Rasmané Ouédraogo, cycliste burkinabè : « Je ne brille pas à ce tour parce que j’avais arrêté les entrainements »
Il est l’un des cyclistes les plus connus du Burkina Faso. Après avoir pris part à plusieurs compétitions au plan national et international, Rasmané Ouédraogo, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est aussi l’un des titrés de la sélection burkinabè participant au 28e Tour du Faso. Dans cet entretien juste après l’arrivée de l’étape Bobo-Dioulasso-Banfora, il nous livre ses impressions sur la bataille qu’il vient de livrer et aussi les conditions de préparation des Etalons cyclistes avant la compétition. Pour lui, le temps était insuffisant. Ce qui explique en partie la méforme des cyclistes burkinabè. Lisez !
Lefaso.net : Vous êtes arrivé 4e au classement aujourd’hui, comment avez-vous trouvé l’étape du jour ?
Rasmané Ouédraogo : C’était bien. Nous nous sommes battus comme nous pouvions. C’était difficile avec Aziz Nikiema, sur qui on peut compter, parce qu’il a fait un stage de deux mois hors du pays avant la compétition. Mathias Sorgho et Harouna Ilboudo sont aussi des éléments sur qui on peut beaucoup compter.
Les amoureux de la Petite Reine attendaient plus de vous à cette édition mais vous n’arrivez toujours pas à briller. Qu’est-ce qui explique cela ?
Rien de particulier. C’est dû au fait que j’avais arrêté de m’entrainer. J’ai fait au moins trois mois sans pédaler le vélo pour des raisons diverses. J’ai recommencé le cyclisme lors du stage de Diébougou. Ce qui fait que je ne suis pas très présent à ce tour.
Est-ce à dire que cette préparation n’a pas beaucoup servi ?
Deux semaines de préparation ne sont pas suffisantes pour faire un grand tour comme celui du Burkina Faso. On devait avoir plus de temps pour se préparer. Parce qu’il nous faut de la compétition pour tenir face à nos adversaires. Nous n’avons malheureusement pas eu assez de temps pour nous préparer. Cela n’est pas de notre faute. On est déjà dans la compétition, on ne peut plus changer grand-chose. On va donc attendre l’année prochaine pour mieux nous préparer afin de représenter honorablement le Burkina Faso.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 6 novembre 2015 à 08:09, par El presidente En réponse à : Rasmané Ouédraogo, cycliste burkinabè : « Je ne brille pas à ce tour parce que j’avais arrêté les entrainements »
en bon patriote le DTN ne devais pas te sélectionner et toi aussi tu devais refuser puisque tu n’est pas en forme.
2. Le 6 novembre 2015 à 08:34, par Angeo En réponse à : Rasmané Ouédraogo, cycliste burkinabè : « Je ne brille pas à ce tour parce que j’avais arrêté les entrainements »
Vaillant etalon...!courage a vous..!
3. Le 6 novembre 2015 à 13:35, par YAM-YEL BEENIN-WENDE En réponse à : Rasmané Ouédraogo, cycliste burkinabè : « Je ne brille pas à ce tour parce que j’avais arrêté les entrainements »
OUEDRAOGO RASMANE du courage, tu as dit un peu la vérité de ta méforme, mais sache que je te suis depuis des années et sais le vrai problème que votre club vit depuis les évènements des 30 et 31 octobre 2014.
Concernant les compétitions nationales, je demande aux sympathisants, supporters , amoureux et journalistes sportifs de faire une rétrospective des compétitions nationales de 2012 à 2015 et ils comprendrons que cette année au Tour du Faso 2015, les Étalons ne peuvent pas faire mieux que ça.
L’année sportive dite celle de Jérémie OUEDRAOGO, champion national et maillot jaune du Tour, les moyens ont été mis à la disposition de la FBC. Les Etqlons cyclistes ont été faire leur mise au vert à Gaoua où le Gouverneur Monsieur Rasmané OUANGRAOUA n’a pas hésité un seul instant à soutenir moralement, matériel à toute l’équipe qui a séjourné plus d’un mois durant dans cette localité.
Pour leur entrainement, les Etalons cyclistes faisaient Gaoua - Kampti -Gaoua, il affrontaient les collines, les virages et un entrainement bien planifié. Ils faisaient la poursuite, les sprints collectifs et individuel. Ils arrivaient même à faire des sprints sur 300 mètres afin d’avoir une endurance. Cette préparation a permis à l’encadrement technique de mettre un système en place. Chacun savait quoi faire, à quelle moment et pour qui. Les sprinters connaissaient à partir de distance ils pouvaient se lancer et pouvoir gagner. Seulement en 02 semaines de stage on ne peut pas faire mieux que ça.
Si le ministère trouve qu’il n’a pas de moyens pour permettre aux fédérations de mener à bien leur programme d’activité, il ne sert à rien de leur demander ce programme qui ne peut être honoré à 50% par le ministère. Je pense le ministère au lieu de faire souffrir les structures sportives de compétition pour rien, il peut allouer un montant forfaitaire par fédération pour chaque saison. En ce moment, les différents présidents sauront comment faire pour établir leur programme d’activités. Vous demandez un programme d’activité qu’on établi, sur cent vingt millions (120.000.000), vous restez dans vos bureaux pour un arbitrage de trente cinq millions (35.000.000) alloué à la structure et vous voulez des résultats, allez-y me comprendre ça.
Je pense que c’est simple, après même cet arbitrage le ministère devant faire un communiqué de presse pour officialiser les différents montants retenus sur les budgets initiaux des différentes fédérations. A ce moment, tous les supporters, sympathisants, journalistes, membres de bureaux fédéraux sauront ce que chaque fédération a reçu, et ce qu’elle a pu mener comme activité.
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