Après une première édition consacrée à la contribution des hommes de médias dans le secteur de l’énergie et du développement durable, les JACE reviennent cette fois-ci pour interroger les programmes de société des prétendants à Kossyam. Placé sous le patronage de Mariam Nikièma, présidente de l’Autorité de régulation du sous-secteur de l’électricité, et parrainé par Dr Bachir Ismaël, coordonnateur du centre des énergies renouvelables de la CEDEAO, l’évènement sera ponctué de panel, de formation et de visites de terrain…

L’énergie est l’affaire de tous, semble dire Grégoire Bazié, président de la JED. Du soudeur jusqu’aux politiques en passant par les médias, tout le monde doit être interpelé. Et à l’aube du 11 octobre, la JED est convaincue que « l’efficacité, la pertinence et la crédibilité des programmes de société que présenteront les différents présidentiables devraient être appréciées aussi en fonction de l’importance accordée à cette question de l’énergie ». Ce deuxième acte des JACE sera donc une tribune d’expression pour les éventuels candidats qui passeront définitivement entre les mailles du conseil constitutionnel, d’afficher leur bonne foi car « le plus rien ne sera comme avant doit s’appliquer aussi dans le secteur de l’énergie ».

Plusieurs activités sont prévues à ces journées qui s’étaleront sur quatre jours. Une formation au profit des journalistes, un panel, une visite des centrales de Komsilga et de Zagtouli, une tournée dans les organes de presse. Aussi, le président de la JED a sollicité une fois de plus l’accompagnement de ses confrères à s’engager à travers la production d’articles et d’émissions sur la question des énergies renouvelables au Burkina Faso.
La conférence des parties (COP) 21 qui se tiendra à Paris, fin 2015, est un évènement décisif pour la planète toute entière. L’accord global et contraignant qui doit en découler afin de contenir le réchauffement de la terre en deçà de 2°C, interpelle également les conférenciers. Pour eux, les énergies renouvelables sont « incontournables pour parvenir à cet objectif ambitieux de réduction du réchauffement climatique ». Et même si la participation de la JED à cet événement planétaire est incertaine, Raphael Kafando, secrétaire à l’information et à la formation, estime que « l’essentiel est d’attirer l’attention des politiques » car « il faut avoir de l’énergie mais il ne faut pas hypothéquer l’avenir du pays ».
En rappel, des journalistes et communicateurs de la sous-région seront présents à ces JACE, signe que « le développement durable est un travail d’équipe et de longue haleine », conclut Grégoire Bazié.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net