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Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

Publié le vendredi 9 octobre 2015 à 02h13min

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Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

Le président de la CENI, à la fin de la cérémonie de remise d’un important lot de matériel à l’institution par la délégation de l’Union européenne, le 7 octobre dernier, a déclaré qu’elle était prête à organiser les élections le 11 octobre. Cette déclaration de Me Barthélémy Kéré confortait celle de l’ambassadeur de l’Union européenne qui s’est dit favorable « à une tenue rapide des élections » au cours de la même cérémonie. Entend-on les choses de la même oreille chez les autorités de la transition ?

Dans l’attente d’une décision du conseil des ministres sur le sujet, les spéculations vont bon train. Tout régime politique, à défaut de se survivre, cherche toujours à marquer les consciences et l’histoire, de ses sillons indélébiles. Dans cette quête, le temps n’est pas toujours un allié en ce qui parait court et sans être pour, on peut comprendre la propension de certains hommes politiques à rester le plus longtemps possible aux affaires pour disent-ils, « achever des chantiers ». Des velléités à rester au pouvoir ad vitam aeternam aux conséquences pas toujours heureuses quand on voit ce qui est advenu de Ben Ali en Tunisie, Hosni Moubarak en Egypte, Mouahamar Kadhafi en Libye et Blaise Compaoré au Burkina. Qu’importe les grands déboires de ces présidents qui ont été perdus par le virus du pouvoir à vie ! D’autres potentats s’y essayent encore comme Pierre Kurunziza au Burundi, Dénis Sassou Ngesso au Congo Brazzaville ou Joseph Kabila en RDC.

Vu les inconséquences de ces roitelets, incapables de tirer les leçons de l’histoire récente du continent, il faut s’inquiéter des velléités des autorités de la transition à vouloir prolonger plus que de raison leur présence à la tête de l’Etat. Bien entendu, elles se gardent bien de le dire ouvertement mais dans les faits, elles prennent prétexte du coup d’Etat, ou plus exactement de la tentative de coup d’Etat du général Gilbert Diendéré, pour espérer une prolongation de la transition, plus que de raison. Frileuses à fixer la date des prochaines élections, elles disent attendre une concertation des partis politiques signataires de la charte de la transition.

Pourtant la machine électorale était bien huilée avant les jours chauds qu’a vécus le Burkina consécutifs à la tentative du coup d’Etat. En effet, ce 17 septembre, on était à trois jours du lancement de la campagne électorale. Le dispositif de la CENI était prêt et pour autant que l’on sache, les putschistes n’ont rien dérangé à ce niveau. Voilà qui explique la boutade pleine d’optimisme du président de la CENI quand il se dit prêt à organiser les élections ce 11 octobre.

De fait, le calme revenu, avec en sus une dissolution anticipée et sans bavure du régiment de sécurité présidentielle, les élections peuvent se tenir dans des délais raisonnables après la date initialement prévue. Mais à écouter certains hommes politiques, y compris des autorités de la transition, on n’est plus pressé d’organiser les élections couplées, législatives et présidentielles, pour sortir le pays de cette zone d’incertitude que constitue la période de transition.

Ainsi a-t-on pu entendre des députés du conseil national de la transition soutenir qu’il est indécent de parler d’élections alors qu’on n’a pas encore enterré les victimes du coup d’Etat manqué. D’autres points de vu arguent qu’il appartient aux autorités de la transition de juger les auteurs du coup d’Etat avant de passer la main à un nouveau pouvoir issu des élections à venir. Même le président Michel Kafando, qui a annoncé dans son premier discours à la nation après le coup d’Etat, que la date des prochaines élections serait fixée en concertation avec tous les partis signataires de la charte de la transition, semble faire machine arrière. Il semble partisan d’une prolongation de la transition pour des besoins de « sécurisation du territoire nationale ». Michel Kafando ne dit pas pour autant aux Burkinabè quelle est la nature de la menace sécuritaire ni son ampleur et combien de temps va durer le travail de sécurisation nécessaire à la tenue des élections ? On peut tenir le même raisonnement à propos des enquêtes en cours sur les implications du coup d’Etat. Combien de temps vont-elles durer ? Trois mois, six mois ? Les procès qui vont suivre, combien de temps prendront-ils ? Un, deux, trois mois ?

Attendre la fin des enquêtes sur le coup d’Etat avorté et la fin des procès des putschistes, l’un dans l’autre, on est parti pour une transition qui va s’éterniser sur six à douze mois encore avec des conséquences fâcheuses pour le social et l’économie.

En effet, côté social, certaines revendications syndicales ont besoin d’être traitées dans la durée. De même sur le plan économique, une évidence s’impose : tant qu’il n’y aura pas d’élections, la reprise économique et la relance du développement se feront attendre. C’est connu, la règle chez les bailleurs de fonds et les investisseurs privés, c’est d’adopter une prudence de Sioux devant les incertitudes politiques. La communauté internationale au courant de cette donne, s’est prononcée en faveur de la tenue d’élections rapides selon les déclarations de l’ambassadeur de l’Union européenne entendues ce 7 octobre. Elle sait que sans un gouvernement légitimé par les urnes, certains grands projets ont du mal à atteindre la vitesse de croisière dans leur mise en œuvre. Des partenaires techniques et financiers rechignent à délier le cordon de la bourse. Le Burkina a donc tout intérêt à ne pas conduire une transition qui s’éternise, prenant prétexte sur le coup d’Etat manqué, du devoir d’élégies aux martyrs, des enquêtes sur le putsch et des procès non encore programmés contre ses auteurs.

On n’en est pas encore là mais toutes ces choses – enquête, procès - peuvent concourir à une prolongation indue de la période de la transition. A qui profiterait alors ce « crime » ? A vrai dire, certains parvenus aux affaires à la faveur de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, ne cracheraient pas sur le morceau, eux qui se sont retrouvés dans le beurre, du jour au lendemain, quittant les motocyclettes branlantes pour des voitures rutilantes. Suivez notre regard vers les premiers responsables de certaines organisations de la société civile, les députés du CNT, les ministres, etc. Ils ne sont pas nombreux, ceux qui font la politique, pour les beaux yeux de la patrie.

Derbié Térence Somé
Pour Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 8 octobre 2015 à 17:12 En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Je suis d’accord avec vos arguments, les élections ne devraient pas se dérouler au delà de cette année. le Plus tôt le mieux

  • Le 8 octobre 2015 à 17:23, par zozo En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Élections ici et maintenant précisément en mi-Novembre. Celui qui va tenter une prolongation indue aura le peuple et l’histoire devant lui. Bravo M.SOME

  • Le 8 octobre 2015 à 17:25, par HALTO En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Quoi qu’il en soit, NOS MORTS, NOS MARTYRS doivent être ENTERRES avant que nous revenons TERMINER avec la QUESTION DES ÉLECTIONS.

    Les questions de JUSTICE et autre ont bel et bien été confiées à des COMITÉS chargés de les PILOTER. Nous suivrons avec BEAUCOUP d’intérêt les RESULTATS de leurs TRAVAUX AVANT ou APRÈS les ÉLECTIONS...

  • Le 8 octobre 2015 à 17:33 En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    votre analyse est loin de l aspiration de tout un peuple c est facile de jouer les journaliste la vérité est toute autre vous vous agitez et vous prêtez des intentions au un et au autre moi je ne connait pas les aspirations des autorités de la transition mais je pense que la transition dois jouer sa partition au cas contraire allons aux élections c est encore des sois disant journalistes qui dirons la transition aurait du faire ci, ça moi a la place de Kafando je libère Diendere et vous ferai moins le malin.

  • Le 8 octobre 2015 à 17:36 En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    votre analyse est loin de l aspiration de tout un peuple c est facile de jouer les journalistes la vérité est toute autre vous vous agitez et vous prêtez des intentions au un et aux autres moi je ne connait pas les aspirations des autorités de la transition mais je pense que la transition dois jouer sa partition au cas contraire allons aux élections c est encore des sois disant journalistes qui dirons la transition aurait du faire ci, ça moi a la place de Kafando je libère Diendere et vous ferai moins le malin.

  • Le 8 octobre 2015 à 17:51, par john,bf En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Monsieur tu es très méchant. Tu es inhumain. Quand le rsp abattait de sang froid nos enfants,( certainement les vôtres étaient bien au chaud attendant que vos "élites" finissent le job ), parlait-on d’élections ? Pardon laisse-nous enterrer nos morts. On parlera d’electios ensuite. Ton idole blaise a aussi quitte son econo pawer pour les v8 ne l’oublies pas. Que Dieu te rende au centuple de ta mechancete. Laisse passer webmaster. C’est pedagogique.

  • Le 8 octobre 2015 à 18:00, par pelrawa En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    bel analyse ! En tout état de cause, les autorités de la transition ont interêt à vite organiser les élections au risque d’avoir en face d’elles le peuple. NAN LARA AN SAARA.

  • Le 8 octobre 2015 à 18:01, par SOULI Beatrice En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Est ce que au moment où il parlait de reprise rapide il y avait des putschistes dans la nature ? Votre jeu c’est de tout faire et que des candidats soient assassinés(terminer ce que vous n’aviez entrepris au moment du putsch) pendant la campagne.

  • Le 8 octobre 2015 à 18:05, par kabore En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Arrêtez de mettre les gens en colère car reporter les elections de 2 ou 3 mois n’est pas un problème.

  • Le 8 octobre 2015 à 18:18 En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Infiniment merci pour ton article, si on faisait des audits, certains de la transition allaient se pendre. Si la transition veut coute que coute transmettre le pouvoir au MPP, c’est parce qu’ils savent que c’est le seul parti qui peut couvrir leurs manigances et détournements de biens publics.
    La transition DEHORS, c’est ASSEZ ! on veut un président élu à (n’importe lequel) mais plus de transition svp, y’en a MARRE.

  • Le 8 octobre 2015 à 18:21, par Ahiii En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Vous voulez qu’on vous le dise combien de fois ? Personne ne veut prolonger la transition. Les gars mêmes (pas tous mais tout de même) veulent faire vite et quitter dans transition-là et puis vous parlez comme ça. Vous pensez que LOADA qui a pleurer comme un enfant après sa séquestration voudrait encore vivre ça ? Pas du tout.

    Mais il y a tout de même une chose à faire

    1. Enterrez DIGNEMENT les morts.

    Sans eux on n’auraient pas pu liquider le RSP et sentir cette liberté actuelle.
    Il y aura élections, mais après avoir enterré les morts.

  • Le 8 octobre 2015 à 18:21, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    M. Somé, une chose est de dire que certains seraient bien contents de prolonger le transition,ce qui est vrai. Une autre est d’écarter d’un revers de la main les inquiétudes exprimées par le gouvernement.

    Si dans l’euphorie de la victoire vous oubliez de prendre des précautions, vous pouvez perdre plus que quelques semaines. Évitons dans un article grand public de donner force aux mêmes arguments utilisés par les putschistes contre la transition. Délégitimer les autorités de la transition, c’est plonger dans un vide politique et juridique qui ne peut profiter qu’aux putschistes et assimilés. Attention donc... Pour votre gouverne, le problème n’est pas l’organisation matérielle des élections mais :

    1°) S’assurer qu’aucune force ne peut interrompre le scrutin le jour J ou troubler la transmission et la proclamation des résultats. Or pour cela on n’a pas besoin de toute une armée mais de quelques personnes aguerries et décidées.
    2°) S’assurer que des gens ne vont pas se faire élire députés puis déclarés inéligibles ou leur parti dissous ; ce qui va nous mettre dans une situation impossible.

    Pensez y...

  • Le 8 octobre 2015 à 18:31, par kora jacobb En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Votre analyse est minable et plein de légèretés. Désolé de vous le dire ! Toujours à ramener comme le premier venu les intérêts de toute une nation à une question de tube digestif. En passant en revue tous les ministres et autres DG d’institutions....dites moi sérieusement qui mourrait de faim ? Toutes les questions relatives au coup d’état doivent être balayées au profit de politiciens qui ont fuit l’arène après l’insurrection ? Qui nous garantit que le vainqueur de l’élection va avoir le courage de poursuivre les auteurs et autres complices de ce CE et qu’on saura la vérité et que justice sera dite vraiment ? Qui dans ce pays à part le groupe de Me BENEWENDE SANKARA n’a pas fricoté avec le régime de blaise et de ce fait ils ont tous des choses à nous cacher ! Que direz vous si pendant la campagne on trucide un candidat ?Vous allez accuser encore la transition de ceci et de cela ....d’amateurisme.....Oui pour des élections mais dans la sécurité de tous !et après avoir vider le dossier du coup d’état....surtout celui la. Sans oublier les dossiers pendant à la haute cour de justice sinon vous verrez quand les politiciens prendront la relevé......Je suis prêt à prendre les paris d’une déception à venir si la transition ne vide pas un certain nombre de dossier avant de partir.......et vous ? J’aimerais vous lire en ce moment la !!!

  • Le 8 octobre 2015 à 18:39, par bayalalamb@yahoo.fr En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Belle analyse. La transition n ’a pas la légitimité pour instaurer des institutions fortes. Que cette transition soit courte et que la nouvelle législature entreprenne la refondation.
    J’ai peur pour le Burkina, car des appétits sont aguichés, et les intérêts du Peuple ne servent de prétexte pour dilapider et détourner les fonds du Peuple.
    Je pense que nous allons vers des lendemains qui déchantent car les politiciens professionnels ont pris en otage l’appareil d’Etat avec l’aide des religieux qui ne votent que leur confort..

    Que Dieu préserve le Burkina.
    _

  • Le 8 octobre 2015 à 18:43, par BAKIEBO JACQUES En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Je reste persuadé que nos autorités de la transition, saurons faire preuve de sagesse, en ne prolongeant pas trop la date des élections. Bien qu’ils aient le désir de nettoyer un peu. Toutefois le plus grand risque de blocage vient de certains membres de la CENI dont le désir de repousser durablement les élections commencent a suinter. Nous les attendons de pied ferme.

  • Le 8 octobre 2015 à 18:54, par Abu Imrane En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    l‘essence meme d‘une transition c‘est sa vocation à gerer le pouvoir pendant une courte durée pour la retransmettre au pouvoir issue des urnes. Alors il ne faut pas retarder inutilement l‘échéance des élections.

  • Le 8 octobre 2015 à 19:08 En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Si la CENI est prête, le seul retard concerne la campagne électorale qui n’a pas pu démarrer le 20 septembre comme prévu. Il suffit donc de reporter la date d’ouverture de la campagne électorale au 18 octobre et les élections pourront avoir lieu le 8 novembre.

  • Le 8 octobre 2015 à 19:15, par KIEMDE En réponse à : La transition ne veut pas d’élections en ce moment

    On dirait que la transition a de gros chantiers à terminer comme on le dira dans certaines contrées

  • Le 8 octobre 2015 à 19:29 En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Monsieur Somé,
    Bien que vous le glissiez entre guillemets, comment osez-vous qualifier de crime une éventuelle prolongation de la Transition ? Allez plus loin, et dites clairement que le putsch de Diendéré a été orchestré par la Transition pour rester aux affaires !
    Vous n’êtes pas le seul à "taper" sur la Transition, le CDP le fait aussi, et bien que certains de vos arguments soient "acceptables", ils ont un double tranchant qui donne la nausée. Vous aussi, comme le CDP, n’avez aucune considération pour les morts non encore autopsiés, non encore inhumés, et s’il vous plait ne mettez pas sur le dos de la Transition la nécessaire lenteur des enquêtes !
    Oui,il est indécent de parler d’élections tant que les morts n’auront pas été inhumés.
    Vous semblez réfléchir comme s’il ne s’était rien passé, et, tout comme le président de la CENI, vous êtes prêt pour des élections au 11 octobre. Moi aussi, et je suppose tous les électeurs à qui il suffit d’avoir une carte d’électeur en poche pour être prêt. Mais la donne a changé. Il y a effectivement des dossiers à traiter, des dossiers que le putsch a entrouverts, des dossiers qui permettraient de tirer un trait sur un quart de siècle d’"affaires", d’enrichissement personnel illégal, dossiers qu’il ne faut pas laisser se refermer. Or il est grandement préférable que ce soit la Transition qui gère ces dossiers-là, avant qu’un pouvoir "légitimé par les urnes" ne les referme pour les intérêts personnels de certains de ses membres.
    Vous semblez en outre considérer comme donnée négligeable les 33 membres du RSP qui "traînent" dans la nature, vraisemblablement les plus "féroces", les plus disposés à ne pas se rendre, et disposés à agir, nul ne sait comment ; des lycaons qui faut parvenir à neutraliser avant qu’une paix puisse être réellement envisagée au Faso, et la tenue d’élections couplées.

  • Le 8 octobre 2015 à 19:34, par LA VERITY En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Très belle analyse. Que Dieu vous bénisse !!!

  • Le 8 octobre 2015 à 19:41, par Chapité En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Par principe une transition est toujours de courte durée afin d’éviter de prendre goût aux délices des derniers arrivés avec les premières places. La CENI est prête pour l’organisation des élections, le Mali dans des conditions plus difficiles a organisé ses élections, la question sécuritaire interne est sous contrôle de même que la question financière et logistique.... de grâce mettons fin à cette transition qui ne rend pas service à la nation à tout point de vue en organisant dans les plus délais des élections pour avoir enfin des responsables choisis par le peuple et qui auront la confiance des partenaires et amis du BF.

  • Le 8 octobre 2015 à 20:03, par wedaga En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Il n y a aucune tentation en cela. Les faits sont clairs. Mieux vaut une prolongation de quelques moi que de partir ventre en l’air pour des élections et se retrouver dans un chaos total. Qui pouvait prévoir les événements passés alors que nous étions à 72 heures de la campagne électorale. Soyons réalistes envers nous mêmes. Pensez vous que la dissolution du RSP et l’arrestation des 2 généraux suffisent pour parler d’une sécurité suffisante ? Non ! il existe encore de nombreux ennemis cachés, tant internes qu’externes, ce qui impose une vigilance accrue. La question des djihadistes est une réalité. ADO et ses troupes, Faures et ses troupes,... ne sont pas nos amis. Donc laissons la transition conduire les choses. Le matériel électoral ne pourrit pas en 1 ou 2 mois de délai supplémentaire.
    A l’heure actuelle, il faut éviter de dire par la suite : "Si on savait". Un peu de patience, mes chers compatriotes !

  • Le 8 octobre 2015 à 20:10, par le chancelier En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Analyse très perspicace. après avoir goutté au pouvoir ils veulent s’y accrocher en se cachant derrière des arguments bidon. s’ils se preocupaient des martyrs le president n’avait qu’à resté au pays au lieu d’aller se faire voir au USA

  • Le 8 octobre 2015 à 20:16 En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    on ne veut pas de prolongation de plus d’un mois. le coup d’Etat n’a rien a voir dès lors où il a avorter. le peuple ne se laissera pas faire

  • Le 8 octobre 2015 à 22:26, par SS 20 En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    voici encore une spéculation gratuite , avez vous vraiment cette conviction que les autorités de la transition veulent une prolongation de la transition ou c’est pour les envoyer en pâture ?

  • Le 9 octobre 2015 à 05:38, par kbk En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Est-ce que les élections peuvent se tenir sans campagne électorale ?
    Combien de temps doit durer la campagne ?

  • Le 9 octobre 2015 à 07:03, par SOULAMA En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Très belle analyse. Quoi qu’il en soit, Il est important que les élections se tiennent au plutard fin novembre surtout que les acteurs que sont la CENI et les partis politiques sont prêts et n’attendent que la date soit fixée.

  • Le 9 octobre 2015 à 08:21, par LEBGATROPTARD En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    A VOS MARQUES...... PRET ? NE PARTEZ PAS. C’EST CA LA REALITE DE NOTRE TRANSITION...... A BON ENTENDEUR.......

    LEBGATROPTARD

  • Le 9 octobre 2015 à 08:35, par Siya Dja En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Propre, votre analyse. Je l’ai dit hier, sans gouvernement légitime les bailleurs de fonds ne vont jamais débloquer les fond. Aujourd’hui nul n’ignore qu’un gouvernement de transition ne peut avoir une légitimité aux yeux des bailleurs de fond. La transition sait bien à quoi elle joue et pourquoi. Pour accomplir leur sale besogne, elle nous dit avoir connaissance des forces Djihadistes qui se mobilisent pour venir attaquer le Burkina. Entre nous, est-ce qu’un gouvernement responsable doit donner de telles informations à son peuple si ce n’est pour semer la panique au sein de la population. Aujourd’hui Shérif Sy et ses camarades du CNT nous disent qu’il sera indécent de parler d’élection pendant qu’on a pas encore enterré nos victimes du coup d’état manqué. Voilà des gens qui par un heureux hasard ce sont trouvés en haut et ne veulent plus descendre.
    La transition est entrain de nous montrer ce que certaines personnes ont toujours pensée d’elle avec ses OSC fantoche qui la soutiennent.
    Pour la paix et la stabilité de mon pays, je demande des élections dans des meilleurs délais.

  • Le 9 octobre 2015 à 09:39, par traoré bakari dit djassikini Djessa En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Bon, les gens voient mal toute prolongation de la transition. Je ne suis un politicien mais la politique decide de notre avenir. Mais dites moi si pour un bon africain s’il est bon d’enjamber nos cadavres du 16 et 17 septembre pour parler des élections (cause de leur mort) ? De plus êtes vous sûr que ceux qui seront issus de ces elections seront tous blancs de nos crimes enregistrés ces derniers temps ? D’autres se rassurent déja kil ne auront l’humilité ... Comme on ne me demande pas, sinon j’allais dire que le CNT doit rélire tous les textes taillés sur mesure des 5 dernières années. Les dossiers de Justice sur les crimes éco et sang doivent être juger avec les membres du CNT. Je pense que chacun sait que après l’élection tout sera bouleversé.Dire que la transition peut depasser 3, 6 ou 12 mois ces insulter nos vaillants élements que chacun se reconnait dans CNT, Gouvernement. C’EST DIT UN (01) MOIS QUE LE RAPPORT D’ENQUETE SUR LES CRIME DU COUP Anti-démocratique SERA DEPOSE (25 octobre au plutard) DJASS.

  • Le 9 octobre 2015 à 10:31, par Danton En réponse à : Pas de prolongation indue de la transition !

    M. SOME, je suis 100% d’accord avec votre analyse. Le coup d’état foireux de l’ex-général Diendéré ne doit pas servir d’occasion à ces gens pour s’accrocher à d’éphémères privilèges. On est pressés de voter. Si cette transition est prolongée de façon démésurée, nous pourrions cette fois-ci sortir dans la rue pour les chasser,EUX les ’’transitionnaires’’. Qu’ils fassent vite on va quitter ici. Que Dieu nous aide tous. Vive le Burkina Faso ! Danton.

  • Le 9 octobre 2015 à 11:48, par sandokan En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Je vois venir M. SOME et ses acolytes, leur jeu est très simple : acculer les autorités de la transition pour qu’elles précipitent la tenue des élections et à la moindre peccadille ils seront les premiers à dire que la transition a fait ceci n’a pas fait cela. Depuis le début de la transition qu’est-ce qui n’a pas été dit sur elle ? Même le coup qui est intervenu est vu par certains comme une conséquence des erreurs de la transition. Pourquoi les Burkinabè sont parfois si méchants ? Quoi de plus normal que de laisser un minimum de temps aux autorités de balayer "la maison" avant de partir ? En tout cas si Michel KAFANDO tient à partir honorablement, qu’il n’écoute pas les loups garous et qu’il mène cette transition, escamotée, patiemment et méthodiquement afin de ne pas léguer le pays à des incapables qui n’hésiteront pas à l’accabler de tous les péchés devant leurs propres échecs. Je les vois déjà qui diront "nous avons hérité d’une situation de la transition que nous nous attelons à gérer au mieux" C’est des choses de ce genre que nous voulons entendre ? Au lendemain de la mise en place de cette transition, que n"ont pas fait les partis politiques ? Ils se sont lancé goulument et frénétiquement dans la campagne laissant les nouvelles autorités devant l’ogre qu’ a laissé Blaise. Cela nous a amené où ? Occulter cela et rejaillir avec des critiques de basses classes pour induire le peuple en erreur est simplement diabolique. M. SOME, évitez aussi de faire croire aux gens que parvenir aux affaires de l’Etat c’est être dans le beurre. Cette mentalité ne sert pas le pays même si on en convient que certains font étalage d’un miroitement indécent.

  • Le 9 octobre 2015 à 11:55, par Nacanabo En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    A tous les voleurs criminels du régime compaoré , il est grand temps pour vous de comprendre que vos sale coups, vos sale critique n’a pu empêcher notre transition de poursuivre le rêve de tous les vrais burkinabé ! vous avez tout essayé et vous avez tout perdu ! Dieu a toujours été juste alors de grâce revenez à la raison avant que le tout Puissant ne fasse tomber sa dernière malédiction sur vos progénitures !!!
    A tous les partis politiques, il est grand temps pour vous aussi de faire beaucoup attention et de respecter le peuple dans sa quête du changement réel ! depuis l’insurrection populaire jusqu’au coup d’Etat du 16 la jeunesse est tombé sur le champ d’honneur au nom de la patrie mais pas au nom d’un parti politique ! dites nous si parmi nos martyrs il y’a eu un seul qui détenait une carte de membre d’un parti politique ? Donc arrêter vos propos assassins et vos réclamations bidon sur l’organisation rapide des élections ! le peuple réclame d’abord la sécurité et la justice et place une grande confiance sur le gouvernement technocrate de la transition qui ne cesse de faire des miracles et de répondre aux aspirations réels du moment ! Gouvernement de la transition comme d’habitude tu sais ce qui est bien pour ton peuple, nous avons placé notre confiance en toi depuis le début de la transition et tu a su mérité cette confiance alors nous saurions encore attendre jusqu’à ce que tu trouve le meilleur chemin pour nous et pour toujours ! faisant pas confiance au régime qui viendra après les élections nous comptons tous sur toi pour le schéma de notre devenir et du devenir de notre cher Faso ! Mes condoléances à la jeunesse burkinabé ! vive la jeunesse burkinabé ! vive la transition ! a bas les partis politiques qui ne pense qu’à leur propre intérêt ! la patrie ou la mort nous vaincrons !!!!!!

  • Le 9 octobre 2015 à 12:23, par ibrahimo En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Tous ceux qui tenteront de modifier quelques articles que ce soit pour se la couler douce subiront le même sort, fussent-ils une transition . Ce qui est valable pour un régime de transition est valable pour un régime normale. Le Burkina n’est pas la Centrafrique. N’gaw !

  • Le 9 octobre 2015 à 14:29, par OuvronsLebonOeil En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Merci monsieur Somé, et d’accord avec ibrahimo. Il ne faut pas mal interpréter la réaction du peuple burkinabé face au putsch : nous ne défendons pas des INDIVIDUS mais notre pays. Si quelqu’un d’autre que Zida ou Michel avait été aux commandes de la transition, le peuple serait également sorti. Alors, prenez garde à certaines tentations, elles ont perdu BC. Ne perdons pas de vue le fait que nous avons besoin que cette transition aille à son terme, et qu’il ne faut surtout pas qu’elle fasse volte-face pour s’éterniser alors que nous commençons à suffoquer. A ceux qui dorment, réveillez-vous et ouvrez le bon oeil. Le pouvoir, les honneurs et l’argent ne changent pas les hommes, ils les révèlent ! Nan yid faan ninfin !

  • Le 9 octobre 2015 à 15:43, par Kiswendsida En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Tout à fait d’accord avec M. Some. Le rsp dissous plus rien ne peut empêcher les dirigeants de la transition de faire ceux qu’ils veulent. Ils savaient comment mettre le rsp sur les nerfs, ils savaient à quel moment mettre le rsp en ébullition. Pour ceux qui ne jurent que par la transition attendez et vous verrez. Les élections se feront en 2016

  • Le 9 octobre 2015 à 16:51, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Je cite l’internaute 17 : « Si la CENI est prête, le seul retard concerne la campagne électorale qui n’a pas pu démarrer le 20 septembre comme prévu. Il suffit donc de reporter la date d’ouverture de la campagne électorale au 18 octobre et les élections pourront avoir lieu le 8 novembre. » Même si on peut admirer un tel optimisme, on est frappé par soit la naïveté du propos, soit la volonté de mettre le chaos au Burkina. Croit-il vraiment que le CDP peut tranquillement aller battre campagne dans l’ambiance actuelle (ses listes législatives ont été validées) , ou que les partis dont les biens sont gelés sont prêts ? Ils pourront crier à l’injustice car n’ayant pas encore été condamnés. Et que faire si un candidat est attaqué pendant la campagne ? Mais il y a plus. Prenons un exemple simple.

    M. Salvador Yaméogo est candidat de son parti à l’élection présidentielle, candidature validée et confirmée après contentieux. Seulement, son parti, représenté par lui même, a soutenu le putsch du CND du 16 Septembre. Or la loi électorale en son article 135 déclare inéligible toute personne ayant soutenu un changement anticonstitutionnel, ce qui est le cas d’un putsch. On ne peut donc pas avoir écarté Djibril Bassolet, Yacouba Ouédraogo et laisser Salvador Yaméogo participer à la présidentielle. Et il n’est pas le seul dans ce cas.

    Pour régler ce genre de situation, il faut donc ré-ouvrir le contentieux sur les candidatures. Sachant que la loi demande au conseil constitutionnel de publier la liste 42 jours avant la date du premier tour de la présidentielle et de donner 8 jours aux réclamations, vous voyez le problème qui se pose. Même en re-publiant la liste le Lundi 12 Octobre, plus 42 jours cela nous amène au 23 Novembre, donc à des élections le 29 Novembre au plus tôt, sinon en Décembre. Ceci alors même que le concerné pourra dire qu’il n’a pas encore été condamné et que la preuve n’est pas faite qu’il a soutenu le CND ! Le MATD doit avoir clairement dissous ou suspendu le parti, ou la justice condamné l’individu. La seule solution "rapide" ici c’est que le MATD suspende ou dissolve les partis incriminés, ce qui permettra au conseil constitutionnel de "nettoyer" les listes pour aller aux élections. Mais la transition a tellement le souci de ne pas être critiqué qu’il semble vouloir attendre les conclusions de l’enquête, sinon les décisions de justice.

    Pardon, arrêtons de vouloir mettre notre pays dans une situation impossible juste à cause de soupçons et de précipitation. Cette fois, nous ne pourrons pas accuser les Compaoré et leur clan mais notre propre stupidité.

  • Le 9 octobre 2015 à 17:00, par lasso En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Personnellement je trouve que cet article est machiavélique. Après la douloureuse épreuve que notre peuple vient de vivre la sagesse commande que l’on ne se presse pas trop pour l’organisation des élections. N’oublions pas que nous avons des martyrs qui ont donné leur vie pour un idéal de justice et de bonne gouvernance, il nous revient de faire en sorte que justice soit rendu d’abord et que le pays soit plus sécurisé. Fin décembre au plus tôt et fin février au plus tard paraît de mon point de vue raisonnable.

  • Le 9 octobre 2015 à 17:02 En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    si la transition n’est pas prolongée il n’y aura pas d’élections ici, voilà !

  • Le 9 octobre 2015 à 17:14, par delwende En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    L’auteur de cet article est simplement sans coeur.

  • Le 9 octobre 2015 à 18:49, par X MEN En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Est-ce que ce journaleux là sait réellement ce qui vient de se passer au Burkina ici ??? Si tu n’es pas contente parce les élections trainent à venir, demain tu te lèves et tu parts voter. Il y a tellement de questions sans réponses qu’il serait indécent d’aller aux élections tout de suite et maintenant.
    Oui, c’est la transition qui doit effectivement enterrer nos morts avant d’organiser les élections
    Oui c’est la transition qui doit éclaircir la question du putsch avant de s’éclipser car c’est bien contre elle que ce coup était dirigé.
    Oui la transition doit gérer d’abord la question des implications civiles d’individus et ou partis politiques dans le putsch avant d’organiser les élections.
    Oui actuellement l’organisation des élections peut encore attendre pourvu que le pays ne cesse pas de fonctionner.

  • Le 10 octobre 2015 à 14:12, par abduisong En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    slt camarad ma propposition de prolongation avec les ordur qui est vercer partou il faut netoyer pour un dure de 6moi pas pluson veu battir burkina nuveaux merci camarad
    je les soette bn transition et tene vous compte du peuple ne nous traiir pas

  • Le 10 octobre 2015 à 16:25, par YELMINGAN BLAAN SAA HIEN En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    salif Diallo on s en souvient ,tres tot aux lendemains de l insurrection victorieuse avec une fausse mine d endeuillé,serieux comme un pape mais faux comme un turc s était empressé d attribuer la part du lion de cette victoire a son parti mpp en annoncant sans vergogne ni gene un chiffre fort discutable d au moins17militantsmpp morts au combat ;aujourdhui certains observateurs naifs arguant que les listes du mpp et les cartes d’ electeurs etant plus assurés il devrait logiquement avec plus de véhémence faire la meme récupération politique de l echec du coup d etat ;que nenni:l homme est un annimal politique et sais par conséquent que s il se risquait a ce jeu la transition que l on pretend rouler pour le mpp pourrait mal l interpreter en jouant les prolongations pour lui faire amende honorable ce qui fatablement risquerait de conduire jusqu’à la parole de dienderé que bien des ténors du mpp pourrait regretter.on est jamais trop prudent car sinueuse est la voie du serpent pour nous atteindre

  • Le 12 octobre 2015 à 15:10, par ziguehi En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    La question de sécurité ne doit constitué un frein a l’organisation des élections. On sait que la la transition ne peut par prendre sa propre sécurité en charge n’en parlons de nous. Au contraire c’est qui la protège DC on demande purement et simplement a la transition de faire vite pour partit maintenant.

  • Le 13 octobre 2015 à 12:04, par rance En réponse à : Report des élections au Burkina : La forte tentation d’une prolongation de la transition

    Vraiment Mr. Somé vous avez dit la vérité qui déplaît sûrement à certains, mais nous sommes en démocracie avec liberté de parole.

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