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Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

Publié le lundi 19 octobre 2015 à 02h30min

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Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

Le processus de règlementation de bail d’habitation privée au Faso continue d’avancer. Ce vendredi 16 octobre 2015, les acteurs se sont réunis à Ouagadougou, dans le cadre d’un atelier national pour examiner et valider l’avant-projet de loi portant bail d’habitation privée au Burkina Faso.

Le ministre de l’habitat et de l’urbanisme, René Bagoro, l’avait annoncé le 7 octobre dernier lors d’un point de presse du gouvernement. C’est désormais chose faite. En effet, comme annoncé, les différentes parties prenantes de la règlementation du bail d’habitation privée au Faso ont participé à l’atelier national de validation de l’avant-projet de loi portant bail d’habitation privée au Burkina Faso. Il s’est agi, pour les participants à l’atelier, organisé par le ministère de l’habitat et de l’urbanisme, de prendre connaissance, d’examiner, d’amender et de valider les résultats du travail de trois cabinets que sont Afrique Compétence, Legal Adviser et WB Consulting ; sur la problématique en question.
L’objectif de la démarche, selon le ministre Bagoro, c’est de permettre au maximum de Burkinabè d’avoir droit au logement. Et l’avant-projet de loi au menu du présent atelier pose des obligations aussi bien pour les bailleurs que pour les locataires. Il ne sera plus possible pour les bailleurs de dicter leur loi aux locataires. Au bout du processus, l’on devrait avoir une loi adoptée en bonne et due forme par les parlementaires. Et cette loi sera certainement assortie de sanctions pour ceux qui viendraient à l’enfreindre, à en croire le ministre de l’habitat et de l’urbanisme qui a exhorté vivement dans son mot d’ouverture de l’atelier les participants à s’investir pleinement dans les travaux de la rencontre.

Les artisans et commerçants très présents

Parmi les documents examinés par les participants à l’atelier figurait celui de l’enquête sur le bail des habitations privées au Burkina Faso. Selon les résultats de cette enquête menée dans six villes du pays (Ouagadougou, Bobo, Ouahigouya, Koudougou, Dédougou, Fada, Dori) ; les artisans et commerçants sont très présents. Ils dominent avec 23% des parts du marché locatif, suivis de très près par les fonctionnaires (22%). La domination des artisans et commerçants est encore plus nette au sein de la population des bailleurs où ils occupent aussi le premier rang avec une présence à hauteur de 37%. Les employés viennent en deuxième position avec 22%. Les fonctionnaires sont classés troisième avec un taux de présence de 11%.
Autres données à retenir de l’enquête : les célibatorium représentent 82% des logements loués, contre un niveau faible de « Villas Basses », qui ne sont louées qu’à hauteur de 18%. Les « Duplex » restent faiblement loués et ne représentent que moins de 1% des logements identifiés en location. L’enquête révèle par ailleurs que le logement social est le plus sollicité en location (70%).

Grégoire B. Bazié
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 octobre 2015 à 08:30 En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    je s8 sur et certains que ls bailleurs vt violer ces comme ls gerants de parking l’ont fait a certains niveau.je pense que la promotion des logements sociaux et la baisse du prix des parcelles,du ciment demeurent une solution inevitable pour baisser le prix des loyes.

  • Le 19 octobre 2015 à 12:30, par MATCI En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Je suis d’ accord qu’ il faut revoir le prix des loyers mais il faut aussi revoir le cout des materiaux de construction qui est prohibitif. maintenant que le grand renard s’ est piege et qu’ il est en lieu sur, on peut facilement diminuer le prix du ciment et aussi laisser rentrer le ciment du Togo. Le burkina des affaires ne doit plus gerer les affaires du burkina.

  • Le 19 octobre 2015 à 14:07, par Paix En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Le domaine de l’education doi etre aussi suivi.

  • Le 19 octobre 2015 à 14:57, par jan jan En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Mr. le Ministre, il y un phénomène récent que nous constatons à Ouaga, c’est la construction d’immeuble très en bordure des voies à grande circulation, vous devriez jeter un coups d’oeil, car je ne le souhaite pas si un de ces immeubles d’éffondre celà fera de très gros dégats en vie humaine (exple : immeuble en construction à Koulouba face à la station TOTAL ; immeuble en construction à paspanga au carrefour en venant de Burkina Clés). Comme vous parlez d’habitat pour le burkinabè, que vont devenir les maisons de l’Etat situées en face du Conseil de l’Entente et en face du minstère de l’élevage (le lot de maisons étatique dont une était occupée par Diendiéré et sa famille). Ces maisons ont été occupées depuis 30 ans par des "révolutionnaires" puis des militaires (RSP) qui sont logés gratui, sans payer eau, ni électricité. Au temps de Lamizana c’était des maisons de fonctions de haut fonctionnaires de l’Etat.

  • Le 19 octobre 2015 à 15:09, par Tanga En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Dans tout ça il faut également revoir les conditions d’établissement des permis urbains d’habiter, les mutations, etc. En effet, dès l’obtention des documents pour les constructions, il y a une véritable mafia au niveau du Guichet Unique avec des évaluations faites à la tête du client, des coûts d’établissement des documents des parcelles exorbitants et pour finir des coûts de constructions impossibles. Du coup beaucoup de terrains restent sans être mis en valeur et donc peu de maisons pouvant être louées et in fine des prix élevés (le prix étant fonction de l’offre). Il semble donc impossible d’imposer des prix de loyer, il faut agir de manière cohérente sur toute la chaine et les prix vont chutés de fait. Autrement, les maisons en location se feront de plus en plus rare.

  • Le 19 octobre 2015 à 16:12 En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    De prime à bord, c’est une très bonne chose, mais je pense qu’avant d’adopter la loie n question, il y a des préalables d’abord. ces préalables sont : Encadrer le prix des loyers est bien ,mais il faut le Ministre sache :
    - Les prix des parcelles coutent des yeux de la tête, si vous avez la chance de l’acquérir, c’est après un prêt bancaire pour les salariés, et ce pour des années durant pour le remboursement.
    - Ensuite le casse tête pour pouvoir construire, où tout es chers (Ciment, fer , agrégats, ertc...), alors qu’on a 4 usines de ciments au Burkina. Vous ne faites rien pour faire baisser le prix du ciment.
    Comment on peut vouloir construire un pays avec une telle politique.
    Faites baisser les prix des matériaux, et dès lors que les gens vont construire leurs maisons moins chères, les loyers même, baisseront d’eux même, au lieu de voir appliquer une politique qui risque de décourager ceux qui veulent investir dans l’immobilier. Au TOGO à côté la tonne de ciment côute combien ?
    Ce n’est pas normal, que le ciment produit ici au Burkina côute 2 fois plus chers que celui du TOGO.
    Est ce que le MHU et le Ministre du Commerce, ont approché les cimenteries, pour qu’ils baissent les prix, avant d’élaborer le projet de loi,

  • Le 19 octobre 2015 à 16:18, par t En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Belle initiative louable. Comme on le dit couramment, mieux vaut prévenir que guérir. Les seuils arrêtés doivent du « gagnant gagnant » aussi bien pour les bailleurs que pour les locataires. Des pays comme le Sénégal sont au bord de l’explosion en matière de baux. Le loyer a flamber à un rythme vertigineux à tel enseigne que même l’Etat semble impuissant face au fléau malgré les mesures prises.

  • Le 19 octobre 2015 à 17:34, par lepharaon 1er En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    sincèrement on ne comprendra plus rien à ce régime de transition finissant !! des lois et mesures aussi spectaculaires les unes que les autres !! on va où là ?
    personne ne se préoccupe de savoir comment le bailleur a construit sa maison, quelles sont les difficultés qu’il a endurées ni les sacrifices con senties !! une parcelle coûte combien aujourd’hui à ouaga ? quel est le prix de la tonne de ciment et autres matériaux de construction ? il faut combien d’années pour amortir l’investissement ?
    ce qui est certain on obligera aucun bailleur à donner sa maison en location ! le terrain et le bâtiment sont parmi les rares biens qui prennent de la valeur avec le temps. si les prix de loyer encadrés ne me conviennent pas, personne ne forcera un bailleur à donner sa maison en location. c’est aussi simple que cela, l’Etat n’a qu’ à construire et faire loger gratuitement les locataires, on ne se plaindra pas !

  • Le 19 octobre 2015 à 17:51 En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Internaute 4. tu n’as pas encore voyager. sinon tu ne raisonnera pas ainsi. les immeubles au bords des voies montrent que la ville de ouaga est entrain de se developper. vas voir un peu à new york, chicago, philadelphie, rabbat, hong kong, paris, bruxelle, londre, dakar, alger et tu verras que ces immeubles au bord des voies n’ont aucun danger pour la population. ouagadougou demeurera toujours un gros village à cause de vos raisonnement non civilisés. il ya des immeubles de 100 étages au bord des voies et qui n’ont jamais fais de victimes. tu es villageois et ta place c’est au village puisque tu as peur des immeubles.

  • Le 19 octobre 2015 à 19:41, par Abdoulaye Savadogo En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Monsieur le Ministre,fixez le prix des parcelles de façon raisonnable et baissez le prix du ciment dans ces villes et tout sera résolu.Monsieur le Ministre,combien de Burkinabé savent Ce que veut dire"contrat de bail" ?

  • Le 19 octobre 2015 à 19:43, par KDOUL En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Mr le ministre,n’est-il pas temps de se pencher sur les cas de villas mises en location simple par la Cnss ?Est-ce la Cnss a vocation de faire dans la spéculation immobilière ?c’EST OÙ LA SECURITÉ SOCIALE ????RIEN NE SERA PLUS COMME AVANT,ROMPONS AVEC LES VIEILLES HABITUDES DE BANQUE PRIVÉE DU RÉGIME COMPAOREÉ,EN AVANT !!!

  • Le 19 octobre 2015 à 20:48 En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Monsieur le ministre , comment vous compter fixer vos prix ? Si vous ne faites pas attention ,des bailleurs ne mettrons plus en location leurs maisons.
    Prenons les celibateriums car c’est ce qui marche selon votre enquête . Est ce que vous savez qu’il des celibateriums qui sont plus luxueux que des mini Villas . Et le mm celiba en périphérie n’aura pas la mm valeur qu’en pleine ville .
    pour que les prix baissent çest simple . Diminuer de 70% les prix de tout les matériaux de construction et ça sera une suite logique. 25m3 de sable est à nos jours entre 300 000 et 325 000fca .
    Autant il ya des bailleurs voyous que de locataires . Mais que chacun ait au moins construit , ainsi des locataires sauront entretenir des maisons.
    On ne peut pas parler de logement pour tous , parck d’autres n’en veulent mm pas ; l’état distribue des parcelles ,les gens vendent et très chère Pour se plaindre après que le logement est chère . On est où la , mm ailleurs le logement est tjr fonction d la loi de l’offre et d la demande

  • Le 20 octobre 2015 à 09:21, par Danton En réponse à : Cela ne passera pas

    Monsieur Bagoro, quelle légitimité pensez-vous avoir et surtout de quel électorat tenez-vous cette légitimité ? Vous vous croyez peut-être en Corée du Nord pour vous autoriser à interférer dans le droit des citoyens à s’entendre librement sur les loyers des baux à usage d’habitation ? En juriste, vous devriez savoir que la liberté contractuelle est un des fondemements de la démocratie. S’il vous plait, ne nous ramenez pas à l’Etat de police. Alors que nous sommes pressés de sortir de cette ‘danger zone’ qui s’appelle ’Transition’, vous en êtes encore à passer des contrats à des ’consultants’ pour réaliser des études sur un chantier aussi important ? Dites-vous bien qu’en matière de logement, le problème du Burkinabé des villes aujourd’hui est beaucoup plus l’absence de politique de l’habitat (social, economique….). Ne trouvez-vous pas bizarre que ce que Thomas Sankara et ses amis avaient commencé il y a 30 ans, on soit aujourd’hui incapable de le poursuivre ??? Le système Compaoré avait encouragé les gens à voler pour pouvoir s’offrir un toit, mais ce n’est pas en encadrant les baux à usage d’habitation que vous allez résoudre le problème des Burkinabé. Commencez par poser les bases d’une gestion saine et transparente dans les sociétés comme SONATUR, CEGECI…, il faut auditer et demander des comptes à tous ceux qui, dans ces sociétés (directeurs, comptables, gestionnaires…) ont passé le temps à ‘’dealer’’ les terrains sur le dos des citoyens. C’est aussi connu que sous Compaoré, des individus (maires, conseillers municipaux,…) possédaient des dizaines sinon des centaines de terrains dans les grandes villes du Burkina et en faisaient ce qu’ils voulaient. Engagez des poursuites judiciaires avant qu’ils ne se réfugient avec armes et bagages dans les partis politiques histoire de se garantir une amnistie. Ensuite, lever le gel sur les lotissements et les aménagements de la SONATUR, CEGECI,etc… en veillant à ce que les zones loties et aménagées soient viabilisées pour éviter tout risque de catastrophe lié aux saisons. Vous savez très bien que cette fameuse loi pourrait être votée par le CNT, mais son application posera problème. Le volontarisme seul ne suffit pas, M. le Ministre. Agissez utilement. Vive le Burkina Faso ! Danton.

  • Le 20 octobre 2015 à 10:04, par Sidgomde En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Je suis d’accord qu’il faut un minimum de discipline dans la fixation des prix des loyers. Mais Mr le Ministre a-t-il seulement deja construit une habitation a location ?
    Je ne vais pas revenir sur ce que les internautes 5 et 6 ont deja dit et que je valide entierement.
    Je me dit qu’il faut une approche globale.

    A mon sens c’est une question de pouvoir d’achat tout simplemnt ! voila tout ! Il faut s’attaquer a ce probleme seurieusement Mr le Ministre.

    Augmenter le pouvoir d’achat des honnetes citoyens, creer des emplois decants ! et vous verez que vous avez gaspille l’argent du contribuable dans ces etudes de ces cabinets.

    C’est juste mon point de vue sur la question et je peux me tromper aussi !

  • Le 20 octobre 2015 à 10:18, par Sidgomde En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    PS : J’ajoute aussi que l’etat peux subventionner l’offre de logements ! et les prix vont chuter ! Je suis sur que je n’apprends rien a Mr le Ministre.
    Trouver des partenariats et subventionner et ainsi avoir le droit de controler ! Si non dans un etat de droit ou les prix sont fixes par la loi de l’offre et de la demande c’est presque du terrorisme.
    Pour les hydrocarbures et l’electricite vous voyez bien que la subvention de l’etat lui permet de controler les prix !

    PS : je suis en location mais je suis en train de penser que cela peux s’etendre a d’autre domaines et cela sera inacceptable !

  • Le 20 octobre 2015 à 10:51, par Pataamleukré En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Les prix sont déterminés par le jeu de l’offre et de la demande, agissez sur elles pour diriger ceux-ci dans le sens voulu :
    Pour leurs baisse on peut entre autre augmenter le nombre de maisons à mettre en location en :
    - construisant par exemple des logement sociaux à louer pour les moins nantis.
    - mettant en place une politique de l’habitat qui favorise l’émergence de promoteurs dans le domaine.
    - en rendant les matériaux de construction plus accessibles au plus grand nombre.
    Ailleurs la tonne de ciment dépasse rarement les 75 000 f CFA.
    Vouloir décréter la baisse risque de produire l’inverse de l’effet attendu d’une telle mesure.(découragement des acteurs du secteur qui va entrainer la diminution de l’offre donc entraîner la rareté ...)
    C’est gratuit.

  • Le 20 octobre 2015 à 11:54, par Wendinmalgdo En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Je suis d’accord que l’Etat peut faire l’ effort pour exonérer les prix des matériaux de construction. Mais il est du devoir de l’Etat de contrôler le prix des loyers comme il le fait pour les denrées de première nécessité comme les céréales, l’huile et le sucre, afin de permettre à chaque Burkinabé de vivre décemment. Aujourd’hui plus d’un tiers du salaire des burkinabé rentre dans le loyer. C’est pas normal ! tu travailles dans ce pays pour payer l’eau, l’électricité et le loyer et si tu pique un petit rhume, tu ne peut même plus te soigner. C’est pas normal ! Dites-moi combien de bayeurs délivrent des contrats de bail en bonne et dû forme et combien payent leurs impôts sur l’argent qu’ils prélèvent dans les locations. C’est pas normal ! Du jour au lendemain, il s’amène et augmente le prix comme il veut parce y a goudron qui vient de passer à côté ou parce qu’il est venu mettre carreaux ou plafond. C’est pas normal. Chacun veut construire et en cinq ans, récupérer tout son investissement. C’est pas normal ! et si le bâtiment dure 50 ans, il a 45 ans durant lesquels, il ne fait que des bénéfices sans un sous aux impôts. C’est pas normal ! Et Dieu seul sait comment certains bailleurs ont acquis leurs terrains. C’est pas normal ! Tout ça est dégueulasse et doit changer. Le pays là nous appartient à tous et le loyer pour habitation doit être fixé par rapport au niveau de vie des populations.

  • Le 20 octobre 2015 à 12:57 En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Internaute 17 je suis tout à fait d’accord avec ton analyse et je pense que les gens ne défendent pas la cause générale mais plutot la cause individuelle.

  • Le 20 octobre 2015 à 13:18, par MATCI En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    N07, merci. Relisez bine mon pseudonyme et vous comprendrez. Si vous ne diminuez pas le prix des mateiraux et vous parlez de diminuer le prix du loyer, vous faites dans le populisme et ca ne marchera pas.. Ne faites pas comme si vous ignoriez les lois du marche.En fait, c’est parc eqque l’ offre est inferieure a la demande qu’ il y ya surenchere dans les loyers. Si la plupart des burkinabe pouvaient s’ offrir un maison, le prix des loyers allait s’ effondrer. Bagoro, evitez les mesures populistes. Vous etiez populistes deja en droit. Ne continuez pas a l’ etre en tant que haut serviteur de l’ etat. On veut des mesures concretes. Pas du soufflement de vent chaud.

  • Le 20 octobre 2015 à 13:23, par jan jan En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Internaute 9, vous avez peur de quoi ??? Si c’est règlementaire il n’y a pas de quoi s’énerver et traiter les gens de villageois, vous pensez que vous valez mieux que le villageois. Je connais bien certaines des villes que vous citez, il suffit pas de voir des choses à l’extérieur et de faire du copier-coller, chaque pays a ses normes normalement que l’on doit suivre pour la sécurité, si votre ou vos immeubles rentre dans ces normes il y a pas de problème, mais si ce sont des pots de vin que vous avez donnez ou parce ce que vous être un " mogo" de l’ère du Blaizo et que vous vous permettiez n’importe quoi au détriment du Peuple, ça c’est autre chose ; et là je comprend votre énervement.

  • Le 20 octobre 2015 à 13:33, par TRAORE BAKARY En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Mr le Ministre de l’ habitant,vu l’avant-projet de loi portant règlement de bail d’habitation au Burkina,je suis fier de cet avant projet.Mais en ce qui concerne mon inquiétude sait que le peuple burkinabé souffre d’énormes difficultés à savoir le non respecte des testes et lois en vigueur,la non considération des jeunes,le chômage prend de l’ampleur,la libre fixation de prix,l’ augmentation des prix des matériaux de construction,la monopolisation du marché public,etc.La solution du citoyen burkinabé est plutôt la création des emplois aux jeunes.Chercher plutôt à penser au chômage en visant surtout vos projets de loi portant réduction du chromage des jeunes,améliorer la vie des fonctionnaire que de chercher plutôt à enlever le fer du forgeront dans le feu(bailleur et locataire).

  • Le 20 octobre 2015 à 15:33, par L’Oeil du peuple En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Bien dit internaute 11.La terre appartient à l’Etat et l’Etat doit faire en sorte que chaque BURKINABE ait son propre toit. Il est certes bon et normal que l’ Etat accompagne le privé dans la construction des logements sociaux ou à usage de location par des mesures incitatives mais par ricochet l’Etat doit faire en sorte que le sommeil des citoyens soit pris en otage par les marchants de sommeil. Tout le monde sait le niveau de salaire des fonctionnaires Burkinabè. Le prix des loyers doit être fixé en fonction de ce niveau sinon l’Etat se fera prendre dans son propre piège. Si le prix des loyers est supérieur ou égal au salaire moyen que gagne le fonctionnaire comment celui-ci pourra se loger, se nourrir, se vêtir, se soigner, scolariser ses enfants. S’il n’a pas d’autres sources de revenus, il pourra développer d’autres stratégies pour satisfaire ses besoins incompressibles. C’est par exemple le cas des fraudes dans les marchés publics, la corruption qui gangrène notre administration et dans tous les secteurs d’activités. Ne soyons pas étonnés de voir des marchés mal exécutés, des travaux exécutés sur le papier et inexistant sur le terrain, des écoles construites sur le papier et inexistant sur le terrain. Bref, chacun essaie de faire ce qui peut pour arrondir les fins de mois. Et comme le dit les économistes, non seulement la corruption est un frein au développement de nos pays mais elle tue l’économie. Dans nos pays à faibles ressources l’Etat doit être un Etat gendarme pour réguler les prix de sorte que les prix fixés corresponde au niveau de salaire versé aux fonctionnaires.
    Le ciment qui coute cher dépend du niveau d’investissement de ces cimenteries qui sont des investissements lourds et qui doivent s’amortir sur plusieurs années voire des décennies. Il est difficile aux promoteurs de diminuer les prix s’ils n’ont fini d’amortir leurs investissements ou si la production est boostée par une forte demande ou pratiquement les ventes en quantités permettent aux promoteurs de rentrer rapidement dans leurs fonds. Auquel cas l’Etat peut faire de la péréquation en supportant le différentiel de coûts au bénéfice de la population.
    L’Etat doit revoir le prix de vente des terrains nus par des particuliers dans nos villes. Des terrains acquis sans investissement, sans payer les taxes de jouissance à l’Etat sont revendus aux pauvres populations à des dizaines voire des centaines de millions de franc CFA. Ce n’est pas normal. Il faut que l’Etat règlemente les prix des terrains ou à l’Etat de lotir pour la population à des prix modérés.

  • Le 20 octobre 2015 à 17:07, par Le ptit futé En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    On dirait que monsieur le Ministre de l’Habitat n’a pas fait l’école. Il ne faut pas contraindre les bailleurs et favoriser les locataires car cela va décourager les investisseurs immobiliers.

    En fait, les montants des loyers que nous avons à Ouaga et dans les autres villes sont des prix d’équilibre entre l’offre et la demande de maisons disponibles à louer. Si, on veut des montants raisonnables des loyers privés, il faut jouer soit sur le nombre de demandeurs (locataires) d’habitats privés en le diminuant par la construction de HLM par exemple, soit en augmentant l’offre de maisons en diminuant les prix des terrains et des matériaux de construction pour permettre aux gens de construire eux-mêmes leurs habitats. Là, vous verrez que la demande de maisons privées à louer va reculer fortement dans les villes et cela va entraîner à n’en pas douter la chute des prix des locations de maisons. Si vous aviez pioché dans ce sens, on vous aurait félicité. Mais là, vous n’avez donné qu’un coup d’épée dans l’eau avec tout ce charabia d textes impossibles à mettre en oeuvre dans ce Burkina.

  • Le 20 octobre 2015 à 22:49, par kabore lanssana En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    merci internaute No 8. rien que du populusme sommes nous au CUBA en COREE du nord ? des pays ayant pris de telles mesures nous dirons le revers de la medaille

  • Le 21 octobre 2015 à 14:12, par rance En réponse à : Règlementation de bail d’habitation privée au Faso : Les acteurs valident l’avant-projet de loi

    Rien ne sert de voter des lois qui seront difficilement applicables sur le terrain, celà me rappel au temps de Sankara ou l’Etat avait décidé la suppression pure et simple des loyers. Si Etat lui-même avait eu une bonne politique de logement pour sa population, nous ne serons pas à ces débats aujourd’hui. Que dire des locations des maisons de la CNSS. J’espère aussi que l’Etat va s’occuper de revoir les prix des locations ventes de la SOCOGIB, de AZIMMO, CEGECI ... etc.

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