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6e édition du festival « un vent de liberté » : Le rendez-vous est pris pour le 23 octobre 2015

Publié le dimanche 18 octobre 2015 à 07h42min

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6e édition du festival « un vent de liberté » : Le rendez-vous est pris pour le 23 octobre 2015

Les promoteurs de African culture avec à sa tête son président, Freeman Tapily ont animé une conférence de presse, ce vendredi 16 octobre 2015, à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). L’objectif était d’annoncer la 6e édition du festival « un vent de liberté » qui se tiendra le 23 octobre prochain à la MACO. Ce concept ambitionne de s’étendre à toutes les maisons d’arrêt et de correction du Burkina Faso.

Dans le souci de redonner espoir et dignité aux détenus, leur témoigner de l’affection sociale afin de maintenir les liens fraternels pour une réinsertion réussie et promouvoir les droits, African culture depuis 2010 organise le festival « un vent de liberté ». Pour annoncer l’évènement de cette année, il a initié une conférence de presse dans la matinée du 16 octobre 2015 au sein de la MACO. Etaient sur la table, le président de l’association, Freeman Tapily, Mamadou Ouédraogo, chargé de projet, Herve Honla, conseiller en communication, le petit docteur, responsable du plateau artistique et l’artiste Daisy Franck.

Pour cette 6e édition, les promoteurs ambitionnent grand et promettent une panoplie d’activités riches en couleurs. Au nombre de celles-ci, il y aura le petit déjeuner à offrir aux 2000 détenus et personnels de la MACO, des activités récréatives telles que des prestations des artistes détenus, la prestation des artistes invités, en live et play-back ; un repas communautaire ; une assistance médicale, une remise de dons composés d’habits, savons et autres au profit des détenus avant de clore en apothéose avec un match de gala qui opposera les journalistes aux détenus.

Selon le président, l’édition 2015 du concept « un vent de liberté » a pour parrain le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) et l’association Managré nooma pour les orphelins (AMPO). Egalement, il bénéficie de l’accompagnement technique des partenaires tels que le ministère de la justice des droits humains et de la promotion civique, le ministère de la jeunesse de l’emploi et de la formation professionnelle et la MACO. « Nous disons à ceux qui sont dehors que tous est possible à la MACO. Il y a une boulangerie à la MACO, on fait des brochettes, les boissons on en trouve également. Pour cela, nous disons que la vie n’est pas finie à la MACO ! On peut produire un album ici car il y a un arrangeur talentueux qui sait le faire » a-t-il expliqué.

A l’issue de la conférence de presse, Véronique Ouédraogo a laissé parlé son cœur en offrant une guitare aux détenus de la MACO, car dit-elle, « les personnes détenues ici ont également droit au bonheur, à la joie et à la vie ».
Pour rappel, la 1ère édition du festival a eu lieu le 15 décembre 2010 à la MACO, le 2nd le 20 décembre 2011 à la MACO, la 3e édition le 29 à la MACK, la 4e édition à la MACO et la 5e édition à la MACB

Phase des échanges

Quel bilan faites- vous de la 1ère à la 6e édition ? Le président répondra : « nous sommes satisfait puis que la satisfaction dans une œuvre communautaire est d’abord morale. C’est un engagement que nous avons pris vis-à-vis e la société et on s’efforce à tenir cet engagement chaque année en dépit des contraints que nous faisons souvent face pour réaliser l’évènement.

Quelle est la particularité de cette 6e édition ? « La particularité cette année c’est la dimension des activités. Le repas communautaire à Bobo était de 800 plats comparés à 2000 plats en qualité cette année, c’est énorme ! Au niveau de l’assistance, nous avons augmenté le nombre de prise en charge. Et pour conclure, le nombre des artistes de cette année peut égaler au moins deux éditions », s’est-il réjoui.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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