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MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

Publié le mercredi 9 septembre 2015 à 02h34min

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MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

Le ministère des enseignements secondaire et supérieur a organisé un atelier de réflexion sur la problématique des heures supplémentaires et de vacation le 08 septembre 2015. Plusieurs responsables des établissements secondaires, des responsables et syndicaux réfléchissent sur les méthodes de calcul et la gestion des heures supplémentaires et de vacation.

Le ministère des enseignements secondaire et supérieur fait face à de multiples crises liées à la pris en charge des heures supplémentaires et de vacation et à l’organisation des examens blancs. Ces crises se manifestent, selon le secrétaire général du ministère par des « débrayage, des suspensions de cours, agressions verbales ou physique, des retentions de notes, des troubles à l’ordre publics ». Ce qui a un impact considérable sur le déroulement normal des activités académiques mais aussi sur les résultats scolaires en fin d’année. L’atelier de réflexion vise donc à trouver des solutions réalistes et réalisables.

Des dépenses jugées exorbitantes pour les heures sup’ et les vacations

Le manque d’enseignants a entrainé le recours aux heures supplémentaires et aux heures de vacation. Selon Bila Dipama, « il y a des mauvaises pratiques qui font que des enseignants réclament des classes de vacation, des enseignants, des enseignants exigent à ce que des heures qui n’ont pas été effectivement assurés, mais qui sont inscrits dans leur emploi du temps puissent être payés lorsque ces heures coïncident avec des jours de débrayage, de grève, de fête, ou tout autre évènement qui aurait conduit à la non effectivité des cours ».
A cela s’ajoute « le choix et le recrutement complaisants de professeurs vacataires ». Toutes ces pratiques font que la facture des heures supplémentaires et de vacation devient salée pour le ministère des enseignements secondaire et supérieur. Pour cette année le MESS « paiera un peu plus d’1 milliard 500 millions en ce qui concerne les heures supplémentaires et de vacation ».Il y a des pratiques diverses et divergentes d’une région à une autre et même d’un établissement à un autre dans le calcul et la gestion des heures supplémentaires.

Trouver des solutions concertées et réalistes

La baisse drastique par l’Etat des frais de scolarité en 2007 et des crédits alloués aux charges de fonctionnement a rendu difficile la prise en charge du fonctionnement des établissements publics d’enseignement secondaire général, technique et professionnel notamment pour les examens blancs. Les Associations des parents d’élèves qui soutiennent les établissements « s’essoufflent avant la fin du deuxième semestre soumettant ainsi l’année scolaire à une fin chaotique », selon le secrétaire général du ministère.
Les participants à cet atelier sont donc invités à trouver des solutions réalistes et réalisables pour une harmonisation des calculs et une meilleure gestion de ces frais d’heures supplémentaires et de vacation. Ils sont entre autres les responsables d’établissements secondaires du public et du primaire, les directeurs régionaux, des représentants syndicats. L’atelier a connait également la participation des représentants du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation.

Judicaël Gaël Lompo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 septembre 2015 à 06:11, par elouss En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    La lecture de cet écrit de « lefaso.net » ne m’a pas laissé indifférent. Puisqu’on est à la recherche de solutions, je souhaite apporter ma modeste contribution.
    A en croire monsieur le SG du MESS, Monsieur Bila Dipama, c’est une « mauvaise pratique » que « des enseignants réclament des classes de vacation ou exigent à ce que des heures qui n’ont pas été effectivement assurés, mais qui sont inscrits dans leur emploi du temps puissent être payés lorsque ces heures coïncident avec des jours de débrayage, de grève, de fête, ou tout autre évènement qui aurait conduit à la non effectivité des cours »
    Quelle lecture faut il faire de la revendication des enseignants et quelle solution apporter ?
    1) La classe de vacation n’est pas la panacée !
    Si des enseignants en sont arrivés à réclamer une classe de vacation dans leur propre établissement au lieu des heures supplémentaires, c’est qu’Ils se sont rendu compte qu’ils ne sont pas traités avec justesse. En effet, considérons d’une part, deux enseignants d’un même établissement, l’un par dévouement accepte de donner des heures supplémentaires pour aider à résorber le déficit en enseignants, l’autre se contentant de son volume horaire statutaire. Il est un fait que « les jours de débrayage, de grève, de fête, ou tout autre évènement qui aurait conduit à la non effectivité des cours" ont rarement une incidence (sauf en période de répression) sur le traitement salarial des fonctionnaires. Avec des jours sans cours, l’effort de l’enseignant dévoué s’en trouve quelque fois complètement annihilé car ce qui devait constituer des heures supplémentaires se retrouve comptabilisé en heures statutaires. Son collègue et lui sont donc traités au plan salarial de la même façon. Où est donc la récompense de l’effort fourni ?
    D’autre part, un autre collègue avec un statut de vacataire (professeur non membre de l’établissement) venu suppléer l’établissement qui aurait fourni le même nombre d’heures que notre enseignant aux heures supplémentaires sera payé ! Où est donc la justice ?
    La réclamation d’une classe de vacation par les enseignants peut donc se comprendre comme un moyen de sauvegarder les heures d’efforts supplémentaires fournis au cas où « des jours de débrayage, de grève, de fête, ou tout autre évènement pouvant conduire à la non effectivité des cours » viennent à annihiler les efforts. C’est donc une question de justice.
    Lorsque la requête de « classe de vacation » sera acceptée, les enseignants qui donnent des heures supplémentaires n’auront accompli qu’un pas vers la justice. Ils comprendront que ce statut n’est pas la panacée, que le vacataire traine aussi sa croix !
    En effet, les jours de débrayage, de grève, de fête, ou tout autre évènement qui aurait conduit à la non effectivité des cours, même si cela n’est pas le fait du vacataire porte toujours préjudice au traitement salarial de ce dernier. Dans les mêmes conditions, le traitement salarial de son collègue fonctionnaire n’est pas inquiété. Pensez vous sincèrement monsieur le SG, que cela soit une bonne pratique juste et équitable ?
    Ce n’est certainement pas l’avis des enseignants qui « exigent à ce que des heures qui n’ont pas été effectivement assurés, mais qui sont inscrits dans leur emploi du temps puissent être payés lorsque ces heures coïncident avec des jours de débrayage, de grève, de fête, ou tout autre évènement qui aurait conduit à la non effectivité des cours »
    Je ne pense pas que c’est en accédant à ces réclamations que la dépense a été exorbitante et je ne pense monsieur le SG qu’il est inutile que le MESS en budgétisant les cours compte sur les jours de non effectivité des cours pour faire des économies ! Si tel était le cas, il faut craindre des dérives surtout avec le privé. Nous avons personnellement dénoncé cette tendance autours des années 2000 aux heures chaudes de la lutte contre l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons par le COLLECTIF(CODMPP) contre l’impunité. Certains établissements privés de Ouagadougou (dont je tais les noms, les intéressés se reconnaitront) profitant de l’ambiance de l’époque s’étaient rendu à susciter des débrayages des élèves afin de faire des économies.

    2) Innover par l’introduction de contrat de travail
    Vivement que cette question trouve une solution intelligente et responsable. Le problème fondamentale que ces deux revendications des enseignants posent est celui de la nature du contrat de travail (enseignement) entre l’établissement d’enseignement et l’enseignant. Quel type de contrat existe-t-il entre un enseignant (qui fait des heures supplémentaires ou qui fait la vacation) et l’établissement d’enseignement ? Est-ce un contrat à durée déterminée d’une année scolaire ou est–ce un contrat à la tâche ? La clarification de cette nature du contrat pourra aider à mieux cerner le problème et à lui trouver des solutions claires, justes et définitives. Si l’on fait l’économie de la réflexion en ne focalisant que sur les « dépenses faramineuses » que l’on désir réduire, il y a de fortes chances que l’on s’embarque dans une voie improductive.
    Pour moi, la question est bien simple à résoudre, on n’emploie pas un enseignant à la tâche, il faut faire des contrats de travail à durée déterminée d’une année scolaire en bonne et due forme pour assurer les heures non couvertes par le personnel des établissements. Que l’enseignant appartienne ou non à l’établissement concerné. La somme correspondant au contrat doit être reversée à l’enseignant mensuellement au cours de l’année qu’il y ait cours ou non (sauf si cela est de son fait). Le suivi de l’effectivité du travail incombe aux responsables de l’établissement. C’est à ce prix, et aussi à ce prix que nous allons réhabiliter l’enseignant.
    Maintenant pour résoudre les dépenses exorbitantes liées au recours aux heures supplémentaires et aux vacations par manque d’enseignants, il faut résoudre le déficit en enseignants, c’est tout.

  • Le 9 septembre 2015 à 08:00, par Awilo En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Assainissez ces volets mais n’oubliez pas aussi l’organisation des examens qui nous met sur nos nerfs dans la région des Hauts-Bassins. Comment comprendre que des profs tenant les classes d’examen puissent être oubliés au détriment parfois même à des gens qui ne relèvent pas du MESS ? Où bien on n’a pas besoin du professionnalisme dans ce domaine là qu’est l’enseignement ? Pourquoi alors les recruter et former s’ils ne sont pas capables de corriger à l’examen ? Il faut que ça change sinon cette situation peut aussi être source d’échecs massif aux examens.

  • Le 9 septembre 2015 à 08:10, par ismo En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Bonjour,

    Ma question est simple : Pourquoi ne pas recruter plus de professeurs pour réduire le chômage et choisir de payer chaque année des heures de vacation de 1,5 milliards ?
    C’est pas les gens qui manques pour enseigner. Mais quand le MESS exprime son besoin chaque année, ne connait t-il pas le nombre de professeurs manquant ?

    Je fait ce calcul simple : Si on prend 1 500 000 000 FCFA divisé par 225 000 FCFA comme salaire mensuel d’un prof, cela nous donne 6 666 mois de salaires. Et si on divise ce 6 666 mois de salaires par 12 mois, cela nous donne 555 professeurs qu’on peut payer par an.

    Donc en conclusion, avec les 1,500 milliards de FCFA de vacation et heures supplémentaires, l’Etat peut recruter et payer 555 nouveaux professeurs et les payer chaque année.

    Ayant fait fi des virgules, si je reprends mon calcul dans le sens inverse, cela donne 555 professeurs X 225 000 FCFA de salaire X 12 mois = 1,498 milliards.

    Nous avons toujours l’épineuse question de l’insuffisance des enseignants qui se pose. ET c’est partout. Même à l’université. L’Etat aurait t-il démissionné dans ce domaine ?
    Cette année, il y’a eu environ 1900 postes de professeurs dans les concours 2015. Malgré cela, le problème va persister encore. Pour dire que nous n’avons pas de cadres dans les ministères concernés pour planifier notre éducation à long terme.

    Bref, si je continue je serai obligé de parler de l’université aussi. Pourtant les milliards que nous recevons comme aide pour l’éducation arrivent toujours chaque année. Mais on ne sait jamais où ca part. Toujours dépensées dans des projets bidons juste pour remplir la paperasse sans impact conséquent sur le terrain.

    Espérons que cela change un jour.

  • Le 9 septembre 2015 à 08:31, par ouedraogo En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    la seule façon d’y remédier ;c’est de recruter des enseignants permanents.

  • Le 9 septembre 2015 à 08:34, par Caleb En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Ce n’est pas aujourd’hui que ces pratiques ont cours M. le SG. Vous soulevez le lièvre tout en sachant que vous ne serez plus là pour le pourchasser. Pourquoi ne l’avoir pas fait depuis longtemps ? Vous avez pourri la situation et vous voulez que d’autres viennent la gérer. Depuis la nominations de DR (9 inspecteurs de français, comme vous, sur 13 DR) aux chefs d’établissement, tout est orchestré de manière à faire croire que ce sont les professeurs qui profitent de la vacation et des heures supplémentaires alors que non.

  • Le 9 septembre 2015 à 09:04, par Sidzabda En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Nous osons espérer que Bila DIPAMA et tous ceux qui participent à cet atelier feront tout pour que les maigres intérêts des enseignants soient préservés. Car, lorsqu’on parle d’heures supplémentaires, il s’agit d’un travail supplémentaire qu’on demande à l’enseignant qui doit trouver de l’énergie,de la volonté et de de la détermination supplémentaires pour abattre une tache gargantuesque, au péril de sa santé,voire de sa vie. C’est pour cela que dans les pays qui se respectent, l’heure supplémentaire est payée deux à trois fois plus chère que l’heure réglementaire. Il faut que l’on comprenne enfin que dans ce pays, les enseignants sont parmi les travailleurs qui se donnent le plus pour construire la nation, mais c’est malheureusement sur eux que pèsent toutes les mesures scélérates de l’administration publique. Monsieur Bila dit que pour cette année le MESS « paiera un peu plus d’1 milliard 500 millions en ce qui concerne les heures supplémentaires et de vacation ». Nous lui apprenons que cette année,le Ministère de L’Economie et des Finances(MEF) a distribué près de dix-sept( 17) milliards de francs CFA comme« fonds commun » à ses agents qui, eux n’ont fait aucun travail supplémentaire. Alors, dans quel pays sommes-nous ? Nous sommes persuadés qu’est vouée à l’échec toute initiative qui exclurait une motivation conséquente des enseignants sur qui repose l’avenir de la nation.
    Ensuite, il faut que Monsieur Bila comprenne que ce ne sont pas seulement les frais de vacation et d’heures supplémentaires qui grèvent les maigres budgets des établissements. Il y a surtout ces prélèvements indus comme les 25% reversé au MESS et les frais versés aux directions régionales(DR) pour, dit-on, leur fonctionnement. Comment un budget qui ne suffit pas à faire fonctionner l’établissement peut être ainsi honteusement saigné ? Entre payer la vacation ou les heures supplémentaires pour que les cours soient correctement assurés et donner de l’argent au MESS et aux DR, qu’est-ce qui est prioritaire ?Les parents paient les frais de scolarité pour que tout soit fait afin que leurs enfants puissent être dans de bonnes conditions d’apprentissage. Ils ne le font pas pour remplir les poches d’un ministre ou d’un directeur régional. Soyons sérieux ! Certes, monsieur Bilan reste un adepte des pratiques du défunt régime, mais il doit se le prendre pour dit : « plus rien ne sera comme avant ».
    En tout état de cause, les enseignants s’insurgeront vigoureusement contre toute décision ingrate à leur encontre. SIDZABDA.

  • Le 9 septembre 2015 à 09:43, par De Birfo En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    La morale agonise au pays des hommes intègres. Vivement que l’on trouve la juste solution pour sauver l’éducation nationale du Faso. Bon vent aux séminaristes.

  • Le 9 septembre 2015 à 10:07, par La plume du diable En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Pourquoi ne pas chercher à renforcer l’effectif du personnel enseignant avec cet argent qu’on paie pour des heures supplémentaires non vérifiées. On peut recruter du personnel qualifié pour injecter dans les établissements d’enseignement où il y a manque d’enseignants. Plus 1milliards cinq millions par an rien que les heures supplémentaires, c’est quand même trop Il faut recruter les enseignants permanents avec cet argent. C’est du deal avec les heures supplémentaires qui ne dit pas son nom car il n’y a aucun contrôle, même s’il y a contrôle les premières autorités des établissements sont dans ces deals qui rapportent gros. Il faut arrêter les dégâts.

  • Le 9 septembre 2015 à 10:11, par laafi En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    À l’époque nous avons demandé que les vacataires ayant un certains nombres d’années d’expérience ( 3 ans minimum ), puissent intégrer directement la fonction publique chose que le mess à l’époque à balayé d’un revers de la main. C qui sans doute allait donner un coup de pousse au besoin en personnel et réduire les coups de recrutement, de formation et des heures suppléments. C’est ce qui arrive quand on ne tient pas compte des acteurs à la base dans les prises de décisions.

  • Le 9 septembre 2015 à 10:17, par Figo En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Payez un montant aussi élevé pour des heures supplémentaires dans les établissements pose problème aujourd’hui. Il me semble qu’il y a du laxisme dans le déploiement des enseignants et dans le contrôle de l’exécution des cours. Faites un tour dans les lycées à Ouagadougou, à Bobo, à Ouahigouya et à Fada, et vous verrez que beaucoup d’enseignants ont entre 4 et 8h par semaine (Lycée technique, LTAC, LPO, LPB Vénégré, Songtaba etc.). A l’exception des matières dites scientifiques (Mathématiques, Physique chimie, SVT et quelques spécialités des techniques industrielles), dans les autres matières les enseignants n’ont pas la charge horaire requise. Je ne comprends pas comment on peut exécuter 8h par semaine pendant 26 à 27 semaine, et se plaindre après qu’on est mal payé. Pire, des recrutements sont toujours effectués dans ces spécialités. Le ministère est forcément au courant du problème. Que les inspecteurs de service face un tour dans les lycées cités et demande la liste des enseignants avec leur volume horaire et on verra. Au lieu de crier que le coût de la vacation est élevé, procédez à un redéploiement et recrutez là où il y a vraiment un déficit.

  • Le 9 septembre 2015 à 11:20, par messager En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Internaut n°1, c’est parce que les agents du MEF font les heures supplémentaires que tu as chaque fois ton salaire le 25 du mois. Et puis vous les enseignant là même celui qui a trop d’heure dans la semaine c’est 22 h. Moins les 40 heures règlementaires il vous restent 18h. Au lieu de prendre cela préparer les cours, ce sont les vacations et les petites filles qui vous intéressent. Vous avez la chance que vous avez des ministres qui ne vous disent pas la vérité. Nous on n’a pas 3 mois de congé comme vous.

  • Le 9 septembre 2015 à 13:34, par oued the citizen En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Ce séminaire tombe à point nommé. Des acteurs de base ont maintes fois interpelé le MESS sur ces deux épineux problèmes, notamment le mode de calcul des heurs supplémentaires et l’organisation des examens blancs. Les problèmes sont connus,mais le fort de nos premiers responsables de l’éducation c’est pratiquer la politique de l’autruche. On ne mène pas de réflexions sincères pour trouver des solutions aux problèmes mais comme le stipule le jargon"on les gère" jusqu’au jour où on fout le camp. Le MESS doit relire son recueil de textes officiels qui en déphasage avec les réalités du terrain.
    Ce n’est pour autant les financiers doivent faire la belle part aux enseignants. Y a heures supplémentaires et heures supplémentaires. Au delà de ces heures qui sont assurées dans la journée nous enseignants veillons au quotidien même sans Fonds Communs.

    Disons que ce sont des fonds de complaisance vu déjà que les financiers baignent dans des avantages démesurés. C’est l’enseignant qui leur a permis de se doter du diplôme qui leur a permis de faire le concours de des finances. De grâce, respectez les enseignants même qui cimentent la société avec les agent de santé.

  • Le 9 septembre 2015 à 14:48, par LE FIDEL En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Chaque année des heures supplémentaires et de vacation. On a beau chanté « plus rien ne sera comme avant » .Alors bien entendu 1.500.000.000F cfa est largement suffisant pour recruter et former des enseignants réguliers pour palier le problème d’heures supplémentaires et vacation. Et ça repondra également a la question de chômage. Bon chemin de bon homme et vraiment opter pour changement de la condition des personnels de l’éducation car ce sont qui ont été à la base des autorités du passé ; ceux présent et ceux dans l’avenir. Donc il leurs faut une motivation. Merci

  • Le 9 septembre 2015 à 15:19, par elouss En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Bonjour, j’ai envoyé ma contribution sur ce thème mais il n’apparait pas. Est ce une censure ??
    Je vous le renvoie au cas ou un problème est survenu lors de l’envoi précédant.

  • Le 9 septembre 2015 à 15:21, par elouss En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    La lecture de cet écrit de « lefaso.net » ne m’a pas laissé indifférent. Puisqu’on est à la recherche de solutions, je souhaite apporter ma modeste contribution.
    A en croire monsieur le SG du MESS, Monsieur Bila Dipama, c’est une « mauvaise pratique » que « des enseignants réclament des classes de vacation ou exigent à ce que des heures qui n’ont pas été effectivement assurés, mais qui sont inscrits dans leur emploi du temps puissent être payés lorsque ces heures coïncident avec des jours de débrayage, de grève, de fête, ou tout autre évènement qui aurait conduit à la non effectivité des cours »
    Que faut-il en penser, quelle solution apporter ?
    1) La classe de vacation n’est pas la panacée !
    Si des enseignants en sont arrivés à réclamer une classe de vacation dans leur propre établissement au lieu des heures supplémentaires, c’est qu’Ils se sont rendu compte qu’ils ne sont pas traités avec justesse. En effet, considérons d’une part, deux enseignants d’un même établissement, l’un par dévouement accepte de donner des heures supplémentaires pour aider à résorber le déficit en enseignants, l’autre se contentant de son volume horaire statutaire. Il est un fait que « les jours de débrayage, de grève, de fête, ou tout autre évènement qui aurait conduit à la non effectivité des cours" ont rarement une incidence (sauf en période de répression) sur le traitement salarial des fonctionnaires. Avec des jours sans cours, l’effort de l’enseignant dévoué s’en trouve quelque fois complètement annihilé car ce qui devait constituer des heures supplémentaires se retrouve comptabilisé en heures statutaires. Son collègue et lui sont donc traités au plan salarial de la même façon. Où est donc la récompense de l’effort fourni ?
    D’autre part, un autre collègue avec un statut de vacataire (professeur non membre de l’établissement) venu suppléer l’établissement qui aurait fourni le même nombre d’heures que notre enseignant aux heures supplémentaires sera payé ! Où est donc la justice ?
    La réclamation d’une classe de vacation par les enseignants peut donc se comprendre comme un moyen de sauvegarder les heures d’efforts supplémentaires fournis au cas où « des jours de débrayage, de grève, de fête, ou tout autre évènement pouvant conduire à la non effectivité des cours » viennent à annihiler les efforts. C’est donc une question de justice.
    Lorsque la requête de « classe de vacation » sera acceptée, les enseignants qui donnent des heures supplémentaires n’auront accompli qu’un pas vers la justice. Ils comprendront que ce statut n’est pas la panacée, que le vacataire traine aussi sa croix !
    En effet, les jours de débrayage, de grève, de fête, ou tout autre évènement qui aurait conduit à la non effectivité des cours, même si cela n’est pas le fait du vacataire porte toujours préjudice au traitement salarial de ce dernier. Dans les mêmes conditions, le traitement salarial de son collègue fonctionnaire n’est pas inquiété. Pensez vous sincèrement monsieur le SG, que cela soit une bonne pratique juste et équitable ?
    Ce n’est certainement pas l’avis des enseignants qui « exigent à ce que des heures qui n’ont pas été effectivement assurés, mais qui sont inscrits dans leur emploi du temps puissent être payés lorsque ces heures coïncident avec des jours de débrayage, de grève, de fête, ou tout autre évènement qui aurait conduit à la non effectivité des cours »
    Je ne pense pas que c’est en accédant à ces réclamations que la dépense a été exorbitante et je ne pense monsieur le SG qu’il est inutile que le MESS en budgétisant les cours compte sur les jours de non effectivité des cours pour faire des économies ! Si tel était le cas, il faut craindre des dérives surtout avec le privé. Nous avons personnellement dénoncé cette tendance autours des années 2000 aux heures chaudes de la lutte contre l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons par le COLLECTIF(CODMPP) contre l’impunité. Certains établissements privés de Ouagadougou (dont je tais les noms, les intéressés se reconnaitront) profitant de l’ambiance de l’époque s’étaient rendu à susciter des débrayages des élèves afin de faire des économies.

    2) Innover par l’introduction de contrat de travail
    Vivement que cette question trouve une solution intelligente et responsable. Le problème fondamental que ces deux revendications des enseignants posent est celui de la nature du contrat de travail (enseignement) entre l’établissement d’enseignement et l’enseignant. Quel type de contrat existe-t-il entre un enseignant (qui fait des heures supplémentaires ou qui fait la vacation) et l’établissement d’enseignement ? Est-ce un contrat à durée déterminée d’une année scolaire ou est–ce un contrat à la tâche ? La clarification de cette nature du contrat pourra aider à mieux cerner le problème et à lui trouver des solutions claires, justes et définitives. Si l’on fait l’économie de la réflexion en ne focalisant que sur les « dépenses faramineuses » que l’on désir réduire, il y a de fortes chances que l’on s’embarque dans une voie improductive.
    Pour moi, la question est bien simple à résoudre, on n’emploie pas un enseignant à la tâche, il faut faire des contrats de travail à durée déterminée d’une année scolaire en bonne et due forme pour assurer les heures non couvertes par le personnel des établissements. Que l’enseignant appartienne ou non à l’établissement concerné. La somme correspondant au contrat doit être reversée à l’enseignant mensuellement au cours de l’année qu’il y ait cours ou non (sauf si cela est de son fait). Le suivi de l’effectivité du travail incombe aux responsables de l’établissement. C’est à ce prix, et aussi à ce prix que nous allons réhabiliter l’enseignant.
    Maintenant pour résoudre les dépenses exorbitantes liées au recours aux heures supplémentaires et aux vacations par manque d’enseignants, il faut résoudre le déficit en enseignants, c’est tout.

  • Le 9 septembre 2015 à 15:47, par L’éducateur En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Que chacun puisse maîtriser sa passion et discutons calmement, nous parviendrons au meilleur. En effet, le SG a raison, il part des rapports qui leurs sont transmis. Mais le drame, c’est qu’ici, on ne se focalise que sur les questions financières plutôt que d’analyser de façon transversale les problèmes. Par exemple, je suis affecté dans un établissement de 18 classes avec un seul Prof en anglais, un seul en SVT, et aucun prof de maths. Nous sommes à environ 150 km de Ouagadougou, mais vous trouverez en ville pour le même nombre de classes, au moins trois par matière. Il point d’enseignants qui veuillent aller en campagne et on les maintient en ville pour plaire à je ne sais qui, alors, supportez le coût de la vacation car elle est la réponse à des actes cautionnés hier.

  • Le 9 septembre 2015 à 16:45, par Samory @ En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    Le problème est complexe . Cette année il reste encore a payer la vacation du Troisième trimestre du MESS et les 2 trimestre du MENA. Si c est pas payé avant la rentrée ah ah ah

  • Le 9 septembre 2015 à 16:46, par WAT En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    VS N’AVEZ PAS À FAIRE CES SEMINAIRES POUR AUGMENTER LES DEPENSES PUBLIQUES,C’EST MIEUX DE REGLER LE TRAVAIL DEJÀ EXECUTER,IL FAUT HARMONISER POUR L’ANNÉE PROCHAINE LES FRAIS DE VAC POUR LA MÊME CLASSE ENTRE UN CAPES ET CAP CEG,LES ENSEIGNANTS SONT EGOÏSTES SUR CE SUJET,IL FAUT QUE TOUT PROF DOIT EXIGER L’ARGENT DE L’ANNÉE ECOULÉE AVANT DE DEBUTER LES COURS,SINON C’EST MIEUX D’EXIGER DES HEURES DE VACCATION QUE SUP. SI VS COMPTER LE NOMBRE DES ETABLISSEMENTS SUR LE TERRITOIRE,VS ALLEZ COMPRENDRE QUE LA SOMME EST INSIGNIFIANTE,1,5MILLIARDS N’EST RIEN,L’ARGENT QUE LE GOUVERNEMENT A RECUPERE CHEZ GUIRO EX GUONTER DE LA DOUANE PEUT REGLER LES MUETTES DES ENSEIGNANTS,IL FAUT SAVOIR QUE POUR UN TRAVAIL SUP ON DOIT DOUBLER LE PRIX POUR DES RISQUES DE SANTÉ,À SAVOIR BOUFFER CHAQUE JOUR LA CRAI,MERCI AUX LABEURS DE LA SOCIETE QUE SONT LES ENSEIGNANTS,COURAGE ET SURTOUT COLLABORER POUR DES LUTTES POUR AMELIORER LES CONDITIONS

  • Le 9 septembre 2015 à 16:59, par WAT En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    il faut regler sinon les seminaires contribueront à creuser davantages le fosser de l’Etat,le problème est dejà connu depuis

  • Le 9 septembre 2015 à 20:29 En réponse à : MESS : Assainir et harmoniser les méthodes de calcul des heures supplémentaires

    La justice a fait ses états généraux, ils se se sont causé dèguè, les gens les ont causé dégué. A la fin ils ont écrit un pacte et si la mise en oeuvre suit, on aura un renouveau de la justice. si l’on veut un renouveau de l’éducation et de la santé, il faut que l’on sasseye et que lon se dise les quat- vérités. Un syndicaliste ne peut se lever ventre en l’air venir prendre quat’ heures de cours et toucher un mois de salaire et venir crier que lui défend les intérêts matériels et moraux des gens alors que lui même est un faux type. Un prof d’université qui prend son salaire à la fonction publique pendant que lui est un consultant privé. Et le médécin faux type qui ne soigne jamais les gens à Yalgado mais qui prend son salaire à la fin du mois. Non !!!! il faut que l’on s’asseye et que l-on se cause droit dans les yeux.

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