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Le général Diendéré jette bas le masque

Publié le vendredi 18 septembre 2015 à 13h42min

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Le général Diendéré  jette bas le masque

J’ai mal au coeur. Et les mots me manquent. Le RSP a repris le pouvoir que le peuple mobilisé l’a empêché de confisquer au lendemain de l’insurrection populaire en octobre 2014 où il voulait nous imposer un gouvernement militaire-RSP (lire à ce propos, L’ armée et ses officiers supérieurs : Le deus ex machina du soulèvement populaire au Burkina Faso, in Lefaso.net, 3 décembre, 2014, http://www.lefaso.net/spip.php?article61592 ).

Ce coup d’Etat n’étonne pas vraiment. Ce qui est vraiment navrant, c’est que nous revenons à la case- départ, à un moment où nous avions cru voir le bout du tunnel. C’est un profond mépris pour le peuple burkinabè et pour les partenaires économiques internationaux qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour accompagner la transition.

Le Général Gilbert Diendéré a jeté bas le masque. C’était plus fort que lui. Il ne pouvait laisser le Burkina écrire cette belle page de la démocratie en Afrique et dans le monde. Mais on le voyait venir depuis longtemps avec les multiples irruptions de ses hommes dans la bonne marche de la transition. Il avait envoyé son protégé Zida qui a coiffé au poteau un général de notre armée, une armée qui a ressemblé fort à une armoire pour la passation de service après le départ de Blaise.

Le peuple très mur politiquement a refusé ce jeu de chaises musicales et a exigé une vraie transition, en faisant, toutefois, des conceptions pour l’animation de la transition qui devait accoucher d’un Etat nouveau où le népotisme, les crimes de sang et économiques que nous avons tous déplorés sous l’ère Compaoré ne soient plus que des souvenirs douloureux. Il est difficile de ne pas voir dans ce coup d’Etat calamiteux qui vient du bras droit de l’ex- président Compaoré, une restauration du pouvoir Compaoré qui a été vomi par le peuple. La douleur est grande, rien que de penser qu’on pourrait revivre le même calvaire avec vous, surtout que vous n’incarnez aucun espoir de nouveauté. Ce sera le retour aux mêmes plaies qui nous ont affectées pendant plus d’un quart de siècle. Mais il y a l’espoir. Notre peuple est un peuple combatif.

La transition n’a pas toujours été sans reproche en tant qu’œuvre humaine, mais pour l’essentiel, on peut lui délivrer un brevet de satisfecit, les élections étant l’objectif principal. Du reste, pour être honnête, pouvait- on de façon réaliste leur demander de faire en un an ce que le régime de Blaise n’a pu faire ni voulu faire en 27 ans ? Le RSP n’avait jamais voulu vraiment de démocratie dans ce pays. Il est constant au moins dans son attitude.

Le Burkina ne mérite pas cela. Aucun peuple ne mérite cela. Car tout peuple aspire à la liberté, au bonheur, à la paix et à la prospérité, qui ne peuvent se réaliser en dehors de la démocratie. J’ai beau réfléchir, je ne vois pas comment ce coup de force que l’ on voyait venir depuis longtemps peut provenir d’ un acte altruiste. Cette quatrième sortie des barbouzes est malencontreuse et nous montre que nous aurions tort de ne pas vous opposer la désobéissance civile.

Vous avez bien mûri votre coup, ce qui fait que les manifestants ont des problèmes pour se rassembler et crier leur rage mais sachez que pour gouverner un peuple, il faut son consentement. A moins que vous ne soyez prêts, vous et vos hommes, à ne vous consacrer qu’aux tâches de répression, abandonnant les autres tâches de développement qui ne peut avoir son sens que dans la paix sociale. Le peuple ne va jamais accepter un coup d’Etat militaire en ces jours, pire, un coup d’ état venant du même RSP qu’ on ne connaît que trop.

Général Diendéré, vous avez déclenché la résistance tous azimuts du peuple. Je vous ai écouté sur RFI Afrique. Vous n’êtes pas convaincant. Vous ne pouviez l’être. Vous êtes entré en guerre avec le peuple. C’est simple. Détruire la presse, menacer des journalistes, c’est déclarer la guerre à la démocratie en s’attaquant à ses symboles les plus représentatifs. En tuant des citoyens qui vous opposent la désobéissance civile, c’est nier la démocratie. Votre CND a déjà enregistré au moins une soixante de blessés et six morts dont un autour du Palais mythique du Mogho- Naaba, une autorité morale incontestée.

Vous avez certainement préparé votre coup depuis que le Lieutenant-Colonel Yacouba Zida avait clairement montré qu’il ne voulait pas rester une note en bas de page de la galaxie Compaoré. Les griefs adressés à la transition ne tiennent pas à l’analyse. Quel que soit ce que la Transition allait faire, tant que ce n’est pas l’ancien régime qui revenait aux affaires, rien ne pouvait trouver grâce à vos yeux. Vous auriez toujours des alibis pour perpétrer un coup d’Etat qui vous arrange certainement plus que des élections libres et transparentes.

Maintenant, comment allez- vous diriger ? Ce chaos que vous êtes en train d’installer dans le pays, Général Diendéré, je ne vois pas comment il peut vous profiter. Vous n’avez pas l’appui du peuple et de la communauté internationale dont l’aide nous est nécessaire et vous n’avez pas pensé à l’avenir du pays que vous venez de mettre dans des difficultés inimaginables.

On dit de vous que vous êtes un officier intelligent, et en plus, rusé. Mais là, je suis profondément déçu. Je reste convaincu qu’avec le niveau de maturité politique du peuple, la résistance va remettre sur la sellette notre transition afin que nous allions aux élections à bonne date. Les motifs que vous avancez pour perpétrer votre coup sont minces.

Vous n’aurez pas assez les moyens de votre répression qui a déjà commencé à endeuiller des familles. Mais en quoi ce coup d’Etat indéfendable vous arrange ? Vous avez porté un grand préjudice déjà à la nation. Il s’apparente à un parricide. L’image du Burkina est à présent écornée avec cette sortie malheureuse et anachronique de vos boys. Et pourtant, on était à deux doigts de réussir ce qu’aucun autre pays n’a réussi en Afrique, en mobilisant le dialogue interne, une version de la démocratie endogène.

En démocratie, le consensus n’est pas nécessaire. Il est seulement désirable. Le concept bon marché de la démocratie consensuelle cache mal l’exaltation de la pensée unique. C’est du charabia. En démocratie, la majorité est suffisante. Libérez le Président Kafando et ses ministres que vous retenez en otage. Les élections doivent impérativement se tenir le 11 octobre. Ce n’est pas négociable. On est fatigués des régimes militaires.

Le Burkina est un pays de tradition de luttes. Le peuple saura puiser dans sa mémoire historique son sens de l’organisation et de l‘action pour faire barrage à cette forfaiture, en limitant au maximum les pertes en vies humaines. L’armée citoyenne est avec le peuple. Elle est désarmée au sens où elle n’a pas de fusils mais les vraies armes sont la mobilisation du peuple avec qui elle est en phase. Le nombre est notre force. Le RSP ne compte qu’un millier de soldats qui veut tenir le peuple en laisse. Général Diendéré, on peut tout faire avec la baïonnette, mais on ne peut pas s’asseoir sur la baïonnette.

Je soutiens les syndicats qui ont toujours su déjouer les velléités anti- démocratiques dans ce pays. Je soutiens les organisations de la société civile responsable qui sont l’une des plus merveilleuses tours de garde pour la gouvernance démocratique. Je soutiens les partis politiques qui ont su taire leurs divergences politiques pour se fédérer autour de l’essentiel. Une fois de plus, la patrie est en danger, encore même plus qu’elle ne l’a jamais été. A cette infamie, il faut opposer la résistance populaire jusqu’à ce que le RSP libère les lieux et entre dans la république.
Tous les démocrates, tous les patriotes sont interpelés.
La patrie nous appelle.
N’aan laara, an’ saara !

Touorizou Hervé Somé, MBA, Ph.D.
Maître de Conférences (Associate Professor)
Sociologie de l’Éducation/ Éducation Internationale Comparée
Ripon College, Ripon
Wisconsin 54971
Email : burkindi@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 18 septembre 2015 à 13:52, par la victoire est proche En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    mon cher ami le coup d’etat n’est pas consommé et nous n’allons pas revenir à la case de départ. il s’agit d’une tentative de confiscation du pouvoir par un groupuscule terroriste. le pouvoir legitime est toujours en place. Cheriff SY est notre Président par interim. nous n’obéissons à personne d’autre

  • Le 18 septembre 2015 à 14:29, par htm En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    nous sommes vraiment touchés par tous ces soutiens. Que tous les burkinabé de toute part, dans tous les pays se mobilisent pour que nous puissions faire barrage à ces assassins sans vergogne, à ces criminels. Le temps est accompli et l’unité d’action de toutes les filles et fils du
    Burkina Faso est plus qu’impérieuse. que le Dieu Tout Puissant vienne à notre secours dans ce temps de grand désarroi pour mon peuple. 27 ans de vie en enfer ca en est assez ! Assez ! Assez ! Le jour ou Gilbert dienderé mourra nous organiseront de grandes journées de réjouissances en l’honneur du TOUT PUISSANT.

  • Le 18 septembre 2015 à 14:35, par Dedegueba SANON En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Bien dit mon frère. Mais Golf lutte pour lui-même. BC peut pas tomber et lui reste debout.
    Il a toujours su dribbler les pièges mais le piège du Grl Putschiste non.
    Ses hommes lui font le coup de le mettre devant le fait accompli. Lui avait fait la même chose avec son chef BC, en massacrant Tom SANK et ses compagnons. Il doit défendre l’indefendable pour couvrir ses hommes. Car au début on avait parlé d’éléments incontrôlables du RSP.Son destin le rattrape tout comme le fuyard.Il aurait été injuste que BC trinque seul.

  • Le 18 septembre 2015 à 14:51, par DIENDERE EST UN VAURIEN UN BON A RIEN UN BATARD En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    CE BON A RIEN NE SAIT SAIT RIEN FAIRE QUE DE VERSER LE SANG DE SES COMPATRIOTES

  • Le 18 septembre 2015 à 14:52, par gpmtr En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Il est plus facile à un enfant de 3 ans d’être accepté comme président du Faso qu’à lui gilbert car contrairement à lui, l’enfant aura au moins le bénéfice de l’innoncence. Toi gilbert, les veuves ne te veulent pas, les enfants de Henri Zongo, Lengani, de leurs amis, et tous leurs concitoyens en dehors de quelques rsp te rejette comme la peste. Si tu savais ce que tu représentais pour un burkinabè non rsp, tu allais te terrer ou aller vivre aux cotés de ton compagnons de faiseurs de malheurs qui errent et qui continuera de faire surtout avec ce que tu viens de faire, alors que certains peut-être après les élections être favorables à ce qu’il revienne et reponde de manière responsable de ses actes. Mais ni lui ni toi n’êtes responsables. Vous avez tous peur de reconnaître ce que vous avez fait. Et tu prétends à une responsabilité de chef d’Etat ? Un homme de bien c’est celui qui reconnît ce qu’il a fait et demande parfois si nécessaire. Retiens donc, il est plus facile à un enfant de 3 ans d’être accepté comme président du Faso qu’à un homme comme toi !

  • Le 18 septembre 2015 à 14:56, par Emmaus En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    La palme du coup d’etat le plus stupid est desormais detenu par un Burkinabe du nom de diendere. Un faux general qui n’a jamais fait l’ecole de guerre mais qui a acquis ses galons par copinage. C’est le general le plus stupide de la planete.

  • Le 18 septembre 2015 à 15:06 En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Le putsch du 16 septembre ou le dernier Baroud d’honneur de Gilbert Diendiéré

    Plus proche collaborateur militaire de Compaoré depuis la révolution de 1983, il l’aidera à faire le coup d’Etat du 15 oct. 1987 et assurera sa sécurité pendant les 27 ans de son pouvoir militaro-civil.
    Impliqué dans l’assassinat de Thomas Sankara
    Impliqué dans l’assassinant de Dabo Boukary, Guillaume Séssouma, Boukary Lingani, Henri Zongo, et bientôt rattrapé par ses propres turpitudes, etc.
    Il créa avec Compaoré le RSP dont il reste le père fondateur et le parrain.
    Il a personnellement conduit de nombreuses répressions de mouvements d’étudiants et son régiment de sécurité personnelle a torturé de nombreux civils et militaires, si non éliminé purement et simplement.
    Son épouse, Fatou Diendiéré a torturé personnellement des enseignants pendant des mouvements de grève et de démonstration, pistolet au point et est au côté de Gilbert dans les faveurs du pouvoir depuis des décennies. Elle est une ancienne députée du CDP et sa candidature à la députation pour les élections du 11 octobre 2015 vient d’être invalidée par le conseil constitutionnel.
    De nombreuses enquêtes sont actuellement en cours depuis que le président Compaoré a perdu le pouvoir. Ces enquêtes concernent des personnes ayant dirigé le pouvoir d’Etat pendant des années.
    Les enquêtes pour crimes économiques ont permis de mettre deux anciens ministres de Compaoré en prison. C’est le cas du ministre de la sécurité Jérome Bougouma, beau frère de Blaise Compaoré et proche collaborateur de Gilbert sur la sécurité. Il lui est reproché des surfacturations qui montent à des milliards de francs. Même si publiquement le nom de Gilbert n’est pas cité dans ces enquêtes, il ne reste pas moins qu’ayant été un des maillons de la sécurité du système Compaoré, les crimes économiques en question se rapprochent de lui. D’ailleurs, ce n’est qu’un secret de polichinelle de dire que les Diendiéré, malgré leurs fonctions officielles, sont de grands hommes d’ailleurs dans le système Compaoré et qu’ils sont multimilliardaires. Les crimes économiques opérés dans les guerres de Libéria, de Sierra Leone, de Côte d’Ivoire, etc. où dans lesquelles Gilbert et ses soldat de la garde présidentielle furent impliqués sous la présidence de Blaise Compaoré. Dans ces pays, des crimes de sang furent perpétrés au cours de leurs interventions et Charles Taylor, ami intime de Diendiéré et Blaise Compaoré, purge actuellement une longue peine de prison après son jugement à la Haye pour crimes de guerres. Ni Diendiéré, ni Blaise Compaoré, ne pourraient échapper aux condamnations du tribunal pénal international pour complicité de crime de sang et de crimes de guerre. Ils sont encore libres, probablement, à cause des arrangements politiques qui les protègent en leur permettant d’échapper aux plaintes de mouvements de droits humains, et ou parce qu’ils étaient encore au pouvoir. Rester au pouvoir est donc un gage pour eux de ne pas être poursuivis ou de refuser de se présenter devant un tribunal s’ils sont poursuivis. Donc crimes économiques, mais aussi crimes de sang.
    Avec la transition, les dossiers de crimes politiques sur Sankara et Norbert Zongo sont ouverts et les instructions avancent. L’étau se resserre autour de Gilbert Diendiéré et de certains membres du RSP comme son porte Parole Bamba Mamadou, médecin militaire, bien connu des étudiants de l’Université de Ouagadougou pour sa complicité avec le régiment de sécurité présidentielle dans les enlèvements et tortures d’étudiants au cours des années 1990.
    Les crimes économiques sont en train de faire l’objet d’enquêtes et la population burkinabè s’attend à de nombreuses révélations sur le système de détournement de deniers publics sous le régime de Compaoré. Gilbert n’a jamais été éloigné du système Compaoré.
    Sur le plan politique, le CDP, bras politique de la dictature militaro-civile du système Compaoré n’a plu, ni le soutien qu’il avait au niveau des populations, ni les caisses et les matériels de l’Etat que ses militants pompaient de manière éhontée, ni même le pouvoir qu’il a toujours géré depuis sa naissance et depuis qu’il existait sous forme de ODP/MT. Or c’est ce parti-Etat qui faisait la légitimité politique du régime militaro-civil de Compaoré.
    Ce qui s’est passé ces derniers jours, notamment le rejet de certains candidat du CDP aux élections législatives et présidentielles est un coup dur porté contre le système Compaoré qui est, malgré tout, resté en place grâce à la bénédiction du RSP, milice hyper puissante du président Compaoré dirigé en réalité par Gilbert Diendiéré et qui a, en toute vraisemblance, une suprématie matérielle et opérationnelle sur tout le reste de l’armée burkinabè.
    Si on s’intéresse à la stratégie de conservation du pouvoir par Diendiéré depuis le départ de Blaise Compaoré en octobre 2014, on peut se rendre compte que ce pouvoir lui échappait davantage et finissait par lui échapper après l’élection de d’octobre 2015. En effet, il faut admettre que les manifestations ayant abouti au départ de Blaise Compaoré du pouvoir ont surpris son plus grand stratège Gilbert Diendiéré. Face au fait accompli, il ne pouvait dire autre chose à son chef d’Etat Blaise de se chercher car lui même ne pouvait plus rien éviter à cause de la grande foule déchainée. Blaise a du se résigner à quitter le pays. Mais Diendiéré avait son idée dans la tête. Blaise doit partir, mais le pouvoir réel doit rester au sein du RSP qui accepterait un gouvernement fantoche qui agirait en faveur du RSP. Gilbert avança son premier pion Zida Yacouba pour récupérer le pouvoir au vu et au su du chef d’Etat major général des armées burkinabé, Honoré Traoré, qui s’était déjà proclamé chef de l’Etat mais qui se rétracta plus tard sous la menace du RSP sans broncher. Sous la pression de la société civile burkinabè et la communauté internationale, deux semaines plus tard, le RSP fut obligé de céder la présidence à un civil. Mais il se débrouilla pour conserver le premier ministère afin de conserver son emprise sur le pouvoir en place. Mais comble de Malheur, le pion de Diendiéré, Isaac Yacouba Zida, face à la réalité de la situation politique, social, économique, militaire du Burkina, fut, sous la pression de la société civile, certainement sous l’autorité imposante du président Kafando et de la pression internationale, contraint de se reconvertir non plus en serviteur effréné de Gilbert, mais en démocrate serviteur de son peuple. Il prenait de plus en plus son travail au sérieux. Mais en même temps, connaissant l’hydre de RSP, il tenta doucement de miner le pouvoir de Gilbert afin d’avoir les mains libres pour mieux faire son travail. Gilbert compris son jeu et c’est cela qui explique les interventions intempestives du RSP au cours des conseils de ministres à quatre reprises pour ramener le gouvernement sur le chemin du RSP, sinon, sur celui de Gilbert et de Blaise Compaoré. Le bras de fer entre Zida et Diendiéré, père fondateur du RSP, mais aussi véritable homme fort du système sécuritaire Compaoré depuis plus de 30 ans, a finalement tourné en faveur du Gilbert Diendiéré lorsqu’il fit enlever le président civil Michel Kafando, le premier ministre Yacouba Isaac Zida, les minsitres René Bagoro et Augustin Loada le 16 septembre.
    Gilbert s’est cru obligé de prendre le pouvoir pour éviter de le perdre définitivement parce ce qui est désormais en jeu depuis la fuite de Blaise Compaoré, c’est le maintien ou la dissolution de la milice privée de Blaise dont Diendiéré a toujours été le chef de fait, ou sa dissolution ou son orientation à d’autres mission que la garde présidentielle. Cela d’autant plus que la veille de son coup d’Etat, le rapport du comité de la réconciliation nationale monté pour enquêter sur la question de la réconciliation des burkinabè avec eux-mêmes après la dictature de Compaoré, avait pointé du doigt les crimes du RSP et avait proposé la dissolution ou la réorientation de la mission du RSP en le détachant de la présidence qui sera sécurisée par la gendarmerie et la police.
    Le système Compaoré, qui lutte ainsi pour sa survie, dont les chances s’amenuise au fur et à mesure que la date des élections s’approche. Dans le contexte ci-haut décrit, après les élections, ce n’est plus le parti de Blaise et de la femme de Diendiéré, le CDP, qui gagnerait la présidence, mais plutôt les partis qui ont été à la base de l’insurrection et de la fuite de Blaise. Dans ces conditions, la question est de savoir quelle serait la place d’un RSP et d’un Diendiéré dans le nouveau système, quand on sait que pour tous les responsables de partis capables de gagner les élections, le RSP est simplement une bande de gangsters, formés comme tels pour protéger un homme et son système de pouvoir, Blaise Compaoré.
    Donc, l’étau s’est suffisamment resserré autour de Diendiéré, de son RSP, du CDP et de leur système politique mafieux qui a fait, pendant plus de trois décennies, la pluie et le beau temps politiquement, économiquement, socialement, etc.
    Face au danger imminent de l’étau se resserrant autour de lui, il ne restait plus à Gilbert que de lancer son dernier Baroud d’honneur. Trouver des alibis pour faire un coup d’Etat. L’alibi est bien trouvé : les candidats du CDP dont sa femme, furent exclus par la cour constitutionnelle des élections législatives et présidentielles. D’autres alibis tel le fait pour le gouvernement de semer la discorde entre les militaires, les questions sécuritaires qui doivent être résolus pour éviter aux pays l’instabilité. Ensuite, pour Gilbert, il fallait passer à l’action. C’est le sens du coup d’Etat du 16 septembre. Faire le coup pour influer sur le système politique actuellement, éviter le désencrage du système Compaoré pour que le ciel ne commence pas à tomber sur les têtes des ténors du système Compaoré ou que la terre ne se mette pas brusquement à se dérober sous leurs pieds. Et le voilà dans ses propres contradictions : il veut inclure des condamnés par la juridiction suprême du pays dans les élections en faisant un coup d’Etat, en déniant aux institutions et aux autres partis, leurs droits à l’opposition. Actuellement, de fait, ses soldats sont en train de tuer, blesser et brutaliser ceux qui s’opposent à lui. Ya-il meilleure exclusion que cela ? Il veut imposer par la force, le bras politique du système de Blaise, le CDP, au reste de la population, certaines de connivences avec Blaise Compaoré, Alassane Ouattara et leurs réseaux criminels de la sous-régions : une dictature rejetée par le peuple après 27 ans de règne sans partage. Les dirigeants du CDP au pris le soin de quitter le pays avant le coup d’Etat.
    Mais Diendiéré n’est pas un politique, il est un militaire. Il ne se pose pas la question de savoir pourquoi dans les grandes démocraties, l’armée est au service de pouvoirs militaires. Le changement de contexte politique en Afrique et dans le monde où les putschs sont le plus souvent rejetés au profit des systèmes démocratiques représentatifs, il ne semble pas le comprendre. Il est rester dans son paradigme ancien qui veut que les civils soient des incapables en matières de gestion politique d’un pays, les militaires étant plus doués en la matière notamment en raison de leur sens de l’ordre et de la discipline. Il est incapable de comprendre que la démocratie est un processus qui s’apprends et qui s’exerce dans l’espace et le temps avant qu’il ne s’encre et s’institutionnalise dans une société. Par là, pour lui et les siens, tout pays est une caserne militaire qui doit être géré comme tel. En voilà une des causes du sous-développement de nombreux pays africains, c’est-à-dire le sous développement mentale comme on le constate chez Diendiéré et les militaires agissant à travers le même prisme. Alors, comment des civils, qui n’ont jamais exercé le pouvoir, qui n’ont jamais été imbibés de culture démocratiques, dans un pays, pourrait-ils brusquement en un ou quelques jours être des démocrates ? Il est impossible pour Diendieré et ses ouailles de se poser de telles questions, et surtout d’y réfléchir, et de se dire que c’est l’expérience démocratique qui consolide toute démocratie et non les putschs. C’est pourquoi il doit savoir qu’il n’est pas un homme politique. Il est un militaire, et sa place se trouve dans la caserne militaire et non à la tête de l’Etat. S’il reste au pouvoir, non seulement il ramènera le pays à des décennies en arrière, mais ce n’est pas non plus ce qui le sauvera d’être jugé pour les actes criminels qu’il a commis. Il doit faire face à son destin de militaire et répondre de ses actes. Or il a la trouille de se retrouver face à quelque juridiction que ce soit. Et voilà le militaire, plutôt le « plus grand stratège militaire » du Burkina Faso et de l’Afrique de l’Ouest, qui fuit devant son destin, parce qu’il est aujourd’hui comme « une galette » en cuisson, comme on le dit chez nous, en train de brûler de tous les côtés. Il ne sait plus sur quel côté de lui-même s’asseoir. Sa prise de pouvoir est une fuite de responsabilité, une fuite en avant, une illusion qu’il ne sera pas rattrapé par son passé. C’est pourquoi je la considéré comme étant son dernier baroud d’honneur car ses stratagèmes sont non seulement connus, mais seront également combattus et défaits par les forces démocratiques du monde unis sur le sol burkinabè. Soutenir un tel régime, c’est renoncer aux valeurs attachées à la dignité humaine.

  • Le 18 septembre 2015 à 16:00 En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Tu es un demon, tu n’est pas Burkinabé vivant au USA

  • Le 18 septembre 2015 à 16:03, par Hawk En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Rien de plus normal tout ça. La roue tourne et ce qui arrive est de la faute de l’ex CFOP surtout l’UNIR/PS et le MPP qui ont en premier fait le choix de la violence en organisant des piquets dans chaque quartier ou grandes places de nos villes, n’attendant que le signal de leurs partis ou coalitions de partis politiques pour tout mettre à sac en pillant et en incendiant surtout des villas de ceux qui étaient favorable pour une démocratie véritable, à savoir, consulter le peuple en passant par la voie des urnes. Et si vous ne faisiez pas confiance aux urnes avant, pourquoi y faire confiance maintenant si la methode reste toujours la même et avec toujours les mêmes à la barre ?
    Les RSS étaient la mécanique du CDP du temps ou ils y étaient ( Le rouleau compresseur et ces méthodes sales ). Ce que le CDP à commis du temps des RSS, on dirait que l’on ne retient que le nom de Blaise alors que les RSS et Bassolet tyrannisaient le peuple et ça moi, je ne l’oublierai pas. A chaque action que le MPP mène, cela me rappelle le claver dans lequel ils ont fait vivre le peuple.
    Les cas de fraudes c’est comme la drogue intercepté aux frontières c’est a peine 2 à 3% du trafic.
    La bêtise humaine : voyez vous ça. les adhérents au gouvernement de dernière heure sont arrêtés et mis en prison pour appartenir au CDP mais ceux du MPP qui l’ont été 26 ans durant sont clean comme pas possible. certains ont même fété leurs Milliards mais pour eux rien, aucune arrestation aucune poursuite BREF !!
    Pour en revenir aux RSS, je reconnais là leurs methodes. Ils ont tellement d’argent, qu’ils se payent tout ce qu’ils veulent et personne ne bronche soit par peur soit parce qu’ont les engraissent bien.
    Avec eux autant l’avouer, c’est retour à la case départ, c’est-a-dire quelques décennies de dictatures et une énième révolution.
    C’est dommage tout ça parce que depuis quelques années les institutions du pays étaient de plus en plus dotées de leurs pleins pouvoir et les hommes de leurs droits. Au final Blaise Compaoré voulait que le Burkina soit un état de droit mais en agissant de la sorte, ils ôtait le pain de la bouche des RSS et leur bande qui décident aussitôt quitter le CDP, créer le MPP avec un logo qui ressemble comme deux gouttes d’eaux à celui du CDP (ce n’est pas un hasard "les illettrés des campagnes") et aller à la conquête du pouvoir.
    Ils sont démoniaques ces gens là. Ils ont réussi à corrompre de A à Z et à coup de milliards tout les organes d’état qui roulent maintenant pour eux.Les règles les plus élémentaires ne sont même plus respectées. Les juridictions sont misent à l’écart. Tout est basé sur des nominations et cela depuis le début de insurrection populaire, les pauvres , si seulement ils savaient, hummm !
    Autant nominer maintenant leur leader ROCH comme nouveau président de la république comme ça on fera des économies à tout les niveaux.
    Dans le pire des cas les gens s’affronteront pour marquer leurs hostilités à ce régime et cela pourrait finir en guerre civile.
    Alors mes frère et sœurs, ouvrez l’œil et le bon

  • Le 18 septembre 2015 à 16:06, par Neekré En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Mr Somé, combattant infatigable, vous avez toujours gardé le sens du devoir. Pas beaucoup de commentaires, seulement 2 points :
    - Ne dites pas qu’il a laissé tomber le masque car il n’en a jamais porté : tous les analystes politiques (y compris vous) se sont toujours accorder a dire que ce Monsieur était une épine au pied de notre insurrection. ce qu’il a toujours nié avec le renfort du CDP et de son Front Republicain
    - Ne dites pas qu’il a fait un coup d ’Etat, mais il a fait une tentative car nous ne lui reconnaissons aucune légitimité.
    Merci Prof . nan lara ansara

  • Le 18 septembre 2015 à 16:33, par Sampawindé En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Hervé, il faut comprendre que ce réveil subite du dinosaure ne sera que bénédiction pour le Burkina. Je te prie de le croire avec moi et de l’accepter.
    De Sodome tu verras les justes et nous verrons tous de nos propres yeux cette page formidable de l’histoire du Faso.
    Jean-Paul II nous léguéce slogan " n’ayons pas peur " !

  • Le 18 septembre 2015 à 17:48, par La Resistance En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Merci beaucoup, mon Professeur ; vous venez de prouver encore que meme étant au loin vous aime votre pays vous veilliez au petit grain. La, vous etes avec le Peuple Burkinabe dans sa lutte pour restorer le gouvernent de transition et la démocratie, merci pour ce écrit de soutien. Djiendjiere et son RSP doivent liberer Kossiam, notre President kafando, son Premier Ministre Zida, et tous ceux qu’ils détiennent actuellement. Le Peuple Burkinabé est très mure et resilient, donc ne se laissera pas faire dans cette situation pire que celle du 28 et 30 Octobre 2014. Djiendjere au pouvoir, c’est Blaise Compaore et le petit president buveur de sang d’albinos qui reviennent en force. Cette fois-ci, si nous le Peuple Burkinabé laissons faire, ils boirons le sang de nos enfants et nouveaux ne(e)s et arracheront le placenta de nos meres et soeurs pour leur vodou infâme.
    Peuple Burkinabé, j’ai confiance en toi et j’ai la certitude que notre lutte A BRAS NUS contre Djiendjere et son RSP aura du succès !!!!!!!!!
    Vive le Peuple Burkinabé !!! Vive la democratie et la justice !!!
    Notre PATRIE ou notre MORT, NOUS VAINCRONS !!!!!

  • Le 18 septembre 2015 à 18:27, par Tampaalga Chrysostome En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Tu restes aux Etats-Unis et tu demandes aux autres d’aller brûler le pays ! Viens toi même, poltron comme ton Smockey...et ton Chériff Sy...une bande de m...

  • Le 18 septembre 2015 à 23:00, par wedaga En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Plus que jamais, nous sommes mobilisés. Notre père SANKARA nous a donné cette bonne éducation : "Oser, lutter, savoir vaincre !". Oui, nous vaincrons le RSP, parce que nous luttons pour la bonne cause : Notre Nation, Nos enfants et notre descendance ! Notre foi nous convainc de poursuivre la lutte car Dieu n’abandonnera pas le juste. Les jours du méchants fleurissent comme une fleur, mais dès le levé du soleil, le méchant disparait tout comme la fleur se fanne et tombe. Il en sera ainsi pour DIENDERE et sa milice. Les ennemis du Burkina sauront que les Burkinabè ont un Dieu qui s’appelle sauveur et en qui ils croient fermement !

  • Le 18 septembre 2015 à 23:04, par ben En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    j,encourage les jeunes a aller au charbons ce gars de ginger mouille au dedans de lui meme
    les demons de ginger ne pourons vs tuer tous avant de fuir le faso. si vs prenez peur ce salaut gaillar se prendra lui aussi pour l,homme fort .c,est le bon moment de battre ce maudit fer rouiller qui ne tiendra pas devant vous

  • Le 18 septembre 2015 à 23:18, par Tito En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Le Diendere s’est fait prendre dans sa propre toile. A se croire plus malin que tous, il a fini par tomber dans son propre piège. Et naturellement, quand ça arrive, c’est sans porte de sortie. Reste la fenêtre quand même .....

  • Le 19 septembre 2015 à 01:28, par THOT En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Bonsoir, Merci pour ce brillant article.

    Ce général vient de décevoir tout un peuple. Il croit qu’il sera Président du Burkina Faso. Cette usurpation ne passeras pas. Il faut rechercher les causes de ce coup de force, je dis bien coup de force mais pas un coup d’Etat car en dehors de certains imbéciles qui jugulent aucun Burkinabè n’est d’accord avec cette forfaiture qui croit que lui seul peut décider du sort de millions de Burkinabè. Il a signé son arrêt de mort. Si nous faisons un retour en arrière, on peut dire que ce monsieur n’aime pas le Burkina Faso. Il défend des intérêts égoïstes. Economiquement, il ne vas pas tenir, politiquement personne n’est d’accord en dehors des ennemis comme le vaurien de koudougou. Cet homme là veut voire le peuple souffrir. Mais compter sur nous, on va régler son affaire. Sa Femme ne seras jamais Première Dame au BF. Peuple Burkinabè, débout comme un seul Homme combattons cette forfaiture et cette usurpation. La patrie ou la mort nous vaincrons !

  • Le 19 septembre 2015 à 05:17, par YVES En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Merci Dr de la clarté de tes idées et du soutien.A bas les terroristes.

  • Le 19 septembre 2015 à 14:31, par siady charles En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque.

    Bjr BURKINA FASO qui veut te faire du mal encore ? je de suis pas burkinabé mais j’ai le cœur qui brûle .Ne laisse pas ces délinquants de soit disant généraux prendre tes enfants en otage car il veulent accédé au pouvoir pour les intérêts égoïste l’armée à pour but de protéger le peuple et les intérêts du pays mais ses bandits de grands chemin veulent se faire passer pour père NOEL ne l’accepte pas. ce message si concerne tout les BUKINABÉ car je l’ai déjà publié dans un de mes commentaires=( attention mes frères burkinabé je vs pries .je ne vs conseil pas de prendre le nom de (THOMA SANKARA)comme votre slogan de campagne car ce qui est fait est fait et il y a un jugement que j’appelle le jugement final qui est celui du DIEU vivant .N’excitez pas le peuple à la revole à travers ce nom car tout les politiciens qui ont commis ce sacrilège passeront mais la terre des hommes intègre qui est (Le BURKINA FASO )ne passera pas .Pensez à la venir de vos enfants je vous pries car la violence n’a jamais réglé un problème. THOMA SANKARA reste et restera un homme et une histoire indélébile dans la mémoire de maman AFRIQUE et ses enfants que nous sommes .Je demande un grand pardon à la famille SANKARA et tous ses proches balle à terre car ce beau pays pleure des malheurs dont t-il souffre .je suis votre frère IVOIRIEN et je vous pries . Je suis un allier de ce grand homme qui faisait la fierté de L’AFRIQUE. si SANKARA est peul c’est que je suis son allier .je suis de l’ouest ivoirien non loin du LIBERIA et nous sommes les alliers de tout le peul D’AFRIQUE.je vous demande pardon .Bénis soit le BURKINA FASO et tout ses habitants sans exception de race et d’ethnie et de religion .Vive le BURKINA FASO)

  • Le 19 septembre 2015 à 22:55 En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Il veut montrer qu’il a quelque chose entre les jambes ; or on s’est ce que femme fait.

  • Le 20 septembre 2015 à 12:34, par Generation 2.0 En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Diendere jette bas le masque jusqu’aa la bukina meme exportait du cafe cacao. Ce militaire il vaut rien. Mais vous n’ avez pas la cour martiale dans votre armee ou quoi ? Lui la seulement, c’est la cour martiale qui doit le juger. Il est monvais.

  • Le 20 septembre 2015 à 12:48, par Kelconque Degenere En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Vous dites que ce mariole est un General ? Je crois pas. Comment il a fait pour avoir ses galons ? On dirait il a achete ca dans Chaine Avion. Sinon s’ il avait fait ecole de guerre, on apprend la- bas la strategie militaire et il allait de savoir que si il fait quelque chose, les burkinabe vont pas acepter. La France va pas acepter, les USa va pas acepter. Le pays n’est pas tres riche. Comment tu vas t’ en sortir ? Moi je crois que le monsieur sait que avec l’ ouverture de la tombe de Tom Sank et le squellete qu’ omn a enleve la, ca va amener son drap pusique tout le monde sait que le corps de Tom Sank a ete mis en bouillie avec une roquette. Ils ont du mettre n’ importe quelle corps la- bas.Et si on leur demander de dire ou ils ont enterre le corps de Tom Sank, ou ils vont montrer ? On a dit que la seule chose qui restait, c’est la tete de Tom Sank et puis un chef d’ etat d’ un petit pays voisin a pris ca pour boire de l’ eau avec dans son palais comme il adore le vaudou- la. Djendjere, ce militaire Kelconque nomme General cadeau par son complice de toujours a chaud actuellement. Il dort plus c’est pourkoi il c a commis cet acte de despoir la. Mais comme ca la, ca precipite les choses. On peut pas s’ en tirer a bon compte quand on a ete assassin toute sa vie. La justice divine est en marche, mon Kelconque Diendere. Je n’ ai aucun respect pour toi. Tu es un monstre. Tu croyais que on alait t’ aplaudir quand tu alais poignarder la mere- patrie ? Erreur de mechant Gaoua- la !!! Fatou, ta femme ambitieuse -la ta mise dans probleme aussi deh !! Mainant je crois ceux qui disent que ton devant - la est mort. C’est vrai.Tu as toujours agi comme un vrai sans couilles. Va- t- en, maudit- la. Tu nous casse les pieds mainant.

  • Le 27 septembre 2015 à 02:35 En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    Il faut absolument revenir sur les irruptions des Reptiles, non, des rspiens dans les conseils des ministres. On peut pas accepter ca. Il faut les inculper maintenant que la transition a pu degager son epee de damocas.

  • Le 4 octobre 2015 à 03:23, par Misere de la philosophie En réponse à : Le général Diendéré jette bas le masque

    SEM Michel Kafando a l’ ONU : Quelle suite doit-on donner à ce putsch avec l’arrestation de son principal auteur ?

    M.K. : Le général Gilbert Diendéré est maintenant gardé à la gendarmerie nationale. Lui-même avait fait une déclaration selon laquelle il se prêtait à la justice. Il va devoir donc passer devant la justice. Nous avons créé une commission d’enquête pour savoir quels sont ceux qui ont été liés à ce coup d’Etat parce que c’est certain qu’il y a des composantes civiles. Nous avons pris notre temps ; il ne faut pas brusquer les choses ni faire la chasse aux sorcières. C’est pour cela que la commission a été installée. Nous allons, avec les moyens qu’il faut, essayer de mener une enquête pour voir seulement ceux qui ont fait véritablement partie de ce coup d’Etat. D’ici à un mois, parce que la commission a un délai d’un mois, nous verrons plus clair. Après quoi, la démarche de la justice commencera. Je crois que c’était la meilleure façon de voir les choses.

    Vil anonyme qui parle de revanche et de va- t- en- guerre. Tu as encore mordu la poussiere. Si cela peut te rapprocher de la vraie philosophie, tu auras gagne. M’Ba Michel Kafando serait donc un va- t- en guerre en parlant de justice alors ? Vous avez peur de la justice ? Heureusement que vous choisissez la voie des anonymes qui est aussi celle des mediocres philosophes dont aucune institution n’a besoin.

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