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Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

Publié le jeudi 1er octobre 2015 à 06h33min

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Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

Le patriotisme ne peut pas uniquement se réduire et consister à applaudir béatement une victoire sur la bêtise putschiste, si nous sommes incapables de tirer profit et avantage de cette bêtise et de ses propres aveux.

Nous devons certes nous montrer humbles et patients vis-à-vis de nos autorités politiques actuelles (d’où le "semblent" dans notre titre), nous qui sommes éloignés de l’action politique au Faso, sans jamais y rester indifférents ; mais, au vu de ce qui se passe (ou plutôt ne se passe pas) depuis l’échec du coup d’Etat de qui nous savons, on est tenté de passer du gentil euphémisme à une affirmation plus catégorique et péremptoire, plus révoltée, devions-nous irriter et déplaire : nos autorités politiques manquent cruellement d’autorité et de fermeté.

Les citoyens lambda que nous sommes ne peuvent comprendre et accepter que dans notre pays, qui se dit État de droit, un général de l’armée, avec lequel Français et Américains ont collaboré et travaillé pour, nous a-t-on dit, surveiller et battre le terrorisme, et qu’ils ont décoré et vanté, ait fait un coup d’Etat dont il avoue la responsabilité et assume les conséquences, se pavane libre pourtant, comme tous les chefs militaires de l’ex RSP, et continue même de dicter ses aises et desiderata aux autorités militaires et politiques. Comme si son coup n’avait pas échoué, et comme si le rapport de force non seulement, mais aussi le droit, étaient de son côté et à son avantage...

L’accord entre militaires signé devant le Mogho Naba pour désarmer les soldats de l’ex RSP et éviter l’affrontement n’est visiblement pas respecté, puisque le RSP résiste à son désarmement. Autant reconnaître maintenant la nullité abyssale de cet accord, tant dans sa forme que dans son fond.

Dans sa forme, cet accord est signé devant UNE autorité (traditionnelle, parmi bien d’autres au Burkina Faso) qui n’a aucune autorité ni compétence institutionnelles ou nationales (ou, alors, il faudra que l’on nous dise qu’au-dessus et en dehors de nos institutions et de notre Constitution règne et plane le Mogho Naba !), entre notre armée régulière et sa propre faction putschiste, ce qui ne fait qu’exprimer et prouver, quant au fond, que ni l’un (Mogho Naba) n’est l’autorité nationale compétente, ni l’autre (l’armée régulière) n’a l’autorité nécessaire pour faire plier les putschistes : signer un accord de paix avec sa propre armée, comme on l’aurait fait avec une armée étrangère hostile, est quand même un comble...

On peut aussi s’en convaincre dans la symbolique de cet accord ( une sorte de Munich 1938 à Ouagadougou !) : c’est à l’armée régulière de reculer de 50 kms et de se tenir à distance du lieu même de l’autorité et du pouvoir légitimes et nationaux pourtant (Kosyam, Ouagadougou), pendant que les putschistes y préservent leur proximité, et deviennent comme assiégés par une armée illégitime et étrangère... Autrement dit, tout se passe, avec la bénédiction de cet accord, comme si les putschistes étaient plus chez eux à Kosyam que l’armée nationale régulière.

Donc, dans son fond encore, l’accord reconnaissait et consacrait de fait l’insubordination du RSP, ainsi que son droit à l’exception dans l’armée nationale...

Et que de surprises peut révéler cet accord au citoyen lambda ! Celui-ci y apprend en effet que son armée nationale ignorait même la nature et la quantité des armes dont disposait le seul RSP, ce même RSP qui pourtant appartenait très officiellement (cf la page Facebook du RSP) à l’armée de terre.

Et également, le citoyen lambda apprenait, par cet accord armée nationale/RSP, que le chef de corps de ce régiment (Coulibaly) en était resté le chef alors qu’il n’était même plus au Burkina mais en formation à l’étranger (France). Questions : le colonel C.Coulibaly est-il lié par cet accord que n’a signé que son suppléant ? Et quelle peut être son implication dans le putsch, puisqu’il restait, tout en résidant à l’étranger, le chef irremplacé de ce régiment ? Et pourquoi la Transition a-t-elle pu ainsi conforter cette vérité réactionnaire et conservatrice que les mêmes devaient rester aux mêmes postes et fonctions où qu’ils soient et quoi qu’ils deviennent ? L’irremplaçabilité n’a donc pas disparu sous la Transition...

N’abusons pas le peuple burkinabè, et n’abusons pas de son intégrité et de ses mobilisations contre l’injustice et l’arbitraire, contre le non démocratique et l’antidémocratique : cela peut à la longue, si ce n’est déjà le cas au lendemain de ce putsch, devenir lassant et révoltant d’en appeler à la mobilisation et à la vigilance du peuple à chaque aboiement de la bêtise et de l’injustice, si la mobilisation courageuse et patriotique du peuple ne se parachève pas par des actes et décisions légitimes et légaux qui soient fermes et visibles .

Sauf si l’on pense encore et aussi que la fermeté est "exclusion" (ce mot délirant, quand on sait maintenant que ceux qui se lamentent d’exclusion ont ou avaient un bras puissamment armé pour nous frapper). Mais en oubliant que c’est la mollesse toute bonasse et débonnaire d’un dialoguisme creux, qui frise le laxisme et l’incompétence sans nom, qui nourrit grassement les injustices et les crimes au Burkina Faso

Un OUBLI, qui fait que nous vociférons toujours contre l’amnistie et l’impunité pour finalement, dans nos actes, ou plutôt dans notre manque d’actes rigoureux et fermes, laisser les injustices et les crimes intacts et impunis. Rappelons au passage qu’un seul et même mot, grec, dit l’amnistie et l’amnésie : Amnèstia, l’oubli. L’oubli et le pardon des crimes (amnistie), mais aussi l’oubli de la non impunité faute d’actes et de décisions fermes (amnésie). Ne soyons pas contre l’impunité et l’amnistie seulement dans nos paroles et mots même les plus révoltés, mais soyons capables d’actes et de décisions concrets et fermes qui ne manquent jamais de légalité et de justice, la fermeté n’étant jamais la terreur.

Si nos autorités politiques nous parlent de "djihadistes" et de "terroristes" parmi les soldats du RSP, pourquoi ne les arrêtent-elles pas enfin ? Qui, de par le monde aujourd’hui, négocie et signe des accords avec des "djihadistes" chez lui, si l’on sait ce que sont djihadistes et terroristes ?! Prend-on même soin de vérifier les identités des soldats récalcitrants du RSP dissout pour s’assurer qu’il s’agit bien de burkinabè et pas de mercenaires étrangers ? Pourquoi ne pas penser à désarmer non seulement, mais à déshabiller et radier définitivement lesdits "djihadistes" de notre armée (des soldats ont subi ce sort après les mutineries de 2011, sous Compaoré Diendéré) ?

Prenons donc garde :
1/ que le Burkina Faso ne soit pas le pays d’une intégrité seulement verbale, intégrité réduite et limitée à sa seule RUE toujours mobilisée et mobilisable, le pays qui oublie, parce qu’incapable d’actes et de décisions fermes, qu’il est contre l’impunité et l’amnistie des crimes qu’il subit sans cesse de l’intérieur.

2/ Que le Burkina Faso ne soit pas le pays aux nombreuses autorités multiples et variées, coutumières, traditionnelles, religieuses (et bizarrement pas ou peu intellectuelles, alors que le pays regorge de diplômés, les intellectuels étant curieusement toujours absents de toutes les négociations critiques !!), le pays des autorités et des "sages", mais sans autorité...

Et si nous manquons d’autorité et de fermeté, quand il le faut, parce que nous avons trop d’autorités, alors il faudra repenser les statuts, rôles et places de ces autorités dans nos institutions démocratiques et républicaines ...

(P.S : Le lecteur peut penser parfois qu’il y a un retard et un décalage entre le ton de ce texte et les faits, suite à l’assaut final de l’armée nationale contre Naaba Koom. Mais le fait essentiel reste aussi que Gilbert Diendéré n’est toujours pas maîtrisé et arrêté. Pire, c’est lui qui continuait de communiquer les informations sur l’assaut dans les médias nationaux et internationaux , il a ainsi berné son monde et rusé avec nos autorités pour se réfugier où l’on sait. D’où la question : si le putschiste Diendéré a été, de l’avis général, bête en faisant son coup, nos autorités politiques ne sont-elles pas, à la fin que nous connaissons maintenant, plus bêtes que Diendéré qu’elles ont laissé filer ?

On a, de toutes façons, du mal à comprendre que c’est Djibrill Bassolé que l’on arrête le premier, et même si son implication dans le putsch était établie et avérée, alors que Diendéré qui a signé, reconnu et regretté le putsch, et qui devait être le premier à être arrêté, n’a visiblement jamais été inquiété, au point de prendre finalement la poudre d’escampette, au nez et à la barbe de nos autorités...

Si donc la mobilisation des burkinabè et des jeunes qui ont exposé leurs vies aux balles putschistes doit se terminer de cette façon, sans la mainmise sur Diendéré, on est en droit de s’interroger sur l’autorité, l’utilité, la sincérité, la compétence et la fermeté de nos autorités politiques : on ne peut pas toujours demander au peuple d’être VIGILANT et manquer ainsi de vigilance vis-à-vis de Diendéré, l’auteur du putsch que l’on laisse décidément intouchable. Sauf par complicité, par lâcheté ou par favoritisme ...)

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
di.kombo@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 30 septembre 2015 à 12:14 En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Borry Bana pour DIENDERE
    Les dernières expressions de la langue française
    1- Achiller à la Nonciature : se retirer en un lieu pour échapper au danger qu’on a soi-même provoqué, se mettre à l’abri après avoir commandité une situation désagréable.
    Exemples :
    *Le 31 octobre 2014, Blaise COMPAORE a achillé à la Nonciature en Côte d’Ivoire,
    *Le Général DIENDERE après son refus du désarmement, la riposte de l’armée républicaine l’a contraint à achiller à la Nonciature à l’Ambassade du Vatican au Burkina.
    * SIDI achilla dans la case de KOUKA après avoir provoqué un essaim d’abeille.
    2- Léoncer comme un Dienderé : avoir un sommeil peuplé de cauchemars, dormir mal, passer une nuit blanche
    Exemples :
    *le Général a léoncé comme un Dienderé hier 29 septembre.
    *le 30 octobre 2014, Blaise leonça comme un Diendéré malgré le confort de Kosyam.
    *Dans un palais doré, un président fini par léoncer comme un Diendéré s’il n’écoute pas la voix de son peuple.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:23, par toega En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Thanx professor but right now no time to postpone anymore. Everything need to be rebuild by you me the futur président and all cityzens of this country. God bless B F.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:24, par Le roi En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Merci Dabiré , je suis toujours en phase avec vos écrits qui sont constructifs . ...Même si entre temps vous avez insisté sur la nécessité de faire un referendum pour décider du sort du RSP sous prétexte que le président qui apposerait sa signature sur une telle décision courrait des risques . Pourtant c’est ce qui a été fait , même si c’est en dehors de KOSYAM ; sans un pistolet sous la tempe . Cordialement .

  • Le 30 septembre 2015 à 12:28, par V En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Bonne analyse. Nous attendons plus que ces attermoiements de la part de nos autorités. Parce que jusque là, c’est le Gl Dienderé qui dicte sa loi. D’ailleurs pouquoi il est toujours Gl, que nos autorités soient à la hauteur de notre peuple vaillant et mette ce putshiste aux arrets, deshabillé, radié en attendant la sentence judiciaire.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:30, par sidibé séni En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Félicitations pour cet article qui ose enfin poser des questions dans un pays où tout devient évident, dangereusement évident. Il y a beaucoup de non-dits dans le cocktail politico -médiatique de vérités que l’on veut nous faire avaler. Et des médias traditionnellement alertes et critiques ont vite sauter sans parachute dans un océan de déclarations et de contre-vérités. Qui était réellement derrière ce coup d’Etat ? Qu’on nous le dise enfin ? Quelles leçons faut-il en tirer non seulement pour le reste de temps de Transition mais aussi et surtout pour l’avenir ?
    Merci en tout cas pour ces questions que vous posez.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:32, par sidibé séni En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Félicitations pour cet article qui ose enfin poser des questions dans un pays où tout devient évident, dangereusement évident. Il y a beaucoup de non-dits dans le cocktail politico -médiatique de vérités que l’on veut nous faire avaler. Et des médias traditionnellement alertes et critiques ont vite sauter sans parachute dans un océan de déclarations et de contre-vérités. Qui était réellement derrière ce coup d’Etat ? Qu’on nous le dise enfin ? Quelles leçons faut-il en tirer non seulement pour le reste de temps de Transition mais aussi et surtout pour l’avenir ?
    Merci en tout cas pour ces questions que vous posez

  • Le 30 septembre 2015 à 12:34, par Tasse En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Enfin ! voilà un Burkindi qu’on doit inviter à un debat télévisé afin qu’il ’’ ouvre’’ les yeux des compatriotes.
    C’est ce genre de lecture et de prise de position dont le pays a besoin, encore faut-il s’assurer de leur neutralité, bien qu’elles soient d’une clarté diurne.
    Asta la victoria, siempre !

  • Le 30 septembre 2015 à 12:36, par Bahiya En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Bien vu mon frère, tu as traduit en écrit ma pensée, Merci pour la vérité de l’analyse même si ça fera mal aux autorités sans fermeté. Tant que Diendéré sera dans la nature, on a échoué face à lui. Tant que BEN LADEN était en fuite les Américains n’étaient pas vainqueurs des auteurs des attentats de new york. comparaison n’est pas raison mais permet de comprendre.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:37, par SOMDA Jean Martin En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Mon frère moulois je valide ! C’est le manque d’autorité de ceux qui nous dirigent qui à conduit à tout ce que nous vivons. Finalement nos autorités ne comptent plus que sur les actions populaires pour enfin prendre des décisions qui sont pourtant évidentes. Le peuples leur a confier l’exercice de l’autorité en son nom, qu’ils l’exercent avec rigueur et fermeté à la fin.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:38, par SHALOM ! En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    les autorités n’osent pas laisser filer Diendéré !!! Ou bien elles sont toutes complices et traitées comme tel !

  • Le 30 septembre 2015 à 12:42, par Sidnonma En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    J’approuve à 200% ton analyse, Monsieur DABIRE. Du courage à vous et que Dieu vous protégé.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:46, par BEN En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    MR DABIRE
    JE ne vs suis pas ,, vs vs plaingnez du fait que certains sont eloigner de ton pays et qui s,occupent de votre pays et ces occupants ?? j,ai plusieurs raison de le faire, ce sont les burkinabes eux meme qui m,ont inviter sur ce site.je ne connaissais pas ce site jusqu,a 20010
    20011, quand la ci brulais j,ai lu beaucoup de chose qui m,ont convaincu de m,installer sur site. on est ensemble ne t,inquiette pas. et puis in africa quand le fils de ton voisin se comporte mal tu l,aide a l,e redresser. j,ai de bonne raison d,interpeller vs dirigent .il faut certe etre patient ,mais jusqu,a quand ?? ton article n,a ni tete ni queue. tes dirigents sont patients au point de laisser diedere se fondre dans la nature, toi qui n,est pas eloigner du
    faso , sais tu ou se cache les terrorristes avec qui djedjere communique ? djedjere connais
    toutes les grottes ou se cache les djiadistes toi qui n,est pas eloigner du faso peux tu m,en parler d,avange ?? ou veux tu que je te donne des indices ?? djurrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
    BEN

  • Le 30 septembre 2015 à 12:48, par Kertchi En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    vraiment bien dis, je suis tout à fait d’accord avec toi, comment se fait il que jusqu’à présent Diendéré n’est pas été arrêté, c’est la question que tout le monde se pose, nos autorités ont-elles peur de Diendéré jusqu’à ce point, je n’arrive pas à comprendre cela. Je reste toujours sur ma faim tant que Diendéré continuera à narguer le peuple du Burkina.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:49, par tinto En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Effectivement, si ce sont les autorités coutumières et religieuses qui ont le dernier mot au Faso, alors qu’on nous définisse réellement l’autorité de l’Etat ! Lorsque le chef de l’Etat se déplace chez le Mogho, dites -moi SVP qui est au dessus de qui ??? Nous avons tous l’impression qu’on est entrain de perdre la république au profit de l’autorité coutumière. A ce rythme, on transférera un jour le tribunal dans le palais royal. Je n’ai rien contre le Moogho Naba, je l’admire et j’aprécie ce qu’il fait pour nous ; mais j’ai peur pour la république et la démission de nos politiques là où ils doivent s’affirmer et s’assumer.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:51, par Kertchi En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Je demande au gouvernement de la transition de prendre leur responsabilité, sinon l’histoire les rattrapera. je persiste et je signe, Diendéré doit être arrêté immédiatement sans sourciller.

  • Le 30 septembre 2015 à 12:56, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Voilà qui est bien dit. Sur tout la ligne Monsieur Dabiré vise bien et juste. Je crois en une autorité religieuse ou traditionnelle qui ne fait pas dans la compromission. Elle doit avoir le courage de désigner qui a tort au lieu vouloir contenter tout le monde au motif de préserver une paix perturbée cependant par des hors-la-loi. Aussi il faut noter cette obscure clarté dans la résolution de la crise. Moi qui croyait que zinedine était la bête noire de golf et de ses dal tons. Grande fut ma surprise de voir zinedine sortir de ce rapt, bien ciré avec ou sans produits de beauté alors que je m’attendais à le voir avec des bosses, voire au pire. De ma mémoire, certes faillible ou incomplète, c’est la première fois que j’assiste à un tel traitement de faveur d’une armée dite nationale ayant la République et la légitimité ou la légalité avec elle cajôler un chef rebelle dit promotionnaire, copain, frére d’armes. Qu’ont été Sankara et les douze ? Lingani et zongo ? Ces anonymes arrêtés, jugés ou non et qui sont e prison ? Jugez-en vous même !

  • Le 30 septembre 2015 à 12:56, par Djate En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    analyse très pertinente !!!

  • Le 30 septembre 2015 à 13:02, par Weoghobiiga En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Dites au "Général" Gilbert Diendéré de ne pas mettre la honte au pays comme ça :
    de jeunes officiels le battent, il fuit son camp comme un rat pour ce réfugier dans une ambassade. C’est honte de la part et c’est la honte du pays des hommes intègres.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:08, par Caporal Gringo En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Rien à ajouter très cher frère ! On a coutume au Burkina Faso de faire les choses à moitié. Une des raisons pourquoi la Transition tourne ainsi mal, parce qu’ elle était partie sur des fausses bases, liées pour la plupart à l’ hypocrisie, la lâcheté et l’ égoisme. Si on veut être strict, les acteurs politiques actuels (à quelque exception Mme Sérémé et Me Sankara) ne sont pas à apprendre au sérieux, si le Burkina Faso devrait avoir un avenir, un espoir.

    Jeunesse du Burkina Faso, l’ heure a sonné. Prends-toi même ton destin dans la main, au lieu de le laisser à des aventurieux !

    La Patrie Ou La Mort, Nous Vaincrons !

  • Le 30 septembre 2015 à 13:09, par Moussa G En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Je comprend votre emmertume. Mais en tout cas ca a marché et il n’ya pas eu d’affrontement entre militaires. Ça a peut etre pris plus de temps mais on a evité le bain de sang. Maintenant q’on a les armes attend de voir ce qui va arriver a ces terroristes. Que fait tu si tu as la main entre les crocs d’un chien ?

  • Le 30 septembre 2015 à 13:12 En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Vraiment, il faut se poser beaucoup de questions sur l’attitude de nos autorités face à la situation. Ce qui est sûr, cela démontrer au moins une chose : incompétence, complicité, lâcheté ou favoritisme ...

  • Le 30 septembre 2015 à 13:12, par lewang En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Je suis d’avis avec vous ! seuelemnt je crois que Gendéré a voulu de ce bain de sang dans le régiment pour pouvoir se couvrir sur les morts occasionnés par son coup. Maintenant on a le regard tourné vers ce dernier bilan que les 11 morts passés. Il a réussi tout de meme bien pour nous citoyen lamda tous les morts sont à porter par denjéré qui a levé le lièvre. nos autorités devraient de ce fait entreprendre les démarches républicaines pour l’arreter. Cela ne devrait pas etre compliqué, puisque lui meme est pret à se presenter devant la justice. Sa félonie s’est arretée nette cette fois ci !

  • Le 30 septembre 2015 à 13:17, par dan En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Analyse pertinente. Nous attendons impatiemment l arrestation de diendere. On ne peut pas comprendre qu un putchist ayant echoue soit libre de ses mouvements

  • Le 30 septembre 2015 à 13:21, par DE YAM En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Je ne comprends pas pourquoi Mr Dabiré a tenu à ce que cet écrit-là passe puisque, de son aveu même, il est sans objet au regard de l’évolution sur le terrain. Ce dont Les Burkinabè ont besoin à l’heure actuelle, ce sont des mot d’apaisement, de réconciliation et d’union. Or le ton de cet écrit vise précisément le contraire. A quel dessein ? Sûrement inavouable ! Dieu merci le peuple burkinabè après tout est tout sauf manipulable. Revoyez votre copie cher Monsieur.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:22, par Salif TRAORE En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Merci M. Dabiré. Votre opinion est correcte à 105%. Je voudrais changer votre titre pour dire : QUAND NOS AUTORITES MANQUENT D’AUTORITE.
    Pour ne reprendre qu’un seul point de votre article, le soit-disant accord accord signé chez le Morho Naaba était nul et sans effet comme je l’ai dit. Il ne faut pas réduire TOUT le Burkina Faso à un seul chef coutumier. Il yen a des milliers dans ce pays. Soyons humbles et "inclusifs" en tant que NATION, sinon nous allons vers des derives que nous ne pourrons pas gérer facilement. Merci encore M. Dabiré.

  • Le 30 septembre 2015 à 13:47, par Francis En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Rien à redire sur le laxisme des autorités de la transition depuis Novembre 2014. Laxisme et bêtise qui continuent. Combien de personnes ont été choquées par l’acceptation du protocole de "remise" du pouvoir à la transition. Comment Michel Kafando n’a pas exigé que les Chefs d’Etat soient accueillis par le Président du CNT ? Il a fallu que les ambassadeurs de France, des Etats Unis et de l’UE refusent une cérémonie avec la présence de Diendéré, pour que celui-ci n’assiste pas à la Cérémonie. Drôles d’autorités tout de même.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:03 En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Merci, Monsieur DBIRE, si vous êtes vraiment Monsieur DABIRE.
    Je reconnais que vous aviez une parfaite connaissance de la vie politique et sociale de la Haute Volta dite Burkina Faso.
    A travers votre écrit, vous apportez plus de lumière aux zones sombres de la gouvernance de nos autorités. En effet en observant ce qui se passe on a l’impression qu’elles avaient pour mission de prendre soin d’un bien pour le remettre ensuite à son titulaire. La notion de gouverner leur a manqué à certains moments.
    Du courage et continuez à nous éclairer.
    Merci

  • Le 30 septembre 2015 à 14:06 En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Merci prof,nos autorités jouent souvent à l’enfantillage.un coup d’etat échoué et les auteurs ne sont pas arrêtés,du jamais vu.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:07, par Francis En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Rien à redire sur le laxisme des autorités de la transition depuis Novembre 2014. Laxisme et bêtise qui continuent. Combien de personnes ont été choquées par l’acceptation du protocole de "remise" du pouvoir à la transition. Comment Michel Kafando n’a pas exigé que les Chefs d’Etat soient accueillis par le Président du CNT ? Il a fallu que les ambassadeurs de France, des Etats Unis et de l’UE refusent une cérémonie avec la présence de Diendéré, pour que celui-ci n’assiste pas à la Cérémonie. Drôles d’autorités tout de même.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:16, par taretare En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Très belle critique. Diendéré doit être arrêté, jugé et sanctionné à la hauteur de son crime. Toute sa suite doit subir le même sort. Cette fois ci, nous n’admettrons aucune injustice. Trop c’est trop. ont est fatigué et meurtri dans notre chaire.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:17, par yampassaté En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    oui analyse pertinente mais un peu de courtoisie dans votre ton tout de même la prochaine fois ; vous ne pouvez pas traiter de "bête" les autorités de la transition. Et puis être observateur et acteur ce n’est pas la même chose ; lui qui parle c’est pas sûr que s’il était à la place de Michel ou de Zida il aurait eu le cran de ne pas signer sa démission encore moins de prendre certaines décisions ; les mossis disent que "c’est celui qui est assis qui connaît très bien les astuces de la lutte ; s’il rentre dans l’arène tout disparaît" ; alors un peu de tempérance tout de même. la nature n’aime pas les extrêmes, autant les positions va t’en guerre totale sont nocives, autant les positions qui sont molles ne sont pas non plus bonnes. Il faut un juste milieu, retenez ceci une bonne fois.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:52, par Badra En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Analyse sans commentaire. C’est clair et net.

  • Le 30 septembre 2015 à 14:54, par le citoyen En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    geulard ; tu étais ou quand le MOGHO nouait le dialogue ? Sourd ou muet ?
    Tu pouvais aussi aller arreter le second gilbert :

  • Le 30 septembre 2015 à 15:08, par puknini En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Forumiste N°2 (LoiseauDeMinerve) : Il faut ouvrir l’œil. Golf et Zinedine sont tous deux ressortissants du Passoré (Yako) . Et puisque dès le début de la crise, un avertissement venant du village (Yako) a l’endroit de Golf de ne toucher a aucun cheveu de Zinedine, il n’y pouvait rien. Sans quoi ce serait la désolation. Il y va pour la stabilité et la paix au Passoré. Nous nous rappelons encore du cas Sankara, qui est aussi de la Province du Passoré. Malheureusement le peuple n’était pas aussi mature en 1987 qu’en 2015 !

  • Le 30 septembre 2015 à 15:17, par Bouba En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Belle analyse

  • Le 30 septembre 2015 à 15:18, par LE_PUDIQUE En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Excellente analyse M. DABIRE

  • Le 30 septembre 2015 à 15:26, par de bagdad En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Voilà un libre penseur !C’est limpide.Faisons gaffe à tout ramener au moro naba quand y’a des querelles à la republique.Le moro naba n’est pas le chef coutumier suprême de tout le Burkina.Ya au moins 60 ethnies dans notre Pays.Toujours des accords alambiqués dans son palais dans l’opacité la plus totale.Vigilance:Royaume ou republique, à nous de choisir.Il faut une commission d’enquête independante sur ce coup d’etat foireux, et non un comité qui va dependre de quelque autorité de l’exécutif.A bon entendeur salut.

  • Le 30 septembre 2015 à 15:30, par Podrbem En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Je suis toujours trés content de te lire.

  • Le 30 septembre 2015 à 15:33, par sylas En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Tes analyses sont pertinentes mais croire que les choses pouvaient se dénouer simplement traduit votre manque d’objectivité. Quand on a brûlé Norbert Zongo pourquoi toi tu n’as pu écrire comme tu le fais maintenant ?

  • Le 30 septembre 2015 à 15:52, par Le roi En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Oui monsieur DABIRE vous avez des analyses constructives ; cependant vous aviez proposez entre temps avec insistance que la question du RSP devrait se resoudres par REFERENDUM . N’Est-ce pas une façon pour vous du reconnaître que le RSP n’est pas un régiment comme les autres ? Quand on sait que d’autres régiments ont été dissouts en tout anonymat ? Pour une parallélisme dans l’analyse vous auriez dû ne pas perdre de vue ce fil conducteur . Pour le reste RAS . Cordialement .

  • Le 30 septembre 2015 à 17:25, par Dr. Lucien Sanou, MD, PhD En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Mon ami, un homme a parlé et dit la vraie vérité. Le manège de ceux et celles au pouvoir est honteux. Même si the General Diéndéré a tort, il a révélé le mauvais qui se trame entre les soi-disant autorités de la transition. Quel rôle politique le soi-disant mogho naba joue dans la constitution Burkinabè ? Quel est le rôle de l’armée si le général dissident peut se donner le droit à la parole ? Quelque chose ne va pas pour nous qui vous observons ? Si le Burkina Faso est un pays et une nation, quel est ce balai ou ce va et vient des autorités politiques chez un chef traditionaliste ? Les autorités sont-elles mossi ou burkinabè ?

  • Le 30 septembre 2015 à 17:31 En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Vous avez dit "semblent".... Heureusement que vous l’avez écrit. Je pense plutôt que nos autorités ont eu une patience de sioux pour éviter un carnage et sauver ainsi beaucoup de vies humaines. Si dès le début, on avait attaqué le RSP fort de son millier d’hommes, armés jusqu’aux dents, on aurait eu des centaines voire milliers de morts comme il y a quelques années en Côte d’Ivoire. Après, le plus important, est d’attendre les arrestations de tous ceux qui ont trempé dans ce coup d’état le plus stupide du monde. Enfin, j’attire l’attention des diplomates de laisser la transition gérer correctement cette fin de crise avant d’aller aux élections dans un climat apaisé. Si on tient compte que la commission a un mois pour faire son boulot.... en plus du travail de la justice... on peut raisonnablement penser à organiser des élections qu’en décembre voir janvier. Il faut d’abord voir clair si le CDP et autres particules ont joués un rôle majeur derrière ce général, pour prendre une décision qui va du simple avertissement à leur dissolution ou autres sanctions s’ils s’avéraient qu’ils étaient la tête pensante avec les François et la belle mère nationale par exemple.

  • Le 30 septembre 2015 à 17:35, par lino En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Ecoute mr l’intellectuel a 2 sous. Je ne permet pas de mettre en cause l’interet moral de nos autorites coutumieres, notamment du mogo naba sur la vie de la nation. C’est a force de vouloir copier l’occident et en oubliant nos racines que nous en sommes la. Va suivre des cours chez le prof laurent bado. C’est a cause de l’elite intellectuelle africain que l’afriqu est en retard. Quant tu parle d’institutions et du droit a respecter, pense tu que depuis les independances, si cela etait respecter, nous en serions la ? Et la faute a ki ? A vous autres soit disant, intellectuels, ou hommes de droit. Le droit est un luxe pour nos pauvres etats africains. Tu pense k tu pouvais faire mieux si tu etai laba ? Eh bien c’est ce que croyai aussi les loada et autre ibriga. Mais crois moi, la realite du terrain refroidit les ardeurs. On a encore besoin de beaucoup de temp pour murir nos jeunes democraties. La fermete dont tu parle commence d’abord par le respect et la consolidation de nos institutions, le respect de notre constitution, ect... Et tu verra que les gens seront prompt dans les decisions de fermete, car en ce moment

  • Le 30 septembre 2015 à 18:05, par Issilondres-ici londres En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Merci Christophe de cette prise de parole et de pensée. Et ce chaudement sur la situation nationale actuelle de notre Patrie. C’est juste le "sembler" car c’est notre constat. Oui la fermeté doit être l’essence d’un État si elle tient à sa survie et à celle de ses citoyens, si elle veut sa respectabilité interne et externe, Si elle se veut souveraine à travers ses lois et son droit et j’en passe. Oui, le "sembler" est là et nous rappelle l’appel de Chériff Sy suite à la prise d’otage, à la détention de qui nous savons. Le "sembler" est juste car c’est au même peuple il a fallu faire appel alors qu’il exprimait sa peur du RSP et réclamait sans cesse et belle lurette la dissolution de ce boulet resté au pied après le départ de son créateur. Le constat de la mollesse de nos autorités est un fait. Sinon oui comment comprendre ces excuses vis-à-vis du RSP après ses multitudes exactions envers les personnalités démocratiquement et "consensuellement " mises en place par le veux du peuple ? Leurs crimes envers nos institutions : le CNT , Radio Oméga etc..
    Un constat amer quand nous savons que certains ont été interpelés et gardés en vue pour incitation à la violence ; d’autres sont encore en prison tel un Salia Sanou - je ne réclame rien pour lui-.
    Avons-nous oublié notre laïcité au point que ce soit des para-autorités qu’il deviennent nos ambassadeurs internes où se réfugient Zida quand le RSP est à ses trousses. Que s’est-il passé après la Médiation du Respectable et Honorable Moro Naaba ? Rien du tout Diendéré Gilbert n’a pas été inquiété. Tout comme il n’ a jamais été inquiété pendant tout son séjour dans son antichambre de Kossyam.
    La faiblesse d’action de nos autorités de transition est flagrante et dangereux car elle n’est pas un bon exemple pour le gouvernement qui sortira des élections démocratiques à venir.
    Nous aimons la paix et le pardon. Mais à un tel degré de menace de notre identité, de notre intégrité territoriale, de notre sécurité- on parle de collision avec avec des djihadistes- , il faut la fermeté pour l’exemple.

  • Le 30 septembre 2015 à 18:08, par Pagomziri En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Analyse bidon. Laissez les autorités de la transition travailler tranquillement jusqu’aux élections.

  • Le 30 septembre 2015 à 18:08, par Sidzabda En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    je suis d’accord avec vous sur certains points, mais pas sur la critique gratuite faite au Mogho Naba. Il n’a appelé personne chez lui. Ce sont les protagonistes qui se sont invités chez lui et il semble avoir fait de son mieux pour aider son pays. Lorsque vous évoquez les intellectuels, sachez que ce sont les mêmes dits intellectuels qui ont poussé le pays au bord du précipice. Combien d’intellectuels étaient dans le gouvernement de Blaise ? Ne sont-ce pas eux qui l’ont soutenu dans sa tentative de modification de l’article 37 ? M. Dabiré, ce pays appartient à tous les Burkinabè et en cas de danger, chacun doit y mettre du sien. C’est ce que le Mogho Naba a fait. Si vous ne pouvez pas le féliciter, s’il vous plaît, ne l’insultez pas.

  • Le 30 septembre 2015 à 19:35, par kunmenemmogo En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Parfaitement en accord avec vous mon frère, depuis l’insurrection, on ne sait plus qui détient l’autorité et doit agir au nom de l’Etat et des burkinabè.
    Aux lendemains de l’insurrection du peuple, c’est le chef d’Etat Major de l’armée Traoré Honoré qui déclare prendre le pouvoir, sur la base de quelle légitimité ? Quelque heures plus tard, c’est des officiers du RSP (chargés de veiller à la sécurité de Blaise, alors qu’il a encore fui) qui déclarent détenir les rennes du pouvoir, et nomment le second de Diendéré Isaac Zida comme chef de l’Etat. Après tractations entre une partie de la société civile, des politiciens et "l’opinion internationale", Zida est nommé Premier Ministre, Kafando, Président d’une structure de Transition.
    Depuis lors, des officiers du RSP occupent les postes clés du gouvernement et de la présidence.
    Depuis novembre 2014, tout ce que nous avons appelé "crise"," tension" sont nées au sein de ce régiment qu’on dit solidaire et en avant les prises d’otage des conseils de ministres !
    Quelles sont ces crises, ces tensions ? Rien d’officiel ne sort, pour informer le peuple, Des transactions et médiations sont entreprises par le Président avec certaines personalités religieuses et politiques avec le général Diendéré (toujours lui, l’incontournable) et on nous dit, que la crise est terminée jusqu’au pustch du 16 septembre mené par l’incontournable qui prétend,de façon confuse, ramener la justice et une vie démocratique dans notre pays.
    Dans la période après putsch, malgré une condamnation de l’UA , de l’opinion internationale et le refus du putsch par le peuple, tout ce passait comme si l’autorité légitime était représentée par les putschistes et Gilbert Diendéré, j’en veux pour preuve, la médiation menée par la CEDEAO, les rencontres des ambassadeurs de France et des USA
    avec Gilbert Diendéré en laissant aux oubliettes le pouvoir de la Transition et son président. Seul, le président du CNT, dans sa clandestinité faisait des déclarations. D’armée nationale, nul ne peut dire ce qu’elle faisait, allait-t-elle accepter l’autorité du CND de Diendéré ? C’était le silence total. Qui ne dit mot consent.
    Heureusement et encore une fois le peuple burkinabè s’est levé pour défendre sa patrie et obligé l’armée nationale à agir et celle-ci s’est réveillée.
    Le peuple du Burkina n’acceptera plus jamais que ses victoires soit remises en cause, que les responsables de la transition et du pouvoir qui viendra après les élections en tirent leçon.
    Après l’échec du putsch, il faut, non seulement que les enquêtes qui vont être menée par la commission mise en place ne se limite pas à la période du putsch et de leurs responsables car s’il y a eu putsch et comportement de voyou de la part du RSP, c’est que le problème est plus profond. C’est un système qu’il faut déraciner, système installé par Blaise Compaoré, ses amis et son fidèle chien de garde Diendéré. L’enquête va prendre du temps mais il faut aller jusqu’au fond des choses.
    A quoi devaient servir ces armes qui n’appartiennent pas au Burkina et qui sont stockées au RSP ?
    Le problème est également économique, le gel des avoir des putschistes n’est qu’une goûte dans l’océan. Qu’en est-il des biens des anciens dignitaires du régime Compaoré et de Compaoré lui-même. En fuyant il a même vidé les caisses de l’Etat, Michel Kafando l’a reconnu et, sans saisir la justice nationale et internationale accepte de diriger le pays sans rien. Vivement qu’une Cour de justice internationale soit saisie pour que le Burkina rentre dans ses droits depuis une année rien n"a été fait, le s dignitaires du rédime Compaoré continue de vivre dans l’impunité ; voilà pourquoi ils osent vouloir reprendre le pouvoir Il ne faut pas faire les erreurs du Président Alliendé du Chili qui a laiissé faire et les fachistes de l’ancien régime, formés et armés par les USA dans un pays voisin sont revenus et ont repris le pouvoir en éliminant des milliers de Chiliens.
    Les enquêtes doivent aller loin, il faut passer par les responsables des armées françaises et américaines qui ont envoyé des formateurs de nos régiments, Passer par les ambassadeurs comme Portiche et Emmanuel Beth qui se sont engagés comme formateurs du RSP en plus de leurs fonctions d’ambassadeur. Il faut enquêter dans les banques à l’étranger san oublier les banques de Taïwan où ces dernières annés nos responsables se déplaçaient fréquemment, même Zida, a réservé à Taïwan une de ces première sortie à l’étranger.
    La leçon qu’on peut tirer de ce qui s’est passé c’est personne ne peut sauver le Burkina à la place du peuple burkinabè. Aucun incontournable, aucun messie ne pourra le faire à sa place.

  • Le 30 septembre 2015 à 19:49, par kunmenemmogo En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    La commission d’enquête vous semble-t-elle étoffée comme-çà ? Ne faut-il pas une Cour Martiale pour les putschistes qui eux sont militaires et une Cour pour enquêter sur les crimes de droit commun, économique et de sang commis par les éléments de ce régiment ?

  • Le 30 septembre 2015 à 20:11, par Dimitri En réponse à : nos autorités semblent manquer d’autorité

    Bonne analyse. Mais, c’est long à lire. On est à l’heure des info courts.

  • Le 30 septembre 2015 à 22:34, par BEN En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    thank you mr de yam internaut no24 tu es vraiment yere lucide
    BEN

  • Le 30 septembre 2015 à 23:00, par Sidzabda En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    "Que le Burkina Faso ne soit pas le pays aux nombreuses autorités multiples et variées, coutumières, traditionnelles, religieuses (et bizarrement pas ou peu intellectuelles, alors que le pays regorge de diplômés, les intellectuels étant curieusement toujours absents de toutes les négociations critiques !!), le pays des autorités et des "sages", mais sans autorité...". Monsieur l’intellectuel, c’est des gens comme vous, ceux qui se croient plus intelligents que le peuple, qui ont failli mettre le pays en feu. Si Moogh Naaba n’était pas à Ouagadougou, c’était foutu. Souffre donc de reconnaître la non nullité de ses actions pour la paix. Think about the victims of the greed of intellectuals for power. Think twice and more before telling insanities about the people who contributed to bring again peace in our country while you are safefully seated outside the father land.

  • Le 30 septembre 2015 à 23:36, par godefroy En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    C’est juste comme analyse Mr Christophe DABIRE . vous avez toujours eu une bonne lecture de la situation nationale.
    Il faut que la rubrique "Conseil National pour la Démocratie" disparaisse à jamais des articles présenté par ne pas ternir l’image de ce média qui nous permet d’inter-réagir. Pourquoi cette persistance à marquer chaque article du sceau de cette funeste entreprise qui du reste a été décapité. Que devons comprendre ? y a t il une quelconque explication convaincante à cela ? Les animateurs de ce média avaient ils considérer que les carottes étaient déjà cuites pour le peuple burkinabè ?

  • Le 1er octobre 2015 à 07:36, par j En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Cher ami,votre analyse et trop superficielle...l’interim est prevu par la loi... ok ?seulement la duree est limitée.au dela on nomme un titulaire. Second point cest le politique qui doit etre le plus a meme de nous renseigner sur les acquisitions de tt corps militaires ou paramilitaires.puisque les projets font lobjet damendement a l’assemblée.si tt passe en silence c’est parce le citoyen burkinabe est un PD ignorant et sans memoire comme vous
    ..ok ?

  • Le 1er octobre 2015 à 07:59, par Awa En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Dabiré,
    Je te défends de parler ainsi des autorités religieuses et coutumières. En ce qui concerne le Moogho Naaba, regarde plus loin que le bout de ton nez et jette un coup d’œil sur l’histoire du Burkina. Ouagadougou en tant que capitale est née et s’est installée sur une terre du Moogho. Et le royaume était déjà politiquement bien organisé avant la colonisation et il y a survécu. Si la Haute Volta a été reconstituée, c’est grâce à un Moogho Naaba. Lis nos historiens, lis le récit de la bataille de Bassawarga. J’imagine que tu ne connais même pas la portée de cette bataille. Attention à ce que tu dis et retire ton nom parmi les intellectels. Tu es un leutcelletniséd (désintellectuel). Tais toi sur la chefferie du Moogho et les religions qui cohabitent pacifiquement, faiseur de feu !. Tu n’honores pas tes ancêtres et leur mémoire.

  • Le 1er octobre 2015 à 08:27 En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    C’est dommage que nos intellectuels manquent parfois de sagesse ! Questions : l’intervention du Mogho a permis oui ou non de calmer la situation ? le cantonnement a permis oui ou non d’éviter un bain de sang ? C’est vrai, vous n’êtes pas au pays. Imaginer un instant le nombre de morts si l’armée avait réagi (donc votre fermeté) pendant que le RSP était toujours en ville (à la radio, la télé et certaines artères de la ville). N’est-ce pas l’accord qui as permis de les réunir en un endroit. Et là, il faut féliciter les autorités de la transition et l’armée qui en plus d’être intellectuels sont sages. Avec ce qui s’est passé le lundi, vous voyez que vous êtes allé trop vite en besogne : donc prudence. La sagesse et la prudence dorénavant !

  • Le 1er octobre 2015 à 09:32, par sanaib En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Mr DABIRE, j avais de l’estime pour vous mais vs venez de faire un ecrit maladroit et très dangereux. C ’est parceque nos autorités coutumières et religieuses incarnent certaines valeurs qu’ils reussissent à résoudre les problèmes. Ds d’autres pays tels que la RCA vs verrez ke la crise a pris une tournure religieuse donc chaotique, en RCI la crise avait pris une tournure ethnique et les stigmates sont tjrs la. Au BF on a cette chance divine ke les leaders coutumiers, chrétiens et musulmans se concertent permanentent pr prévenir et guérir les conflits et c’est ce k’il faut louer, ils s’entendent et donne l’exemple de cohésion sociale( en témoigne la prière de la tabaski, les veillées de fète à l’église). Sincèrement on peut pas avoir de miracle plus ke ça, et évitez de mettre le feu dans une situation fragile, vs étiez Ministre de Blaise ici, Président COMFIB a l’AN mais vous n’avez jamais fait ces critiques. Prônez la RECONSTRUCTION et non la DESTRUCTION. Amicalement

  • Le 1er octobre 2015 à 09:32, par WENDEMI En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Le manque d’autorité de nos autorités ! Pour un coup d’état dont le protagoniste reconnait son caractère erroné et qu’il disait prêt à répondre à la justice, allez-y comprendre que jusqu’après cette interview passée après la réinstallation du Président de la Transition, les autorités n’eurent pas daigné arrêter le putschiste, alors que son arrestation aurait dû être faite dès les premiers moments. Ce qui montrait certainement une faiblesse de l’armée républicaine vis-à-vis de ces militaires "fascistes".

    "N’abusons pas le peuple burkinabè, et n’abusons pas de son intégrité et de ses mobilisations contre l’injustice et l’arbitraire, contre le non démocratique et l’antidémocratique". En effet, le peuple s’est suffisamment exprimé depuis l’insurrection populaire à travers des messages, on ne plus clairs, et les autorités se doivent de prendre les décisions conséquentes sans que ce peuple ne soit obligé à tout bout de champ de se remettre dans la rue pour lancer les refrains plusieurs fois chantés. Les autorités, une fois de plus doivent jouer leur responsabilité.

    "Si nos autorités politiques nous parlent de "djihadistes" et de "terroristes" parmi les soldats du RSP, pourquoi ne les arrêtent-elles pas enfin ?" Le ménage dans les hommes militaires doit être véritablement fait avec professionnalisme. Au grand jamais, l’on ne négocie avec des terroristes. Et c’est le moment où l’armée nationale et le gouvernement doivent veiller à la sécurité territoriale et celle des citoyens.

    Pour l’accord signé chez le Mogho Naaba, cet acte ne présente pas un caractère administratif valable d’où le non-respect par les putschistes. Cependant, le Mogho Naaba a l’avantage d’être à Ouagadougou, à côté des événements, et lorsqu’il est consulté en cas de crise, l’histoire a montré que son intervention contribue à apaiser le climat. Il en est de même pour les autorités religieuses et les sages du Faso qui apportent leur contribution à la recherche de la paix. Dans le contexte social du Burkina Faso, la position de ces "dignitaires" sied. Oui, il y a des intellectuels au Faso qui peuvent aussi apporter leur contribution, mais faut-il qu’ils soient organisées et prêts à intervenir pour l’intérêt de la nation. Sur place, ce que l’on constate assez souvent, les intellectuels qui s’affichent sont ceux ayant une connotation politique, ce qui ne donne droit qu’à des points de vue et non à des rôles de médiation.

    Enfin, tous ces événements sont aujourd’hui pour le Burkina Faso, des enseignements fots et des leçons et que les autorités actuelles, le futur président et son gouvernement doivent véritablement s’en inspirer pour mener à bien la gouvernance de ce Faso.

    Merci à Christophe d’avoir engagé cette réflexion depuis Paris.

  • Le 1er octobre 2015 à 10:53, par Le Professeur En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    J’interviens dans le sens de l’internaute 46 pour dire à Monsieur Dabiré que le ton doit être à l’apaisement maintenant. c’est bien parce que nos autorité manquent d’autorité que nous sommes parvenus à ce dénouement salué par tous. Nous sommes un peuple multiculurel et forcément, nous ne voyons pas les choses sous le même angle. La plupart des internautes saluent votre analyse. Imaginez un tant soit peu si nos autorités devaient décider dans le sens de votre vision. Je demeure convaincu que nous n’en serions pas là. les situations les plus informelles sont parties intégrantes du fonctionnement des organisations. Je ne pense pas qu’il y ait plus d’intellectuels que nos sages tapis dans l’anonymat. Ils sont les dépositaires de nos vraies valeurs, celles à même de nous conduire vers le développement. Une de nos valeurs cardinales est bien entendu le pardon. Et nos autorités, issues du même moule de valeurs peuvent décider de ne pas exaucer vos voeux à l’endroit de Diendéré. Selon même la logique traditionnelle, en décidant de fuir, Diendéré ne fait malheureusement plus partie du cercle des hommes dignes de ce nom. En optant aussi pour la voie du pardon, c’est la bonne graine que l’on sème ainsi pour la postérité. Jésus n’avait-il pas demander à son "Père" de pardonner ses bourreaux parce qu’ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient ?
    Je pense aussi qu’un mélange harmonieux de la démarche occidentale et celle du terroir comme nos autorités actuelles l’observent si bien est la preuve irréfutable de la grandeur de nos hommes et de notre peuple.
    Le professeur

  • Le 1er octobre 2015 à 12:18 En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Je défends Mr DABIRE Christophe, même s’il peut assumer sa propre défense sans problème j’en suis sûr, contre tous ceux qui lisent son analyse de travers. DZBIRE NE CRITIQUE PAS NOS AUTORITÉS TRADITIONNELLES NI RELIGIEUSES DU TOUT, MAIS NOS AUTORITÉS POLITIQUES. Ce monsieur n’est pas quelqu’un qui écrit n’importe quoi, depuis le problème de la modification de l’article 37.

  • Le 1er octobre 2015 à 13:02, par la citoyenne En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Oui pour l’analyse de Dabiré mais il faut quand même reconnaitre que n’y été peut être la médiation du Moroh comme de bien d’autres sage (monseigneur, etc.) le pays serait à feu actuellement. Djendéré lui même sait dans tout ça qu’il n’a pas raison et fait la force aux institutions et autorités qui apparaissent sana autorité devant lui et ses kalash. Je crois que l’important c’est la paix même si l’intervention d’un fou peut nous permettre de l’avoir, il n’ya pas de problème. Sinon que ton analyse est juste ; on donne trop de poids à un chef d’un groupe ethnique alors que le Burkina a plusieurs groupes ethniques. mais il faut prendre en compte dans ton analyse le contexte.

    Cordialement.

  • Le 1er octobre 2015 à 17:02, par Lucien Sanou En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Nul ne dénie que certains veulent coûte que coûte nous faire croire que leur situation d’individus privilégiés comme l’intervenant numéro 46 et 58 n’est pas à argumentée. Si vous croyez a une résolution du problème de l’Independence depuis le début de la Haute Volta, nous d’une autre situation trouvons que depuis cet arrangement qui était le leur avec leur mogho naba dans le temps ce qui n’a pas été clair est ce qui conduit aujourd’hui à leur lutte déplorable et évitable. Qui en souffre ? Nous en souffrons beaucoup plus que vous, puisque vous avez un chef chez qui vous défilez, quand nous pouvons faire mieux autrement en assoyant une véritable autorité basée sur une véritable constitution qui garantit une meilleure vie pour tous et règle les problèmes individuels comme sociaux sur une base judiciaire tenant en compte les intérêts d’une même nation sans privilégiétism. Si Ouagadougou est la capitale parce qu’elle est sur la terre d’un chef coutumier qui est un citoyen comme tout le monde pose un problème de droit de privilège, que les autorités politiques changent de lieu géographique de la capitale pour le salut de toute la nation. La personne qui a parlé des débuts de la nation a oublié que c’est un compromis qui satisfait un seul peuple mais pas tous. Parce que c’est Ouagadougou la capitale dans une terre coutumière, tous les peuples et citoyens doivent souffrir et se résigner a une mauvaise gestion sans réel partage du pouvoir politique par ces coutumes locales ? N’insultez pas notre intelligence. Pour une paix durable au Burkina Faso, il faut la séparation douloureuse des pouvoirs ? Le monde a changé et maintenant même au Burkina Faso, les mentalités doivent suivre. Je ne suis pas mossi, même si je suis à Ouaga, donc l’autorité politique du Burkina Faso protège mes intérêts à Ouagadougou au même titre que le chef coutumier d’Ouaga. C’est ce que les autorités de la transition ont essayé de ménager et ils ont continué le mélange de la Haute Volta qui a abouti a la vrai révolution qui a commencé l’année I du Burkina Faso. Encore une fois, un peuple et son chef veulent nous faire croire à une nécessité parce que le sang ne doit pas couler sur leur territoire ? Déplacer la capitale par referendum et vous verrez le Burkina Faso devenir une vraie nation comme la France et les États Unies vous accusez de vos maux. Eux aussi ont leurs problèmes individuels et sociaux qu’ils traitent par la constitution qui doit être au-dessus des coutumes et religions ou les inclure pour le bonheur et le bien-être de chacun et de tous et toutes.

  • Le 1er octobre 2015 à 17:04, par Lucien Sanou En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Nul ne dénie que certains veulent coûte que coûte nous faire croire que leur situation d’individus privilégiés comme l’intervenant numéro 46 et 58 n’est pas à argumentée. Si vous croyez a une résolution du problème de l’Independence depuis le début de la Haute Volta, nous d’une autre situation trouvons que depuis cet arrangement qui était le leur avec leur mogho naba dans le temps ce qui n’a pas été clair est ce qui conduit aujourd’hui à leur lutte déplorable et évitable. Qui en souffre ? Nous en souffrons beaucoup plus que vous, puisque vous avez un chef chez qui vous défilez, quand nous pouvons faire mieux autrement en assoyant une véritable autorité basée sur une véritable constitution qui garantit une meilleure vie pour tous et règle les problèmes individuels comme sociaux sur une base judiciaire tenant en compte les intérêts d’une même nation sans privilégiétism. Si Ouagadougou est la capitale parce qu’elle est sur la terre d’un chef coutumier qui est un citoyen comme tout le monde pose un problème de droit de privilège, que les autorités politiques changent de lieu géographique de la capitale pour le salut de toute la nation. La personne qui a parlé des débuts de la nation a oublié que c’est un compromis qui satisfait un seul peuple mais pas tous. Parce que c’est Ouagadougou la capitale dans une terre coutumière, tous les peuples et citoyens doivent souffrir et se résigner a une mauvaise gestion sans réel partage du pouvoir politique par ces coutumes locales ? N’insultez pas notre intelligence. Pour une paix durable au Burkina Faso, il faut la séparation douloureuse des pouvoirs ? Le monde a changé et maintenant même au Burkina Faso, les mentalités doivent suivre. Je ne suis pas mossi, même si je suis à Ouaga, donc l’autorité politique du Burkina Faso protège mes intérêts à Ouagadougou au même titre que le chef coutumier d’Ouaga. C’est ce que les autorités de la transition ont essayé de ménager et ils ont continué le mélange de la Haute Volta qui a abouti a la vrai révolution qui a commencé l’année I du Burkina Faso. Encore une fois, un peuple et son chef veulent nous faire croire à une nécessité parce que le sang ne doit pas couler sur leur territoire ? Déplacer la capitale par referendum et vous verrez le Burkina Faso devenir une vraie nation comme la France et les États Unies vous accusez de vos maux. Eux aussi ont leurs problèmes individuels et sociaux qu’ils traitent par la constitution qui doit être au-dessus des coutumes et religions ou les inclure pour le bonheur et le bien-être de chacun et de tous et toutes.

  • Le 2 octobre 2015 à 15:21, par Sidpasata Veritas En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Mr Dabiré, je partage souvent vos réflexions. Je comprends vos positions sur ce "semblant" de manque d’autorité de nos autorités. Mais ce que vous dites semblent hors contexte, certainement parce que vous n’étiez pas sur place au cœur des évènements. Moi-même, j’ai eu une véritable dispute violente avec des amis qui souhaitaient que le pouvoir civil et militaire fassent preuve de plus de fermeté. Mais quand on tient de telles positions, c’est qu’on oubli qu’en toute chose il faut la mesure et la violence, même légitime et légale doit être utiliser avec parcimonie et proportionnellement au danger et au bon moment pour obtenir le maximum des effets recherchés et le minimum des effets indésirables. Alors interrogeons nous un peu :
    1- Êtes-vous si sûrs que les grands coupables du régimes déchu des Compaoré et les commendataires des crimes à élucider par la Justice du Faso ne souhaitaient un massacre en règle des troupes du RSP afin d’être sûr de faire taire définitivement ces éventuels témoins gênants qui n’ont été que les exécutants des basses besognes ordonnées par leur hiérarchie. Êtes-vous sûr que l’attitude du Gl Diendéré n’était pas en droite ligne dans cette stratégie, lui qui, bien qu’ayant reconnu la fin du putsch, a poussé ses hommes de troupes à la résistance armée, pour les abandonner à la dernière minute, juste avant l’assaut des troupes de l’armée régulière. En politique et dans l’art militaire, ne croyons pas les les choses sont toujours faciles et qu’il suffiraient d’être de bonne volonté pour réussir.
    2- Croyez vous que ce soit un jeu d’enfant de désarmer et de dissoudre un régiment de 1300 hommes surarmés dont la localisation du camp par rapport à la présidence fait du président un otage potentiel et facile à prendre ? Croyiez vous que le PF et le PM n’avaient pas conscience que ce camp de RSP était un nid de vipères dont ils seraient le premières victimes dès qu’ils tenteront de le remuer ? N’est-ce pas ce qui est arrivé ? Le PF et son PM n’ont-ils pas risquer leur vie dans cette affaire pour en arriver à bout ?
    3- Dans une situation de crise nationale, peut-on imaginer normal qu’un seul citoyen soit disqualifié pour contribuer à la solution ? Si un citoyen peut aider à trouver une solution, qu’il soit mendiant ou riche propriétaire, jeune ou vieux, religieux ou non-croyant, autorité morale ou criminel en détention, en quoi sa contribution serait illégitime, sous prétexte qu’il n’est pas l’autorité publique légitime. Une fois en France, un immigré sans papier avait réussi à immobiliser un déséquilibré qui cachait dans la foule du défilé du 14 juillet et s’apprêtait à tirer sur le président Chirac. Cet immigré sans papier a été reçu par la suite par le président qui l’a félicité en lui remettant sur le champs ses papiers de naturalisation. Personne en France n’a crié que c’était trop d’honneur fait à un sans papier qui aurait usurpé le rôle de la police française. Je ne vois donc pas un problème qu’un accord d’apaisement soit signé entre frères d’armes burkinabè sous l’autorité morale du Moogho-Naaba qui ne demande pas à gouverner ni même ouaga et encore moins le Burkina. Pourquoi va-t-on devrait-on rejeter notre culture qui nous offre des chances d’avoir des personnalités ressources du fait de notre histoire qui ne se limite pas seulement à la colonisation et à l’héritage colonial !
    4- Pour terminer, j’avoir que je crois que les choses sont complexe et qu’il ne suffit pas d’avoir la volonté politique et la légitimité pour avoir des coudées franches. Je félicite de tout cœur les chefs de corps de l’armée nationale qui n’ont cédé ni à l’impatience, ni au désir de vengeance, car ils avaient plus d’une raison de faire payer cher les hommes du RSP. C’est à leur honneur de n’avoir pas versé le sang comme l’on fait ces putschistes. Cela aurait fait des victimes qui déjà au sein du RSP était pris en otage par les irréductibles jusqu’au-boutistes qui ont bcp sur la conscience et n’aimeraient affronter la Justice de leur pays. En plus le massacres des hommes du RSP aurait été un immense deuil pour leur famille. Et pour la petite histoire, je connais deux familles qui se tenaient sur le qui-vive jusqu’au dénouement heureux, sans bain de sang : pour une de ses famille, un fils membre du RSP était en famille en train de jouer aux cartes quand la nouvelle de la prise d’otage du PF et des membres du gouvernement l’a surpis comme tout l monde. Naturellement, il a regagné son camp pour comprendre ce qui se passe, mais il a été embarqué dans cette folle tourmente dont il ne maîtrisait rien du début à la fin. Quant à l’autre famille, elle avait deux des ses fils engagés dans l’armée, un au RSP et l’autre dans l’armée régulière. Tant que ces deux corps se faisaient, le père et le mère de cette famille ont refusé de mangé et passaient des nuits blanches. Je vous laisse imaginer leur angoisse pendant tout le temps de l’assaut et l’immensité de leur joie quand ils ont eu les nouvelles de leur deux enfants, tous vivants à la fin des opérations.
    LES CHOSES NE SONT PAS TOUJOURS AUSSI ÉVIDENTES QU’ELLES EN ONT L’AIR. NON ! NON ! NON ! A L’IMPUNITÉ, MAIS PRENONS LE TEMPS D’UNE JUSTICE DÉPASSIONNÉE ET VÉRITABLEMENT ÉQUITABLE. PRÉSERVONS LA VIE DE COUPABLE PARCE QU’ILS ONT DES RÉPONSES A FOURNIR AUX JUGES.

  • Le 7 octobre 2015 à 15:16 En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Les gens qui n’aiment pas qu’on leur parle de fermeté ont ou bien quelque chose à se reprocher, ou bien ont un grave problème de vocabulaire. C’est pourtant la moindre des choses qu’une autorité doit savoir être ferme

  • Le 7 octobre 2015 à 15:19 En réponse à : Quand nos autorités semblent manquer d’autorité

    Les gens qui n’aiment pas qu’on leur parle de fermeté ont ou bien quelque chose à se reprocher, ou bien ont un grave problème de vocabulaire. C’est pourtant la moindre des choses qu’une autorité doit savoir être ferme

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