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Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

Publié le jeudi 10 septembre 2015 à 23h39min

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Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

Monsieur le Président du Faso,

De guerre lasse, des travailleurs du Ministère de la Communication réunis au sein d’une structure dénommée « Collectif des ex – Agents de maitrise de l’Information » aujourd’hui Assistants en Sciences et Techniques de l’Information ont saisi la plume pour vous entretenir de leur carrière administrative malmenée.

Monsieur le Président du Faso,

Depuis près de trois décennies, près d’une centaine de cadres moyens (catégorie B1) du ministère de la Communication trainent, comme un boulet, une situation administrative qui ne fait pas honneur au Burkina Faso dont l’un des éléments fondateurs de la Devise nationale est celui de la JUSTICE.

Monsieur le Président du Faso,

Les membres du Collectif, qui s’entretiennent par courrier, avec vous, ont été formés, pour certains, au Centre de formation professionnelle de l’information (EX-CFPI) de Ouagadougou aujourd’hui dénommé, Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ISTIC) et au Centre Interafricain d’Etudes en Radio Rurale de Ouagadougou (CIERRO). D’autres membres du Collectif ont suivi leurs cursus dans des écoles et instituts de formation professionnelle à l’étranger. Ils en sont sortis nantis du diplôme de Niveau2.C’est à cette étape de l’évolution de la carrière des ex- Agents de maitrise, que les choses calent, on ne sait trop pourquoi.

En principe, une dernière page devait s’ouvrir aux Agents de maitrise avec l’organisation d’un concours professionnel pour l’accès au Niveau3 (catégorie A1) qui correspond au corps des Conseillers de presse et Techniques de l’Information. Mais au Ministère de l’Information, on traine les pieds. Les années passent et rien ne se profile à l’horizon pour les Agents de maitrise qui sonnent l’alarme en janvier 1996. En substance, le Collectif invite le Ministère de l’Information à prendre à bras le corps l’ouverture du Niveau3 au CFPI d’alors.

Monsieur le Président du Faso,

Les ex- Agents de maitrise de l’information (Assistants en Sciences et Techniques de l’Information) ont porté tous seuls leur croix jusqu’au lancement de l’ouverture du Niveau3 en 2004. Bonne nouvelle pour la profession et pour la nouvelle génération de journalistes et techniciens formés à l’ISTIC. Mais et les anciens dans tout ça ? Qu’est- ce qu’on en fait ? Ceux qui sont déjà frappés par la limite d’âge (45 ans) au lancement du concours professionnel de Niveau3 en 2004 ? Les comptabilise-t-on en pure pertes et profits ? Nous disons mille fois NON !!! Nous n’acceptons pas d’être les victimes des turpitudes de l’Administration publique burkinabé. Dans cette affaire, l’Etat burkinabé doit prendre ses responsabilités. L’Etat burkinabé doit assumer ses fautes de gestion en ressources humaines et les CORRIGER. D’ailleurs, la législation sur le travail au Burkina autorise la correction des cas avérés d’injustice en se fondant sur la Loi n°013/98/AN du 28 avril 1998 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la Fonction publique (modifiée par la loi n°019-2005/AN du 18 mai 2005).

En effet, les termes de l’article 90 (nouveau) disposent que notre requête peut trouver sa solution par l’organisation d’un examen professionnel à l’instar d’autres ministères qui ont judicieusement exploité les termes de la loi sus-mentionnée. On peut citer en exemple les ministères de la Sécurité, des Sports et des Loisirs et de la Santé (les résultats d’un examen professionnel ont été proclamés en juin 2015).
L’article 62 (nouveau) précise, également, les modalités d’accès aux emplois supérieurs avec des perspectives de résolution de conflit administratif.

OBTENIR JUSTICE ET REPARATION : c’est le sens du combat que les anciens stagiaires de Niveau 2 du Ministère de la Communication, tous instituts confondus, mènent depuis 2004 (année de l’ouverture du Niveau3) au même titre que des travailleurs d’autres ministères touchés, eux aussi, de plein fouet dans l’évolution de leurs carrières. Au Ministère de la Communication, les atermoiements et les chausses trappes se sont multipliés plongeant le dossier dans une léthargie qui peut lui être fatale.

Monsieur le Président du Faso,

Le cynisme langoureux avec lequel on se penche sur le dossier, selon le bon vouloir des autorités du ministère de la Communication, a conduit plusieurs travailleurs à la retraite et d’autres sont décédés en cours de carrière. Comme si on travaillait à dessein, en laissant pourrir le dossier, pour le refermer post mortem. C’est indécent. C’est immonde. Pourquoi « ce deux poids deux mesures » de traitement de cas au sein du Ministère de la Fonction publique ? Ce département ministériel connait bien les contours et le contenu du dossier des ex-Agents de maitrise de l’Information. Aux yeux des membres du Collectif, il y a comme une duplicité (Ministères de la Communication et de la Fonction publique) dans la gestion de la carrière des ex-Agents de maitrise de l’information (Assistants en Sciences et Techniques de l’Information).

Pourtant, en juin 2014, le dernier gouvernement de Beyon Luc Adolphe TIAO, à travers le Ministère de la Fonction publique a produit, un rapport en Conseil de cabinet N°2014-067/MFPTSS/CAB en date du 23 juin 2014 dont l’objet est « Rapport sur la situation d’agents de la Fonction Publique qui ont été bloqués dans leur carrière ». Le document dit que « le présent rapport s’inscrit dans le cadre de la recherche de solution à une question qui se pose comme une injustice subie par certains agents de la Fonction publique ». Pour sortir de l’ornière, le rapport préconise « l’organisation d’examens de reclassement pour tous les agents concernés et l’octroi de bonifications d’échelons à ceux admis à la retraite ». De bonnes intentions, mais le document n’a pas été suivi d’effet jusqu’à la survenue des événements d’octobre 2014.

Si tôt le Gouvernement de la Transition installé, des contacts ont été noués avec le cabinet du ministre de la Communication. Une commission tripartite, composée des Ministères de la Communication, de la Fonction publique et de l’Economie et des Finances, a traité des questions sociales du Ministère de la Communication dont la requête des ex-Agents de maitrise de l’Information bloqués en B1 depuis des lustres. La commission tripartite a travaillé sur le dossier les 20 et 21 février 2015 à Kombissiri. Le rapport synthèse a été déposé, pour suite à donner, au Secrétariat général du Gouvernement sous le bordereau d’envoi N°2015-034/MFPTSS transmettant le Rapport N°2015-036/MFPTSS/CAB du 14 avril 2015. Et depuis lors…Silence radio.

Monsieur le Président du Faso,

Cette lettre ouverte provenant d’une catégorie de travailleurs et anciens travailleurs du Ministère de la Communication vous interpelle. Comme d’autres Burkinabé, elle s’est fait le DEVOIR de SERVIR SCRUPULEUSEMENT ce pays et mérite en retour des DROITS, des EGARDS, du RESPECT et de la CONSIDERATION. Pour avoir donné sa jeunesse, sa force de travail et son énergie au Burkina Faso, le Collectif des ex-Agents de maitrise (Assistants en Sciences et Techniques de l’Information) ne veut pas être payé en monnaie de singe. Pour son dossier de reconstitution de carrière, le Collectif exige du Gouvernement, JUSTICE et REPARATION. Le Collectif ne laissera pas enterrer le dossier comme le souhaite, manifestement, certaines forces centrifuges.

Monsieur le Président du Faso,

Vous êtes le garant des Institutions de la République. Vous incarnez la JUSTICE dans ce pays qui s’est soulevé contre le déni de justice les 30 et 31 octobre 2014. A ce titre, le Collectif des ex-Agents de maitrise (Assistants en Sciences et Techniques de l’Information) vous demande de vous pencher sur sa requête. Le Collectif ne veut pas donner l’impression de lutter contre des moulins à vent, car le dossier n’est pas insoluble. Loin s’en faut. De l’avis du Collectif, il manque la volonté politique et administrative pour faire aboutir le dossier.

Du reste, la Transition, à son avènement, n’a-t-elle pas pris l’engagement, vis-à-vis des Burkinabé, de travailler en sorte pour que plus rien ne soit comme avant ? C’est l’un des derniers chantiers auxquels, le Collectif des ex-Agents de l’Information (Assistants en Sciences et Techniques de l’information) du Ministère de la Communication, vous prie, Monsieur le Président du Faso, de vous attaquer avant de passer le témoin à votre successeur.

Recevez, Excellence Monsieur le Président du Faso, l’assurance de nos sentiments déférents.

Richard YAMEOGO
brusegolo@gmail.com

Pour le collectif

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Vos commentaires

  • Le 10 septembre 2015 à 18:49, par Madou En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Comment peut-on se réconcilier avec des injustices pareilles ? Courage chers compatriotes.

  • Le 10 septembre 2015 à 18:55, par Nuko En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    chaque jour suffit sa fronde. Tous les frondeurs, continuez seulement et ne soyez pas surpris un jour d’être confronté à la révolte de madame, enfants, coussin, nièce, neveu, maman, papa, belle mère ... par rapport votre gestion familiale dépuiiiiiiis.

  • Le 10 septembre 2015 à 19:23 En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Bien dit ! je vous soutiens. Prenons notre cas par exemple le corps des Techniciens d’Etat de Genie Sanitaire nous sommes en catégorie B3, d’autres sont en catégorie B1 et la nouvelle vague est en catégorie A3. On demande à l’Etat d’harmoniser c’est silence radio. D’ailleurs les nouveaux textes disent que le corps des genies sanitaires est composé de 2 catégories d’agents : les Techniciens d’Etat de Genie Sanitaire ( catégorie A3) et les Ingénieurs Sanitaires (catégorie A1) donc des techniciens d’assainissement de catégorie B3 ou B1 ne devraient plus exister mais nous nous existons toujours en B. Ca veut dire que nous sommes doublement frustrés : nous sommes fonctionnaires avec de bas salaires et nous sommes toujours en B. Avec la crise de 2011 le professeur Traoré a signé un arrété pour notre reclassement ; on nous avait demandé de constituer notre dossier pour cela . Ce fut fait. La crise passée les dossiers dorment dans les tiroirs. Ce n’est pas sérieux. Espérons qu’ avec la relecture de la loi 013 ces injustices seront corrigées.

  • Le 10 septembre 2015 à 19:41, par papi En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Que Dieu sauve le Burkina du desordre et du chao. A cette allure il faut meme changer le nom de pays . Merci

  • Le 10 septembre 2015 à 19:56, par salomon En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    pourtant certain de ces agents contribuent a la formation d’etudiants a l’istic qui sortent en A !

  • Le 10 septembre 2015 à 20:08, par lilboudo En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Le ton est trés însultant, venànt de... Communicateur. On comprend pourquoi vous n’avez pas obtenu gain de cause depuis 96.

  • Le 10 septembre 2015 à 21:29, par Bartolo En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    C’est ce que l’on appelle de l’injustice, il faut tout simplement leur rendre justice car le tort causé est énorme.

  • Le 10 septembre 2015 à 21:51, par Gayendé En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Bah, bah, bah le Burkina était en train de se perdre, du courage les gars, il ya toujours des hommes justes dans ce pays, vous aurez gain de cause.

  • Le 10 septembre 2015 à 22:29, par Baron En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    C’est incroyable, depuis 96, vos Ministres " professionnels " ont dormi. Justice vous sera rendue.

  • Le 10 septembre 2015 à 22:50, par Boniface Konaté En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Mr lilboudo, n’exagère pas. Il n’y a rien d’insultant dans le texte. Ils sont certainement énervés vu la temps mis ( depuis janvier 1996 ). Il doit avoir de sérieux problème dans ce ministère. Bon courage à vous. Vous avez notre soutien.

  • Le 11 septembre 2015 à 08:26, par viim yam En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Des gens ont pu être à l’origine de ce désastre parce que le système de suivi des carrières des agents ne fonctionnait pas dans tous les ministères. Mais comme dit le proverbe : Qui se couche sur le dos et crache, son crachat lui retombe sur la poitrine.

  • Le 11 septembre 2015 à 08:29, par pacodé En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Vous devrez réagir avec un peu plus de poigne

  • Le 11 septembre 2015 à 10:53, par kouadio En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    attendez que le MPP vienne vous sauver !

  • Le 11 septembre 2015 à 11:20, par Collectif Anciens de l’INAFEC En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    L’occasion fait le larron.
    Monsieur le Président du Faso.
    Un autre dossier est en passe d’être noyé dans le silence. C’est celui des agents de la communication ayant obtenu la licence à l’INAFEC et employés en ce moment au ministère de la communication. Depuis leur engagement dans les différents services de l’information, de la culture ou de l’information, ces agents recrutés dans la catégorie A3 (BAC + 3 ou Licence) vont finir leur carrière en A3. Ceux qui travaillent dans les métiers technico-artistiques (Réalisation, Prise de vue, Prise de son, Montage, Script, etc.) n’ont aucune structure de formation professionnelle pour permettre l’évolution de leur carrière. Le concours professionnel de l’ISTIC ne les concerne pas et n’a jamais pris en compte leur profil dans l’administration des épreuves des concours professionnels pour le niveau. L’ISTIC forme pour la plus part des journalistes et des techniciens en ingénierie. Lors des rencontres de concertations organisées pour discuter des problèmes sociaux des personnels, le point concernant cette catégorie de personnel a été évoqué au même titre que la situation des Ex Agents de maitrise. Malheureusement ce point n’a jamais figuré dans les rapports.
    Aujourd’hui cette catégorie d’agents, de professionnels, véritable socle de vie de la Télévision du Burkina et d’autres services connexes comme le cinéma, est totalement ignoré par la fonction publique et le ministère de la communication.
    Monsieur le Président du Faso, Nous lançons le même appel que nos collègues de B1. La résolution d’une manière globale des problèmes des agents du ministère serait avantageuse pour la sérénité au sein de la communication. Nous en appelons à votre sens de la justice et de l’équité et osons croire que cet appel sera entendu. Nous nous sommes gardés jusque de mener des actions d’éclat pour nous faire entendre.

  • Le 11 septembre 2015 à 11:43, par YIRWAYA En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Je ne comprends rien dans cette affaire. Depuis 1996, vous vous plaigniez seulemment. Si l’administration n’a pas pris de dispositions pour gerer votre carriere par manque d’ouverture d’un cycle superieur, qu’est-ce que vous-memes, les concernes avez fait individuellement pour la suite de votre carriere professionnelle ? Ce meme probleme n’est pas propre aux journalistes, il a existe dans tous bcp de ministeres mais les agents ont cherche des bourses pour se former a l’exterieur. Mais, pour se former a l’exterieur, il ya des exigences/conditions : il faut que l’agent ait les diplomes requis (BAC notamment pour etre acceptes a l’etranger). Les diplomes "maison" n’etant pas reconnus dans bcp de pays car ces diplomes sont exclusivement geres par les departements ministeriels concernes et non l’Universite. On doute fort du niveau reel de l’agent car on connait comment certaines de ces ecoles fonctionnent. Si depuis 1996, vous tous, attendiez tout bonnement l’ouverture d’une telle faveur sans aucune initiative pour aller vous former ailleurs, alors je doute fort de votre perspicacite dans l’administration, je doute fort de votre niveau academique reel (je ne parle pas des reclassement en des categories alors que l’agent ne peut meme pas te presenter un BEPC ou un BAC. Moi a votre place depuis 1996, je serai deja titulaire d’un DOCTORAT. Je conclut en disant que vous avez passe 19 ans a boire la biere et a faire le tour des femmes seulement. Allez-si vous reposer maintenant, BONS ALCOLOS.

  • Le 11 septembre 2015 à 12:33, par tigatiga En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Bon allée y a la retraite laissez la place aux jeunes certains par mis vous disaient que 3ans a l’école c’est inimaginable pour eux de perdre les indemnites..quant a ceux qui pensent que l’État leur doit il n’ont qu’a se demander c’est quoi eux ont pu apporter a l’État ..ils ont été payé a la hauteur de le niveau .ils ont eu des cités de la révolution ils ont étéavances grade pour grade et ont vbénéficier des bénéfice du grade initial. Vous avez été les chefs de service jusqu’à nos jours et vous vous plaignez parmis vous y a en qui qui n’ont pas plus que le niveau de la classe de 4eme des lycées et collèges et le passage a l’istic était souvent ’donner’ par complaisance...si vous dites cela que l’État est injuste et que dire des agents de maitrise qui ont fait plus de 15ans sans pouvoir faire un concours professionnel..si y a réparations il faut commencer par la avant ...depuis 2004 beaucoup de cadre ont été former a l’istic malheureusement vous n’êtes plus concernés c’est dommage mais c’est comme ça l’administration fallait se battre avant pour que tout le monde ait la même chance...

  • Le 11 septembre 2015 à 13:44, par Nestor Guimbo En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Ses Agents ont bel et bien raison.Pour un apaisement des cœurs et une bonne réconciliation entre les fils de ce pays, l’Etat doit s’assumer en réparant ce tort.

  • Le 11 septembre 2015 à 13:59, par tigatiga En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Mr le président de la transition l’argent que vous allez dépenser pour soit disant reclasser des agents qui vont a la retraite en 2016 pour la totalité des gents concernés par la mesure la solution est toute trouvée : ces agents agents sont des has been et pour le présent et pour le futur car en déphasage avec les avancées technologiques du moment..aujourd’hui on veut des jri et des cadres bien en phase avec les tics..aucune reconversion n’est possible avec ce groupe la encore..qui fait une fixation maladive sur la catégorie A comme si leur salaire actuellement n’est pas au desssus de celui d’un cadre A qui vient de commencer. Alors au lieu de prendre de l’argent pour jeter a des has been prenez cet argent pour former plus de jeunes gens qui attendent avec des niveaux de master pour permettre l’adaptation des carrières avec l’avènement des nouvelles technologies dans les mode de fonctionnement des médias des nouveaux médias... Rappeler vous la chance fait partie de la vie ils étaient tout puissants quand il n’y avait point d’ouverture pour les jeunes de la communication eux qui ont eu des formations a l’INA a la deutchveller a Dakar et la panoplie des formation sur site en Europe comme en Afrique...

  • Le 11 septembre 2015 à 17:16, par SIDZABDA En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    S’IL VOUS PLAIT ARRÊTER DE GRINCHER.VOUS VOULEZ QUOI ENCORE APRÈS AVOIR TOUT EU ET FAIT LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS ? LAISSEZ TOMBER OU IL FALLAIT BOSSER PLUS A UN MOMENT AFIN DE NÉGOCIER ENSUITE VOTRE RECLASSEMENT.CATÉGORIE A1 CATÉGORIE A1 CA VEUT DIRE QUOI TOUT CE BRUIT ?
    LAISSONS CE PAYS EN PAIX.

  • Le 11 septembre 2015 à 18:27, par Bationo En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    L’Etat doit réparer son tort. Justice et réparation pour ces cadres. Plus rien ne doit être comme avant. Carrière injustement figé. C’est un grand préjudice avec des conséquences inimaginables. Ce n’est pas normal dans un état de droit.Il faut obligatoirement une réparation pour une bonne réconciliation entre les filles et fils de ce pays.

  • Le 11 septembre 2015 à 20:36, par OO En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Internaute 15 tu as bien compris. Pendant que le cycle supérieur n’existe pas d’autres sont allés se former ailleurs. Pourquoi aller dans un corps si l’on. ne peut arriver en haut de l’e chelle. Joublais que beaucoup sont rentré dans le métier sans concours’

  • Le 11 septembre 2015 à 20:53, par Lalssaga En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Encore des victimes de la Compaorose. Que le tout puissant nous sauve et donne assez d’énergie à la transition pour régler ce problème.

  • Le 12 septembre 2015 à 11:36, par tienfola En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Ces agents de maîtrise du ministère de la Communication revendiquent leurs droits en fonction de la législation qui régit le travail au Burkina. Ils sont dans leur plein droit. Ils ont été floués et méritent justice. Certains forumistes doivent comprendre qu’on ne doit jamais tirer sur l’ambulance et je reste convaincu qu’ils sont animés par un souci de justice. Il faut rétablir ces travailleurs dans leurs droits administratifs et financiers. Même si çà va coûter. Ils ne sont pas responsables de cette léthargie. Et ils ne doivent pas payer pour les fautes de gestion en ressources humaines de l’administration publique. Si on a pu corriger dans d’autres ministères, il faut appliquer la même équité aux agents de maîtrise du ministère de la communication.
    La Transition doit absolument corriger cette flagrante injustice avant de rendre le tablier. M. LOADA, qui est un homme de droit, donc de justice doit prendre le dossier à bras le corps.

  • Le 12 septembre 2015 à 17:08, par COONGO En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Bon ce problème n’est vraiment pas d’actualité car renseignement tous les agents dans cette situation je bien tous vont a la retraite en septembre 2016 pour les plus jeunes d’entre eux. Actuellement la tele ou la radio n’ont plus besoin de cette catégorie d’agents qui touchent lourd mais du fait de l’évolution technologique du moment sont pour la large majorité d’entre eux inaptes a assurer et tenir les différents postes de travavail . ils sont tous dépassés par l’évolution technologique et usés par les multiples missions qu’ils effectuent en lieu et place des jeunes cadres que l’istic forme eux qui ont pour cela leur ancienneté et leur proximité avec l’administration comme véritable caution pour se remplir les poches et gare a toi siun jeune se plaint. Il est poursuivi et on débranche un fil tout en sachant que le jeune qui vient d’intégrer ne connait pas bien le système et crie a l’incompétence de ce dernier non sans avoir fait venir le responsable de l’unité pour le convaincre..avec des mots comme voyez vous on forme des cancres a l’istic et on prétend être en A1 alors qu’on ne comprend rien. Regarder individuellement le dossier de chacun d’eux la quasi totalité n’a que le niveau post primaire..généralement ceux qui ont fait le centre austro ou cfp profession elle . alors comment devenir un cadre de conception avec un tel niveau ?? C’est pas responsable a la fonction publique de brader une catégorie ou il faut o minimum la licence pour y accéder . Au demerrant demander ou exiger que pour être candidat a l’examen professionnel il faudrait au moins présenter le bac...assurément vous verrez des copies blanches tachetées de larmes car bcp d’entre eux seront incapables de lire les différents sujet s techniques..
    Cette argent utilisez le pour recruter des jeunes gens sortis des universités et dont les cursus collent bien avec l’évolution technologiques du moments : informaticiens système et réseau . télécommunication. Cs2i..Cs3i...IT...jri..concepteurs intégrateurs multimédias ....etc

  • Le 13 septembre 2015 à 10:38, par tigatiga En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Carrière figée ? Non c’est pas la faute de l’État même s’il n’y avait pas d’école de formation sur place il y avait quand l’option des bourses de formation diplomate comment justifier que depuis 96 au ministère de la communication il n’y avait que 3 ingénieurs . il a faut. Dire que la majeure partie des gens qui se plaignent aujourdh’ui étaient la aussi convaincu que jamais il n’y aura aucune ouverture pour les jeunes gens recruté s a partir du bac eux qui n’ont pour la majorité des cas le post primaire comme diplôme de base. Agents de maitrise cela était une formalité puisque le concours d’entrée était une simple formalité fallait déposer et on recrutait en fonction du nombre de place..disponible jusqu’à épuiser tout le contingent de ces messieurs la . le niveau et les curricula del’ epoque était telle que on disait je n’ai rien appris que je connus se déjà mais je m’en fous pourvu que je quitte c1 pour la catg b1 et c’est comme ça tous sont devenus des agents de maitrise..c’est ce gros lot qui revendique la catégorieA1 aactuellement... Mais soyons sérieux comment l’État peut il donner raison a des gens comme ça tous les stage de perfectionnement ils les ont effectués oui il y a bien une carrière d’agent de maitrise par dieux..la catégorie A est réservé a l’élite intellectuel ayant o moins la licence alors certains d’entre vous arrivent a s’exprimer correctement dansla langue de Molière. Ultime coup d’œil permettre a ceux d’entre eux titulaire du bac au moins de prendre part a un examen professionnel niveau DEUG et pouvant aligner 10 de moyenne dans chaque épreuve de prétendre un reclassement en A3..et par ricochet reconstruire la carrière de tous ceux qui ont été victime ou victime collatéral de cette situation.

  • Le 17 septembre 2015 à 16:00, par yologo En réponse à : Lettre ouverte au président du Faso : Les agents de maîtrise de l’information veulent justice et réparation

    Les agents demandent que la loi soit appliquée dans toute sa plénitude. La littérature abondante des postes 24 et 25 ne sont que des blablas de libres penseurs. Il y a une loi qui régit le travail au Burkina et les agents de maîtrise ne demandent que justice.

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