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La fin d’un cycle, et maintenant quelle alternative pour le Burkina ?

Publié le jeudi 29 octobre 2015 à 23h02min

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La fin d’un cycle, et maintenant quelle alternative pour le Burkina ?

« Les derniers soubresauts du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) nous rappellent que « quand les nuages s’amoncèlent et que le ciel gronde, il vaut mieux ramasser la farine si l’on veut manger le lendemain ». En effet, quand une unité, fusse-t-elle d’élite, d’une institution comme l’Armée, la plus organisée dit-on (encore faut-il le prouver), viole les institutions de la République, il faut s’en inquiéter et surtout, devancer les oiseaux de mauvais augure, pour prendre les mesures nécessaires, pour prévenir toutes velléités de « déstabilisation » de la République et garantir une Nation de paix.

Telle est l’introduction que nous faisions dans un article, « Forces Armées Nationales (FAN) : Comment retrouver le lustre d’antan », dans le journal Notre temps, n°294 du vendredi 20 au dimanche 22 mars 2015, page 4. Nous renchérissions en disant que si « gouverner, c’est prévoir » et que comme « la mère de jumeaux doit dormir sur le dos », il ne faut pas faire l’économie de cette restructuration, mais accepter prendre, à bras le corps, courageusement, objectivement, dans l’intérêt supérieur de la Nation, ce nécessaire recentrage, au regard du contexte national, sous-régional, africain et international qui l’impose et du diagnostic peu reluisant à l’intérieur même des Forces Armées Nationales.

Mais notre cri n’a pas été entendu par la Transition, englué qu’elle était dans la préparation du processus électoral, et l’ex-RSP a encore poursuivi la déstabilisation de la Nation courant fin juin 2015, et voilà, tout d’un coup, imprévisible, inacceptable, inconcevable, un coup d’Etat, perpétré par un pseudo-officier supérieur de l’Armée Burkinabè (titre qu’il ne mérite d’ailleurs pas) et ses sbires irréfléchis et téléguidés, qui a longtemps louvoyé, a fini par se dévoiler, tout « dénudé », tel un ver de terre.

A la lecture de ce coup d’Etat, l’on se demande comment un homme censé, soit disant intelligent, lucide, respectueux des valeurs sacrées de la vie, peut-il commettre cette bassesse, cette félonie ? Mais lui, contre tout bon sens, il l’a fait. Le sieur DIENDERE, le tristement célèbre compagnon de toujours de Blaise COMPAORE, son mentor. D’ailleurs nous n’avons jamais cru en son intelligence, ni au fait qu’on lui attribuait l’aptitude d’être un fin stratège, que nenni, car il est tout simplement le contraire.

Nos ancêtres ne disent-ils pas que le « roseau se plie mais ne se rompt jamais ». En effet, le Peuple a plié, plié, pendant plus de 27 longues années, mais n’a jamais rompu. Mieux, il s’est libéré de la plus belle des manières, par la résistance de ses bras valides, la jeunesse, par la bravoure, par la persévérance dans le refus de la médiocrité, de la soumission, de la bestialité, incarné par les forces du mal et des ténèbres. Les faits sont là, têtus.

Et nous sommes fiers d’être burkinabè, aux yeux du monde, face à l’Afrique surtout, en déliquescence démocratique (Centrafrique, Rwanda, Congo Brazzaville, RDC, Libye, Zimbabwe, Cameroun, Gabon, etc.) et sociétale (Mali, Nigéria, Cameroun, Niger avec Etat Islamique en Afrique de l’Ouest et les Djihadistes). Oui, nous le sommes. Aujourd’hui et demain, nous le serons, car le Pays des Hommes intègres est sorti vainqueur de sa lutte pour la Liberté et la Démocratie, les mains nues, avec une jeunesse vaillante et résistante, une vieillesse responsable, des femmes battantes aux spatules, des politiques et des OSC conscients de leur responsabilité historique et avec une Armée « re-devenue » Républicaine. Et par-dessus tout, on a la Main divine qui a surfé sur le Faso et nous a protègé. D’ailleurs, la Main divine, imprévisible, implacable, nous protège si bien qu’elle a mis fin au cycle infernal des coups d’Etat militaires au Burkina. En effet, on a eu les coups d’Etat des capitaines, des commandants, des colonels et très récemment, celui des généraux, paradoxalement le plus insensé, inacceptable et impardonnable, compte tenu de la cruauté. Donc, la boucle est bouclée.

Mieux, le cycle de l’homme, étant de trois (celui de la femme est de quatre), est aussi terminé. En effet, trois coups d’Etat, tel est le bilan du sieur DIENDERE, 1983, avènement du CNR , 1987, sordide rectification de la révolution, dans un bain de sang indescriptible, et enfin 2015, le coup d’Etat de trop du sieur DIENDERE.

Aussi, nous nous devons d’être fiers de ce que nous sommes car nous avons eu des ancêtres conquérants (Diaba LOMPO, Mogho Naaba, Guimbé OUATTARA, Yadéga, Naaba KANGO, etc.), des ainés valeureux et patriotes (Nazi BONI, Guillaume OUEDRAOGO, Sangoulé LAMIZANA, Moumouni OUEDRAOGO, Yalgado OUEDRAOGO, etc.). Et nous incarnons, avec fierté et jalousie, ces valeurs cardinales et ancestrales de notre Nation que nos aînés nous ont léguées. Ainsi, au cours de ces jours de septembre 2015, le pays a failli s’assombrir, par la « main invisible », mais devenu enfin visible, du sieur DIENDERE (n’est-ce pas PM ZIDA ?) qui a, mû par son égoïsme, son arrogance, sa bestialité et sa soif de sang et de privilèges matériels et de plaisirs libertins, voulu embrigader le Peuple burkinabé.

Thomas SANKARA ne disait-il pas que « ce sont les médiocres qui provoquent les tragédies, mais c’est la tragédie des peuples qui révèle souvent de grands hommes ». Cet épisode fâcheux de notre marche vers la Liberté et la Démocratie nous a révélé, ou plus exactement confirmé, entre autres résistants et leaders, que Moumina Chérif SY, Président du CNT, porte un prénom et n’est pas que le fils du Général de Brigade Baba SY, valeureux ainés. Ce sont des femmes et des hommes de cette stature que nous devons honorer, décorer, pas ceux de l’acabit du sieur DIENDERE, arrogants, iméritants et indignes, qui ont été bardés de nos nobles attributs, de nos nobles valeurs. La France a ouvert le bal de retrait de sa Légion d’Honneur, plus haute distinction de la France honorant les étrangers. Eh bien, suivons le rythme en retirant toutes les médailles militaires, titres et décorations de toute nature à tous ces pseudo-officiers, soldats et commanditaires civils. Nous demandons aussi à tous les média de ne plus présenter, dans leurs propos, écrits et photos, le sieur DIENDERE avec sa tenue d’officier supérieur, ni à ne plus l’appeler Général. Car, il ne le mérite pas et n’en est pas digne. Même le grade le plus bas dans l’Armée, c’est encore lui faire honneur, car il a souillé la noble tenue militaire.

Aujourd’hui, grâce à notre vaillant Peuple et à son Armée retrouvée, nous comprenons bien le proverbe africain qui dit qu’ « une armée de moutons guidée par un lion peut vaincre une armée de lions guidée par un mouton ».

Mais, il est temps de ne pas baisser la garde et de se dresser pour la construction de notre Nation vers le progrès tant recherché.

Pour cela, il faudrait que tout le monde mette la main à l’édification d’une Nation nouvelle. Et cela passe par une prise de conscience de tous. Aux intellectuels, retenez ce que Maurice Kamto disait : « combien est responsable de la dérive collective, celui qui en perçoit les signes et dispose de moyens intellectuels de le dire, mais s’en abstient par lâcheté ou indifférence ». Donc, ne mettez pas vos « privilèges et plaisirs éphémères » devant votre liberté et l’avenir du Peuple.

C’est aussi au nom de cette maxime de Maurice Kamto que, nous semble-t-il, il est impératif de tirer les leçons de ces périodes tumultueuses du Burkina, d’en dégager les causes profondes afin d’y apporter une alternative qui nous éloigne du scénario de « dougoumato » ou le village fantôme, signe de la convulsion et de la désagrégation, mais qui nous rapproche plus du scénario de l’étalon au galop, c’est-à-dire la chevauchée fantastique du Burkina Faso pour une croissance harmonieuse et durable, un rayonnement social et culturel continu, une société où la justice est fortifiée constamment et où règne l’Etat de Droit et la Démocratie. En somme, la renaissance du Burkina Faso.
Ne dit-on pas que « quand le rythme du tambour change, les pas de la danse doivent suivre » ?
Alors, il faudrait que tout un chacun, quel que soit son statut social, son origine, sa religion, sa région, réveille en lui la fibre patriotique et citoyenne qui, soit dormait, ou somnolait, afin de rétablir la dignité du Peuple burkinabè. Et cela passe par un civisme sans faille, une intégrité à toute épreuve et un sens du don de soi et un esprit de sacrifice pour la Nation (car, tous, autant que nous sommes, particulièrement les « instruits » d’aujourd’hui, nous avons plus bénéficié du pays que le pays de nous).

Travaillons donc à assurer un avenir radieux au Faso, en refusant, en tout temps et en tout lieu, l’impunité, la corruption, la mal gouvernance, les inégalités, les crimes économiques et de sang, etc. et réclamer, avec conviction et persévérance, plus d’équité, plus de justice, plus de répartition équitable des fruits de la Nation pour une éducation et une santé gratuites. Oui, on le peut, si on le veut et on doit y arriver, vaille que vaille. « Tout ce qui est imaginable par l’homme, est réalisable par l’homme ». Nous devons donc libérer notre esprit créateur pour produire et générer de la richesse, et ainsi, accompagner la jeunesse dans sa quête inlassable d’emploi libérateur.

Mais, pour y arriver, il faut accepter exorciser le mal. « Et dans un tel contexte, l’engagement est une nécessité afin d’exiger le respect des principes fondamentaux donnant un sens à la vie sociétale », disait le Pr Pierre NAKOULIMA . En effet, le RSP est dissout, mais attention à une régénérescence, à une mutation, comme savent bien le faire les virus, et qui pourrait être nuisible demain (regardez les attaques de groupes armés d’Oursi, de Tambao et plus récemment de Samorogouan). Donc, il reste à faire un nécessaire et pragmatique « purge » et « toilettage » des Forces Armées Nationales.

« Autrement dit, les impératifs actuels passent par la création de conditions idoines d’une Armée loyale à la Nation, républicaine (comme elle l’a prouvé lors du stupide coup d’Etat), avec des unités spécialisées dans divers domaines clefs (lutte anti-terrorisme, lutte-anti cybercriminalité, lutte anti-banditisme, renseignements, génie militaire, production, santé, etc.), des officiers responsables et donnant le bon exemple, des militaires de rang disciplinés, bien formés et entraînés, des FAN bien renseignées, utilisant du matériel militaire en quantité et en qualité et ayant une bonne organisation interne et un déploiement opérationnel conséquent dans les points critiques et névralgiques du territoire, tout au long des frontières et en interne.

Donc, les FAN sont obligées, pour atteindre leurs missions :
-  de faire de son unification une priorité, car « quand des toiles d’araignées s’unissent, elles peuvent attacher un lion »,
-  de définir une nouvelle charte de loyauté envers la République et de dépolitisation totale de l’Armée,
-  de mettre en place une nouvelle philosophie de recrutement, de formation adéquate à la nouvelle situation, de promotion et de gestion des carrières, par le mérite et pour garder les troupes dans le droit chemin d’une Armée républicaine,
-  de revaloriser le mérite et restaurer l’honneur, la discipline, la rigueur et l’intégrité.

Ces valeurs cardinales, « galvaudées », il n’y a pas longtemps par les égoïsmes de certains (suiviez mon regard), doivent être restaurées, devenir le leitmotiv et la boussole de notre Armée d’aujourd’hui et lui permettront d’être plus apte à poursuivre ses missions. »

Aussi, l’Armée devrait bannir l’impunité en son sein, car nul ne comprendrait que ceux (ex-RSP) qui ont tué dans le dos, blessé à vie, des jeunes aux mains nues, qui ne réclamaient que Liberté et Démocratie, bénéficient d’impunité (au nom d’une fausse lecture du Pardon), pendant que les mutins de 2011 ont été lourdement punis (tuerie à Bobo par les éléments de l’ex-RSP, radiation, emprisonnement, privations diverses). Donc, justice d’abord, vérité ensuite, pardon après, pour une véritable réconciliation nationale. Par ailleurs, il faudrait veiller à épurer, dans de meilleurs délais, la main économique du clan Compaoré, car elle peut nourrir toujours la sève du mal, de la bêtise humaine et de la haine. Ne tergiversons plus car nous devons tirer les leçons du passé et avancer.

Et pour cela, nous voulons, et nous pensons que tout homme épris de Paix, de justice, d’équité, se devrait de saluer la justesse et la pertinence des « chantiers » de la Commission de Réconciliation Nationale et des Réformes (CRNR), qu’a présidé son Eminence Monseigneur Paul OUEDRAOGO. Leurs « chantiers », si on prend le temps et la patience de se les approprier, et les mettre en œuvre, patiemment, intégralement mais progressivement, avec des institutions fortes, nous pensons qu’ils feront du bien au Burkina. D’ailleurs, les membres de ladite CRNR méritent d’être élevés au rang de filles et fils valeureux du Burkina Faso. Sachons donc reconnaître le mérite du travail bien fait et de ses retombées sur la Nation (et bien d’autres aussi, peut-être qui ont travaillé dans l’ombre).

Aussi, ayons à l’esprit que l’amour de la Nation se perpétue par le symbole. Et pour ce faire, permettez-nous de faire l’écho de l’idée lumineuse de mon frère Auguste Romain BAMBARA, qui, pendant ce septembre noir, dans les réseaux sociaux, a émis le vœu de voir s’ériger une stèle en mémoire aux résistants, à l’image de cette intrépide résistante à la spatule (voir photo), bien sûr en prenant le soin de régler les questions de droits d’auteur, de droit d’image, etc. Nous l’avons trouvé tellement géniale, que nous nous sommes associé à l’invite, en proposant l’érection de cette stèle, au milieu de l’avenue de l’indépendance, devant le futur « Musée de la résistance du Peuple burkinabè », à l’actuelle Assemblée Nationale. Cela restera à jamais gravé dans nos mémoires et celles de nos enfants et petits-enfants. Ainsi se perpétue la flamme de l’intégrité, de la bravoure et de l’amour de sa Patrie. Et personne, oui personne ne viendra travestir notre Histoire, notre marche triomphale vers l’horizon du bonheur… à la conquête de la Liberté et du Progrès.

A la fin du mois de novembre, allons aux élections couplées (présidentielles, législatives), avec la ferme volonté de doter le Burkina d’institutions fortes, avec des femmes et des hommes, soucieux du devenir de la Nation, avec une vision de sortie de la paupérisation galopante et rampante, surtout en milieu rural et péri-urbain et du chômage qui gangrène la vie de la jeunesse burkinabè. Aux femmes et hommes politiques, pas de mots mal placés, ni de propos discourtois en l’endroit des adversaires politiques. Convainquons l’électorat par la force de l’argument et non l’argument de la force. Point de violence verbale ou physique… En tous les cas, pas de raison de s’engouffrer dans cette voie, si on a un projet de société qui réponde aux aspirations du Peuple burkinabè.

Il est aussi primordial que les filles et fils de la « Maison Burkina » se donne la main, car la main divine nous couvre de sa bonté et de ses bénédictions, et bannissons à jamais dans nos mentalités, nos comportements, nos propos de tous les jours, la haine. Car pas d’alibi qui tienne pour des conflits communautaires, la traque à l’homme, dans son propre pays (regardons vers Guénon). Cultivons le vivre ensemble, dans notre maison commune, de Paix et de concorde entre ces filles et fils. Ramenons à la raison, certains, qui se sont égarés, un moment, guidés par les forces du mal, car nous sommes un Peuple de Pardon.

Aussi, après ce qui s’est passé, nous nous devons de fléchir le genou dans la prière et organiser des cultes d’actions de grâce pour intercéder auprès du Tout-Puissant dont la main divine nous a été d’un grand secours et auprès des ancêtres, pour remercier pour hier, pour aujourd’hui et demander pour demain un Burkina de paix et de miséricorde.

Par ailleurs, dans notre quête d’un renouveau, les mentalités doivent changer, avec des comportements citoyens, de nouvelles pratiques, et nous nous devons d’être reconnaissants envers l’Union Africaine, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union Européenne, le Niger, le Tchad, le Bénin, le Sénégal, la France, les États-Unis, etc. Pas non plus d’animosités vis-à-vis de la Côte d’Ivoire, car les Peuples sont au-dessus des politiques. Jouons sur le terrain du raffermissement des relations fraternelles et de la construction de l’espace communautaire, car plus on est grand et uni, mieux nous viendrons à bout de la pauvreté.

Peuple du Burkina, vit dignement et reste intègre.
A nos dignes et inoubliables martyrs, que la terre libre du Burkina vous soit légère. On ne vous oubliera jamais, JAMAIS.
Solidarité avec nos résistants blessés, car les blessures de l’histoire se cicatrisent et deviennent porteur de germes d’espérance !
Malheur à ceux qui bâillonnent leur Peuple !
La Patrie ou la mort, nous vaincrons !
Dieu bénisse le Burkina Faso.

Ousmane Bodo
La vérité ne s’altère jamais (Sidpassamdé)

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Vos commentaires

  • Le 29 octobre 2015 à 16:38, par goin En réponse à : La fin d’un cycle, et maintenant quelle alternative pour le Burkina ?

    tout un programme ! merci et en avant pour un Burkina qui gagne à tout point de vue ! la patrie ou la mort nous vaincrons !

  • Le 29 octobre 2015 à 19:27, par Patriote En réponse à : La fin d’un cycle, et maintenant quelle alternative pour le Burkina ?

    Merci mon frère. J’ai les larmes aux yeux. En parcourant ce beau texte j’ai eu plusieurs sensations à la fois : tristesse, joie, mélancolie, espoir etc. mais à la fin j’ai eu ce frémissement qui a m a redonner la force et surtout j’ai senti ma foi grandir encore plus. Je dis que l’histoire du Burkina Faso est une leçon pour toute la terre mais avant tout pour nous burkinabè. A travers cette leçon, nous allons trouver toutes les solutions à nos problèmes. Ces solutions passent forcement par : L’amour de DIEU, de la patrie et de son prochain.
    Merci
    GLOIRE A DIEU

  • Le 30 octobre 2015 à 10:48 En réponse à : La fin d’un cycle, et maintenant quelle alternative pour le Burkina ?

    Monsieur Ousmane Bodo, merci de donner votre mail pour qu’on puisse échanger sur le thème. Il est certain que vous touchez un problème extrêmement sensible mais mieux vaut en débattre que de le laisser pourrir et nous emporter tous dans des cycles dangereux. Ce n’est pas du domaine du débat public mais attelons nous à comprendre les mécanismes : concepts et philosophie qui sous tendent la défense, organisation, option politique et choix militaire,.....et surtout qui fait quoi ? Pour un retour à l’orthodoxie de la profession.

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