reconnaissons que nous sommes en tord et en homme responsable excusons nous aux yeux de tout le peuple qui en a marre de nous maintenant !!!Nous souffrons sur le campus tout le monde le sait.Nous sommes demunis tout le monde le sais !!!Nous sommes stigmatises !tout le monde le sait !!mais il faut savoir que demqin nous seront a la place de ceux la que nous traitons de corrompus de mauvais gouvernement !!Je prie Dieu que chacun soit juge quand il sera responsable a la même mesure qu’il juge les responsables d’aujourd hui !Qu’est les uns et les autres veulent ?le Burkina ne se resume pas aux etudiants.nous ne valons même pas le 10eme de la population et cest nous qui nous plaignons tout le temps !c’est enervant pour finir !!On en a marre de nous maintenant donc tu ne pourras toucher personne par tes propos !!On a l’impression que nous voulons vivre comme des princes !c’est pas possible !Le campus c’est pas un palais donc s’il vous plait les plaintes inutiles arretons ca !

  • Le 8 novembre 2015 à 01:38, par DEBE KIGUIN En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Chers étudiants, soyez rassurés que votre combat et position actuelle sont légitimes. Je regrette très fort que les autorités actuelles refusent de voir ce qui est aussi simples et se comportent très exactement comme au temps de régime COMPAORE. Que ses autorités d’aujourd’hui se rappellent qu’ils sont autorités aujourd’hui grâce à votre (étudiants et jeunesse consciente) et à notre (pays réel) sacrifice ultime. Combien cela leur coûté en vous permettant d’accéder dès le 26 septembre 2015 à vos légitimes dortoirs puisque n’eut été le coup d’Etat c’était cette date qui était retenue ! Qu’ils nous disent si ces dortoirs étaient occupés par des militaires du "RSP" ou autres occupants et qu’il fallait que ceux-ci libèrent ces dortoirs ! A mon humble avis, il est plus difficile pour vous de vous trouver des dortoirs même en location en ville que de vous ouvrir les portes de vos dortoirs des cités. J’aurais compris les autorités universitaires si ils avaient trouvé d’autres dortoirs pour vous en attendant que la nouvelle date qu’ils ont choisi arrivent ! Soyez-en rassurés que ces dortoirs de fortune sont également construites grâce aux impôts de vous également vos pères, mères, frères, dont ils vous appartiennent de droit même si je dois reconnaitre que leur occupation doit être organisée pour éviter leur occupation anarchique. Tout en ne partageant le mode d’occupation actuelle c-a-d en forçant les portes d’accès, je reste convaincu que les autorités du CENOU en porteront l’entière responsabilité en ce sens que s’ils avaient privilégiés le dialogue avec vous (quand vous aviez voulu les rencontré), cela ne sera pas arrivés. Je félicite la condamnation de FS- SYNTHER (syndicat national des travailleurs de l’éducation et de la recherche" de cette "prise en otage" de la rentrée universitaire, à un moment où une mauvaise opinion publique veut tronquer la vraie vérité de ce blocage injustifié.
    Courage, seule la lutte libère !

  • Le 8 novembre 2015 à 02:26, par Moi En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    quesqui te fais dire que nous avons tord. avons nous tord de demander à être soigné, de demander à être logé, de demander à avoir acces à manger le temps de finir nos études ? nos promotionnaires peuvent étudier dans les privés et finir mais ce qui est sûr personne n’a de l’avenir dans un pays qui n’en a pas. Tant que nous aurons ces mêmes politiques en matière déduction, nous irons passer les même concours et c’est pas sur qu’il serons les plus nombreux à l’admission. Bref c’est pour dire que mous ferons face aux même problèmes de chômage.
    si vous avez remarqué aucun des partis politiques qui prétendent gérer le pouvoir n’a osé se prononcer sur la question (Même si c’est pour condamné notre attitude ) ça montre quelle type de dirigeants sortira de ces élections.nous nous n’avons rien à foutre des élections. les gens peuvent ne pas avoir notre temps. pour vu que nous même nous aillons notre temps.

  • Le 8 novembre 2015 à 08:34, par Passant En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Merci pour cet écrit. Tout ce qui est écrit est vrai. Les autorités universitaires n’ont aucune considération pour les étudiants. Pourtant c’est à cause de ces étudiants que ces autorités sont là à leurs postes. Imaginez un seul instant que le MESS soit un immeuble, et qu’on supprime la charpente "Etudiants", vous verrez que tout l’édifice va s’écrouler car le reste ne servira à rien. Il faut que les autorités du MESS prennent conscience que ce sont eux le véritable problème et non les étudiants.

    Je me rappelle encore le post de ce fameux koro yamlele sur lefaso.net même, qui stipulait que les étudiants sont tellement démunis que certains élèvent des chèvres et volaille pour subvenir à leurs besoins les plus élémentaires. Mais quelle ne fut pas ma surprise de constater la hargne avec laquelle certains internautes se ont rabattus sur lui. Mais aujourd’hui au fur et à mesure qu’on évolue et qu’on découvre les faits, on constate qu’il a cruellement raison et surtout raison quand il disait dès le départ que le DG du CENOU en fermant le RU n’avait d’autres ambitions que d’affamer les étudiants. C’est une cruauté qui n’a d’égal que la sécheresse remplie dans le cœur de ceux et celles qui entretiennent de telles situations. Il faut qu’à un moment donné on nous dise si tous ces gens ont leurs enfants à l’UO et alors seulement on saura qui ils sont.

  • Le 8 novembre 2015 à 08:46, par Passant En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    INTERNAUTE 1 tu es très méchant du cœur ! Tu n’as aucune pitié pour ton semblable et cela me fait pitié pour toi. Ce que les étudiants vivent actuellement, j’en souhaite pire chose à tes enfants et que Dieu exhauce ce vœux à cause de cette hargne imbriquée dans les profondeurs de ton âme égarée.

    Si tu es un de ces petits frustrés bourgeois méprisants qui fait partie des cadres de l’Université et qui continue de toucher son salaire sans honte avec cette situation, alors continue et Dieu te le fera vomir. J’ai pitié et en même temps horreur des gens comme toi. Pense ce que tu veux mais tu es pitoyable !!

  • Le 8 novembre 2015 à 09:16 En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    L’ Etat ne peut pas tjr jouer le role de vos parents, en un mot :votre "Babysitter". vous etez tes grands garcons et des grandes filles. avant je pensais que l’ Etat me devait pr avoir eu le BAC, mais faux ...parce que cette education la mienne pas pr le gouvernement, c’ est quand je suis arrive au USA queje l’ ai compris.. Ici ont part a l’ Universite quand ont a les moyens de sa politique ; l Etat n’ a rien a sirre. mes freres arretez de vs metre en retard..

  • Le 8 novembre 2015 à 09:25, par Morybad3 En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    le commentateur 1.
    c’est la mentalité classique du burkinabé comme ça ! <> LOL.
    c’est parce que les Burkinabé ont tjrs raisonné comme vous que Blaise a pu faire 27 ans au pouvoir.
    L’article ne souffre pas de débat sauf psychorigidité.
    Université privé ? LOL. la comparaison est trop facile ! Il faudrait tout un article pour expliquer pourquoi.
    Élection ? Allez dire ça au SYNSHA à Yalgado ou au 2ie, etc etc. Si tu n’es pas dans de bonnes conditions mon frère "lève toi et marche" Personne ne le feras pour toi. Seule la lutte libère. L’éducation est le dernier des soucis parce qu’incapables de projections nous n’avons pas de visions.

  • Le 8 novembre 2015 à 09:48, par l’étudiante burkinabé En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Que le seigneur apaisse le coeur de tout un chacun pour un Burkina émergent.

  • Le 8 novembre 2015 à 09:49 En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Cher étudiant, ce n’est pas la première fois que les étudiants mènent une lutte dans ce pays. Quand la lutte est noble elle est soutenue mais quand elle dévie il est du rôle des parents de le signifier aux étudiants. Un syndicat lutte pour une amélioration des conditions de vie de ses militants. Il n’est pas du rôle d’un syndicat d’exiger le départ d’un DG en qui les autorités ont placé leur confiance et en guise de représailles aller séquestrer le personnel d’un service. Quand on le fait on doit être prêt à répondre devant les autorités compétentes.
    Dans le cas du CENOU actuellement le personnel dit ne pas être en sécurité actuellement et mon cher étudiant peut aller se renseigner à l’inspection du travail, dans ce cas le personnel peut refuser de travailler et personne ne peut les obliger à travailler. Aujourd’hui ce qui est demandé aux étudiants c’est de reconnaître leur tord et d’aller demander pardon mais l’ANEB refuse. Le personnel de CENOU a donc raison de refuser puisque ce qui s’est produit peut se reproduire.
    Comme l’a dit le premier intervenant, dans cette crise qui n’a pas de sens il n’y a que les étudiants qui sortiront perdant. Le retard qui viendra s’ajouter au retard n’aura de conséquences que sur eux. Les enseignants continuent de travailler car leur travail ne consiste pas uniquement à donner des cours. Ils continuent d’avancer car les cessions du CAMES ne vont pas s’arrêter parce que les étudiants de Ouagadougou sont fâchés.
    Mon cher étudiant, apprenez à être humble car vous n’êtes pas le centre du monde. L’avenir de ce pays se fera avec tous les enfants de ce pays.

  • Le 8 novembre 2015 à 11:33 En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Cher étudiant .... il ne sert à rien de vouloir plier la société entière pour qu’elle accepte votre imposture commise au cenou. La condition d’étudiant n’est pas une excuse pour faire n’importe quoi, pour se comporter en voyou et en criminel ... nous sommes des enfants de pauvres, nous avons été pauvres mais cela ne nous a donné l’impression qu’on avait droit à l’impunité, qu’on pouvait faire ce qui était humainement indécent ... pour ensuite essayer de manière frauduleuse de le faire passer pour juste .... non ... ce qui a été fait est injuste et personne ne sera assez immoral pour vous amnistier et vous donner l’impunité .... ça suffit ... on vous a assez vu, entendu, on ne veut plus vous entendre dire autre chose que "pardon, on vous demande d’excuser notre égarement". Si c’est pas pour cette phrase, merci, circulez, on ne veut plus vous voir ... quand vous comprendrez que vous etes les premières victimes de vos turpitudes, alors revenez .... déposez un courrier d’excuses et la vie reprendra son cours .... merci. ciao mon ami

    Les léections auront lieu .... et après on vous demandera de libérer la place à l’UO pour que vos jeunes frères puissent étudier .... ceux qui veulent un avenir puissent se former .... vous croyez que le monde vous appartient, vous croyez que la vie est un jeu ... vous croyez que vous avez le monopole d ela violence ... c’est parce que vous n’avez pas encore rencontré toute la nation ... bande de RSP bis .... on finira par vous chassez comme on l’a fait pour les RSP .... et ce jour là, ce sera sans pitié ... comme des chiens galeux, vous avec vos mentors et ceux qui vous font croire que vous êtes le centre du monde ....
    à bientôt

  • Le 8 novembre 2015 à 12:11 En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    internaute n°1. Selon Norbert ZONGO"personne n’aura d’avenir dans un pays qui n’ en a pas". Les étudiants du privé comptent travailler dans quel pays ?. c’est pratiquement les mêmes qui après les études tenaillés par l’incertitude de leur avenir et aimant la facilité paient pour être engagé de façon frauduleuse dans la fonction publique. Pendant ce temps, les autres que vous méprisés luttent courageusement pour que non seulement tout le monde ait les mêmes chances mais aussi et surtout pour que le Burkina redevienne un pays d’espoir et d’espérance.Laissez vos inutiles partis politiques et consacrez-vous au bien-être de la jeunesse notamment estudiantine. Si vous n’avez pas assez de couilles pour lutter avec eux, il faudrait au moins leur accorder votre soutien. Le meilleur parti du peuple est sa jeunesse combattante qui refuse toute aliénation politique, économique, sociale et intellectuelle. Laissez-vous guider par la raison et non par le tube digestif qui ne rejette que de la matière fécale. Cordialement.

  • Le 8 novembre 2015 à 15:58, par OZ En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    L’internaute qui a réagi le 7 novembre à 22:13 est injuste. Quel a été le tort des étudiants sinon de vouloir continuer à utiliser leurs chambres de la cité universitaire ? Quand on n’a pas les moyens de faire de multiples allers-retours entre la capitale et un village reculé, et qu’on veut continuer à étudier il faut un logement.Cette crise est lamentable et la décision du CENOU d’affamer les étudiants n’est pas en l’honneur de cette structure. L’appel de cet étudiant est à lire, à entendre, et il faut souhaiter que le gouvernement de la Transition prenne une décision pour soutenir l’avenir du Burkina que sont ces étudiants.
    Il faut souhaiter aussi que le président qui sortira des urnes fera tout son possible pour donner les moyens d’un éducation qui, depuis un quart de siècle, a été une véritable catastrophe, et la garantie du sous-développement !

  • Le 8 novembre 2015 à 19:10 En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Si les responsables de demain doivent déjà se comporter comme des vulgaires voyous, le Faso doit encore se poser des questions. si des gens qui aspirent à gérer notre pays demain doivent s’offrir un spectacle digne d’un film western, ou comme des terroristes on a pas le temps de les écouter. le jour ou ils reconnaîtront qu’ils ont fauter, c’est en ce moment qu’on vous écoutera.
    vous n’êtes pas supérieurs aux autres burkinabé. il faut savoir raison garder. on dirait que vous êtes des inconscients.

  • Le 8 novembre 2015 à 22:28 En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    Déplorable tous ces gens qui déplacent les problèmes et cet État méprisant et irresponsable. Les enfants de ces ministres sont dans les universités des États responsables. Kafando et Zida font honte.

  • Le 9 novembre 2015 à 08:51, par wend En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    grève la plus stupide et idiote.
    ceux qui revendiquent le droit, devraient ce que c’est que le droit. ceux qui revendiquent la justice aussi. le ministre Filga a raison, il faut que les étudiants sachent qu’il ne sont pas des super citoyen !
    ce que je reproche au autorité c’est d’avoir laisser ce groupuscule mettre en péril l’avenir de notre prestigieuse université

  • Le 9 novembre 2015 à 08:53, par wend En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    grève la plus stupide et idiote.
    ceux qui revendiquent le droit, devraient savoir ce que c’est que le droit. ceux qui revendiquent la justice aussi. le ministre Filga a raison, il faut que les étudiants sachent qu’il ne sont pas des super citoyen !
    ce que je reproche au autorité c’est d’avoir laisser ce groupuscule mettre en péril l’avenir de notre prestigieuse université

  • Le 24 novembre 2015 à 11:50, par kudji En réponse à : Crises universitaires au Burkina : Une interpellation de l’opinion publique

    si telle punition n’est pas applicable par rapport à cette faute commise par vous étudiant de la dignité ,dite laquelle est elle appropriée !!!

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