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Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

Publié le samedi 3 octobre 2015 à 02h21min

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Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

Le Burkina revient de loin. De justesse, le pays à éviter le spectre de la guerre civile. Le mérite de cette paix retrouvée et pour la consolidation de laquelle on croise les doigts revient à l’armée. Les officiers toutes tendances confondues ont fait preuve de responsabilité.

D’abord les officiers loyalistes, chefs des différents corps d’armée qui sont venus des provinces à Ouagadougou. Ils auraient pu avec leurs troupes, foncer tout de suite sur le camp Naaba Koom pour y déloger les putschistes. Mais ils ont préféré la négociation. Ensuite les officiers putschistes, quand ils ont compris que le reste de l’armée n’adhérait pas à leur coup de force, encore moins les populations burkinabè et la communauté internationale, ils ne se sont pas entêtés dans l’erreur.

Les quelques éléments irréductibles qui voulaient résister au désarmement n’ont pas reçu une oreille attentive de la part du général Diendéré. Ils ont fini par abandonner leurs positions sans combattre, si fait que l’assaut des forces régulières n’a été que des coups de semonce dans un camp Naba Kom totalement désert, apprend-t-on de bonne source. Débandade ou refus réfléchi du combat ? Allez-y savoir. En tout cas, l’absence de combat explique le miracle de zéro mort, zéro blessé, zéro prisonnier. Le combat n’a pas eu lieu faute de combattants en face des troupes loyalistes. Le gouvernement fait de la communication en conviant la presse devant l’entrée principale du camp Naba Kom pour publier une déclaration de victoire ronflante. Comme on le comprend ! Il revient de loin.

Somme toute, la dissolution du RSP aura induit plus de peur que de mal pour la cohésion de l’armée nationale. Un mythe est tombé. Le RSP qui passait pour un corps d’élite de l’armée burkinabè, au fil du temps, a délité progressivement sa propre image. Le coup d’Etat avorté du 17 septembre lui aura été fatal. C’est comme si, qui dirait, le général Diendéré, avait offert la tête du RSP sur un plateau d’argent aux insurgés qui demandaient sa dissolution au lendemain des événements des 30 et 31 octobre 2014. Une revendication qui se fera de plus en plus pressante avec la perturbation des conseils des ministres en décembre 2014 et février 2015. Un comportement ubuesque de la part du RSP totalement en porte à faux avec l’image d’une troupe d’élite disciplinée qu’on avait de lui.

Il est vrai que les affaires dites David Ouedraogo et Norbert Zongo avait plus que écorché cette réputation surfaite de professionnalisme des soldats du RSP. Car, des soldats qui torturent et tuent des civils, même en période de guerre, encore moins en période de paix, sont loin d’agir en professionnels. Et pour appeler un chat un chat, le RSP en tant que héritier du CNEC, centre national entrainement commando de Pô, a été un instrument de prise et de conservation du pouvoir aux mains de Blaise Compaoré et de ses fidèles lieutenants dont le général Gilbert Diendéré. Blaise Compaoré parti du pouvoir dans les circonstances que l’on sait, le RSP, a néanmoins tenté de gagner au change en plaçant le lieutenant colonel Yacouba Isaac Zida à la tête de l’état. Mal lui en pris, car ce dernier, s’est révélé par la suite incontrôlable et le décret n° 2015 – 1052 /PRES- TRANS du 25 septembre 2015 a désigné le vainqueur du bras de fer qui opposait le premier ministre à ses anciens compagnons d’armes.

On ne pleurera pas le sort du défunt régiment de sécurité présidentielle mais faut-il maudire tous les soldats qui y ont servi ? Bien sûr que non ! Ce corps a certainement compté dans ces rangs des hommes valeureux pétris d’un savoir faire militaire et d’un savoir être humain qui ne devraient pas être perdu comme capital d’expérience au service de toute l’armée. C’est pourquoi, il faut se réjouir que le gouvernement de la transition n’ait pas traité les soldats qui y travaillaient comme des rebelles ou des mutins à extirper des rangs de l’armée nationale. La réaffectation de ces soldats à d’autres tâches militaires que celles relatives à la sécurité présidentielle est une bonne chose. A ces soldats de faire la preuve qu’ils savent être autre chose que faire les barbouzes des hommes forts du moment.

En attendant cette reconversion, c’est une fin pas du tout glorieuse pour ce corps qui aura fait passer de très mauvais moments aux Burkinabè et aux Ouagalais. Ce sont des vies fauchées, des biens détruits, du temps perdu pour toute la nation, comme l’a lui-même reconnu le général Gilbert Diendéré. Difficile alors de parler de réparation. Mais les nécessaires compensations de ces pertes peuvent être envisagées dans le cadre du traitement des dossiers des crimes de sang suivant les propositions et recommandations faites par la commission de réconciliation nationale et des reformes politiques.

Pour les cas que devrait connaitre la justice, au juge d’instruction et à la commission d’enquête ad hoc annoncée par le gouvernement de faire leur travail en toute impartialité, on l’espère, loin des chapelles et autres lobbies politiques qui voudraient se saisir de cette affaire pour régler des comptes à des adversaires gênants.

D’ores et déjà on a entendu des énormités sur des collusions éventuelles entre putschistes et certains partis politiques voir des alliés étrangers. Dans le principe, tout accusé est présumé innocent jusqu’à ce que sa culpabilité soit prouvée devant les juridictions compétentes et la preuve de la culpabilité appartient à celui qui accuse. Malgré la gravité de la forfaiture des putschistes du RSP, que force reste à la loi et que rien ne vienne éluder ce sacro-saint principe de la rigueur judiciaire. Si le gouvernement de la transition veut continuer de se donner en exemple à l’Afrique et au reste du monde, qu’il laisse toute latitude aux compétences judiciaires de conduire l’instruction de ce dossier de coup d’état avec professionnalisme.

En attendant, le mythe du RSP est tombé par ses propres turpitudes d’hier et d’aujourd’hui. Cela ne devrait pas faire oublier au Burkina que l’existence de corps d’élite dans les différentes composantes des forces de défense et de sécurité, est une nécessité de sureté nationale surtout pour un pays enclavé avec six frontières à protéger, qui plus est, dans un contexte sous régional marqué par des attaques terroristes. A bon entendeur, salut.

Derbié Terence Somé

Pour Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 2 octobre 2015 à 19:18, par vérité no1 En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    On a évité une guerre civile et sûrement que le rapport de force n’était pas en faveur du CDP et ses lieutenants, sinon ils allaient nous égorger tous et gouverner les cimetières !!!!!!!

  • Le 2 octobre 2015 à 19:38, par Moktar En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Sincèrement je pense qu’on a intérêt à former des forces spéciales, mais avec de nouvelles personnes. Pas avec celles-ci sélectionnées par le diable de Diendéré pour servir le clan Compaoré. Ils étaient au RSP à cause aussi de leur psychologie, de leur mental. On a besoin d’un corps d’élite patriotique et non une milice reconvertie. Il ne faut pas encore passer par des raccourcis qui vont encore nous péter à la gueule. On a besoin de combien d’années pour former ces gens ? De grâce soyons visionnaires.

  • Le 2 octobre 2015 à 20:18, par LE RUSSE En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Envisager de traiter les crimes commis par Diendere et sa clique comme crimes ordinaires de sang et c’est le contribuable burkinabe qui va payer pour la compensation. pas question, ces gens sont connus, donc qu’ils paient de leur sang et finance propre. on tue pour la cause d’un individu et c’est l’etat burkinabe qui dedommage ; rompons avec les mascarades l’ex-regime. les assassins connus, qu’on les juge et les faire payer, car ils n’ont pas agi au nom du peuple burkinabe.

  • Le 2 octobre 2015 à 20:43 En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Votre titre est ridicule car on était aux antipodes d’une guerre civile à moins de jouer aux oiseaux de mauvais augure. Même si l’armée n’était pas intervenu, le RSP avec un millier d’hommes n’aurait pas tenu une semaine face à la guérilla de la jeunesse ouagalaise... et ne parlons même pas de la mobilisation monstre dans toutes les villes/villages contre cette forfaiture.

  • Le 2 octobre 2015 à 21:00, par Burkinabé En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Notons bien cela : le peuple du Burkina Faso ne veut qu’une chose. Il attend avec impatience l’arrestation de tous les terroristes. Les éléments de RSP sont certes des burkinabè mais certains ont opté la voie du terrorisme pour déstabiliser et détruire le pays. Ces éléments terroristes doivent répondre de leurs actes devant la justice même s’ils sont des burkinabè. Ici, c’est la loi qui doit être appliquée. C’est pour cette raison que le peuple du Burkina réclame justice pour ce qu’il vient de subir le 16 sept. Ainsi, toute personne impliquée dans cette affaire doit arrêtée et traduire devant la justice du pays. dans cette affaire, contrairement au crime contre l’humanité qui relève du domaine de la CPI, seule la justice du Burkina Faso est compétente pour juger les personnes impliquées dans cet ignoble acte de barbarie perpétrée par certains éléments de RSP y compris leur patron et d’autres complices. Que justice soit rendue dans les plus brefs délais.

  • Le 2 octobre 2015 à 21:31, par Algérien En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Félicitations au peuple frère du Burkina pour son éclatante victoire contre les forces du mal. Gloire aux martyrs de la démocratie . La sagesse doit la règle pour la conduite de cette période de transition. Nous avons suivi avec beaucoup d’attention les événements qui ont secoué votre pays et manifesté notre totale solidarité avec nos fréres et soeurs burkinabé. Votre victoire est celle de toute l’Afrique contre le despotisme . Que Dieu le tout puissant vous protége et vous aide dans votre ardue tâche. Vive la fraternité Algero-Burkinabé. Signé : un algérien .

  • Le 2 octobre 2015 à 21:50, par nonsyandé En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    je crois quil on bcp de chance ses gars la. si non j’en connais qui n’ont pas eus la chance de se remettre a la justice. pour ne pas trop dire, ils sont au cimetière de dag-noin. eux aussi avaient la pouvaient se mettre a la disposition de la justice. comme on le dit en moree, celui qui tu a peur du gourdin.

  • Le 2 octobre 2015 à 22:35, par Dedegueba SANON En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Mais monsieur SOME ces corps d’élite existent déjà au sein de notre armée ? Seulement ils ne sont pas médiatisés et ne terrorisent pas le peuple. Rappelez vous le RPC de Dedougou et le BIA de Bobo et il y a de quoi se défendre à Kaya et Fada. Le RSP savait très bien qu’avec ces soldats là c’était le haut niveau c’est pourquoi ils ont négocié la non agression chez le mogho Naaba.
    C’est en fait le retour à l’ordre logique des choses. CDP, RSP, et Golf tous ne devraient pas logiquement survivre à Blaise qui les à créer ce serait injuste.

  • Le 2 octobre 2015 à 23:08, par YIRMOAGA En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Un bilan clair qu’on en peut pas douter ? Il y avait en face des loyalistes qui ont mis du temps pour permettre aux éléments conscients de quitter la zone des terroristes. Le bilan est à ce niveau. Quant aux terroristes cagoulés et dans leur drogue qui ont choisi de défier toute une armée nationale, qui va compter quoi que ce soit ? Des gens qui n’ont pas droit à une sépulture digne, vaut mieux ignorer leur existence en considérant le chiffre Zéro pour signifier un non évènement ? Merci aux loyalistes et à écarter d’urgence les chefs compromis ? Le cas de FADA où un chef a failli faire capoter l’action des chefs de corps ? Quant aux panthères devenues agneaux, il va falloir prendre des habitudes d’agneaux et se soumettre à la dure réalité ? Y aura plus de vloppes dès ? Mais vous allez vivre tout de même ?

  • Le 3 octobre 2015 à 01:25 En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Si lesireductibles du RSP n’ont pas combattu il y’a forcement des prisonnierset (comment on t-ils passé le cordon de securité autour du camp Naaba Koom ?) s’il n’ya pas de prisonniers ils ont tous été tué. De tout evidence on nous cache tout et on ne nous dit rien.

  • Le 3 octobre 2015 à 01:57, par Nabiiga En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Voilà ce que je propose et je pense l’avoir déjà dit mais webmaster l’avait sanctionné. Webmaster, laisse passer, nsam biiga car ce sont des propositions sérieuse.

    Pour ce qui est des assassinats de Lingani et de Henri, nul besoin d’en évoquer ici car la tentative qui a été imputée à ces deux malheureux, était conçu de toutes pièces par Diendéré au profit de Blaise, donc pas question de parler de pardon encore moins de pitié. Pour son châtiment, pour emprunter le vocable de Zida, voilà ce que je propose.

    1-Qu’il soit jugé dans les meilleurs de conditions judiciaires, il est innocent jusque preuve contraire.
    2-S’il est culpable, rien que pour son CND, qu’il soit condamné à verser
    a-100,000,000 de nos francs à la famille de chaque personne qui a perdu sa vie lors de son coup de force
    b-à chaque blessé, 30,000,000 de francs minimum selon l’étendu de la blessure. Si la personne est paralyser et ne pourra plus servir de ces membres pour gagner sa vie, je propose 80,000,000, Les petites égratgnures, elles, peuvent rester à 30,000,000 de nos francs.
    c-qu’il soit contraint à dédommager tous ceux dont leurs biens ont été détruits par le RSP.

    d-qu’il soit dégradé de général au soldat
    c-qu’il soit radié de nos forces armées
    d-qu’il soit condamné à pepertuité à Maco.

    S’il est incapable de verser tous ces montants aux ayant droit, que tous ses biens soient vendus aux enchères afin de réunir le montant voulu. Si fait que les biens n’atteint toujours pas, à ce moment là, que les biens de toute autre personne impliqué soit vendu à commencer par Djibril et le vilain medecin qui a annoncé le coup d’état.
    Webmaster, nsam biiga, laisse passer s’il te plaît, d’accord. Merci.

  • Le 3 octobre 2015 à 03:35, par L’indigné En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Cet article est de la diversion. CES GENRES D’ECRITS VONT DE PLUS EN PLUS INONDER LES RESEAUX SOCIAUX POUR ABSOUDRE DIENDERE, L’HEROISER AINSI QUE LA DIABOLIQUE QUATRIEME REPUBLIQUE.

    Diendéré en entreprenant sa mission savait ce qu’il faisait : il était l’acteur visible d’un complot international de déstabilisation du Burkina Faso sous la houlette de Blaise Compaoré et son logeur Alassane Ouattara. Le nombre de morts lui importait peu. Il veut nous endormir, comme cet écrit, en nous faisant croire à sa mission de médiateur entre les loyalistes et la horde de miliciensqui, sous sa houlette, ont endeuillé la nation. Si le rapport de force avait été en faveur de ce lâche, il aurait massacré les Burkinabè qui se seraient opposés...Il répondra de tous les crimes dont il est comptable. Que son mentor s’apprête aussi à répondre.

    RESTONS VIGILANTS. LES FRERES COMPAORE ET LEURS VALETS NE RECULERONT DEVANT RIEN POUR DETRUIRE CE PAYS QU’ILS N’ONT JAMAIS AIME.

    Ils ont l’argent, leur seule redoutable arme pour accomplir leurs basses missions sur cette terre...Sankara avait le charisme et l’humanisme.

    A dire que ces gens ont côtoyé Sankara...Quelle complexe humanité !. Le monstre reste le monstre.

  • Le 3 octobre 2015 à 06:01, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Je ne comprend pas cette référence insistante à la "guerre civile". Depuis le vote du nouveau code électoral, c’est le spectre agité par l’ancienne majorité pour réclamer son "inclusion". De la même manière, une certaine presse se plait à parler de "guerre civile évitée" s’agissant du coup d’état manqué du RSP. Doit-on rappeler qu’on parle de guerre civile quand deux camps dans un même pays en viennent à se battre l’un contre l’autre dans un conflit qui a toutes les caractéristiques d’une guerre ? Or, au Burkina Faso, le contexte n’a jamais ressemblé à cela.

    M. Somé parle comme si une grande partie des Burkinabè, soutenant le coup d’état et le CND de Gilbert Diendéré, allait combattre une autre partie de la population qui s’opposait au putsch. Pour que ce scénario ait un sens il aurait fallu que les putschistes aient un soutien populaire et de gens prêts à se battre pour eux. Qui donc les soutenait, en dehors des "Blaisistes" invétérés refusant contre tout bon sens de s’éloigner ne serait ce que quelques années du pouvoir ? Et encore parlons nous de soutiens prêts à "Achiller" dès que les choses semblaient ne plus aller dans leur sens.
    Au demeurant, un peu moins d’un millier d’éléments du RSP, soutenu par quelques dizaines de dignitaires déchus du régime Compaoré et leurs proches pouvaient-ils s’opposer durablement à TOUTE la population Burkinabè, en plus imbus de la légalité républicaine ? Si c’était le cas, l’insurrection populaire n’aurait jamais prospéré, vu que ces même gens avaient alors la légalité, la force publique et la supposée majorité. Sachons donc raison garder. Si vous parlez de "chaos", de "désordre", de "morts" évités, nous sommes d’accord car un petit nombre de gens motivés peuvent semer la zizanie. Mais pas de guerre civile !

  • Le 3 octobre 2015 à 06:29, par Le roi En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Mr SOME étiez vous vraiment au ays au moments des faits ? Avez vous suivi le déclaration du CND à la Télé ? Alors je ne vous comprends pas du tout lorsque vous dites :" D’ores et déjà on a entendu des énormités sur des collusions éventuelles entre putschistes et certains partis politiques voir des alliés étrangers." Je pense que dans la dite déclaration les auteurs justifiaient leur forfaiture par le fait que certaines personnalités et parties politiques étaient exclues des élections . Du reste je pense que plus de mille burkinabè te brandiront la déclaration enregistrée de Herman yaméogo à l’Hôtel LAÏCO où il soutenait une nouvelle transition de un an avec diendéré comme président . Quid de Léonce KONE ?

  • Le 3 octobre 2015 à 07:16 En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Mr Somé,vous qualifiez les collusions éventuelles entre putschistes et certains partis politiques d’enormités ! Êtes vous de la police, de la gendarmerie ou d’un quelconque service de renseignements ? De grâce, laissez qui de droit mener les investigations nécessaires et taisez-vous en attendant les résultats.

  • Le 3 octobre 2015 à 07:55, par Dougoutigui En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    On a frôlé le chaos mais qui nous a amené tout cela ? Le CNT et son gouvernement. Parce que :
    1. en laissant le RSP en place apres la prise de pouvoir par le peuple. La dissolution du RSP devrait etre la 1ere action du CNT apres le 31 octobre.
    2. en facilitant la cavale de Blaise et François Compaoré (une complicité du gouvernement Zida qui ne dit pas son nom)
    3. En laissant DIENDERE dans le pays libre de ses mouvements

    Le chaos n’est pas évité car nous risquons de revivre cette situation tant que :
    1. le Blaiso, François Compaoré et autres belle mère nationale resterons toujours en cavale affutés à la porte d’entrée en RCI, Benin....
    2. Les élements du RSP en cavales ne sont pas retrouvés (300 RSP qui se sont rendus sur 1300).
    3. apres l’assaut de l’armée, on a plus retrouvé les armes. Où sont-elles passées. Dans les domiciles des RSP ? dans un autre camp ? Po par exemple ?
    3. Le camp de PO ne sera pas sous controle de l’armée régulière

    Vivement que nos dirigeants se penchent sur la résolution de ces questions avant qu’un autre coup de force chaotique ne soit notre prochain cauchemar

  • Le 3 octobre 2015 à 07:59, par Eloh En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Que devons nous faire des éléments du RSP qui ont arrêté la marche du pays pendant quelques jours, fait des morts et posé d’énormes dégâts. En son temps (2011) on a radié des soldats pour leurs actes. La radiation n’est certes pas la solution mais quoi donc ? Il faut aussi faire justice à ceux qui ont été radié de façon abusive en 2011. Demandons une enquête plus approfondie sur 2011 comme sur sep2015 et que les vrais coupable répondent de leur acte.

  • Le 3 octobre 2015 à 08:02, par oued En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Un article très bien écrit !

  • Le 3 octobre 2015 à 08:42, par nongba En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    RSP out, j espère que le pm nous dira maintenant le deal initial qui l a installé sur le fauteuil de blaise.

  • Le 3 octobre 2015 à 10:08, par FGH En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Bonjour Monsieur SOME. En tant que Burkinabè, je vous suis, mais en tant qu’observateur lointain du théâtre des opérations, votre propension à donner des leçons de conduite au gouvernement de transition trahissent vos propres attaches ou penchants politiques. Vous avez peur de quoi ? Perdre ? Ça fait aussi partie du jeu démocratique ! Ne vous en faites pas, on vous voit et on sait lire, entre vos lignes, ce qu’il y a au fond de vous-même...Mais ça ne changera pas grand chose car tout se saura, y compris tous ceux qui avaient espéré les courtes échelles... Bien à vous.

  • Le 3 octobre 2015 à 10:35, par Le Guerrier En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Complètement emporté par votre écrit, je suis totalement d’accord avec votre analyse de A à Z ; surtout sur la nécessité de créer un corps d’élite à qui l’on confierait des missions régaliennes car toute nation en a besoin. Le RSP aurait pu se voir confier cette tâche en étant délocalisé mais hélas les derniers évènements ont complètement terni le reste de l’image positive qu’on avait de lui.

    Du reste, je voudrais rappeler à la Rédaction mon étonnement à chaque fois que lis ses publications sur les lourdes fautes grammaticales commises dans les écrits. Revoyez vraiment vos écrits avant de les publier car une Rédaction de votre trempe ne saurait se le permettre. Elles vont loin, vos publications. Merci !!!!!!!!!!!

  • Le 3 octobre 2015 à 11:01, par burkinbi En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    je tiens a remercier le frèr algerien c’est un vrai africain plus jamai de dictatur en afrique.

  • Le 3 octobre 2015 à 11:28, par DA En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Belle analyse ! chapeau à vous.Et dire qu’à côté de cette situation difficile que nous avons vécue notre voisin le plus proche qu’est la Côte D’Ivoire est resté très loin de nous.Et c’est dommage ! la patrie ou la mort nous vaincrons ! Dieu bénisse le Burkina Faso

  • Le 3 octobre 2015 à 17:48, par Lucien Sanou En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Merci, cher ami. Encore une mise en scène de la mascarade politique des hommes politiques et coutumiers du Burkina Faso pour que certains règlent les choses à leurs manières. Cette mise en scène a connue dans l’histoire. Les miracles de Dieu on les connait. Il n’y a jamais eu coup d’état. Ce n’est qu’une mise en théâtre comme on en sait. Diéndéré s’est rendu trop facilement. Il est plus ruse que cela. Le pouvoir politique a bien joue le jeu. Encore une fois, il y en a qui croit qu’ils sont plus dupe. Regardez les acteurs et vous comprendrez. On a vu les Juifs livrer Jésus. Mais, le semblant des hommes pour ne pas dire la vérité de qui doit être au pouvoir par la voie des urnes, nous le savons aussi. Des gens se sont déjà partager les rôles. Les mêmes doivent garder le pouvoir comme c’était prévu depuis le début de la Haute Volta. Il n’y a eu aucun miracle ici. C’est une mise en scène. Le général a joué le jeu. Il fallait perturber les élections, sinon le pouvoir allait basculer comme du temps de Lamizana et de Saye Zerbo. Nous le savons aussi. Arrêtez, sinon le reste des peuples vont finir par l’exprimer haut. Nous avons compris votre jeu. Les autres peuples du Burkina Faso ont le droit de choisir qui peut être président du Burkina Faso à Ouagadougou. Le pouvoir est politique et judiciaire pas religieux ni coutumier même si il peut avoir concertation et mutuelle acceptation.

  • Le 4 octobre 2015 à 18:25, par MAXWELL En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    Tout à fait d’accord avec les internautes qui soutiennent qu’il est ridicule de parler de guerre civile. La réputation du chef de la junte, le nombre des soldats du RSP et leur armement ont été savamment surévaluer depuis fort longtemps mais en réalité, tout cela n’était que du bluff. Quand les autorités feront le point on verra qu’en réalité, ils ont trompé tout le monde. La preuve quand l’on nous dit que le général était au camps Naba Koom avec des éléments incontrôlés, nous n’avons vu aucun prisonnier quand le camp a été libéré. Malgré toute la soit disant puissance de l’ex rsp, je ne vois vraiment pas comment ils auraient pu surmonter l’acte II de l’insurrection populaire, la grève générale illimitée, et au moins 15millions de Burkinabé qui s’opposaient farouchement à ce coup de force. Je ne parle même pas de la communauté internationale où les sanctions avaient commencé à tomber

  • Le 4 octobre 2015 à 20:54, par ismail adoum En réponse à : Situation nationale : On a frôlé le chaos. Que force reste à la loi !

    c’est vraiment un grand honneur d’avoir vécu dans Ce beau pays. chapeau a ces peuples intègre.

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