Financement des groupements agricoles de femmes : Facile pour les unes, un parcours du combattant pour les autres
Quel financement pour les groupements de femmes ? Une épineuse question que nombre de groupements féminins agricoles se posent sans pouvoir trouver une réponse satisfaisante. Si les uns tirent leur épingle du jeu avec le soutien de la fédération des professionnelles agricoles du Burkina à travers un programme femmes, les autres sont tenus de présenter de lourdes garanties pour se faire un financement auprès d’une caisse ou d’une banque.
Mercredi 22 juillet 2015. Il est 9heures au siège de la Fédération des professionnelles agricoles du Burkina (FEBA-B). Un groupe de femmes attend patiemment son responsable. C’est la paye du crédit. Chaque mois, en effet, ces dernières réunies en groupement se rendent au siège de la FEPA/B pour honorer leur crédit. Des crédits qui vont de 50 000FCFA à 150 000FCFA selon le protocole du programme femmes. « Je ne peux pas prendre au-delà de 50 000F », nous confie Assista Sanou, agricultrice. Elle a cependant comme activité génératrice de revenue, la vente de choux et de tomates.
Vos commentaires
1. Le 28 octobre 2015 à 17:08, par Jeunedame seret En réponse à : Financement des groupements agricoles de femmes : Facile pour les unes, un parcours du combattant pour les autres
C’est parce que ce n’est pas une élection présidentielle. Quand on néglige les projets et les femmes, tout est difficile. Et pourtant on fait trop de tapage médiatique sur la promotion des activités féminines. 50 000f seulement ? Je rejoins Zida a domicile et Kafando sur tribune.
2. Le 5 novembre 2015 à 11:03, par traoré bakari dit djassikini Djessa En réponse à : Financement des groupements agricoles de femmes : Facile pour les unes, un parcours du combattant pour les autres
Le mal de nous africain c’est d’appliquer la copie du blanc chez nous. De plus, c’est le non respect de nos engagements en famille. Sinon chaque petit fonctionnaire et commerçant peut aider le développement de ces activités. 50.000f à dix personnes n’est rien pour de nombreuses personnes, surtout ces politiciens qui nous ont volé nos ressources et ne se rappellent de nous que pendant les campagnes. Qui va rembourser l’argent que son frère ou son cousin lui a prêté ? Voilà la fin des financements et développement local. Djass.