Martin Sawadogo, DTN du cyclisme : « Cette première victoire est bien pour le moral des coureurs »
Le Burkina a enfin sa première victoire d’étape du Tour du Faso 2015. L’étape courue entre Ouagadougou et Koudougou était longue de 97,5 kilomètres. A l’arrivée c’est Salifou Yerbanga qui s’est imposé. Dans cet entretien, le directeur technique national, Martin Sawadogo se réjouit de cette victoire et prévoit que celle-ci sonne le réveil des Etalons sur le Tour.
Lefaso.net : Le Burkina vient d’avoir sa première victoire d’étape sur le Tour du Faso 2015. Est-ce qu’on peut dire que la mayonnaise commence à prendre ?
Martin Sawadogo : La mayonnaise commence effectivement à prendre. Cette première victoire d’étape pour le Burkina à ce Tour faisait partie de nos objectifs. Nous avions déjà le maillot des sprints intermédiaires et il fallait tout faire ce matin pour le préserver. Nous avons donc travaillé à annuler les actions de tous ceux qui étaient proches du maillot des sprints intermédiaires.
Le troisième objectif était que si l’opportunité se présentait d’aller chercher la victoire d’étape et c’est ce que nous avons fait.
Est-ce qu’on peut espérer que cette victoire sonne le réveil des Etalons ?
Toute victoire est une motivation pour l’équipe. Je pense que cette victoire va remonter d’avantage tous les coureurs qui vont aller chercher les victoires.
Vous aviez annoncé au départ des ténors comme Rasmané Ouédraogo qui sont à la peine depuis le début du tour…
Je constate effectivement que les choses ne sont pas faciles au niveau du peloton. Par contre, Rasmané Ouédraogo a très bien travaillé aujourd’hui. Si on a sauvé le maillot des sprints intermédiaires, c’est parce qu’il est sorti très tôt pour aller enrayer l’attaque de l’Algérien Mansouri Abderrhamane qui était resté avec Aziz Nikiema au cas où il voudrait inquiéter le porteur du maillot jaune. Après ce travail physique, il est difficile pour le coureur d’exploser à l’arrivée. Chacun fait un travail au sein du groupe. Il est vrai qu’ils ne sont pas en forme comme lors des éditions précédentes mais ils réussissent un travail formidable à l’interne pour les autres.
Salif Bikienga a abandonné hier lors de l’étape Kombissiri-Kaya. Un mot…
Il a effectivement abandonné à la troisième étape. J’ai constaté que c’est par manque de forme. Il a d’abord eu un choc lors du championnat national. Cela ne l’a pas empêché de participer au stage de Diébougou pour préparer ce tour. Au sein du groupe, l’esprit de camaraderie régnait. Puisque, comme vous le savez, il y a eu la réconciliation entre lui et Rasmané Ouédraogo. Il n’y a vraiment pas eu d’accroc qui l’ait poussé à abandonner. C’est seulement l’expression d’une méforme.
Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 3 novembre 2015 à 16:10 En réponse à : Martin Sawadogo, DTN du cyclisme : « Cette première victoire est bien pour le moral des coureurs »
Je pense que pour Salif, c’est une sélection de complaisance pour faire plaisir à son président de club croyant échapper aux critiques. L’entraineur national et le directeur savent pertinemment qu’avec sa blessure BIKENGA n’est pas totalement rétabli, n’est pas en forme, mais vu que son président de club et son directeur sportif sont teigneux , vociférant et maille à partir avec la fédération, il faut le sélectionner pour contenter les dirigeants de son club. Voila qu’à la 3ème étape il abandonne ses coéquipiers et fausse les données. La responsabilité est globale pour la fédération et son encadrement technique.
Pour une mise au vert pour le Tour du Faso il faut au minium jours francs avec les moyens nécessaires. Le ministère des sports fait tout à sa guise, la fédération n’a pas de moyens, le président fait des préfinancement avant d’être rembourser par le ministère, allez-y me comprendre ça.
Brave président, tu fais ce que tu peux, c’est très bon et nous te comprenons. Pour les stages des cyclistes nous savons aussi que par relation personnelle que cela ce gagne parce que le ministère ne prend pas en compte votre programme d’activité annuelle par manque de moyens, et que voulez-vous ? Des résultats avec ça, n’y pensez même pas.
Avec le centre mondial de cyclisme (CMC), nous étions bien parti depuis 2012 avec Monsieur VANZIL qui a former nos cyclistes et nous avons eu un résultat aux championnats d’Afrique organisé au Burkina Faso si minime soit ce résultat. Nos coureurs devaient repartir pour parfaire leurs performances parce qu’ils doivent évoluer selon des étapes mais rien. La fédération établi son programme annuelle d’activités, au niveau du ministère des gens s’enferment dans les bureau, biffent tout sans chercher à comprendre et vous voulez des résultats, comment vous les obtiendrez ? Le ministère des sports et des loisirs n’a cas changer son fusil d’épaule car ce n’est pas seulement le football qui est une discipline de compétition au Burkina Faso.
Bravo président, du courage et dit-toi que tes efforts seront récompensés un jour Inchallah
2. Le 3 novembre 2015 à 16:26 En réponse à : Martin Sawadogo, DTN du cyclisme : « Cette première victoire est bien pour le moral des coureurs »
Quand on met les moyens, on sélectionne de bons hommes dans la clarté et la transparence, on ne peut qu’avoir de très bons résultats. Prenez le Maroc qui est présent à ce Tour du Faso, combien de Tour il a participé en cette année 201’ et pas n’importe quel Tour ? Tout ce que le ministère peut, c’est la participation du Burkina Faso au Tour du Togo, du Bénin etc....pendant que ces Tours ne sont pas inscrits à l’U.C.I , résulta final, nos étalons qui remportent ces Tours ne gagnent rien comme point pour leur classement au niveau de l’UCI et de l’Africa-Tour.
Messieurs du ministère des sports et des loisirs, ouvrez l’œil et surtout le bon pour que le cyclisme Burkinabè ne meurt pas.
Bravo à la fédération Burkinabè de Cyclisme
Bravo au bureau fédéral
Bravo aux athlètes
Bravo aux dirigeants des clubs
Bravo aux supporters
Vive le sport
Un inconditionnel du cyclisme