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Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

Publié le mardi 15 septembre 2015 à 04h09min

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Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

« Si on m’exclut en tant que candidat député à l’élection du 11 Octobre 2015 pour avoir soutenu la modification de l’article 37, c’est que la décision est injuste ! », c’est la conviction du Pr Mamoudou H. DICKO. Ancien député du CDP, candidat aux législatives sur la liste de la NAFA, il a été recalé par le Conseil constitutionnel. Dans ce mémoire en défense, il conteste cette décision.

I. De la victimisation des députés de l’ex-majorité

En rappel l’article 85.1 de la constitution stipule que « tout mandat impératif est nul » .La non impérativité du mandat suppose que le député est libre de voter selon sa conviction, indépendamment de la volonté de son parti, de sa province ou de sa communauté. L’article 95 précise que « aucun membre du parlement ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé en raison des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions ».La loi (021-2000 du 29 juin 2000) portant statut du député dit à son article 20 que « toute injure, toute menace écrite ou verbale, toute violence ou voie de fait à l’égard d’un député, par une personne sera punie dans les mêmes conditions que l’outrage, menace, voie de fait et violence à magistrat ». Le rôle fondamental du député (Art. 84 de la constitution) est de voter la loi, consentir l’impôt et contrôler l’action du Gouvernement. Donc, il est difficile de comprendre le mobile de toutes les exactions faites aux anciens députés de l’ex-majorité dans l’exercice de leur fonction régalienne si ce n’est une tentative de déstabilisation politique pour des buts de fragilisation et d’exclusion électoralistes. Le Conseil constitutionnel (CC) a-t-il trié et sanctionné des députés de l’ex-majorité parce qu’ils n’ont pas démissionné de l’ANcontrairement aux articles 85 et 95 de la constitution qui leur donnent des droits juridiquement inaltérables de voter une loi par « oui », ou « non » ? Quelle leçon donne-t-on aux futurs députés ? Doivent-ils dorénavant démissionner de leur parti et perdre leur mandat à chaque fois qu’ils ont des contradictions en interne ?

Outre les questions de forme pertinemment défendues par les conseils, il est donc manifeste que même au fond, le Conseil constitutionnel dans nombre de décisions, comme pour la mienne ne s’est pas fondé sur des faits précis, mais sur une globalisation malheureuse.

Depuis les évènements du 30 et 31 octobre, outre les dégâts liés à la crise tels que les saccages ou incendies des domiciles et des pertes matérielles, les députés de l’ex-majorité ont arbitrairement subi les injustices suivantes durant la transition :
-  le non payement des six mois de salaires après l’interruption brutale du mandat ;
-  le redéploiement tardif dans la fonction publique pour les fonctionnaires ;
-  le non versement de salaire jusqu’à présent pour certains fonctionnaires ;
-  les violences orales subies dans les medias et les réseaux sociaux en violation de la loi ;
-  l’arrestation arbitraire suivie d’emprisonnement des députés de l’ex-majorité ;
-  Et plus récemment l’exclusion arbitraire pour la participation aux élections en dépit de la décision de la cour de justice de la CEDEAO (CJCEDEAO).

Le projet de révision de la constitution qui a engendré la crise des 30 et 31 octobre 2014 était une initiative du Président du Faso Mr Blaise COMPAORE conformément aux dispositions de l’article 161 de la Constitution et non une proposition de loi émanent des députés de l’ex-majorité.

Malgré les mémoires en défense fournis par les conseils avec des arguments juridiques basés sur des dispositions constitutionnelles, les principales considérations retenues par le Conseil constitutionnel pour déclarer l’inéligibilité des candidatures de certains députés de l’ex-majorité sont les suivantes :
1. la décision de la CJCEDEAOn’a pas été mise en œuvre par les autorités du Burkina Faso à ce jour, que les dispositions de l’article 166.3 demeurent par conséquent en vigueur ;
2. les députés ont signé un appel adressé au chef de l’Etat le 13 septembre 2014 afin de convoquer un referendum pour modifier l’article 37 ;
3. certaines personnes dont des députés ont « activement soutenu » le projet de modification de l’article 37.

Pour le second alinéa concernant la signature d’un appel, tout comme beaucoup d’autres ex-députés arbitrairement recalés des élections du 11 octobre 2015, je reste persuadé qu’aucune preuve irréfutable de signature effective d’un appel à la modification de l’article 37 ne peut être fournie. Sur le plan juridique, il est de notoriété que c’est celui qui allègue qui doit apporter des preuves main non l’inverse. Lors d’une conférence de presse tenue le samedi 13 septembre 2014 au siège du CDP, certains militants du CDP ont parlé d’un appel à la modification de l’article 37. Je n’étais pas à cette conférence. Mr Achille Tapsoba a dit pendant la conférence, je cite « Il n’a jamais été question pour nous de faire une proposition de loi visant à modifier l’article 37 » (http://www.lefaso.net/spip.php?article60807).

Les autres déclarations faites par les anciens camarades du CDP ne m’engagent pas puisque j’avais déjà donné mon opinion en interne par rapport à ce sujet. Le prétendu appel des députés à Mr Blaise Compaoré pour initier une loi n’avait aucun sens, car ils sont législateurs et il n’y a aucun fondement juridique qui puisse leur permettre de demander à une tierce personne d’initier un projet de texte législatif. L’appel ne pouvait se justifier que si les initiateurs du projet de révision redoutaient d’avoir la majorité qualifiée (50%) pour effectuer une proposition de loi en bonne et due forme émanant des députés adhérents volontairement à la loi. Dans tous les cas le Président du Faso pouvait soumettre le projet au referendum même s’il n’obtenait pas la majorité qualifiée des deux tiers (Article 164.3 de la constitution).

Pour le 3ème alinéa, le terme « activement soutenu » est sujet à des interprétations confuses car le fait d’être membre d’un groupe parlementaire à l’AN ne saurait logiquement engager la responsabilité juridique de quelqu’un par rapport aux déclarations de certains membres du groupe, si ce n’est l’arbitraire qu’on applique. Pour ce qui me concerne, je donne les arguments ci-dessous.

Le premier argument (pré-crise des 30 et 31 octobre 2014), c’est que lors d’une réunion du groupe parlementaire CDP tenue le 08 septembre 2014 à 10h dans l’enceinte de l’AN, la question de modification éventuelle de l’article 37 a été évoquée par le président du groupe et en présence du Président de l’AN. J’ai pris solennellement la parole pour dire que la question de la modification de l’article 37 n’engage nullement les députés mais c’est une question qui concerne exclusivement le Chef de l’État Mr Blaise Compaoré. J’ai publiquement dit ce jour que je suis contre cette modification et que cela n’engage que moi intitue personae et c’est ma conviction personnelle. J’ai clairement dit dans le groupe que je ne suis ni un ancien CDR ni ancien CR, je suis un libre penseur en politique. Et d’ailleurs, j’étais le seul député CDP à le faire à haute et intelligible voix ce jour, avec tous les risques. Je l’ai dit bien que je ne fusse qu’un député suppléant à l’assemblée nationale (AN) dans la première moitié du mandat, qui pouvait être chassé de l’hémicycle à tout moment par simple remaniement ministériel. Cela a été relayé dans la presse et toute la classe politique est au courant.

Le deuxième argument (pré-crise) est la preuve matérielle que j’étais contre la modification de l’article 37 et même étant député à l’Assemblée et membre du groupe CDP, car j’ai signé en tant que citoyen la pétition contre la modification de l’article 37 ; si je rappelle bien en février-mars 2014, à l’Université de Ouagadougou, à l’UFR-SVT. La pétition m’avait été présentée par un groupe de personnes, dont je crois travaillaient pour le CGD ou le MBDHP. J’ai signé la pétition en mettant mes références de CNIB B0309933 du 23 juillet 2007. Ceci est matériellement vérifiable par le groupe d’étudiants qui suscitaient la signature de la pétition.

Le troisième argument (pré-crise) est le témoignage fait au dernier journaliste de l’Observateur qui m’a rencontré dans la nuit du 29 au 30 octobre (Mr AdamaDamiss Ouédraogo) à l’hôtel Azalai, entre 23h et 1h30. J’ai fait ce témoignage contre les instructions du groupe parlementaire. Je lui ai confirmé que je suis contre la modification de l’article 37 et je voterai contre conformément à l’article 85 de la constitution qui me donne ce droit. Ceci a été rapporté dans l’observateur en début novembre 2014. Du reste, le vote par scrutin public est de droit lorsque la Constitution exige une majorité qualifiée (Article 89, règlement de l’Assemblée), donc le vote s’il avait lieu devrait êtreobligatoirement à bulletin secret.

Le quatrième argument (post-crise) est relatif à ma lettre de démission du CDP en date du 20 Janvier 2015. J’ai énoncé certains motifs de ma démission dans l’interview du 27 février 2015 (http://www.lefaso.net/spip.php?article63454). C’est dans la même ligne que j’ai effectué un témoignage lors de l’interview dans le film « les 10 derniers jours de Blaise Compaoré, une révolution africaine, Ciné droit libre » (février 2015).

Je n’ai jamais soutenu la modification de l’article 37 et je n’ai jamais incité, ni signé un quelconque appel demandant à Mr Blaise Compaoré, Président du Faso à initier un projet de texte pour modifier l’article 37 de la constitution. Je défie quiconque au Burkina Faso, que ce soit dans un cadre formel ou informel, que ce soit en ville ou en campagne de pouvoir apporter des preuves que ma propre personne a soutenu ou est restée indifférente pour la modification de l’article 37.

Je déplore que pour des intérêts politiques électoralistes partisans, certains des acteurs politiques de l’ex-opposition de la première heure ou de la dernière génération n’aient pas le courage et l’honnêteté intellectuelle de témoigner publiquement qu’ils reconnaissent qu’il y a des députés de l’ex-majorité qui étaient contre la modification de l’article 37 et qui l’ont manifesté non seulement en interne mais aussi en externe !!!

II. De la responsabilité des membres du gouvernement de Blaise Compaoré sur la loi proposée ayant conduit à un soulèvement populaire

L’article 161 de la constitution dit en substance que « L’initiative de la révision de la constitution appartient concurremment : i) au Président du Faso, ii) aux membres du Parlement (50%) ; au peuple (30 000 électeurs).

Une loi portant sur la révision de la constitution n’engage nullement le gouvernement car c’est différent des lois ordinaires qui sont adoptées en conseil des ministres conformément à l’article de 97 de la constitution.Il faut remarquer que dans cet article, on ne se réfère ni à une initiative émanent du Président du Faso , ni du peuple.Dans la pratique courante, tout comme les nominations propres conférées au Président du Faso ou les lois dontles initiatives lui sont propres, il en informe au conseil des ministres s’il le veut mais les décrets sont en principe des décrets présidentiels. La collégialité des membres du gouvernement évoquée dans l’article 68 de la constitution porte sur les décisions prises en conseil des ministres et non sur des projets de texte de révision de la constitution car le gouvernement n’a même pas cette prérogative. Il est clair que le projet de texte de révision de la constitution décrété par Mr Blaise Compaoré le 21 octobre l’engage personnellement conformément à la prérogative qui lui est consacrée par la constitution.Il est établi que « qui peut le plus peut le moins » donc le fait d’informer les ministres à travers un conseil des ministres extraordinaire le 21 octobre 2014 n’engage nullement leur responsabilité juridique car même leur avis n’est pas requis pour ce qui concerne les lois modificatives de la constitution. De plus, supposons que le gouvernement soit issu d’une majorité parlementaire (Art 46 de la Constitution) opposée au Président du Faso (cas d’une cohabitation), en quoi une initiative d’une loi émanent du Président peut-elle engager la responsabilité du gouvernement ?

III. De la loi à usage unique pour sanction et exclusion

La loi votée le 07 Avril par le Conseil National de Transition (CNT), contient un nouvel amendement en ses articles 135, 166 et 242, disposant de l’inéligibilité de : « toutes les personnes ayant soutenu un changement anticonstitutionnel qui porte atteinte au principe de l’alternance démocratique, notamment au principe de la limitation du nombre de mandat présidentiel ayant conduit à une insurrection ou à un soulèvement populaire ». En d’autres termes c’est comme si tout changement anticonstitutionnel même ayant causé ou qui pourrait entraîner des morts d’hommes ou des incidences économiques sans insurrection ou soulèvement populaire n’est pas grave !

Pendant que la CADEG vise les « auteurs » de changement anticonstitutionnel de gouvernement, ici on vise les « personnes ». L’auteur d’une chanson a-t-il les mêmes propriétés intellectuelles ou la même éventuelle sanction que celui qui l’écoute, celui qui danse ou celui qui soutient tout simplement la musique ? Que dira-t-on des commanditaires et incitateurs de cette révision qui militent actuellement dans des partis dits de l’ex-opposition de la dernière génération telle que le MPP, le PDC, etc..? Quels sont les acteurs politiques actuellement (Saran Sérémé, Rock Marc Christian Kaboré, Simon Compaoré, Clément Sawadogo, etc) qui ont participé activement au Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) de 2011 et quelles étaient leurs positions formelles sur la révision de l’article 37 ?

L’article 23 de la CADEG définit clairement le changement anticonstitutionnel. Cet article est conforme à l’article 167 de notre constitution.L’article 25.4 de la CADEG relatif aux sanctions concerne exclusivement les auteurs de changement anticonstitutionnel ; d’où sans l’arbitraire, il est impossible de l’appliquer à tous ceux qui ont œuvré sur des bases fondamentalement légales du principe de l’alternance sans altérer les articles 161, 165, 167 et 168 de notre constitution.

La loi votée le 07 Avril 2015, en même temps qu’elle soustrait certains citoyens de son champ d’application, elle en exclue d’autres en les indiquant avec précision. Les déclarations de l’ex-ministre Dénise Auguste BARRY publiées le 14 Avril 2015 (http://www.lefaso.net/spip.php?article64252) confirment ces aspects. Comme il l’avait prédit, seulement quelques dizaines de personnes seront concernées par l’exclusion. Cela viole également le principe de la non-rétroactivité de loi « nul ne peut être jugé et puni qu’en vertu d’une loi promulguée et publiée antérieurement au fait punissable » (Article 5 de la Constitution.).

Les décisions actuelles du conseil constitutionnel sur l’exclusion d’environ 70 ex-députés candidats lui donnent raison. Cela suppose non seulement qu’il s’était déjà substitué au juge pénal mais aussi et surtout au conseil constitutionnel. Les principes du caractère général et impersonnel de toute loi sont clairement remis en cause. Comme l’avait précédemment dénoncé Mr Drissa Sanou le 14 Avril 2015 (http://www.lefaso.net/spip.php?article64252) la CJCEDEAO lui a donné raison le 13 juillet 2015.

En rappel la cour, statuant publiquement, contradictoirement en matière de violations de droits de l’homme, en premier et dernier ressort,

Dans sa motivation :
« Pour l’ensemble des raisons, et sans qu’il soit besoin de statuer sur le caractère « consensuel » ou non du changement de la loi électorale intervenu avant les élections, la Cour estime que les formations politiques et les citoyens burkinabé qui ne peuvent se présenter aux élections du fait de la modification de la loi électorale (loi n° 005-2015/CNT portant modification de la loi n° 014-2001/AN du 03 juillet 2001) doivent être rétablis dans leur droit. Elle précise en outre que les instruments internationaux invoqués au soutien de la requête lient bien l’Etat du Burkina Faso. »

Et dans son dispositif au fond :
- Dit que le Code électoral du Burkina Faso, tel que modifié par la loi n 005-2015/CNT du 07 avril 2015, est une violation du droit de libre participation aux élections ;
- Ordonne en conséquence à l’Etat du Burkina de lever tous les obstacles à une participation aux élections consécutifs à cette modification ;
- Condamne l’Etat du Burkina aux entiers dépens. »

En français facile, Dr. Abdoulaye Soma (Maître de conférences agrégé en droit, CAMES), conseiller juridique du premier ministre (Yacouba Isaac Zida) lors de son interview du 06 Août 2015 (http://netafrique.net) clarifie en disant : « Il faut comprendre simplement qu’on a perdu, ça, ça doit être très clair. On a voulu faire en sorte que des gens ne puissent pas se présenter aux élections, on a perdu. Parce que la CEDEAO a dit que ce n’est pas correct. Quand vous prenez la décision de la CEDEAO, ils ont fait plusieurs pages, après ils ont dit, voici ce qu’on décide. Premièrement, la loi électorale viole les droits fondamentaux. Deuxièmement, le Burkina Faso doit effacer toutes les violations des droits fondamentaux contenus dans cette loi. C’est clairement dit. Et troisièmement, le Burkina Faso est condamné à payer tous les frais d’avocat de l’autre ».
Ceci est fondamentalement clair et prouve que la non-prise en compte du Conseil constitutionnel de la décision de la CJCEDEAO lui permet de décider comme il veut.

Toute raison gardée, sur le plan de la légalité de la révision de l’article 37, je respecte l’opinion de ceux qui étaient pour la révision de cet article en fonction de leurs convictions politiques. Il faut souligner que bon nombre de constitutionnalistes reconnaissent que l’article 37 n’est pas dans les dispositions intangibles de la Constitution (Article 165), donc est susceptible de modification sur le plan juridique. Il est à rappeler qu’en son temps, le Dr Luc Marius Ibriga s’érigeait contre cette formulation de l’article 37 parce qu’il n’était pas intangible et appelait à ne pas le voter en l’état. Il peut bien le confirmer ou l’infirmer. La limitation des mandats n’est pas une règle universelle car beaucoup de pays dits « civilisés » comme l’Allemagne et l’Angleterre n’ont aucune limitation de mandat. La preuve, Angela Merkel roule pour son 3ème mandant en Allemagne sans que cela ne soit un scandale. Toutefois, l’expérience nous démontre que ce n’était pas opportun de modifier l’article 37 en octobre 2014 au Burkina Faso.

VI. Du conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel est l’institution compétente en matière électorale. Il contrôle la régularité, la transparence et la sincérité du référendum, des élections présidentielles, législatives et est juge du contentieux électoral. Le CC veille à la constitutionalité du nouveau code électoral, car il est juge en dernier ressort du contentieux électoral.

Par la non application de la décision de la CJCEDEAO du 13 Juillet 2015, le CC se démarque des autorités de l’Etat comme s’il n’en était pas. Le CC n’est-il pas une autorité juridique de l’Etat Burkinabè ? Il faut remarquer que le CC a donné son avis favorable à la Charte Africaine de la Démocratie des Elections et de la Gouvernance (CADEG) avant sa ratification en 2010 par l’AN. Mais pourquoi le CC ne s’est-il pas auto-saisi pour le code électoral voté le 07 avril 2015 ? Pourtant la Constitution en son article 157 lui donne cette prérogative « le Conseil constitutionnel peut se saisir de toutes questions relevant de sa compétence s’il le juge nécessaire ». En plus, en matière d’hiérarchie des normes, « les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois » (Article 151 de la Constitution), donc la décision de la CJCEDEAO conformément à la CADEG doit être appliquéeprimordialement au code électoral voté le 07 Avril 2015. Comme le disait Cheik Ahmed (https://netafrique.net/burkina-faso-ils-ont-assassine-la-democratie), la démocratie a été délibérément assassinée au Burkina Faso par le refus d’exécuter la décision de la CJCEDEAO. Le Président de la transition « Michel KAFANDO a donc travaillé à accompagner Chériff SY du CNT dans sa volonté d’exclure l’ex-Majorité des compétitions électorales… ».

Le principal bémol du CCc’est que contrairement à ses décisions actuelles sur l’inéligibilité des députés de l’ex-majorité, il ne s’était pas autosaisi avant la crise des 30 et 31 octobre pour montrer à l’opinion publique nationale et internationale que le projet de révision de l’article 37 était anticonstitutionnel. Qu’est-ce qui empêchait le CC de le faire si c’était effectivement un crime ? Quelle est la responsabilité des anciens membres du CC sur la crise des 30 et 31 octobre 2014 ? Dans sa conférence de presse tenue le jeudi 26 mars 2015 (http://www.sidwaya.bf/m-5341-nominations-au-conseil-constitutionnel-sbdc-denonce.html), la Société burkinabè de droit constitutionnel (SBDC) a déclaré que la procédure de nomination des membres du CC viole l’esprit et la lettre de la Constitution et de la Charte de la Transition. Parmi les allégations figurent la nomination des personnes ne remplissent pas les critères techniques nécessaires pour constituer une juridiction constitutionnelle apte à garantir un meilleur encadrement constitutionnel de la démocratie. Le décret portant nomination des membres du CC est contraire à la Constitution en ce qu’il constitue une « usurpation » par le président du Faso du pouvoir constitutionnel autonome de nomination du président du CNT. Le décret paraît inconstitutionnel pour violation du principe de la séparation des pouvoirs. De plus, la nomination du Président du CC par le Président du Faso est contradictoire à l’article 153 de la constitution qui stipule « les membres du Conseil constitutionnel sont nommés pour un mandat unique de neuf ans. Ils élisent en leur sein le Président du Conseil constitutionnel ». Ceci est écrit en français facile et on n’a pas besoin d’être magistrat ou être juriste sur le plan académique pour le comprendre. C’est dommage, car le non-respect de cette disposition constitutionnelle pourraitbiaiser la légitimité et l’impartialité du Conseil constitutionnel sur le plan juridique.

En conclusion, je fais cet écrit pour que la vérité soit dite et la justice rendue car il me sera difficile, d’admettre que j’ai soutenu directement, indirectement ou sournoisement la modification de l’article 37 de la constitution du Burkina Faso du 02 Juin 1991 afin de permettre à Mr Blaise Compaoré de briguer un autre mandat en 2015.

Pr Mamoudou H. DICKO, PhD
Professeur Titulaire en Biochimie/Ambassadeur de Paix
(URL :http://works.bepress.com/dicko)

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Vos commentaires

  • Le 14 septembre 2015 à 15:40, par Bobo En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Soit disant Prof Dicko, vous aviez joué vous aviez perdu. C’est la règle. Reposez vous et attendez les 5 ans à venir. Sinon rejoigner l’amphi pour transmettre les connaissances utiles pour la jeune génération. Ce monsieur est defois trop hautain ! Ce n’est pas parceque vous êtes Peul que vous devriez manqué d’humilité envers vos maîtres. On vous a vu soutenir corps et âme Blaise. Il fallait demissionner à temps.

    A nous revoir si tout va bien dans 5 ans !

  • Le 14 septembre 2015 à 15:45, par Labrador En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Pr, tu n’as jamais dit non plus, qu’en tant que député (dépité) CDP, tu ne soutenais pas la révision de l’A 37. Cela n’a jamais été dit avant le 30 octobre 2014. Fallait le dire ouvertement au lieu de te cacher pour parler. On te comprend mais garde ta vérité car le pays avance. Un prof comme toi devrait s’occuper de la formation des étudiants au lieu de passer son temps dans en campagne politique. Donc article sans objet.

  • Le 14 septembre 2015 à 15:52, par Noura En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Mr Dicko allons seulement. Je n’ai pas pris le temps de lire votre discours en entier. Il faut cesser de pleurnicher. Ce que vous être entrain de dire d’autres l’ont dit avant vous. La loi c’est la loi. Etiez vous député du CDP ou non ?

  • Le 14 septembre 2015 à 15:54, par Patriote En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Ce qui est dit est dit !!! Ce n’est pas beaucoup parler qui va changer cette loi. Merci d’avoir combattu la modification de l’A37 étant au CDP. RDV dans 5 ans seulement pour défendre ta vision de développement du pays. Tu ne devrais pas te plaindre par ce que tu as un peu dans ta tête qui te permet de gagner ton pain. Ceux qui doivent pleurnicher c’est ceux qui avaient fait de la politique un emploie à vie. Ce n’est pas une fin en soi et je reste convaincu que si vous le voulez vraiment vous serez plus fort et surtout plus sage dans 5 ans. Soyez également rassurer que ce que vous faites comme enseignant, c’est déjà beaucoup pour le pays ne le négligez pas et surtout ne vous découragez pas.

  • Le 14 septembre 2015 à 16:03 En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Au lieu de pleurnicher,il faut aller enseigner à l’UO.Tu es exclu et c’est sans appel.Alors pourquoi revenir pour nous verser tes larmes de crocodile ?Vas enseigner à l’UO car tu n’es pas à plaindre.Député,député et quoi encore ?Tchurrrrrrrrrr

  • Le 14 septembre 2015 à 16:16, par Tas En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Professeur, je ne vous ai jamais compris. Très bon scientifique admiré et piètre politicien.
    Merci qu’à même de nous faire certaines révélations. Nous avons besoin de vous à l’université Pr.

  • Le 14 septembre 2015 à 16:17, par SID PAWALEMDE En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Que faisais-tu à Azalaïa Hotel entre 23 h du 29 octobre 2014 et 01 heure du 30 octobre 2014 pour être interrogé par un journaliste de l’Observateur ? Tu n’as pas honte, il fallait démissionné comme le Larlé Naba au lieu d’attendre la suspension du CDP pour démissionné en janvier 2015. Tout un PhD qui n’a pu voir plus loin que son nez et écrire publiquement à Blaise pour dénonciation et aujourd’hui tu étais le plus grand Burkinabè. Si çà marchait bien le 30 octobre 2014 tu étais toujours député. Il faut même quitté l’Université parce que nous avons besoin de Prof capable de faire des projections et de prendre des décisions. Vous n’êtes pas utile pour la société burkinabè tout comme tes compagnons de 01 heure du matin du 30 octobre 2014 à AZALAIA HOTEL "INDEPENDANCE".

  • Le 14 septembre 2015 à 16:18, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    ’’Parce que la CEDEAO a dit que ce n’est pas correct’’.

    - Pr DICKO vous êtes assez intélligent pour savoir que le Droit international n’est pas un droit contraignant pour obliger les gens à respecter ses décisions. la CEDEAO n’a rien à imposer au Burkina Faso !

    - Et puis pourquoi vous voulez allez siéger à l’Assemblée et abandonner vos étudiants ? C’est pourquoi les étudiants de l’U.O. font 2 ans pour une année académique ! Tous leurs enseignants sont devenus des politiciens parfois véreux et vaseux !!!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 14 septembre 2015 à 16:18, par Souleymane BAMA En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Va te reposer ex Député. Sympathise avec Roch comme c’est un homme sage et doux peut être qu’il va te trouver un poste dans un projet au CNRST.

  • Le 14 septembre 2015 à 16:23 En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Pourquoi étiez vous à l’hôtel Azalai. Pour un prof de votre rang, je suis un peu déçu. Un Prof Titulaire titulaire titulaire à l’hôtel Azalai....Vous avez pas eu le courage de claquer la porte à cause du salaire de député. Vous n’avez pas osé parce-que selon vous, alliez vous perdre le statut de député. Vous voyez votre statut plus-que l’intérêt du FASO. On sait bien que vous étiez opposé mais à imaginer que le passage en force fonctionnait, étiez vous sûre de ne pas rebeloter pour être un député de Blaise Compaoré sinon du CDP. La preuve vous êtes resté à côté chez le cousin (NAFA). Pour terminer si le coup de force avait eu lieu, vous continuerez d’être député CDP alors que le ROCK allait pour l’exil. Dans tous les cas vous comme Mr Rock = couscous de la même marmite.

  • Le 14 septembre 2015 à 16:26 En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Qui s’assemble se ressemble. Dicko acepte qu’on te punisse avec les autres députés, ’’fou goto’’ en foulfoundé vous êtes mêmes, soit solidaire.

  • Le 14 septembre 2015 à 16:26, par le RAK En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Pr, c’est bien clair. Vos arguments sont bien clairs, ils ont voulus vous empêcher simplement d’être candidat c’est tout. C’est de l’exclusion pure et simple.l’histoire rattrapera tous ces gens un jour. Comme ce qui est arrivé à Blaise Compaoré.En politique la roue tourne facilement .Bon courage à vous, Pr.

  • Le 14 septembre 2015 à 16:38, par SID PAWALEMDE En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    ON A FAIT COMPRENDRE A LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO

    que :

    l’article 135 de la nouvelle loi du BURKINA FASO toucherait ainsi la ménagère qui, discutant avec ses compagnes au marché, avait trouvé que le « beau Blaise » avait le droit de demeurer président pendant encore une dizaine d’années. Ne serait pas épargné le paysan burkinabé qui avait considéré qu’on ne changeait pas de chef tant qu’il n’était mort ; le directeur général qui avait chanté les louanges de celui à qui il devait son poste ; les chanteurs réunis dans la cuvette du 4 août pour « chauffer la salle » pour les aises des exciseurs de l’article 37 de la Constitution. L’article 135 de la nouvelle loi électorale vaudrait également pour les « intellectuels diplômés » qui, dans le confort d’une technique juridique approximative ou d’approches philosophiques dévoyées, fermaient les yeux sur leur rôle citoyen ; ils soutenaient que l’article 37 de la Constitution pouvait être modifié. L’article 135 n’oublierait pas non plus de saisir de son baiser prétendument « infâme » le buveur de « tchapalo » qui, après quelques calebasses bien tassées, ne jurait que par Blaise, « l’homme de paix ».

    PEUPLE BURKINABE, EST – CE QU’ILS S’AGIT DE TOUT CE BEAU MONDE ??? NON, IL S’AGIT REELLEMENT DE CEUX QUI ONT AMENE LE PROBLEME A LA COUR DE JUSTICE DE LA CEDEAO = LES VRAIS COUPABLES. IL S’AGIT DES Pr DICKO.

  • Le 14 septembre 2015 à 16:45, par Jagger En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Professeur Dicko, arretez de chercher des poux sur des tetes rasees. Si le depute est tenu de voter selon ses conviction et non selon la volonte d’une province ou d’une commune, si vous etiez convaincu de votre vote utile, alors pourquoi aller se faire emprisonner la veille a l’hotel Independance pour pouvoir conduire ce vote ? Combien de lois aviez vous deja votees avant cette loi-la et combien de fois aviez vous dormi a l’hotel Inde pour les votes ? Pourquoi n’aviez vous pas dennonce les conditions dans lesquelles vous etiez soumis au vote ? Pouquoi avant le vote les deputes CDP ont exige que le vote se fasse par bulletin secret contrairement a la loi qui imposait un vote a main levee ? A travers vos reponses a toutes ces questions, vous verrez que ce que vous dites ici est truffe de mensonges. Vous etes trop grand pour ca, arretez maintenant car nous ne sommes pas dupes.

  • Le 14 septembre 2015 à 16:45, par BARKIBIGA En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Slt Docteur ! ce que vous dites ne nous regarde plus c’est du médecin après la mort, il fallait le faire avant insurrection et on vous aurez applaudi mais hélas !!!!

  • Le 14 septembre 2015 à 17:20, par Cellou En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Piètre défense professeur !Il ya des circonstances pour lesquelles,le silence est d’or. Vos élucubrations ne volent haut.

  • Le 14 septembre 2015 à 17:26, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Pr, yako... Si les choses se sont passées comme vous le dites, vous êtes vraiment une victime de la nouvelle loi électorale. Cependant, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous même. En effet, au lieu de mettre en avant votre opinion et vos déclarations, vous avez plutôt passé le temps d’avant les dépôts de candidatures :

    1°) A faire montre de mauvaise stratégie en prônant la solidarité avec les "modificateurs". Même dans la présente déclaration, vous avancez autant d’argument pour vous même que pour les défendre. Vous avez tous (y compris E. Komboigo, A. Tapsoba, E. Kaboré, etc) ainsi fait de la question de l’inéligibilité un "tout ou rien". A vouloir imposer au conseil constitutionnel, au CNT et de façon générale à tout le peuple Burkinabè d’accepter que tous les caciques du régime déchu puisse se présenter, vous avez oublié de vous défendre individuellement. La "globalisation" que vous stigmatisez est donc d’abord de votre fait. A ce jeu, il était évident que vous ne pouviez pas gagner.

    2°) A faire des déclarations incendiaires pour défendre la candidature de Djibril Bassolet, comme si la votre propre ne comptait pas. La plupart des observateurs n’ont pas retenu vos déclarations d’opposition à la modification constitutionnelle mais on retenu que vous disiez que "sans D. Bassolet, pas d’élection".

    3°) A faire de l’agitation contestataire, au risque de mettre la paix sociale en danger. Ceux dont vous déplorez le "manque de courage" pour témoigner en votre faveur ne pouvaient pas, dans ce contexte insurrectionnel, le faire sans courir le risque de se voir assimiler à vos actions qu’ils ne cautionnaient pas. Vous auriez plus tôt mis l’accent sur les arguments que vous développez dans cet écrit que ces témoins se seraient manifestés, mieux même que les requérants ne vous auraient même pas cité dans les demandes d’invalidation de candidature.

    En résumé, tout en reconnaissant votre courage et votre liberté de pensée avant l’insurrection, on peut regretter que vous ayez opté après celle ci pour une stratégie discutable et vouée à l’échec dans le contexte actuel du pays.
    * Faire bloc avec votre ancien parti pour demander l’impunité (car c’est de cela qu’il s’agit) pour les fautes politiques qui ont entrainé des morts n’était ni opportun, ni moral, ni de bonne tactique.
    * Défendre une candidature, quelle que soit sa qualité, avec des arguments violents et menaçants était aussi une erreur politique, de même qu’oublier de défendre votre propre candidature au cas ou la loi serait appliquée.

    Seulement voila, vous avez estimé que la loi ne serait pas appliquée malgré son vote et sa promulgation, jouant ainsi au poker, et vous avez perdu. Dieu merci, vous êtes jeune, professeur d’université, populaire dans votre région et vous ne vivez pas que de politique comme certains. Dominez donc votre frustration, remettez en cause votre stratégie et faites la paix avec la république car ce pays est le votre. Non seulement vous pouvez donner un appui décisif à votre parti lors de cette élection, mais dans cinq ans vous pourrez rebondir. Bonne chance à vous.

  • Le 14 septembre 2015 à 17:31, par Pousga En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    bonsoir excellence, merci pour votre franchise mais je dirai que c’est le médecin après la mort.
    Avec votre permission, je voudrais juste vous poser quelques questions : avez vous imaginé les conséquences (pertes en vie humaine surtout) que la modification de l’article 37 pourraient apporter à notre pays ?
    pourquoi n’avez vous pas démissionné comme Salif DIALLO ou LarLé Naaba ?

  • Le 14 septembre 2015 à 17:43 En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    je suis un insurgé mais je sais au fond de moi que le conseil constitutionnel vient de fabriquer une bombe à retardement qui va detruire le pays un jour.

  • Le 14 septembre 2015 à 17:48, par DEPECTO En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Professeur Dicko, the game is over. Nous, on avance !!!

  • Le 14 septembre 2015 à 17:49 En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Pour un Professeur, je regrette que vous n’ayez pas faire preuve de synthèse. On a de la peine à finir votre écrit. Cela vous désert car vous ne serez compris qu’en partie

  • Le 14 septembre 2015 à 17:53, par siidnooma En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    "quand on refuse, on dit non !" : AMADOU KOUROUMA. Paix à son ame !

  • Le 14 septembre 2015 à 17:54, par Tapsoba R(de H) En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    On vous décharge de votre futur mandat de député pour que vous retourniez dans les amphis ,car les étudiants ont besoin de vous et vous vous pleignez encore ? N êtes vous pas fier de faire valoir votre titre de Pr Titulaire de Biochimie(y a t il meilleur maniere de servir son pays que de former des intellectuels de demain ?) que vous mentionez pourtant fièrement devant votre nom ?

  • Le 14 septembre 2015 à 18:04, par Ilb En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Professeur, la fameuse Constitution à laquelle vous vous référez est celle que Blaise compaore nous avait imposée. C’est à dire, la constitution de l’impunité. Le Peuple a sa Constitution dont vous ne disposez d’aucun article, et s’impose à vous. Blaise a été balayé avec sa constitution. Souffrez alors que le Peuple vous dicte sa Loi fondamentale.

  • Le 14 septembre 2015 à 18:11, par harum En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Député Dicko vous mentez à ceux qui ne savent pas. Au debut du "commencement" vous avez semblé tenir en rejetant l’appel a revision présenté par Alain Yoda et Soungalo. Mais àpres vous avé pris la frousse et vous etes aller à Kombissiri avec les autres deputé et publiquement vous avez demandé de vous pardonner d’avoir voulu refuser,d vous pardonner sinceremnt car vous etes ABRAHAMOVISTE çad discipline d’Abraham pour la Paix, et meme vous avez preciser que, le jour etant vendredi, cest propice pour la PAIX.les siens vous accuielli a bras ouvert. Vs etiez gonflé mtna a bloc pour la revision de larticle 37.
    aussi, le 30 octobre apres avoir fui, tu es revenu en tee short a Azalai voir ce qui a failli etre une tombe pour vous, je vous suivais du regard en hochant la tete telma tu es coupable de ces ruine que tu visitais. TU es BIEN COUPABLE, porte ta peine.DEMISSIONNE ET TU ALLAIS ETRE PORTE EN HEROS ; tu PREFERE ETRE ZERO.ASSUME

  • Le 14 septembre 2015 à 18:14, par Saintété En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Felicitation pour votre franchise,c’est un ecrit scientifique.Que ceux qui veulent comprendre,comprennent.Je demande aux burkinabes surtout aux jeunes de s’inscrire dans des debats constuctifs et non dans des debats affectifs et sentimentaux.Cher jeunes, la haine s’installe dans nos coeurs par le biais de la transition.!!!!
    ATTENTION !!!!!

  • Le 14 septembre 2015 à 18:18, par Yobson En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Mais c’est ridicule M. le Professeur. Comment une intelligence de votre rang puisse accepter tomber aussi bas ! Toutes ces explications n’ont pas de sens si en son temps vous aviez pris votre courage a deux mains pour faire une conference dire clairement votre position on a serait pas la. Et les milions que vous aviez pris a Azalai pourquoi vous ne parlez pas de ca ? Laissez les arguments que vous developes c est une insurrection , les textes n ont pas ete respectes par le peuple pour chasser Blaise, ici il s agit de la volonte du peuple. C est simple . Attemdez seulement 5 ans avant de venir. Ce debat est depasse, allons seulement !

  • Le 14 septembre 2015 à 18:18, par oued En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Honte, des gens qu’on a sauvé de justesse de la mort qui crient leur lâcheté !

  • Le 14 septembre 2015 à 18:19, par Saintété En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Felicitation pour votre franchise,c’est un ecrit scientifique.Que ceux qui veulent comprendre,comprennent.Je demande aux burkinabes surtout aux jeunes de s’inscrire dans des debats constuctifs et non dans des debats affectifs et sentimentaux.Cher jeunes, la haine s’installe dans nos coeurs par le biais de la transition.!!!!
    ATTENTION !!!!!

  • Le 14 septembre 2015 à 18:22, par article 37 En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Voilà quelqu’un qui n’a pas encore rendu service à la nation dans l’enseignement. Là on lui donne une chance et il fuit ses responsabilités.
    De la même manière j’invite Arsène BONGNESSAN à aller dans un hôpital pour soigner des patients. Il a été formé médecin avec l’argent du peuple, et il a fini par aller faire la politique.
    Il est l’heure que ces gens se mettent au travail.

  • Le 14 septembre 2015 à 18:43 En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    A l’internaute 25, j’étais présent à Kombissiri, il n’a jamais dit qu’il était pour la révision de l’article 37, il a dit de l’excuser si toutefois il a offensé quelqu’un surtout d’avoir dit qu’il n’était ni un CDR ni un CR mais il a dit ce qu’il pense. Il faut avoir l’honnêteté intellectuelle. Il n’était pas obligé de le dire car il avait été vilipendé en interne pas ses camarades, il avait de la peur au ventre.

  • Le 14 septembre 2015 à 18:48, par Kuiliga En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Pr nous attendons impatiemment les investigations sur votre gestion du CENOU. Le Burkina Faso est un pays de savane comme l’a si bien dit le président YAMEOGO.

  • Le 14 septembre 2015 à 18:52, par beti En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    honte a vous car tu n’est pas digne d’un fereejo qui sont fiers et courageux comme au temps des empires peul . on doit s’assumer jusqu’au bout rien que par solidarité de groupe. ne viens pas nous polluer l’air comment tu vas te présenter devant les étudiants qui te prenait comme un model.

  • Le 14 septembre 2015 à 19:37, par Citoyen En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Prof il ne faut pas insulter l’intelligence des burkinabè. A malin malin et demi, echec et mat.
    Prêt à tout , il faut préserver le micron honneur qui te reste. Moi qui pensais que tu étais réellement professeur .....quitte dans ça.....

  • Le 14 septembre 2015 à 19:41, par Doumbia En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Garde ca pour toi. On n’est pas là pour plaisanter. C’est les mêmes vous autres qui avaient demontré par A+B à blaise que l’article devait etre sauté.C’est le prix à payer d’abord.

    Inous

  • Le 14 septembre 2015 à 20:01, par zoeyande kodic En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Professeur Dicko
    une question : pourquoi vous étiez interné à Azalaï Hôtel ? Avez vous été ligoté pour y être interné ? Dites nous quel était l’objet de votre visite qui a même perturbé des hommes honnêtes qui y logeaient . S’il vous plaît, un peu de dignité avec votre rang car vous enseignez des étudiants qui devront prendre votre exemple si vous acceptez que vous étiez interné pour voter la modification de la constitution qui a abouti à l’insurrection populaire, vous mériteriez un respect. Les personnalités comme Dgibrina bassolet, tai couva ouedraogo, Eddie komboebi, Gilbert ouedraogo ont reconnu leur forfait et le peuple saura les accepter.
    allez, retournez a l’université pour enseigner la tête baissée non pas parce que vous ne maîtrisez pas votre matière, mais parce que vous aurez foulé votre propre caractère, votre dignité aux pieds. Je vous laisse ce dicton : " votre réputation c’est çe que les gens disent sur votre pierre tombale,votre caractère, c’est çe que les anges disent de vous autour du trône de Dieu" votre réputation semble bonne selon les gens, mais votre caractère vous a détruit car c’est la partie la plus importante pour l’homme.

  • Le 14 septembre 2015 à 21:25, par Bali En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Ayez un peu de dignité svp

  • Le 14 septembre 2015 à 22:19, par Niko En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Le gros problème avec nos ´´intellectuels’´ c’est leur couardise, leur manque d’honnêteté intellectuelle. Exemple pathétique que celui-là qui comme beaucoup d’autres préfèrent vendre leur âme pour quelques feuilles craquantes. Et ce sont de tels sujets qui ont à former la génération de demain. Les temps ont vraiment changé, mais malheureusement en mal.

  • Le 14 septembre 2015 à 22:25, par Nabiiga En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Burkina Faso
    Ensemble, Exclusion, Justice !!!!

    Merci Prof pour cet argumentaire fondamentalement juridique. D’abord, est-ce que le nom de Rock Kaboré vous dit quelque chose par hasard ?

    Juste une petite historique de cet invidividu : Le problème de la modification de notre constitution afin de permettre à Blaise Compaoré de se présenter aux élections ad infinitum, est la création entière de ce Rock, c’était (à l’imparfait) lui le créateur, le geniteur, le concepteur, le promoteur et le défenseur le plus ardu que le Burkina de Blaise et Fraçois ait connu à l’époque. Vous le connaissez peut-être ou vous auriez entendu parler de lui dans la presse nationale ou internationale. C’est bien lui qui a mis Blaise dans le pétrin car s’il n’avait planté cette idée dans la tête de Blaise en faisant de lui la seule personne capable de tenir le na’am, nous aurions pas été ici.Voyez-vous prof, ce Rock, c’est une mauvaise personne, un manipulateur. Ce Rock cependant, lui le geniteur de la modification, il est candidat aux élections présidentielles d’octobre. Comment est-ce possible dans un pays de droit ?

    Question :
    Comment donc s’est fait-il qu’il a pu passer par les filets sans que le Conseil Constitutionnel invalide sa candidature comme les députés qui ont, et rien que cela, vous en l’occurrence, décidé simplement de passer la nuit dans un hotel du lieu payé par le contribuable. Voilà ce qui a troublé mon sommeil depuis que j’ai eu votre thèse ce matin sur le bien fondé des choses qui se passent dans notre Faso.

    Prof, vous n’avez que vous même à vous reprocher car vous voulez pertinemment manger votre gâteau et l’avoir en même temps. Lorsque vous insistez sur votre désoliderisation avec le CDP sur la question de la modification, avec tout le respect que je vous dois, je me vois ardemment dans l’obligation de vous traiter de menteur car si telle était votre conviction, vous auriez démissioné du parti, vous auriez fait une sortie médiatique dramatique pour vous positionner, vous auriez écrit à Blaise copie à la presse nationale et internationale pour inscrire fortement votre mécontentement de la prise de position de Blaise relative à la modification de notre constitution. Vous n’aviez aucune contrainte, vous étiez libre de votre expression, de mouvement et d’action pour claquer la porte tout comme les RSS et Larlé Naaba. Vous n’aviez rien fait. Au lieu de vous mettre dans une situation, vous êtes plongé dans le déshonore et sans vergogne, vous nous dites où vous vous trouviez la nuit même que les députés CDPists ont été embastillonné à l’hotel pour voter le lendemain. Non, prof, je suis terriblement déçu et vous le savez bien ; je ne suis pas le seul ; bien d’autres le sont. Allez vous en à Gorom-Gorom ou à Dori,enterrez votre tête dans une dune avec les pieds dans l’espace pour vous reprocher de votre petitesse d’esprit pendant la période chaude de la modification de l’articel 37.

  • Le 14 septembre 2015 à 22:34 En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Je vous crois entièrement. Le député Alexandre Sankara nous a fait un témoignage nous disant que vous étiez très opposé à cette modification jusqu’au jour du 30 octobre 2014. Il a même déplorer le fait que vous êtes aller à Nafa au lieu d’un autre parti de l’ex opposition. Car étant à nafa, les gens vont vous confondre toujours à l’ex majorité. Mais quelq’un d’autre ce jour nous a expliqué les raisons pour lesquelles vous n’êtes pas aller au mpp dans la mesure où il y a d dans ce parti quelqu’un dont vous détesté sa tête. J’ai tout de suite compris que vous êtes un homme à principe. Courage à vous et soyez toujours le libre penseur que vous dites être.

  • Le 14 septembre 2015 à 23:36 En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Il vous a manquer le courage d’aller jusqu’au bout en démissionnant comme le Larlé Naba.
    Un peu de patience, 5 ans sont vite arrivées

  • Le 15 septembre 2015 à 00:14, par tufaistroplabouche En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Prof confesse-toi au peuple comme Gilbert Noel O et reconnait que tu as péchés en pensée et par action et même par ohm-mission. Respecte la décision du conseil constitutionnel et le peuple te pardonnera un jour.

  • Le 15 septembre 2015 à 07:21, par OR En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    PROFESSEUR VOUS AVEZ RAISON MAIS QUI PEUT ETRE ENCHAINE PAR LE VENTRE ET DIRE LE DROIT ? LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL EST VENDU AU MPP DOMAGE QU’UN CERTAIN KAMBOU QUI JE CROIS EST JURISTE ET .... PUR TEINT SE LAISSE EMBRIGADER COMME ILS AIMENT A LE DIRE. PAUVRE DE NOUS MAIS UN JOUR, ILS AURONT A REPONDRE CAR CE QUE VIT LE CDP DOIT ETRE UNE GRANDE LECON POUR CEUX QUI NOUS GOUVERNENT PAR L’EXCLUSION ET EN VIOLANT LES LOIS ELEMENTAIRES DE LA DEMOCRATIE. DONNEZ LEUR LE POUVOIR, DONNEZ LEUR LE PAYS MAIS PAS DE PLEURS PAR LA SUITE

  • Le 15 septembre 2015 à 07:22, par adakanla En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    plaisantin !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 15 septembre 2015 à 07:44, par Bonnet En réponse à : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend NULLEMENT

    M. DICKO lorsque le peuple alertait, et ce bien avant octobre, il fallait écrire comme vous le faites aujourd’hui pour dire que vous ne soutenez aucune modification de la constitution afin de permettre le pouvoir à vie.

    Dans le documentaire consacré aux 10 derniers jours de l’insurrection, vous affirmez d’ailleurs que vous n’avez été sauvé que par les manifestants. Mais dans le même temps vous avez envoyé votre famille loin de la situation délétère !!!!!!!!! Quel représentant du peuple !!!!!!!

  • Le 15 septembre 2015 à 07:56, par yaaya boin En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Arrête tes pleurnicheries Professeur. de grands défis t’attendent dans ton UFR pour rattraper le retard du à ton absence et pour démarrer des masters qui n’ont que trop tardés ! pourquoi d’éminents scientifiques et médecins, au lieu de faire profiter leur savoir à leur compétence préfèrent aller paresser dans le Fèfè de l’hémicycle. ça me fait mal ! il y’en a qui ne savent même plus administrer une piqure à un patient !

  • Le 15 septembre 2015 à 08:16, par Zebason En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Dicko a raison. Je le comprends bien, il a montré qu’il y a une injustice au Burkina Faso et on ne respecte pas le droit. Le conseil constitutionnel a fait l’arbitraire. Il a trié et écarté des gens dans l’arbitraire. Comme le CC est lui même illégale et il fonctionne dans illégalité, nous sommes dans un état de non-droit au Burkina Faso. Faut-il démissionner de l’assemblée à chaque fois que tu t’opposes en interne à ton groupe ? Que Dieu te rende justice Prof !!!

  • Le 15 septembre 2015 à 08:52 En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    AU SUIVANT !!!!!!!!

  • Le 15 septembre 2015 à 08:55, par Le révolutionaire En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Le pays va à la dérive. faisons très attention à tnos commentaires nous sommes indignes d’être Burkinabè. Paix pour le Burkina

  • Le 15 septembre 2015 à 08:58, par Le révolutionaire En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Soyons burkinabè soyons sages construisons la paix rien que la paix. Dirrigeants de la Transition vous conduisez notre pays au drame fatale. Peuple Burkinabè réfléchissons avant de faire des déclarations des écrits etc... Soyons sages recherchons la paix le développement du pays

  • Le 15 septembre 2015 à 09:30, par scout En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Prof, les gens sont malhonnête de dire que vous n’avez rien dit en son temps donné votre point de vue sur la situation nationale.C’est juste la loi du plus fort. Mais les Burkinabè se rendrons rapidement compte que les maux qu’ils accablent le président Compaoré, les vrais acteurs sont aux commandes du pays et cette fois ci avec une liberté totale. Le pire est à venir je cite le soit disant fou Laurent Bado.

  • Le 15 septembre 2015 à 09:32, par MOREBALLA En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Félicitations Monsieur Dicko ! Retenez votre souffle car les 27 ans de la dynastie COMPAORE a enseigné les Burkinabé à la malhonnêteté, à la méchanceté et à la fourberie. Prions de tout notre âme afin que la génération future soit épargnée de cette malédiction de l’ère COMPAORE. Tous que nous sommes, l’intérêt prime sur la justice. Or, un homme imbu de fierté et de droiture se doit de rechercher le bien par le truchement de la morale. La haine chantée chaque jour poste insurrection et avant insurrection ne font et révèle le burkinabé des réalités de l’influence 27 ans de COMPAORE. Que tout un chacun sache, que demain c’est dès l’aube.L’histoire risque de nous en vouloir.

  • Le 15 septembre 2015 à 09:35, par un autre Koro En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Mais que faisiez-vous donc à l’Hotel Indépendance dans la nuit du 29 octobre 2014 ? Vous devriez être chez vous à cette heure, professeur. Ici réside votre tort.

  • Le 15 septembre 2015 à 09:42, par SING En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Mr OR si j’étais vous j’allais commencer à chercher un cardiologue car ce qui te ronge va s’amplifier bientôt et ton cœur pourrait d’exploser si tu ne prends garde. Tu as vu tous les sondages maintenant ? 32% contre 15%.(je sais que vous vous posez des question actuellement) C’est le résultat d’un travail bien muri que nous continuons même d’ailleurs. C’est ça la politique. Elle est loin des injures et des manigances pour cogner de la tête de Paul contre Pierre parce que il faut Kossyam à tout prix.

  • Le 15 septembre 2015 à 10:03, par bulcinbiga En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    hé hé hé mon très pauvre Pr. pas trop de bruit. rien n’est perdu pour toi. Tu gagnes toujours ta vie quelque part. Tu as de la chance whé. Dis Dieu MERCI car le vent du 30 octobre ne t’a pas emporté hors des frontières du pays des HOMMES INTEGRES (BULCINN DIEMA).
    Pr, dit vrai, si je dis non à ... que vais je faire à ce moment à l’hôtel AZ où il était prévu que ...?

  • Le 15 septembre 2015 à 10:11, par NATOU BAMBA En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Et bien c’est l’histoire . Le respect aux burkinabè

  • Le 15 septembre 2015 à 10:12, par Yerbanga En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    professeur ne savez-vous que toute chose à une fin sur la terre. vous ne pouvez pas en vouloir à quelqu’un aujourd’hui sinon que faisiez vous à l’hotel Azalai ce jour si c’est remplir votre forfaiture.
    Vous ete déclaré coupable et vous devriez payé.

  • Le 15 septembre 2015 à 12:34, par Tonton En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Bla, bla,bla, blablablabla !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 15 septembre 2015 à 12:52, par lambert En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Ce qu’on peut retenir de ce article :

    Thèse : selon le prof, Blaise ne devait pas modifier l’article 37 (puisque lui même allait faire un vote indiscipliné sur les fondements de l’article 85.1 de la constitution qui stipule que « tout mandat impératif est nul » ’’...la non impérativité du mandat suppose que le député est libre de voter selon sa conviction...’’ ).

    Antithèse :Selon le prof, Blaise devait modifier l’article 37 puisque la limitation des mandats n’est pas universelle.

    Synthèse : Selon le prof tout est rapport de force et tout est permis donc. Tout est alors possible.

    Conclusion : Cette fois-ci, les rapports de forces sont en sa défaveur. Qu’il rumine sa peine en attendant des jours plus favorables.

    Professeur, votre écrit très contradictoire est sans objet.

  • Le 15 septembre 2015 à 13:26, par Filsdupays En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Un bonjour à tout ceux qui me connaitront. Je fais mon retour sur le blog après un petit repos dignement mérité. Car personne n’ignore la contribution combien grande des internautes à l’avènement des 30 et 31. Ceci dit, je dirai à M. DICKO que son écrit me surprend car jamais je n’ai lu ou écouté son opposition à la modification de l’article 37. Que cela ne tienne, M. D, pourquoi avoir attendu ce jour pour décrier ce que vous considérer comme injustice à votre égard ? Avez -vous introduit une réclamation avec des documents probants ? Seulement je ne vous comprends pas. Comment dire être contre une chose et s’associer à ceux qui la prônent ? Quelles étaient vos motivations réelles ? On veut bien vous comprendre mais vous voyez vous-même que nous nous posons beaucoup ??????. Je conclurai en disant qu’en voulant jouer à l’équilibriste on se creuse soit même sa propre tombe. Certains du Front républicain l’ont échappé bel grâce au même principe et c’est dommage en ce qui vous concerne.

  • Le 15 septembre 2015 à 17:33, par Koumbem Tipousga En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Monsieur le Prof titulaire. Je vous rappelle que l’immunité parlementaire n’est pas à vie. Si vous aviez pu commettre votre forfait et toujours député, personne ne va vous poursuivre pour votre acte ou opinion appelant à modifier l’article 37.

    Du moment ou vous avez enjambé les murs, ne nous parlez plus d’immunité. Le député est plus couvert que le président ?

  • Le 15 septembre 2015 à 19:26, par MAXWELL En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Professeur, vous au moins vous avez pu fuir comme des rats et vous avez eu la vie sauve. Ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde au niveau des insurgés. Par ailleurs si l’insurrection avait échoué, j’en connais aujourd’hui qui étaient soit au gnouf, soit en exil, ou même 6 pieds sous terrre (un accident est vite arrivé) Donc estimez vous heureux. Comment ta main peut se trouver dans le sac et tu dis que ce n’était pas pour voler. Tous ceux qui disent qu’ils allaient voter contre pourront difficilement nous convaincre aujourd’hui. Le siège de l’insurrection c’était à l’assemblée Nationale et pas ailleurs. Nous étions là bas parce que vous étiez à côté prêt à voter pour la modification de l’article 37. Si vous étiez sortis même 30mn avant pour vous joindre à la foule dehors, vous auriez été portés en héros. C’est comme 1 match de foot ball : Vous étiez dans votre camps et le peuple était dans le sien. Vous avez joué, et vous avez perdu. Donc soyez fair play et prenez le temps de préparer le prochain match.

  • Le 15 septembre 2015 à 19:29, par Par principe En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Je pense que nous devons accepter d’ecouter les autres meme si aujordhui ont estime etre les privilegies des tournures politiques d’Octobre 2014. Dr. Dicko a ecrit en se basant sur des articles et lois amendes par ceux la meme qui composent la classe politique actuelle. Si on veut discuter son argumentaire alors qu’on se base sur ces memes lois. Car je suis sur que si vous fouillez les textes comme Dicko vous apprendrez beaucoup de choses. La politique ne se fait pas dans un climat de vengeance ni de defiance. Si le people ne vous aime pas alors qu’il le manifeste a travers son vote. De toute facon attendons 1-2 annees vous maudirez ceux que vous soutenez aujordhui et benirez ceux que vous maudissez. Restons pacifique et calme. Cependant la grande question qui me bouffe le rognon est la suivante : pourquoi s’acharner sur des ex-deputes ou ministers pendant que l’ex-president dort a cote ? Qui a laisser le frère du president quitter le pays ? Lui source de tout nos malheurs ? Reflechissez mes soeurs et frères.... !!!

  • Le 15 septembre 2015 à 21:21, par Bassono En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Je suis un député de l’ex-majorité tout comme Dicko, il y avait au moins huit députés qui avaient confirmer de voter contre la modification de l’article 37. Pour un soucis d’honnêteté intellectuelle et Allah (Dieu) est mon témoin si c’est un mensonge. Je donne les noms suivants qui ont juré surtout pour leur conviction personnelle et pour loyauté à certains camarades de voter contre la modification de l’article 37. Je donne cet ordre suivant pour leur conviction par ordre de décroissance au risque de perdre leur vie selon moi :
    1. Diarra Barthelemy (ex-CDP, maintenant MPP), soumis à Rock,
    2. Pr Dicko Mamadou Hama (ex-CDP, maintenant NAFA), libre Penseur,
    3. Barry Issa du Thuy (ex-UPR, maintenant NTD), soumis à Rock
    4. Barry Issa du Yagha (ex-UPR, maintenant NTD), soumis à Rock
    5. Vincent Dabilgou (ex-CDP, maintenant NTD), fidèle à Simon Compaoré
    6. Sabdano Parimani (ex-ADF, maintenant UPC), libre Pensenr
    7. Compaoré Gérôme (ex-CDP, maintenant MPP), affilié à Rock
    8. Kaboré Alexis (ex-CDP, maintenant MPP), affilié à Rock
    9. et moi même contre

    Les traitres à mon avis sont les suivants :
    1. Jean Baptiste BASSONO (Ex-CDP, maintenant MPP)
    2. Benon Mamadou (ex-UPR, maintenant NAFA)
    3. Bouba Yaguibou (ADF-RDA)
    4. Belem SIDIKI (ADF-RDA)
    5. Gilbert OUEDRAOGO (ADF-RDA)
    6. Traoré Djingri
    Ce que peux je dire c’est que si Dieu avait voulu que le vote puisse avoir lieu, il la loi n’allait pas passer à l’assemblée. Toutefois, les gens sont libres d’interpréter comme ils veulent. Ce que Dieu voit est plus que ce nous pensons dans nos cœur. La leçon c’est qu’il faut être honnête dans la vie et dire ce qu’on pense !!!!
    A mon avis, il n’y a rien de plus public que lorsqu’on dit quelque chose dans un groupe, à un journaliste, à sa famille politique, etc....bref... Que Dieu garde l’Afrique !!!
    Jean BASSONO !!!

  • Le 15 septembre 2015 à 21:26, par kiswend En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Les hiboux au regard gluant....a bas !!!
    Les caméléons équilibristes. ..a bas !!!

  • Le 15 septembre 2015 à 23:29, par Bidiore En réponse à : Législatives 2015 : Déclaré inéligible, le Pr Mamoudou H. DICKO se défend

    Koro Yamyélé, vous dites que le Burkina n’est pas obligé de respecter la décision de la cours de justice de la CEDEAO. Vous pouvez arrêter de dire de telles inepties. Lorsqu’on accepte de recourir à une juridiction ou qu’on accepte qu’une juridiction tranche votre différend, vous n"avez pas d’autre choix que de mettre à exécution ses décisions. Pourquoi sommes nous allés à la Haye pour régler les différends frontaliers qui nous ont opposés à des pays voisins ?
    J’en ai rien à foutre du CDP mais je suis convaincu qu’il y a eu de l’arbitraire,Dans tous les cas, l’après transition donnera raison à ceux qui pensent comme moi. Comme l’a dit l’autre, "on règlera les comptes".

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