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Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

Publié le mardi 22 septembre 2015 à 23h49min

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Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

Voici les conclusions du sommet extraordinaire des chefs d’États et de gouvernements de la CEDEAO qui s’est tenu ce mardi 22 septembre 2015 à Abuja au Nigeria sur la crise au Burkina Faso à travers le communiqué final.

1. Suite aux évènements survenus les 16 et 17 septembre 2015 relatifs à la rupture du processus de transition au Burkina Faso, la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est réunie en Session Extraordinaire à Abuja, République Fédérale du Nigéria, le 22 Septembre 2015 sous la Présidence de S.E.M Macky Sall, Président de la République du Sénégal et Président en Exercice de la Conférence.

2. Etaient présents à cette Session, les Chefs d’Etat et de Gouvernement suivants ou leurs représentants dûment mandatés :

- S. E. M. Thomas Boni YAYI, Président de la République du Benin

- S. E. M. Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire

- S.E.M. John Dramani MAHAMA, Président de la République du Ghana

- S. E. M. Mahamadou ISSOUFOU, Président de la République du Niger

- S. E. M. Muhammadu BUHARI, Président de la République Fédérale du Nigeria

- S. E. M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal

- S.E.M. Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise

- S.E.M. Mohamed Saïd FOFANA, Premier Ministre, Chef de Gouvernement de la
République de Guinée

- S.E.M. Modibo KEITA, Premier Ministre, Chef de Gouvernement de la République du
Mali

- S.E.M. Firmin N’DO, Ambassadeur du Burkina Faso au Nigeria

- S.E.M. Al-Hassan CONTEH, Ambassadeur de la République du Libéria au Nigeria

- S.E. Major General Alfred Claude NELSON-WILLIAMS, Ambassadeur de la
République de Sierra Leone au Nigeria

3. Le Président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Desiré Ouédraogo et le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, Dr Mohamed Ibn Chambas ont également pris part à cette Session.

4. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement ont pris note du Mémorandum du Président de la Commission de la CEDEAO sur la situation au Burkina Faso. Ils ont également pris note des conclusions de la médiation entreprise, du 18 au 20 septembre 2015 à Ouagadougou, par leurs Excellences Macky Sall Président de la République du Sénégal et Thomas Boni Yayi Président de la République du Benin, afin de trouver une issue à la crise.

5. La Conférence se félicite des efforts de médiation assidument déployés par SEM Macky Sall, Président en Exercice, Président de la République du Sénégal et SEM Thomas Boni Yayi Président de la République du Benin et Facilitateur désigné de la CEDEAO.

6. La Conférence exprime aux deux Chefs d’Etat sa profonde gratitude pour le leadership et l’abnégation avec lesquels ils sont parvenus à dégager les propositions de sortie de crise. La Conférence leur exprime sa satisfaction quant aux consultations qu’ils ont menées et aux propositions qu’ils ont formulées.

7. La Conférence réitère sa ferme condamnation du coup de force perpétré par les éléments du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) le 17 septembre 2015 contre la transition. Elle se félicite de la libération sans condition de toutes les personnalités qui ont été détenues suite aux évènements.

8. La Conférence réaffirme son attachement aux dispositions et principes du Protocole de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance et ceux contenus dans les instruments juridiques de l’Union Africaine.

9. La Conférence renouvelle son soutien total à la poursuite de la transition civile au Burkina Faso. A ce propos, la Conférence entérine la restauration immédiate des institutions de la transition et de SEM MichelKafando dans ses fonctions de Président de la Transition,
Président du Faso.

10. Le Sommet décide de dépêcher à Ouagadougou, dès le mercredi 23 septembre 2015, un Haut Comité de Chefs d’Etat constitué de ceux du Benin, du Ghana, du Niger, du Nigeria et du Togo et placé sous la présidence du Président en Exercice de la Conférence à l’effet de consacrer la réinstallation du Président de transition SEM Michel Kafando et de porter le message de solidarité de la CEDEAO au peuple burkinabè afin de contribuer à l’apaisement de la situation actuelle et à l’amorce de l’indispensable dialogue national inclusif. La Conférence décide d’associer à cette mission de haut niveau, les chefs d’Etat major des pays cités qui pourront ainsi faciliter le dialogue constructif entre les différentes composantes des Forces de Défense et de Sécurité.

11. La Conférence décide de confirmer la nomination de SEM Thomas Boni Yayi comme facilitateur pour le Burkina Faso.

12. Le Sommet demande aux éléments du RSP de déposer les armes et aux autres Forces militaires de ne pas recourir à la force afin d’éviter des pertes en vies humaines.

13. Le Sommet demande à toutes les Forces de Défense et de Sécurité de veiller à l’unité de l’Armée et de s’abstenir, sous peine de sanctions, de toutes actions qui fragiliseraient davantage la situation et compromettraient la paix dans le pays. Le Sommet leur demande également de se conformer à leur rôle républicain, dans le maintien de l’ordre et de la protection des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national.

14. Dans cette phase, où le dialogue est déterminant pour la concorde nationale et la stabilité du Burkina Faso, les Chefs d’Etat et de Gouvernement en appellent à l’apaisement, à l’ouverture d’esprit et aux compromis. Ils exhortent toutes les parties prenantes à créer diligemment les conditions nécessaires pour la réconciliation.

15. A cet égard la Conférence invite le Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement en liaison avec le Président de la République Fédérale du Nigeria et les membres du haut Comité à initier un dialogue politique entre toutes les parties concernées en vue de trouver des solutions consensuelles sur les points inscrits dans le projet d’accord proposé par la médiation de la CEDEAO.

16. La Conférence lance un appel à toutes les parties prenantes afin qu’elles préservent la paix sociale et tiennent compte de l’intérêt supérieur de la nation. Elle invite les autorités religieuses et coutumières à relayer cet appel auprès des populations.

17. Le Sommet demande la cessation immédiate de tous les actes de violence et de violations des droits humains notamment les entraves aux libertés de mouvement et d’expression.

18. La Conférence invite l’Union Africaine et la Communauté Internationale à sursoir à la prise de sanctions à l’encontre du Burkina Faso.

19. Par ailleurs, la Conférence invite la CEDEAO, l’Union Africaine et les Nations Unies à poursuivre, dans le cadre des mécanismes existants notamment le GISAT-BF, leur étroite collaboration dans l’accompagnement et le suivi du processus.

20. La Conférence souligne l’urgence du déploiement d’observateurs militaires et en matière de droits de l’homme de la CEDEAO au Burkina Faso pour veiller au respect des droits humains. Elle invite la Commission de la CEDEAO, l’Union Africaine et les Nations Unies, à prendre les dispositions nécessaires dans ce sens.

21. En mémoire des victimes des événements, le Sommet a observé une minute de silence. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement adressent leurs condoléances les plus attristées aux familles endeuillées et souhaitent un prompt rétablissement à tous les blessés.

22. La Conférence encourage les autorités burkinabè à mettre en place un fonds d’indemnisation des victimes. Elle invite tous les partenaires du Burkina Faso et la CEDEAO à contribuer audit fonds.

23. Le Sommet renouvelle sa confiance au Président en exercice de la Conférence et au Facilitateur et insiste sur le rôle et la responsabilité de la CEDEAO dans la prévention, la gestion et la résolution des conflits en Afrique de l’Ouest. Il insiste également sur le respect du principe de subsidiarité qui régit les relations entre l’Union Africaine et les Communautés Economiques Régionales.

24. Les Chefs d’Etat et de Gouvernement témoignent leur sincère gratitude à SEM Muhammadu Buhari, Président de la République Fédérale du Nigeria, au Gouvernement ainsi qu’au Peuple nigérians pour l’hospitalité généreuse qui leur a été réservée pendant leur séjour à Abuja ainsi que pour les excellentes facilités mises à leur disposition pour la réussite de ce
Sommet Extraordinaire.

FAIT A ABUJA, LE 22 SEPTEMBRE 2015

LA CONFERENCE

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Vos commentaires

  • Le 23 septembre 2015 à 00:30, par Tasse En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Rectificatif : ce n’est pas le projet d’accord de la CEDEAO mais plutôt de Diendéré.
    La CEDEAO veut le couvrir sinon pourquoi Macky Sall n’est plus dans les négociations.
    Asta la victoria, siempre !!!

  • Le 23 septembre 2015 à 00:32, par gaston En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Aucune résolution sérieuse a l’encontre des auteurs de cette forfaiture. A quoi rime Ie fond d indemnisation des victimes ? Je suis profondément déçu par la CEDEAO. Les auteurs de cet ignoble coup devraient être arrêté et traduit en j justice avant de parler d’indemnisation. Les jeune qui sont tombes ne sont pas du bétail que l’on abat après on in demnise

  • Le 23 septembre 2015 à 00:43, par BAYOUL En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Est ce que la conferance a bien choisi le mediateur, le meme qui a tripatouille les accords avec Les voyous sans l’avis de notre chere President S.E.M. KAFANDO. le point 12manque de delais d’application, on a plus le temps, nous voulons allez a nos ellections avant fin octobre.
    On est deja en retard (indicateurs d’education, sante, economie,etc.) On a fois que vous n’allez pas nous affoncer d’avantage en laissant ces terroristes trainer dans l’application du point 12.
    BAYALA BOUBOUALÉ, Statisticien a Manga.

  • Le 23 septembre 2015 à 01:03, par Pierre En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Eh oui, c’est bien dit la CEDEAO, merci pour cette maturité africaine Nos dirigeants, c’est des forts intellectuels

    Je demande docn à la conférence qu’elle nous assiste pour qu’il ny ait pas d’effusion de sang nous ne gagnerons à rien que nos frères se bataillent.Vive le Burkina Faso et honte à satan La sagesse de notre hiérarchie militaire mérite d’être saluée ; elle qui a été méprisée par certaines indiscrétions que je comprends légitimes ; malgré tout notre armée savait ce qu’elle faisait. Que tout le monde entende raison.

    La guerre ne finit jamais, donc vaut meiux ne pas la commencer. Bravo à notre armée au service du peuple. Vive le Burkina Faso et ABAT satan qui voulait nous enflammer.

  • Le 23 septembre 2015 à 01:19, par vérité no1 En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Vive les forces loyalistes qui ont changé la balance et le rapport de force !

  • Le 23 septembre 2015 à 01:22, par Tardivement En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Nous n’avons pas besoin de complicateur pour les élections ou faut-il croire que quelque chose se prépare encore et que la CEDEAO est au courant et qu’elle ne veut pas dire ? Je crois qu’il faut qu’on nous prenne plus au sérieux ou bien parce que c’est le Burkina ? La CEDEAO a t-elle nommé des complicateurs pour les autres pays qui connaîtront les élections cette année dans la sous région ? Chers compatriotes, il faut qu’on apprenne à bien faire nos choses pour que chaque organisation petite ou grande ne se permette de nous imposer des complicateurs parce que nous sommes toujours immatures et il faut toujours quelqu’un pour nous dire ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire.

  • Le 23 septembre 2015 à 01:59, par LUNIK En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    j’ai rien compris dedans

  • Le 23 septembre 2015 à 02:12 En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Merci cedeao.
    mais je vous jure qu’il n’y aura pas de paix si gilbert, le cdp, blaise et leurs sbires de la cedeao croient qu’il est facile de tuer nos freres, soeurs, parents, enfants, de casser, détruire et ensuite nous dire que le pardon suffit. je vous rappelle cher cedeao que cela fait la 2e fois que le cdp et blaise foutent la merde au pays en 1 an chaque fois en tuant, en détruisant. je vous rappelle cher cedeao que cest la 4e fois que le rsp s’approprie le droit d’interrompre la marche d’un peuple de 16 millions de personnes, eux 1300 avec la tete gilbert, et en coulisse eddie , blaise, ado, et leurs patins.
    Alors notre armée joue au tango, un pas devant 2 en arrière. ce qui sera sera. on arrive, pas d’amnistie, pas de tuerie inutile contre eux et leurs familles, pas de retour du cdp (maintenant comme parti, pas seuleent c quelques abrutis), nous ne voulons plus de blaise arretez de nous piller, nous sommes à sec, ca fait 30 ans, une generation que ca dure. pas moyen de pardonner car eux nont pas pardonner. cher negociateurs,. si vous ne voulez pas respecter la volonté de 99.99% de ce peuple alors, restez en dehors et regarder ce qui vous arrivera si vous faites pareil dans vos pays. a bon entendeur

  • Le 23 septembre 2015 à 02:25, par Djendjere LeVaurien En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Je respete le Morho Naaba. On va pas s’ en prendre a ce chien de Diendere. mais on a aussi des lois. Nous on refuse l’ amnistie. Il doit etre juge. Ya des lois dans ce pays. Des gens sont morts. C’est pas l’ argent qui va aller les reveiller. La CEDEAO n’ a meme pas parler de justice. Est-ce que le fond d’ indemnisation- la suffit ? Donc, Djendjeere a achete les enfants des autres pour tuer cadeau alors ? Si vous ne parler pas de justice, moi je suis decu. L’ argent ne peut pas remplacer une vie.

  • Le 23 septembre 2015 à 02:27 En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    good !may this last long.

  • Le 23 septembre 2015 à 02:36, par SARKO En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Mr les syndicats des dictateurs de la CEDEAO, acquis à la cause des intérêt de la France dont les réseaux occultes et mafieux tapis dans l’ombre cherchent à rétablir le contrôle de la politique et l’économie de nos états contre la volonté populaire, vous faites honte à l’Afrique.-
    - comment pouvez vous demander l’amnistie d’un terroriste qui ose prendre en otage un gouvernement d’un pays et la vie de 17 millions d’habitants ?
    -hypocrites que vous êtes, vous demander au RSP de déposer les armes sans préciser un quelconque délais ????????
    - vous proposer un fond d’indemnisation sans parler de justice pour les victimes des chiens enrager RSP de Djenguéré !
    - quel complot orquestrez vous en demandant aux forces loyalistes de se retirer à 50km de Ouagadougou ????
    - voulez vous ramener avec vous dans vos soutes le Gle Putschiste et ses camarade ???
    - Nous vous rappelons qu’ils doivent être arrêtés et jugés par les tribunaux burkinabé !
    De quoi avez vous peur, mme la France et tes émissaires inconscients ?
    le RSP est un groupe terroriste fabriqué par BC, entretenue par la France pour semer le desordre ds la sous région, piller nos richesses naturelles, préserver ses intérrêt et justifier sa présence militaire ds la sous région, mais sachez une chose, les enfants de Thomas Sankara on grandit et vous tiennent à l’œil.
    SVP, laisser nous inventer notre démocratie comme on l’entend.

    NB : NOUS VOULONS DE L’AIDE QUI NOUS AIDE A NOUS DÉPASSER DE L’AIDE !!!

  • Le 23 septembre 2015 à 03:46, par Kétémyingrin En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Merci à tous les chefs d’Etat et de Gouvernements de la CEDEAO qui ont bien voulu aider notre pays le BF à sortir de ses moments très difficiles ,que Dieu vous bénisse et bénisse aussi vos nations respectives.Long life à la solidarité fraternelle entre nos peuples. Vive la CEDEAO.Dieu bénisse le Burkina Faso.Amen !

  • Le 23 septembre 2015 à 04:05, par fouyda En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Une évolution certaine par rapport aux premières propositions à savoir la reintegration dans le processus électoral des pro compaore en violation de la loi votre et adoptée par le parlement de la transition en toute légitimité et l’amnistie pour des personnes qui ont pris les armes contre la République et semé la mort au sein de la vaillante population burkinabé.Il faut que justice leur soit rendue.
    Simplement cette crise est l’occasion idoine pour démanteler le RSP car on l"a bien vu il était conçu par et pour le seul Blaise Compaore. Ce dernier n’étant plus là son jouet à vécu.
    Vive le Bukina ! La partie ou la mort nous vaincrons !

  • Le 23 septembre 2015 à 04:44, par Vrai En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    c est vraiment sage on veut la paix et non la violence chacun doit mettre l eau dans son vin

  • Le 23 septembre 2015 à 06:04, par IDRISSA En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Le piège de la CEDEAO est grotésque. il consiste à trainer en longeur le processus de résolution de la crise. le RSP va s’organiser et recruter des mercenaires. les dozo seront fortement recrutés. lorsque les rapport s de force seront inversés, la CEDEAO va demander d’inclure le RSP dans le gouvernement de transition. Nous devont penser au probleme de ma cote d’ivoire. Comment cette crise a été résolue ?
    Non on ne négocie pas avec des terroristes. Si la CEDEAO persiste dans cette voie c’est quelle est comme d’habitude corrompue.

  • Le 23 septembre 2015 à 06:11, par nongasida En réponse à : crise au Burkina Faso :les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO

    je témoigne ma profonde gratitude à l’institution sous régionale pour sa volonté affichée de résoudre pacifiquement cette crise en préconisant le dialogue au détriment des armes.En effet l’histoire de l’humanité nous enseigne qu’ aucun conflit n’est bénéfique pour une nation quelques soient les raisons évoquées. Je souhaite que le RSP fasse taire définitivement les armes et retournent dans les casernes. Quant à l’amnistie dont fait cas la CEDEAO, même si elle venait à être acceptée pour des besoins de pacification de la nation, sachons que le jugement divin est irrévocable et infaillible. Puisse le Seigneur tout puissant sauver le Burkina de ce bourbier infernal au nom de Jésus .

  • Le 23 septembre 2015 à 07:10, par Sougri nooma En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Comme le disait Jean Paul SARTRE "ON VOIT TOUJOUR LE MAL DANS AUTRUI" il y’a un véritable manque de dialogue entre les protagonistes de notre crise ici au Burkina Faso ; il est temps que l’on s’assoie que l’on discute et que l’on se parle tout droit les yeux dans les yeux , Cherif SY on ne veut pas de votre haine de votre extrémistes ; de votre sentiment de va t-en guerre et des lois opportuniste (Abolition de la peine de mort) ; les OSC doivent savoir que le Burkina ne leur appartienne pas ; le PM doit faire une déclaration publique et juré que les élection seront libre et transparente sans partis pris ; tant que l’on exorcisera pas nos démons on aura qu’une paix de façade ; on ne doit pas pardonner parce que la CEDEAO nous dit de pardonner ; on doit pardonner si seulement si ce pardon est sincère et vient du fond de notre cœur ; de toute vraisemblance l’affrontement aurait été catastrophique avec de lourde perte civils ; QUE DIEU SAUVE ET PROTEGE LE BURKINA FASO

  • Le 23 septembre 2015 à 07:34, par lawyer En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    mais il y’a encore des points non élucidés chers conférenciers d la CEDEAO.voici les résolutions d peuple burkinabé :
    - les auteur du putsch doivent être sanctionner par le Zēle de leurs fonds qui serviront à prendr en charge les blessés et les familles des victimes et les dommage collatéraux liés à la crise.
    - les putschistes doivent demander publiquement pardon à la nation burkinabé au cours d’une cérémonie publique
    - la dissolution immédiate du RSP
    - la détention de Djedjere pour prison à vie
    _la dissolution du CDP et son interdiction à prendre part à toutes ces échéances électorales en cours au BF

  • Le 23 septembre 2015 à 08:01, par Amen En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Ce document est plus équilibré, plus sage et plus acceptable. Mais les points 11, 15 et 20 exigent encore une grande vigilance de la part des acteurs politiques, des OSC et de tout le peuple burkinabé.

  • Le 23 septembre 2015 à 08:04, par na la an sara En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    La CEDEAO, sangsues hypocrites,pourquoi demander une chose et son contraire.
    En effet elle demande aux terroristes de deposer les armes et aux loyalistes de ne pas attaquer donc meme si les terroristes refusent de deposer les armes on doit attendre que la cedeao vienne avec une force d’interposition. Foutaises.
    Cette aberation prouve que ce qui arrive au burkina est un complot ourdi par certains chefs d’etats de la cedeao de conivence avec les forces obscures du mal tapis dans l’ombre avec la complicite du cdp, le gle Gilbert et son rsp en son les executants . Les vrais amis du burkina doivent se desolidariser de cette forfaiture et s’en tenir a la position de l’union africaine et du conseil de securite. Est ce qu’on peut imaginer un instant envoyer des casques bleu en syrie pour jouer les forces d’interposition face a l’etat islamique ? ou bien voter une amnistie pour sekaou ?
    Que les chefs d’etats qui viennent aujourd’hui sachent que les seuls points qu’ils doivent negocier si negociation encore il ya ce sont :
    1- Reddition complete et sans condition
    2- Desarmement immédiat des terroristes.
    3- Arrestation des terroristes pour jugement.
    4- Retour de tous les acteurs de la transition
    5- Poursuite du processus avec les seuls candidatures validées par le conseil constitutionnel seul organe sur verre habilité à cela.
    Ces points ne sont pas négociables. La patrie ou la mort nous vaincrons

  • Le 23 septembre 2015 à 08:06 En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Et si Diendéré était entrain de réussir son coup ?
    Voyons voir. Le CDP voulant faire sauter l’exclusion mène son combat sur tous les fronts (judiciaire, diplomatique, lobbyiste…). Sur le plan judiciaire, il remporte une victoire devant la cour de justice de la CEDEAO, mais une victoire qui se révèlera inutile vu les décisions du conseil constitutionnel. Sur le plan diplomatique, la communauté internationale n’a pas réussi à faire fléchir la transition. Le CDP passe alors à travers ses réseaux, à un jeu de lobbying. Ce qui l’amène à Dakar au Sénégal lors du dernier sommet de la CEDEAO il ya quelques semaines. Plusieurs chefs d’Etat ont été persuadés par le CDP sans doute avec l’aide d’autres chefs d’Etat. C’est fait, la CEDEAO décide de nommer un médiateur (Yayi Boni) pour le Burkina Faso avec pour objectif d’imposer un accord politique permettant à tout le monde de se présenter aux élections. Contre leur gré, la transition récuse ce médiateur. Tous les espoirs du CDP sont alors anéantis. Mais il reste cependant un autre plan : le coup d’Etat, même s’il sait par avance que c’est un coup d’Etat qui ne dépassera pas quelques jours. Coup d’Etat décidé avec ou sans le CDP ? Les jours prochains nous le diront. Diendéré lui-même en est conscient, mais il veut profiter aussi régler ses affaires personnelles, notamment judiciaires. Le RSP aussi est embarqué, convaincu, par la perspective de dissolution proposée par la commission nationale en charge des reformes. Voila donc trois partenaires aux intérêts divergents mais convergents. Seulement, il y’ a eu un imprévu de taille : la réaction du peuple. Ce qui amène le RSP à durcir l’action, menant ainsi à plusieurs morts et blessés. Du coup, la stratégie initiale est perturbée. Du coup, dans la perspective de la médiation, il faut ajouter une amnistie pour toute la troupe. Macky Sall et Yayi Boni débarquent alors pour exécuter le plan de la CEDEAO : l’inclusion, avec en plus, l’amnistie, le gèle du travail législatif du CNT, le report des élections pour permettre au CDP de se préparer et l’arrêt des poursuites judiciaires contre Golf. Macky Sall au lieu de soumettre le projet d’accord à la décision des protagonistes, décide plutôt de le soumettre à la CEDEAO comme si le Burkina Faso était sous tutelle. Diendéré ne veut pas le pouvoir, il sait bien qu’il ne peut pas le gérer. Le coup d’Etat a été simplement orchestré pour atteindre un but : l’inclusion, l’amnistie et la non dissolution du RSP.
    La CEDEAO actuellement en discussion ne fait donc qu’exécuter un plan savamment préparé depuis de longue date. Face au tollé sur l’amnistie, la CEDEAO pourra alors s’en tenir à l’inclusion, renvoyer l’amnistie et la dissolution du RSP à une décision interne (comme il se susurre déjà) et demander l’exfiltration de Diendéré avec l’aide d’un pays voisin (pourquoi pas le Togo dont un avion vient d’être refoulé de l’aéroport de Ouagadougou ?) qui lui garantira la non extradition. Celui-ci en demandant à l’armée d’attendre les conclusions de la CEDEAO connait déjà le plan qui en sortira. Ses menaces d’une guerre civile, ne sont qu’un leurre. Les jeunes officiers ayant pris la décision de l’attaquer font certainement face à la réticence des anciens officiers qui, eux, sont certainement proches de Diendéré qui est leur promotionnaire et ami.
    Ainsi donc, Diendéré est en train de gagner son coup à travers une bataille tactique et psychologique à fond d’offensive médiatique.
    Dans ce cas, que faut-il faire ? Citoyens, c’est maintenant ou à jamais. Mobilisons-nous pour en finir avec le serpent.
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !
    Le Conseil National de Résistance

  • Le 23 septembre 2015 à 08:06, par OUEDRAOGO ISSA En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    CONCLUSIONS DE LA CEDEAO SUR LE COUT D’ETAT MILITAIRE AU BURKINA FASO LE 17 SEPTEMBRE 2015

  • Le 23 septembre 2015 à 08:10 En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Et si Diendéré était entrain de réussir son coup ?
    Voyons voir. Le CDP voulant faire sauter l’exclusion mène son combat sur tous les fronts (judiciaire, diplomatique, lobbyiste…). Sur le plan judiciaire, il remporte une victoire devant la cour de justice de la CEDEAO, mais une victoire qui se révèlera inutile vu les décisions du conseil constitutionnel. Sur le plan diplomatique, la communauté internationale n’a pas réussi à faire fléchir la transition. Le CDP passe alors à travers ses réseaux, à un jeu de lobbying. Ce qui l’amène à Dakar au Sénégal lors du dernier sommet de la CEDEAO il ya quelques semaines. Plusieurs chefs d’Etat ont été persuadés par le CDP sans doute avec l’aide d’autres chefs d’Etat. C’est fait, la CEDEAO décide de nommer un médiateur (Yayi Boni) pour le Burkina Faso avec pour objectif d’imposer un accord politique permettant à tout le monde de se présenter aux élections. Contre leur gré, la transition récuse ce médiateur. Tous les espoirs du CDP sont alors anéantis. Mais il reste cependant un autre plan : le coup d’Etat, même s’il sait par avance que c’est un coup d’Etat qui ne dépassera pas quelques jours. Coup d’Etat décidé avec ou sans le CDP ? Les jours prochains nous le diront. Diendéré lui-même en est conscient, mais il veut profiter aussi régler ses affaires personnelles, notamment judiciaires. Le RSP aussi est embarqué, convaincu, par la perspective de dissolution proposée par la commission nationale en charge des reformes. Voila donc trois partenaires aux intérêts divergents mais convergents. Seulement, il y’ a eu un imprévu de taille : la réaction du peuple. Ce qui amène le RSP à durcir l’action, menant ainsi à plusieurs morts et blessés. Du coup, la stratégie initiale est perturbée. Du coup, dans la perspective de la médiation, il faut ajouter une amnistie pour toute la troupe. Macky Sall et Yayi Boni débarquent alors pour exécuter le plan de la CEDEAO : l’inclusion, avec en plus, l’amnistie, le gèle du travail législatif du CNT, le report des élections pour permettre au CDP de se préparer et l’arrêt des poursuites judiciaires contre Golf. Macky Sall au lieu de soumettre le projet d’accord à la décision des protagonistes, décide plutôt de le soumettre à la CEDEAO comme si le Burkina Faso était sous tutelle. Diendéré ne veut pas le pouvoir, il sait bien qu’il ne peut pas le gérer. Le coup d’Etat a été simplement orchestré pour atteindre un but : l’inclusion, l’amnistie et la non dissolution du RSP.
    La CEDEAO actuellement en discussion ne fait donc qu’exécuter un plan savamment préparé depuis de longue date. Face au tollé sur l’amnistie, la CEDEAO pourra alors s’en tenir à l’inclusion, renvoyer l’amnistie et la dissolution du RSP à une décision interne (comme il se susurre déjà) et demander l’exfiltration de Diendéré avec l’aide d’un pays voisin (pourquoi pas le Togo dont un avion vient d’être refoulé de l’aéroport de Ouagadougou ?) qui lui garantira la non extradition. Celui-ci en demandant à l’armée d’attendre les conclusions de la CEDEAO connait déjà le plan qui en sortira. Ses menaces d’une guerre civile, ne sont qu’un leurre. Les jeunes officiers ayant pris la décision de l’attaquer font certainement face à la réticence des anciens officiers qui, eux, sont certainement proches de Diendéré qui est leur promotionnaire et ami.
    Ainsi donc, Diendéré est en train de gagner son coup à travers une bataille tactique et psychologique à fond d’offensive médiatique.
    Dans ce cas, que faut-il faire ? Citoyens, c’est maintenant ou à jamais. Mobilisons-nous pour en finir avec le serpent.
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

    Fait à Ouagadougou, le 22 septembre 2015
    Le Conseil National de Résistance

  • Le 23 septembre 2015 à 08:43, par Kétémyingrin En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Merci à tous les chefs d’Etat et de Gouvernements de la CEDEAO qui ont bien voulu aider le Burkina Faso à sortir de cette grave crise.Que Dieu vous bénisse et bénisse aussi vos nations.Long life à la fraternité africaine et à la CEDEAO.

  • Le 23 septembre 2015 à 08:55, par Rabao Zabre En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Peuple de Haute Volta dite Burkina Faso,

    Il faut rejeter énergiquement la présence d’une quelconque troupe d’observations dans notre Patrie.

    La CEDEAO est vendue à Blaise et à son clan et on ruse pour nous faire avaler des couleuvres.

    Pas d’amnistie pour les terroristes assassins du RSP. Ils ont été créés pour tuer et ils se sont acquittés de leur mission avec brio depuis la RDP, la Rectification et la 4 eme République bananière.

    Pas d’inclusion pour les fautifs du CDP et leurs complices !!
    Que .François Compaoré vienne demander à compétir et nous lui montrerons le chemin des urnes. S’il est garçon qu’il descende à Ouagadougou et on va voir !
    Pendant que nous y sommes pourquoi Blaise ne viendrait pas se présenter comme député de l’Oubritenga

    Les deux premiers médiateurs sont venus cirer les chaussures de Diendéré car ils doivent beaucoup à Blaise, l’un pour avoir séjourné longtemps au Burkina et bu la bière avec lui, l’autre pour avoir été financé pour sa campagne présidentielle à hauteur de 2 milliards de FCA à travers un de ces compatriotes opérateurs économique installé à Ouagadougou.

    Sur cette base et en usant de ruse on fait des propositions irresponsables et qui ne résultent d’aucun consensus et on veut faire peur aux gens sur l’imminence du chaos.

    Un complot est en train de se préparer contre notre peuple qui doit rester très vigilant

  • Le 23 septembre 2015 à 09:04, par Le gourou En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Enfin, ces chefs d’états africains commencent difficilement à comprendre ! Ils sont intelligents mais il faut leur expliquer certaines situations longtemps ces bourriques au prix de sacrifices en vies humaine !
    Que Dieu bénisse le Burkina !

  • Le 23 septembre 2015 à 09:05, par nadjiol En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    après avoir écouté ce matin sur les antennes de RFI les propos du DR ouédraogo ablassé sur la dissolution du rsp ,j’avoue que je suis déçu de lui. Mr ouédraogo de quoi avez-vous peur pour ne pas se prononcer de façon claire sur cette question ?pendant que tout le peuple BURKINABE reclame la dissolution sans négociation.Mr ouédraogo ,votre carrière internationale ,n’intéresse pas la majeure partie des BURKINABE ce n’est pas de cela qu’ il s’agit ici.il s’agit de la dissolution du rsp.A quel jeu, vous jouez l,équilibriste ?,calcul politique ?je ne peut pas vous suivre dans votre raisonnement.tantôt parler de pardon ,de dialogue , d’accord,mais ,si interoculaire en face ne veut pas entendre cela,que faut-il faire ?le laisser qu’il,continue de tuer les populations depuis 27ans ?Cela veut dire que si d’aventure vous devez Président de la république après les élections , vous allez maintenir le rsp pour,vous maintenir au pouvoir à vie.Le peuple burkinabe ,n’acceptera pas cela.J’invite tout le peuple burkinabe,à ne pas voter tous les partis politiques ou candidat indépendant, qui ne vont pas se prononcer de façon claire par rapport à la dissolution du rsp .Quand à la cédéao ce machin joue sa crédiblité dans cette crise.Ce qui est sur, le peuple burkinabe est résolument déterminer à ne pas se laisser imposer toutes les décisions prises par lacédéao,qui ne vont pas dans l’intérêt,du peuple.La dissolution du rsp c’est maintenant , pas après. çà sera déplacer le problème et non le résoudre.Peuple burkinabe ne vous se laisser pas vous distraire.Ce rsp roule pour l’ex-majorité ce n’est un secret pour personne.Si après les élections ils ne sont pas élus ,le rsp va encore sortir tirer sur le peuple qui ne se le sera pas faire.la cédéao doit sagemment prendre les décisions fermes pour la dissolution du rsp.

  • Le 23 septembre 2015 à 09:20, par Ouedraogo En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Quand le Président Kafando a été désigné Président, qui l’avait installé ? Pas la DECEAO à ce que je sache.Le Coup d’Etat est avorté, réinstaller veut dire quoi ?

  • Le 23 septembre 2015 à 09:25, par Yeral Dicko En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    20. La Conférence souligne l’urgence du déploiement d’observateurs militaires et en matière de droits de l’homme de la CEDEAO au Burkina Faso pour veiller au respect des droits humains. Elle invite la Commission de la CEDEAO, l’Union Africaine et les Nations Unies, à prendre les dispositions nécessaires dans ce sens.

    Et bien voilà , le général Gilbert Diendéré vient de mettre le Burkina sous tutelle !!!!!!!!!!!
    Nous n’avons que nos yeux pour pleurer.

  • Le 23 septembre 2015 à 09:56, par SING En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Vous ferrez mieux de prendre vos précautions car ces mercenaires n’ont pas de parole donnée. S’ils l’avaient, jamais ils oseront cagnarder des burkinabè de la sorte et figurez-vous en Octobre 2014 et récemment. Comme personne n’avait été inquiété au nom de la paix c’est normale qui nous remercient de la sorte.

  • Le 23 septembre 2015 à 09:59 En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Il insiste également sur le respect du principe de subsidiarité qui régit les relations entre l’Union Africaine et les Communautés Economiques Régionales.
    Subsidiarité pour subsidiarité laisser le Burkina parvenir à une réconciliation (amnistie) durable en passant d’abord par la justice.
    Karim Wade qui n’a tué aucun peut servir d’entrainement à l’amnistie pour les adeptes

  • Le 23 septembre 2015 à 10:01, par philo En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    c’est maintenant qu’il faut impérativement dissoudre le rsp. ce n’est plus négociable

  • Le 23 septembre 2015 à 10:43, par Sidyayele En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Quelle CEDEAO ! Un grand hiatus entre le projet d’accord et le communiqué du Sommet des Chefs d’Etats ! Si c’était un devoir d’école, c’est presque du 0/20, on renouvelle la confiance à Yayi Boni !

    Quant au gal putschiste et sa bande armée, qui disaient attendre la décision de la cedeao, les choses sont dites, notamment le point 12 du communiqué : déposez les armes, qui sont d’ailleurs la propriété du peuple, car payés avec les fonds publics. Dans tous les cas de figures, cher gal vous avez perdu. La seule question est combien de burkinabe vous voulez massacrez en plus ! Il n’y que cela qui fait essentiellement votre CV depuis 1987

  • Le 23 septembre 2015 à 11:54, par Hayi En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Heureusement qu’il nous reste encore des chefs d’Etat lucides, courageux, à l’écoute de leurs peuples et soucieux de leurs préoccupations profondes de paix, de justice et de liberté.
    Il n’est jamais trop tard pour bien faire et je félicite la conférence pour les résultats bien plus élogieux auxquels ils sont parvenus par rapport au projet d’accord scélérat et suicidaire qu’on voulait nous servir.
    Remettez les autorités de la transition en place d’abord et ensuite on discutera du reste.
    Les décisions du conseil constitutionnel restent et demeurent.
    VIVE le peuple burkinabé ! VIVE les peuples de la CEDAO, VIVE les peuples africains !
    La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons.

  • Le 23 septembre 2015 à 12:07, par Patindé En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Les Burkinabè sont capables de résoudre à l’interne ses différences. Merci chers Présidents de la CEDEAO, mais depuis hier nuit, chez le Mogho, la solution était trouvée. Seulement, il faut appliquer au RSP et à toute personne ayant contribué à cet ignoble putsch, le proverbe qui dit qui sème le vent récolte la tempête. La justice doit être dite obligatoirement pour un pardon véritable.

  • Le 23 septembre 2015 à 12:36 En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Mon pays est gouverné par la haine ! Monsieur le Président, en homme responsable de tous (bon comme mauvais), je pense très humblement que certains propos ne sont pas de nature à nous ramener la paix dont vous êtes le premier responsable dans cette mission ! Jésus lui même dans la bible n’a pas dit que si tu reçois une gifle, de tendre l’autre joue ? Alors sagesse, sagesse, sagesse sinon vous partagerez la coresponsabilité de l’hécatombe !!!

  • Le 23 septembre 2015 à 14:10, par WELL En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Drôle de CEDEAO ! Ces vampires assoiffés de sang, qui allaient allumer un feu au Burkina Faso ! Ces fauves qui n’ont pitié que d’eux-mêmes !
    Macky Sall, s’il te plait, accorde l’amnistie à Karim Wade, plaide aussi pour la cause de Laurent Bagbo !
    Kadre Désiré, je ne te reconnais plus ! J’ai perdu confiance en toi !
    Dieu a sauvé mon Cher Pays le Burkina Faso ! Merci Seigneur !

  • Le 23 septembre 2015 à 14:44, par Mosa En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Quel est le sens de ce texte ?
    Passer tout le temps á vous présenter : we know you already.
    Passer tout le temps a repeter le problem ? We know the situation.
    Rien de concret n’a été proposé pour resoudre le problem afin d’aider la population burkinabe.
    Vous pouvez guerir la maladie, mais si vous ne combattez pas sa cause,
    le malade n’est pas sauvé. Debarassez-nous des traitres eternels !
    Vive Le Burkina Faso. La Patrie Ou La Mort, Nous Vaincrons.

  • Le 23 septembre 2015 à 15:01, par Alexio En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    La CEDEAO, Comment ces dictateurs President francophone peuvent nous donner des lecons de democratie ? Chez eux leur peuple est sous le meme regime d oppression dictatoriale qu ils veulent nous Berner avec ? UNE DOMCRATIE DE FACADE. Grace a l inssurection des 30-31 Octobre 2014, le President Thomas Bony Yayi opta pour l altermance dans son pays. Car celui avait des frissons de voir la ruee des jeunes a Ouaga qui avait occasionner le depart force du dictateur Blaise. La Place du Burkina Faso er strategique et defavorable pour toute reussite democratique apuyee par une election apaisee est contaminable pour beaucoup des pays d afrique francophone. Le tripatoullage des contitutions taille a la mesure de ces bourreaux des peuple pour asservir une classe bourgoise voleuse de nos petits moyens de pere en fils. C est ce systeme que le CDP voulait institutionaliser. Un Sanou Salia qui veut Djamila Presidente du faso est une reference palpable.

  • Le 23 septembre 2015 à 15:02, par traore En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Je remercie le peuple du burkina et toute l armée nationale
    Le RSP n est plus un mythe et le général terroriste agonise
    Vive la liberté
    Vive la démoncratie

  • Le 23 septembre 2015 à 15:08, par Gougouti L. En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Je ne comprends pas du tout la procédure de la CEDEAO !
    C’ est bien beau toutes ces ´résolutions mais òu est la justice dans tout ca ???Les criminels doivent etre punis !! Comme il se doit dans tout etat de droit !!
    L’Afrique comprendra t-elle un jour ce que c’est la JUSTICE ??? Le peuple semble mieux le comprendre que nos dirigeants. C’est pitoyable et inacceptable !!C’est une honte pour l’Afrique !
    Sür il faut indemniser les familles des morts mais il faut surtout punir les assassins et leurs complices, en l’occurence GAL Gendjèré et sa troupe de malfrats et les exclures de toute négociation ! Il n’ya rien à négocier avec le RSP. Il a montré son vrai visage !
    DISSOUDRE LE RSP : Il ne doit plus avoir aucun droit d’existence. Il résulte d’un regime autoritaire dictateur lui meme putschiste et socialement incompétent !
    C’est l’occasion ou plus jamais ! On ne peut pas leur faire confiance. Ils l’ont prouvé à plusiaurs reprises ! Qu’attendons nous de plus !
    Que peut on attendre d’eux si pendant 27 ans ils n’ont fait que s’imposer par la force et des tricheries pire des tueries inadmissibles ? La justice doit mettre au clair tous ces crimes !
    Justice doit etre faite et les coupables punis. C’est là que commence le processus de retablissement de la constitution bafouée par des malfrats égoistes qui ne peuvent apparenment plus vivre sans pouvoir, sans privilèges dont ils ont bénéficié depuis pres de 30 ans au détriment du peuple.
    NE NOUS LAISSONS PAS BERNÈ et ne baissons pas les bras jusqu’a ce que justice soit faite.
    C’est regretable pour un organisme de haut niveau comme la CEDEAO ! Vous négociez avec des assassins, des bandits . C’est louable ! Nous voulons tous la paix pour le peuple. Mais il n’yaura pas de paix durable si justice n’est pas faite ! Vive le BURKINA !! Malheurs aux ègoistes malfrats !

  • Le 23 septembre 2015 à 15:25, par La Resistance En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Ces conclusions de la CEDEAO sont du charabia !! Ils ont tout juste parle beaucoup sans appeler le chien par son nom. Pour Macky Sall n’est pas revenu au Burkina ? C’est n’est pas lui qui voulait nous forcer a donner l’amnistie aux putschistes Diendere et sonRSP ? Et toi, pourquoi tu n’a pas pardonne et accorde l’amnistie au fils de l’ex president Wade ? Tu nous prends pour des cons ou quoi ? Ou pire, peut être que tu nous prends pour des ’gnacs’ = ’gaous’ comme vous aimez le dire au Senegal. Nous n’avons pas besoin d’observateurs de la CEDEAO pour nous surveiller comme de petits enfants de la maternelle lors de nos prochaines elections.
    Notre Peuple est très mur et saura prendre ses responsabilites devant l’adversité. L’Honorable Mogho Naaba, notre Arme, l’Opposition, les OSC et autres sauront trouver une solution de sortie de crise. Mais Diendere et son groupe n’échapperont pas a la justice ! Ils faut qu’ils le sachent ! Ils ont pose en toute âme et conscience cet acte anti-constitutionnel qui va a l’encontre meme des principes de base de la démocratie et la justice ! Ils ont montre qu’ils sont contre le bien être du Peuple Burkinabé ! Alors ils doivent repondrent devant ce meme Peuple !!!!
    Vive Le Peuple Burkinabe ! Vive la democratie et la Justice !
    Victoire au Peuple ! Bonheur et prosperite au Peuple !
    Notre Patrie ou Notre Mort, Nous Vaincrons !!!!!

  • Le 23 septembre 2015 à 17:09, par dédé En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Mes chers médiateurs de la CEDEAO, je voudrai vous poser une seule question :
    Imaginez vous un seul instant, être vous-même, dans la situation que connait le Burkina Faso. EN TOUTE HONNETETE, accepterez-vous les propositions que vous imposer à notre vaillant peuple ? Interrogez votre conscience et ouvrez les yeux sur vos erreurs.

  • Le 23 septembre 2015 à 19:45, par Wennonga Tounsba En réponse à : Crise au Burkina : Les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja

    Je suis certain que le rebelle ADO a tenté de justifier l’injustifiable et s’est fait matraquer en premier lieu par les pays qui souffrent des terroristes comme le Mali, le Niger et surtout le Nigéria. Merci Yayi Boni, mais on aurait aimé voir vos larmes en hommage à nos martyrs . Paix pour mon Faso !!!

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