Des athlètes venus du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de la République Centrafricaine, de l’Ile Maurice, du Mali, du Niger, du Nigeria, du Sénégal et du Burkina Faso se sont donné rendez-vous au stade du 4-Août pour cette 2e édition du MIAVO.

C’est sous une chaleur accablante que ces différents athlètes ont rivalisé d’ardeur afin de battre leurs records. Mais de façon générale, les records ont simplement égalé la dernière édition. Du côté du Burkina, aussi bien chez les athlètes que chez les organisateurs, ce meeting est arrivé à point nommé. Car il contribuera à préparer les athlètes au championnat national et surtout au prochain tournoi de la solidarité où des records pourront être battus.

Drissa Sanou, 1er au 100 m et ses camarades se sont dans l’ensemble bien comportés en plaçant le Burkina Faso en tête de ce meeting.

L’athlète Aïda Diop du Sénégal, vainqueur au 400 m dames au cours des deux éditions du MIAVO reconnaît que "Le meeting est en train de grandir" et par conséquent, "mérite un encouragement, car s’il est important pour les athlètes, il l’est d’avantage pour le Burkina Faso". Ce constat a été bien perçu par la Fédération burkinabè d’athlétisme (FBA) mais aussi par le maire de la ville de Ouagadougou.

Pour ce faire, Simon Compaoré voudrait faire du MIAVO, un rendez-vous important où les athlètes pourront rivaliser dans la joie et dans l’amitié. Toute chose qui leur permettra de battre des records nationaux voire internationaux.

Tout en reconnaissant les efforts réalisés, le président de la FBA dira que beaucoup reste à faire pour rassembler les meilleurs athlètes du continent. A cela, M. Bassina Jean-Baptiste, DTN de la FBA affirmera qu’au regard des meetings de Dakar et de Bamako, des efforts méritent d’être faits pour les motivations des athlètes. Car si à Dakar ou à Bamako, les premiers engrangent des sommes qui avoisinent 750 000 FCFA voire plus, au MIAVO, ils ne perçoivent que 100 000 FCFA.

Dans ces conditions, il est difficile de déplacer des athlètes comme Backé Thiam du Sénégal qui, à l’instar de certains athlètes ont une carrure mondiale et participent à améliorer le niveau des meetings. Tout en espérant que des efforts seront faits pour faire du MIAVO, une grande fête sportive, les organisateurs, tout comme les athlètes et le public, se sont donné rendez-vous pour l’année prochaine.

Bassourou SORGHO(Stagiaire)
Sidwaya