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COP21 de Paris : La délégation du Burkina renforce ses capacités pour une participation efficace

Publié le mercredi 28 octobre 2015 à 05h46min

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COP21 de Paris : La délégation du Burkina renforce ses capacités pour une participation efficace

La 21e Conférence des parties (COP21) sur les changements climatiques se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015. Le Burkina sera représenté par une cinquantaine de délégués. Pour leur permettre de participer efficacement aux négociations, le ministère de l’environnement et des ressources halieutiques a organisé à leur intention un atelier de mise à niveau sur les principaux enjeux de la COP21 de Paris. La rencontre tenue le 27 octobre à Ouagadougou était présidée par le secrétaire général dudit ministère, Lambert Georges Ouédraogo.

Le comité national d’organisation de la COP21 a initié un certain nombre d’activités préparatoires afin d’assurer une participation efficace de notre pays à la rencontre de Paris. Au nombre de ces activités, figure en bonne place un atelier de mise à niveau de la délégation burkinabè sur les principaux enjeux de la COP21. L’objectif de cet atelier est d’améliorer les capacités et les compétences de la délégation nationale. « Nous avons jugé nécessaire de réunir tous les participants du Burkina Faso afin que nous nous entendions pour participer efficacement aux négociations sur la COP21 sur les changements climatiques. Ce genre de fora, si nous ne nous préparons pas, il y a des risques qu’il y ait des déperditions parce qu’il y a plusieurs sessions qui ont lieu et il faut que les gens puissent savoir où nous en sommes au niveau des négociations », a rappelé Lambert Georges Ouédraogo, le secrétaire général du ministère de l’environnement et des ressources halieutiques.

Les conséquences du dérèglement climatique se font ressentir de plus en plus. Et, la COP21 de Paris se présente comme l’ultime étape d’un nouveau processus de négociation sur les changements climatiques entamés depuis l’échec de la conférence de Copenhague en 2009. Mais, face aux enjeux liés aux changements climatiques, les négociations ne seront pas une partie de plaisir à Paris. Pourtant, il est important de parvenir à un accord sur un cadre juridique contraignant. Le Burkina et les autres pays africains avec que le groupe des 77 devront parler d’une même voix, sans quoi, leur voix risque de ne pas être entendue.

Contraindre les plus grands pollueurs à contribuer plus

Au cours de cet atelier, il s’agira, entre autres, de partager avec la délégation nationale, des informations générales sur les changements climatiques ; expliquer le processus de l’évolution de la négociation ; donner des informations sur l’organisation de la participation du pays à la COP21. Ce qui permettra aux participants accrédités pour représenter notre pays de jouer pleinement leur rôle à Paris. L’objectif étant de parvenir à arracher un cadre juridique contraignant qui permettra non seulement d’avoir les ressources financières mais également avoir le transfert de technologies pour nos pays.

« Aujourd’hui tout le monde constate les changements climatiques, personne ne peut plus le nier. Depuis Cancun, nous sommes arrivés à montrer que les pays avancés, les pollueurs doivent apporter des ressources financières et un transfert de technologies pour nos pays pour nous permettre, nous qui ne polluons pas, de pouvoir parer aux effets des changements climatiques. Il faut qu’aujourd’hui on arrive à un instrument contraignant qui va permettre à ce que ces pays développés puissent investir pour que nous puissions avoir des ressources pour lutter effectivement contre les effets des changements climatiques dans nos pays », martèle le secrétaire général du ministère de l’environnement.

Pour que leur voix des pays en développement porte davantage, il a été demandé à chacun, en venant à Paris, de voir la contribution qu’il peut apporter effectivement dans le cadre de ces questions de changements climatiques. « Il faut que nous montrions ce que nous pouvons faire avant de contraindre les autres à accepter », estime Lambert Georges Ouédraogo.

Moussa Diallo
Lefaso.net

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