LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

Publié le vendredi 28 août 2015 à 02h31min

PARTAGER :                          
Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

La décision du Conseil constitutionnel déclarant inéligibles 42 candidats appartenant aux partis CDP, ADF-RDA, NAFA, NTD, UPR et UBN est incontestablement l’actualité majeure de ces deux derniers jours. L’accueil réservé à la décision est proportionnel à son enjeu. Au lendemain de cette décision qualifiée de « historique » par certains citoyens, des leaders politiques se sont prononcés.

Tahirou Barry, président du PAREN : « Personne n’aura d’avenir dans un pays sans avenir »

Le Conseil constitutionnel a statué dans un domaine qui relève de sa compétence exclusive en tranchant sur un débat qui était en passe de gangrener la vie nationale. Il appartient à tous les acteurs, démocrates et patriotes, d’en prendre acte et d’œuvrer à préserver la cohésion et la stabilité nationale. Ce qui importe aujourd’hui, ce n’est pas un parti ou un individu, c’est plutôt l’avenir du Faso car, aucun Burkinabè ne saurait séparer son destin de celui du Faso. Personne n’aura d’avenir dans un pays sans avenir.


Ablassé Ouédraogo, président de Le Faso Autrement : « Les états d’âme particuliers et personnels, le peuple n’en a cure »

Nous sommes dans une République, qui est gouvernée par des lois, des règles, des textes, dont la loi fondamentale et, pour le Burkina, la Charte de la transition est complémentaire. Et avec tout cela, nous avons le code électoral qui a été donc revisité le 7 avril dernier avec un nouveau code électoral qui couvre l’organisation des élections qui auront lieu le 11 octobre 2015 et le 31 janvier 2016. Cette loi électorale a été promulguée le 9 avril. Nous avons bénéficié d’un renforcement de cette loi électorale par la CEDEAO (à travers sa Cour de Justice) qui demande au Burkina de ne pas avoir une application aveugle du code électoral mais de cibler les responsabilités et de traiter chacun suivant les fautes. A l’étape actuelle du processus, les dossiers de candidature ont été déposés (tant les législatives que pour les présidentielles) et les textes de la République autorisent tous les citoyens (pour ce qui est des législatives), de faire des recours, s’ils contestent l’inéligibilité de l’un ou l’autre des candidats ; c’est ce qui a été fait. Et l’institution chargée de dire le droit sur ces recours, c’est le Conseil constitutionnel, qui a rendu donc une décision. Maintenant, ce qui a été décidé par le Conseil constitutionnel qui interdit à 42 personnalités (pour le moment) la possibilité d’être candidats pour les législatives, nous, nous disons que tous les Burkinabè ont le droit et le devoir, par patriotisme, de vouloir offrir quelque chose à la nation burkinabè. C’est pour cela que nous nous félicitions du nombre important de candidats. Et nous avons un regret, qui est qu’un certain nombre de personnalités politiques de notre pays, en voulant donc être candidats, ont posé des actes qui relèvent, j’allais dire, de la provocation voire même, de la témérité. Et cette catégorie de personnalités politiques qui donc, ont posé les actes téméraires et provocateurs-là, c’est l’ensemble des femmes et des hommes de notre pays, qui ont travaillé à mettre dans la tête du Président Compaoré, que l’article 37 de notre Constitution pouvait être modifié. Et de ce fait, l’aspiration du peuple au changement et à l’alternance devait être étouffée. Et cette catégorie de personnel politique qui a travaillé depuis février 2010 où des responsables du CDP ont indiqué clairement que l’article 37 de notre Constitution était anti-démocratique et qu’il fallait le modifier. Et ces personnalités-là, ce sont elles qui ont conçu, ce sont elles les instigatrices et les inspiratrices.

Ce sont elles qui, à partir de 2010, ont amené le Président Blaise Compaoré à foncer tout droit dans le mur. C’est l’ensemble de ce personnel-là, donc des concepteurs aux exécutants (et quand je parle d’exécutants, ce sont les membres du gouvernement qui étaient présents au Conseil des ministres du 21 octobre 2014, ce n’était même pas un Conseil ordinaire ; la question était tellement importante pour eux qu’ils ont tenu un Conseil extraordinaire), à ces membres du gouvernement qui ont adopté le projet de loi que l’Assemblée nationale devrait examiner le 30 octobre, à ces députés qu’on a hébergés royalement dans un hôtel pour leur permettre d’être dans les conditions idéales pour voter cette loi modifiant l’article 37. Donc, c’est cet aéropage de personnalités qui ont aidé Blaise Compaoré non seulement à initier l’acte mais surtout à chercher les voies et les moyens pour faire sauter l’article 37 qu’il faut sanctionner au même titre. L’ensemble de ce personnel politique est responsable au même titre, au même niveau et devrait être sanctionné avec la même rigueur. Donc, ce qui a été fait par le Conseil constitutionnel, c’est simplement de dire le droit, en conformité avec les textes qui gouvernent notre République et en tenant compte des instruments juridiques internationaux auxquels notre pays a adhéré. Donc, c’est vraiment une situation normale.

Ce que je veux dire, par rapport aux candidats qui ont osé la témérité et la provocation, ils devraient avoir pitié de notre peuple ; ils devraient avoir pitié du peuple burkinabè (qu’ils cherchent par ailleurs à diriger) parce que, si nous avons abouti à l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, c’est bien de par leur faute. Et aujourd’hui, se lever et vouloir être candidat, alors que le peuple n’est pas amnésique, alors que les plaies ne sont pas encore complètement guéries, alors que les braises couvent encore (bien qu’on peut considérer que la flamme est éteinte) nous, nous disons que ce qui leur arrive est la juste récompense de leurs efforts. Nous, nous souhaitons que les uns et les autres comprennent, par humilité et par décence, prendre du recul (se cacher même) et laisser passer l’élection de 2015 et se repositionner pour la période à venir ! Dans la vie, on dit qu’il faut savoir reculer pour mieux sauter. Donc, nous nous sommes d’avis que les sanctions qui ont été prises sont conformes à nos textes et répondent aux aspirations de la population qui s’est insurgé les 30 et 31 octobre et qui réclamait le changement et l’alternance. Et je pense que ces décisions aussi rendent service aux partis concernés, parce que nous savons que dans l’organisation d’un parti, il y a plusieurs possibilités. S’il y a des gens qui sont ciblés par cette décision, on n’avait pas besoin d’être candidats parce que d’autres cadres de leur parti auraient pu assumer la responsabilité, le temps que eux ils recouvrent une nouvelle virginité. En mooré, on dit que c’est celui qui se presse qui achète la tête du chien ; les bonnes parties-là même vont être distribuées ! Donc, nous, nous voyons que le peuple burkinabè est mur, il sait ce qu’il veut : c’est la paix, c’est la stabilité, c’est la sécurité. Et il les aura avec l’organisation d’élections inclusives, équitables, transparentes le 11 octobre 2015. Et quand nous disons « inclusives », le processus électoral l’est vraiment au Burkina. Il y a des règles qu’il faut respecter et c’est cela qui fait que le Conseil constitutionnel a dit le droit et rien que le droit.
Nous, nous croyons au peuple burkinabè qui a trois valeurs qui font de lui, un peuple différent des autres. D’abord, c’est un peuple qui pardonne (mais n’oublie pas). Ensuite, c’est un peuple qui tolère et, enfin, les Burkinabè sont un peuple patriote. Si bien que les états d’âme particuliers et personnels, il n’en a cure.

Aly Badra Ouédraogo, président du RPR :« …nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes »

Je voudrais saluer d’abord l’esprit républicain qui a guidé le Conseil constitutionnel et qui a abouti donc à cette décision parce qu’en amont, vous aurez remarqué qu’il y a eu beaucoup de pression, de part et d’autre. Mais, le Conseil constitutionnel, sans passion, s’est appuyé sur l’arsenal juridique dont notre pays dispose, pour dire le droit. En deuxième analyse, ce qu’il faut reconnaître, ce n’est ni la victoire d’un des camps, parce que tout simplement, pour nous, c’est le droit qui a été dit et c’est la victoire du droit qui a été consacrée. C’est pour cela j’en appelle au sens élevé de responsabilité de tous les acteurs politiques, où qu’ils soient (que ce soient ceux qui ont été déboutés ou ceux qui pensent que la décision les agréé et qui sont en train de jubiler), d’avoir cette modestie de reconnaître que l’essentiel pour nous, c’est la nation burkinabè, c’est notre Patrie, que nous devons à tout moment préserver de certains actes qui peuvent donc handicaper notre développement ou notre vivre ensemble. Je note aussi que cette décision n’interdit pas la participation aux élections des partis politiques dont les candidats ont été incriminés, en ce sens que ces partis peuvent encore introduire d’autres candidatures pour remplacer celles qui ont été invalidées. Donc, nous, nous pensons simplement que ça va permettre à ce que la classe politique burkinabè soit assainie et que d’autres personnes qui n’avaient pas encore ce rêve-là de pouvoir siéger à l’Assemblée nationale puissent y venir et participer à la construction du Burkina Faso ; ce qui est une bonne chose pour notre démocratie.

Je voulais donc saluer cette marche résolue que notre pays est en train d’entamer vers un Etat de droit démocratique véritable. Je peux aussi ajouter que pour nous, cette décision vient, en tout cas rappeler, s’il en est encore besoin, à tous les acteurs que quand on s’engage en politique, il y a à un certain moment donné, qu’on doit assumer aussi sa responsabilité politique ; de sorte à ce que nos actions, nos propos doivent être en conformité avec l’élégance républicaine pour ne pas nous mettre en porte-à-faux avec ce qu’on pourrait appeler les aspirations profondes des populations. Nous notons donc que c’est une décision qui vient à propos rappeler que le Burkina Faso est notre toit commun et que nous devons tous nous engager dans sa construction.

Pour conclure, je voudrais simplement dire qu’au jour d’aujourd’hui, nous sommes en train d’amorcer une étape décisive de la vie de notre nation et en cela, on ne doit pas considérer cette décision du Conseil constitutionnel comme étant une tentative de vouloir donc exclure des citoyens burkinabè de leur engagement à servir la nation mais que sur la base du droit, on a statué et estimé que certains citoyens doivent prendre un repos avant de revenir sur la scène politique. Et il y a un principe fondamental en droit qui dit que nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes, en ce sens que depuis le verdict rendu par la CEDEAO le 13juillet 2015, nous n’avons noté aucune action véritable engagée par les requérants pour amener l’Etat burkinabè vers l’applicabilité véritable de cette décision. Il y a eu plutôt des effets d’annonce, une certaine joie d’avoir eu ce verdict de la CEDEAO mais que, en aucun cas, des actions véritables ont été posées pour amener l’Etat à appliquer cette décision. Aujourd’hui, nous devons prendre acte et que chacun de nous comprenne et accepte. Car, c’est de notre volonté que d’avoir des institutions fortes et le Conseil constitutionnel en tant qu’émanation de notre Constitution, nous devons tous avoir cette notion républicaine et être des légalistes pour accepter cette décision, de sorte à préserver la cohésion sociale, gage d’un développement de notre Patrie. En tout cas, nous, au RPR, nous sommes satisfaits de la décision et nous pensons qu’au jour d’aujourd’hui, nous pouvons, enfin, dire que nous avons des institutions fortes et que nous pouvons faire confiance à celles-ci.

Vincent Dabilgou, président du NTD (via sa page Facebook) :« vive la république dans la paix… »

Notre parti le NTD lors de son congrès extraordinaire avait clairement proclamé qu’il respectera la décision du Conseil constitutionnel. Le droit a été dit : vive la république dans la paix, le développement et la démocratie dans notre pays.

Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’ADF/RDA (via sa page Facebook) :« en tant que légaliste nous prenons acte »
Comme promis, en tant que légaliste nous prenons acte de la décision du CC et nous nous inclinons soucieux de la préservation de la paix.

Recueillis par Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 28 août 2015 à 02:54, par le Peuple debout En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Juste féliciter solennellement Aly Badra Ouedraogo pour son hauteur de vue . Qu’est ce que tu t’es foutu dans la merde de part le passé et pourtant tu est intelligent !

  • Le 28 août 2015 à 05:11, par gangoblo En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    A lire certains responsables politiques, on sent de l’aigreur. Celui qui conçoit un projet et y renonce après n’est pas aussi condamnable que refuse de reconnaître ses erreurs et qui persiste. Si le concepteur refuse abandonne son plan et l’exécutant lui refuse et l’exécute est alors seul responsable de son acte. Soyons honnêtes et sérieux. Des gens ( ministres) ne pouvaient prononcer une phrase sans citer le nom de son excellence Blaise Comoaore, mais aujourd’hui ces gens se croient plus patriotes que les autres. Quelle malhonnêteté méchanceté pour ces minables et sinistres individus ? Dommage . Nous roulons sur des engins mais quand nous faisons un accident, le fabricant n’est pas responsable sauf en cas de défaut de fabrication de la part de celui ci. Encore une fois soyons sérieux .

  • Le 28 août 2015 à 05:31, par YIRMOAGA En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    merci à tous ces intervenants. Des gens soucieux de la paix au BF. Sans commentaires, je me joint à leur déclaration. Un homme doit penser au futur et non au présent. Et la paix nous guidera au futur. No Comente ???

  • Le 28 août 2015 à 05:41, par koalq patrice En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Accepter la decision c’est reconnaitre les militants des partis ne se limittent pas aux candidats recalés.

  • Le 28 août 2015 à 06:38, par OUSTAAZ En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Dr Ablassé et aux burkinabè,si le MPP arrive à kosyam,c’est la restauration des pillages,crimes,impunités avec leur volonté de mainténir et renforcer le RSP.Il ne connait que cela.le FASO est mort seulement.On est avertis.

  • Le 28 août 2015 à 07:39, par bb En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Ablassé parle trop pour ne rien dire.

  • Le 28 août 2015 à 07:49, par HORUDIAOM En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Aly Badra Ouedraogo, tu es un jeune qui a de l’avenir. Tes propos m’ont fait pleurer, tellement ils sont remplis d’humilité. ç’est ça etre un responsable politique. Et la jeunesse aujourd’hui doit s’avoir s’envoyer lorsqu’on l’envoie pour paraphraser Gbagbo. Si nous prenons nos responsabilités de cette façon, si nous arretons la démagogie et évitons la cupidité, il n’ya pas de raison qu’on ne réusisse pas. C’est pourquoi, j’interpelle la jeunesse du CDP à prendre ses responsabilités et à se battre pour se faire respecter par ses dirigeants. Si certains sont inéligibles, d’autres peuvent rentrer dans la course. Et c’est l’occasion de promouvoir les jeunes et les femmes. Eviter de suivre aveuglement vos dirigeants va t’en guerre. A Vincent Dabilgou et Gilbert Noel Ouedraogo, je vous dis merci pour votre élegance républicaine. Quand je vois Achille Tapsoba se comporter comme un voyou aujourd’hui, ça me fait beaucoup de peine. Toi qui a donné un exemple d’engagement révolutionnaire sous Thomas SANKARA. Toi qui nous donnait des conseils en toute humilité quand tu étais DG du Cenou. Vraiment que dieu nous donne une bonne fin. Mais en attendant, je dis à Eddie et sa copine Fatou, qu’ils s’engagent sur un chemin sans issue. Personne ne va vous suivre dans votre extrémisme. Rendez plutot grace à l’éternel des armées qui vous a conduit dans la prospérité et dans la santé jusqu’à ce jour. Dieu bénisse la patrie des hommes intègres. Amen

  • Le 28 août 2015 à 07:53, par Zonta Bakikiu En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Je salue à sa juste valeur l esprit republicain, l esprit de compromis, de sagesse, de depassement de soi qui anime ces hommes, qui à mon avis, s’inscrivent résolument sur la voie de l’absolution par le peuple pour une très prochaine réhabilitation.

  • Le 28 août 2015 à 07:57, par ZEBA En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    merçi à ablassé pour cette belle analyse quant à moi je pense qu’il faut vraiment que chaque acteur politique elève son sens de responsabilité afin que l’on puisse préserver la paix , la stabilité et la cohésion nationale.

  • Le 28 août 2015 à 08:32 En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    2020 je vote Gilbert Noël Ouédraogo. Il a bcp appris de ce qui s’est passé avant l’insurrection. Je pense même qu’il devait donner sa position par conférence de presse pour mieux se démarquer des va t en guerre qui s’agite actuellement.
    Bon vent.

  • Le 28 août 2015 à 08:40, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Merci au Conseil Constitutionnel. Merci au Grand Juge KAMBOU et son staff. Le droit a été correctement dit.
    Faute politique(Martyrs du 30 et 31 Octobre 2014) = sanction politique et sanction judiciaire.

    Le nouveau code électoral a été très bien appliqué sans complaisance contre ceux qui ont aveuglément soutenu les "indispensables" frères Compaoré.
    Que le cdp et ses satellites sachent que les élections du 11 Octobre 2015 se dérouleront dans la PAIX du SEIGNEUR et aucun trouble à l’ordre public ne sera toléré. Nous défendrons énergiquement la démocratie (élections du 11 Octobre 2015) avec la grande rigueur en MÉMOIRE DES MARTYRS du 30 et 31 Octobre 2014 tombés par la folie des frères Compaoré et de leurs partisans arrogants et zélés.

    DIEU AIME LE BURKINA, il n’ y aura pas de chaos pendant les élections du 11 Octobre 2015. NOUS ÉLIRONS NOTRE PRÉSIDENT DANS LA PAIX DU SEIGNEUR EN TOUTE TRANSPARENCE ET EN TOUTE QUIÉTUDE.

    BURKINA FASO , terre bénie TU SORTIRAS GRAND VAINQUEUR AU SOIR DU 11 OCTOBRE 2015.

    Merci SEIGNEUR pour tout (BURKINA)
    Merci SEIGNEUR pour tout (BURKINA)
    Merci SEIGNEUR pour tout (BURKINA)

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

  • Le 28 août 2015 à 08:44, par Arba ! En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Bravo à Ali Badra, Vincent Dabilgou et GNO !

  • Le 28 août 2015 à 08:46, par fasolais En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    MPP par ci Mpp par là.. on demandait juste de se prononcer sur le verdict deja tombé, mais permettez moi le hors sujet, car un des intervenants "leader politique" l’a aussi fait...Monsieur le moaga musulman du plateau central...pardon Ablassé Ouedreaogo,, dans la lutte contre la modification de l’article 37 , la contribution du mpp de janvier à octobre a eté au moins 10 fois plus importante que la tienne, toi qui a quitté le cdp bien plus longtemps.. Pendant la lutte le mpp donne des insomnies au cdp, apres la victoire le mpp donne des insomnies aux anciens opposants. Si ton parti avec celui de l’upc ont eté representés à l’investiture de plusieurs candidats de l’ancienne majorité dont dernierement Gilbert Noel Ouedraogo qui etaient vos adversaires de lutte les 28,30 et 31 octobre, (Ton mentor Diabre souhaitait d’ailleurs que tous les candidats (y compris Blaise s’il etait presenté ?) soient eligibles..apres avoir voté oui pour la loi dite "exclusion". ), alors souhaiter l’inegibilité de Rock qui etait votre compagnon de lutte les 28 , 30 et 31 n’a qu’une signification : La crainte d’etre laminé par ce dernier aux elections... C’est la politique ,vous(faso autrement +upc) pouvez pactiser avec votre ancien adversaire pour battre votre ancien compagnon c’est de bonne guerre, mais je vous donne un conseil : Vous risquez de vous griller en tentant cela avec le mpp et le cdp. Quand des freres se battent,evitez de vous y meler sans prudence..Restez dignes et constants en comptant sur vos propres forces .. Le pire cadeau empoisonné que vous attendez naiivement , c’ est l’appel officiel du cdp à voter pour vous en cas de second tour mpp-upc... L’appel a peu de chance d’etre suivi,(si les ineligibles ne veulent pas laisser la place aux eligibles, pourquoi les derniers suivront l’appel des premiers ?) . En plus vos militants ne pouront plus utiliser leur slogan de predilection "mpp=cdp" ou "upc le vrai changement".. Si par chance ou par malchance il est suivi, vous composerez votre gouvernement avec les dinosaures declarés ineligibles du cdp au grand bonheur ou malheur de vos compagnons de longue date qui rêvaient d’etre ministrables mais doivent se plier au pacte signé... Alors Zeph presi, Gilbert Ouedraogo, Achile Tapsoba , Eddy Konboigo ministres d’etat... Francois Compaoré ministre de la justice... Fatou Djendjere ministre des femmes, Bassolet ministre de la defense , Gilbert Dienderé chef de l’etat major...etc.....Toi Ablassé ,pardon le musulman du plateau central ,ta chance d’etre dans ce gouvernement est minime (avec raison) car ton apport à l’UPC est tres insignifiant... J’exagere à peine avec la composition du futur gouvernement en ca de victoire du couple cdp-upc.(dois je ajouter faso autrement ?)..mais si le rêve de Zeph c’est d’etre simplement president meme si c’est aux ordres du cdp, c’est de bonne guerre...

  • Le 28 août 2015 à 08:47, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    J’adhère pleinement à certains pans des propos de mon ancien MAE et ami au passage. En effet j’attends avec admiration pour le CC d’avoir le courage et la lucidité d’appliquer la même sanction vis à vis des concepteurs de l’anti-constitutionnalité de la non modification de l’A37, et des exécutants de la décision en Conseil des ministres de la décision de l’A37. A ce que je pressens sache, les concepteurs et soutiens ; RockZilla et Courtelin de Mankougdougou ne sont pas de bons chevaux pour ce Quinté ++ du Grand prix du Burkina Faso. L’ex faiseur de roi, le Dr Dalein peut bomber le pectoral pour avoir, au risque de se faire buter par la galaxie compaoré et sa troupe, dénoncé la patrimonialisation du pouvoir ou sa "naamaisation". Mais lui aussi traîne de très sales casseroles. Un boulevard pour Areva international je pressens.

  • Le 28 août 2015 à 08:47 En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Maître, il n’est jamais tard pour bien faire.J’apprécie votre sens élevé du respect des lois de la République et de discernement. De toute façon dans le parcours d’un être humain il ne peut y manquer des erreurs. Prenez le fait d’avoir soutenu la modification de l’article 37 comme les vôtres, tirez-en les leçons qui s’imposent, et le moment venu on vous reconnaitra ce mérite. L’erreur est humaine, c’est la persistance dans l’erreur qui est diabolique. Quant à Ablassé, je dirai que s’il veut parler de concepteur, le bon sens voudrait qu’il aille au delà de 2010.

  • Le 28 août 2015 à 08:48, par sergey En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Je suis d’avis de le décision de la CC, nous ne voulons plus des prési nul, voleur, délinquant, voyou. même aux USA il ya des personnes inéligibles.

  • Le 28 août 2015 à 08:50, par Lapaix En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Que la paix règne au Faso ! Que Dieu nous protège.

  • Le 28 août 2015 à 09:00, par sougri nooma En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Aly BADRA, c’est trop propre. on a besoin des burkinabés integres comme ce que tu viens de dire.

  • Le 28 août 2015 à 09:04, par papus En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    merci gilbert s’il un homme digne et courageux dans ce pays c’est bien toi le burkina ce souviendras de si blaisse fesais comme vous le burkina auras une paix eternel merci pour courage

  • Le 28 août 2015 à 09:13, par noonga sida En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Pour une fois Gilbert a été sage. Si tu continues ainsi, tu pourras regagner notre sympathie ; mais attention pas le pouvoir. S’agissant du pouvoir, tu as laissé passer ta chance et c’est pour de bon !

  • Le 28 août 2015 à 09:46, par philo En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    fallait interviewer l’autre camp aussi (ceux qui ont annoncé la désobéissance civile) pour avoir sa réaction sinon que j’apprécie positivement la réaction des autres

  • Le 28 août 2015 à 09:48, par Maria de Ziniaré En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    M. Komboïgo qui aspire à diriger le Faso ne reconnaît pas les décisions du CC. Comment peut il continuer à diriger un parti politique dont le but est la conquête du pouvoir ?. Il s’est définitivement grillé politiquement en se comportant en candidat voyou non réplication. Quand on aspire à la magistrature suprême il faut avoir l’élégance de se mettre dans la peau d’un homme d’état avec un discours républicain. En refusant de reconnaître la décision du CC il engage le CDP dans une voie sans issue . Soit il persiste dans sa logique et ne fait pas remplacer les exclus et le CDP entame une descente aux enfer dont les conséquences sont incalculables ( invalidation de certaines listes dont la nationale, un fort risque d’une seconde scission du parti avec l’émergence d’une contestation des décisions de non remplacement des exclus) soit il met de l’eau dans vin et dans ce cas c’est un revirement de 180 ° qui bien que salutaire pour le parti commande que Komboïgo démissionne de la présidente du CDP pour incompétence notoire il aura confondu la gestion du parti qui est du domaine du politique avec celle d’un cabinet de comptabilité qui est du business. Le CDP qui est tombé entre des mains inexpertes vit aujourd’hui une étape cruciale de son avenir pour n’avoir pas fait une saine appréciation de la situation du moment.

  • Le 28 août 2015 à 10:11, par ayirikem En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    L une des plus grosses erreurs que fera le cdp s est de refuser d aller au election

  • Le 28 août 2015 à 10:16, par Le Burki’nbila En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Ngaouh ! C’est mieux comme ça pour vous dè !
    C’est quand même sage. Reconnaissons-le. même si on n’aime pas le lièvre, il faut reconnaître qu’il est rapide en course. Félicitations ! Vous venez de faire une bonne semence et vous en récolterez les fruits à moyen ou long terme. Bravo encore.

  • Le 28 août 2015 à 10:18 En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Le bon sens a fui le Faso il y a bien longtemps. Il n’y a que les griots, les manipulateurs, les menteurs et les gros voleurs qui se font applaudir. Mensonges, manipulation et lâcheté. Le règne des médiocres. Les politiciens qui ont le vent en poupe (RSS) n’ont pas fait leurs preuves en aucun moment et jurent encore qu’ils sont les meilleurs pour conduire le pays. Le Burkina est malade de la cupidité, de la voracité et de la malhonnêteté de ces fils (vieux comme jeunes, femmes comme hommes). Le Burkina Faso est mis en marché par les plus gourmands de ses fils. Chacun veut sa part et se fout de la suite. Ils veulent juste le pouvoir et l’argent pour leur ambition et intérêts personnels, mais Dieu seul sait ce qu’ils feront de nous après. Qu’avons-nous fait pour mériter un tel sort ? L’avenir du pays est incertain et très sombre car les politiciens actuels n’inspirent pas confiance.

    Nous sommes complètement hypnotisés et conduits comme des moutons vers l’abattoir par ces politiciens. On dirait nous sommes tous hypnotisés pour courir vers la destruction du pays. Tout le monde sent qu’on va dans une mauvaise direction, mais ils disent "allons seulement". Le charlatan qui a wacké les leaders politiques du Burkina Faso et une bonne partie de sa jeunesse est très fort. Le pays des hommes intègres est devenu le règne du mensonge et des flatteries du style "blaguer tuer". Jusqu’où faut-il se laisser tirer dans la mauvaise direction avant de retrouver le bon sens et dire STOP ? . Moi, j’ai très peur et j’ai juste envie de pleurer. Je sens que les politiciens vont continuer de nous faire souffrir et nous pousser à nous entretuer. La transition est juste un lenga dans cette longue souffrance à venir. Je vais fuir au village de mes grands parents et attendre que les élections passent. Pourquoi ?

    La société va beaucoup régresser car la qualité du leadership politique qui sortira des élections ne sera pas meilleure par rapport à l’époque de Blaise COMPAORE. Le pays a plus de problèmes maintenant car personne ne surveille la mise en oeuvre des nombreux programmes prioritaires de développement sur le terrain. Les coordonnateurs et autres gestionnaires risquent de piller allègrement l’argent des projets pour financer la campagne électorale dans l’espoir de conserver leurs postes. A cette allure les bailleurs risquent de refuser de financer notre prochain SCADD. On ne sait pas où les nouveaux élus trouveront l’argent pour répondre au aspirations des enfants, des jeunes, des femmes, des personnes âgées, des paysans, des éleveurs, des commerçants, des fonctionnaires, des politiciens professionnels, des burkinabé de la diaspora. On va souffrir si on compte sur les politiciens qui veulent se faire élire, car ils ne feront que de fausses promesses.

    En terme de développement, je pense que nous sommes partis pour 5 à 10 ans d’errance comme en Cote-d’Ivoire après la crise de Guei et Bédié. Nous sommes devenus prisonniers et victimes de la politique politicienne. On ne parle plus que du passé et du présent. On ne parle pas d’avenir malgré les élections à venir. Or, c’est l’avenir que nous pouvons et devons changer. Le passé est révolu et nous devons bien utiliser le présent pour penser, préparer et construire le futur. Une simple question de morale sociale et de bon sens.

    Il faut que dès maintenant, les populations et les différentes composantes de la société se ressaisissent et prennent leurs sorts en main pour se battre et s’en sortir, comme elles l’ont toujours fait. On connait les problèmes de chaque composante de la société. On peut cependant en faire un inventaire plus exhaustif. Nous pouvons nous organiser pour les résoudre au niveau local tout avec les OSC de développement (et non les OSC politisées) en préservant l’environnement et les ressources naturelles pour les prochaines générations. Il faut que nous travaillions à réapprendre vite à nos enfants, nos familles, nos villages, nos communautés et nos collectivités de vivre de façon autonome sans rien attendre de l’Etat central. Les nouveaux gouvernants vont être tellement occupés à se partager les ressources publiques pour s’enrichir comme ceux de la transition et bien d’autres avant eux. Moi je n’attends rien d’eux.

    Il faut que les populations se prennent en main dès maintenant et évite les vains espoirs. C’est ce que Ky Zerbo appelait l’auto-développement ou développement endogène. Si nous voulons survivre et échapper à la mainmise des politiciens véreux et apatrides sur l’avenir de ce pays, nous devons prendre en main notre destinée et les laisser s’entretuer entre eux si cela les amuse. Le jeu politique et surtout la démocratie ne sont pas synonymes de guerre, de méchanceté, de haine et de divisions. Comme l’a dit le Moogho Naba, la politique est venue trouver notre société, il ne faut pas qu’elle nous détruise. Les politiciens doivent faire beaucoup attention même s’ils sont sans moralité et ont le pouvoir d’Etat. Tôt ou tard, ils seront rattrapés par leurs actes. Ils rendront compte pour leurs méfaits à l’endroit de la "majorité silencieuse" qui ne demande qu’à vivre sa misère dans la paix et la dignité.

  • Le 28 août 2015 à 10:36, par Tabita En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    toi Gilbert tu es inteligent. tu fais preuve de patriotisme.

  • Le 28 août 2015 à 10:39, par tengen-biga En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Merci à ces hommes politiques qui vont dans le sens de l’histoire. Rien à dire. Le conseil a fait du travail.

  • Le 28 août 2015 à 10:43, par MOCTARSED En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    FELICITATION A TOUS CES ACTEURS POLITIQUES QUI ONT ACCEPTE PAR LEUR PROPRE GRE LA DECISION DE LA CC OUEVRONS A PRESERVER LA PAIX

  • Le 28 août 2015 à 11:02, par Sheiky En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Bel article et bonnes reponses de tous. Je salue également l’élégance (même si elle est calculée) de Me Gilbert et M. DABILGOU. AU déla de la justesses juridique ou non de la décision de la CC, je retiens dans tous les cas qu’elle est avant tou morale. Ces personnes devaient d’eux mêmes se retirer du devant de la politique et travailler à reconstruire leur partis sur d’autres bases qui seront en phase avec la nouvelle réalité du BF. On dit que ’’Quand tu perds, ne perds pas la leçon’’. Avec l’insurrection et cette décision, ce sont 2 leçons qui ont été administrées à l’ancienne majorité. La 1ère a coûté la vie à des dizaines de burkinabé et ils veulent acheter cette 2ème par le désordre sociale. Faisons de telle sorte que cette 2ème soit gratuite, sans autre prix que leur déclarations frustrées.
    Néanmoin,s à leur crédit et je pense qu’ils sont bien renseignés, leur persistance peut être liée aux comportements de certains acteurs de la transition et des futurs responsables clairement visibles du prochain pouvoir (Zeph ou Rock, Me SANKARA,Salif DIALLO...). Ils se disent que par leurs actes invisibles pour le commun des burkinabè, ils ne verront peut être pas mieux qu’eux dans la gestion du pouvoir.
    Gageons que ces futurs gouvernants sauront faire mentir l’ancienne majorité en relevant le pays et en la débarrassant de cette gangrène qui risque de se transformer en cancer que vie le pays (corruption, morale en berne...). Bon vent pour les élections.

    QUE DIEU BENISSE NOTRE FASO

  • Le 28 août 2015 à 11:31, par gotan En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Ablassé si tu n’étais pas un missi,hé pardon, un mossi, j’allais te donner 10/10. Mais 9/10 c’est Bon. Merci pour ton franc parlé.

  • Le 28 août 2015 à 11:37 En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Merci beaucoup Gilbert et Dabilgou, je peux dire que vous êtes sur la bonne voie pour être des burkinabè car les Burkinabè sont UN peuple digne et aime ses enfants et les enfants des autres. Le burknabè véritable est hospitalier, bienveillant, sociable, met l’intérêt majeure de la nation en avant.
    Gilbert, ton père va maintenant reposer en paix car il a été un véritable burkinabè

  • Le 28 août 2015 à 11:51 En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    le même Ali Badra OUEDRAOGO était en compagnie de TOE R Noél en juillet 2014 dans le Yatenga pour soutenir la modification de l’article 37 et la mise en place du sénat. TOE Noél est candidat tête de liste du MPP dans le nayala et bien entendu, il n’a pas été déclaré inéligible par notre C C

  • Le 28 août 2015 à 12:26 En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Votre écrit est d’une telle pertinence que je m’en vaudrai de le commenter, en fait les juristes agités et excités qui pensent que le conseil constitutionnel a dit le droit ne sont en fait que des partisans du MPP, de l’UNIR/PS, et bien d’autres partis clandestins aux intérêts lugubres et nébuleux qui n’a rien à voir avec les aspirations de notre peuple qui est la paix. le Burkina ne se limite pas à Ouagadougou et Bobo Dioulasso, le Burkina c’est pas le MPP et son appendice de Dabilgou qui pour raison de morale ne devrait même plus faire de politique, le Burkina, c’est pas l’UNIR/PS.......
    La décision est mauvaise en ce sens que les lois ne sont pas rétroactive, et de ce fait le de électoral du 07 avril 2015 ne saurait s’appliquer à des faits de juin et octobre 2014.
    ce que le Conseil Constitutionnel a fait, ça un nom, le FORFAITURE, et ses membres paieront pour ce crime commis à la démocratie

  • Le 28 août 2015 à 12:28 En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Votre écrit est d’une telle pertinence que je m’en vaudrai de le commenter, en fait les juristes agités et excités qui pensent que le conseil constitutionnel a dit le droit ne sont en fait que des partisans du MPP, de l’UNIR/PS, et bien d’autres partis clandestins aux intérêts lugubres et nébuleux qui n’a rien à voir avec les aspirations de notre peuple qui est la paix. le Burkina ne se limite pas à Ouagadougou et Bobo Dioulasso, le Burkina c’est pas le MPP et son appendice de Dabilgou qui pour raison de morale ne devrait même plus faire de politique, le Burkina, c’est pas l’UNIR/PS.......
    La décision est mauvaise en ce sens que les lois ne sont pas rétroactive, et de ce fait le de électoral du 07 avril 2015 ne saurait s’appliquer à des faits de juin et octobre 2014.
    ce que le Conseil Constitutionnel a fait, ça un nom, le FORFAITURE, et ses membres paieront pour ce crime commis à la démocratie

  • Le 28 août 2015 à 12:30 En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Votre écrit est d’une telle pertinence que je m’en vaudrai de le commenter, en fait les juristes agités et excités qui pensent que le conseil constitutionnel a dit le droit ne sont en fait que des partisans du MPP, de l’UNIR/PS, et bien d’autres partis clandestins aux intérêts lugubres et nébuleux qui n’a rien à voir avec les aspirations de notre peuple qui est la paix. le Burkina ne se limite pas à Ouagadougou et Bobo Dioulasso, le Burkina c’est pas le MPP et son appendice de Dabilgou qui pour raison de morale ne devrait même plus faire de politique, le Burkina, c’est pas l’UNIR/PS.......
    La décision est mauvaise en ce sens que les lois ne sont pas rétroactive, et de ce fait le de électoral du 07 avril 2015 ne saurait s’appliquer à des faits de juin et octobre 2014.
    ce que le Conseil Constitutionnel a fait, ça un nom, le FORFAITURE, et ses membres paieront pour ce crime commis à la démocratie

  • Le 28 août 2015 à 12:32, par Aubin En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Je pense sincerement que le musulman mossi du plateau central au carnet d’adresse bien rempli ferait mieux de conserver ses lecons de morales et de moralite pour lui meme avant tout.

  • Le 28 août 2015 à 16:23 En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    la justice des vainqueur es bien beau mais dite que fait on des transfuges du cdp et de la mouvance au mpp ?ne faisait ils pas parti du dernier gouvernement ?ou non til pas soutenu cette fameuse révision ?

  • Le 28 août 2015 à 17:08, par Baraka Alain En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Monsieur Ablassé Ouédraogo, sans vouloir défendre qui que ce soit dans cette affaire, vous devez pouvoir comprendre qu’il s’agit d’une question de droit et non de passion encore moins de vengeance même si effectivement la réaction de certaines personnes peuvent faire penser cela. On n’a pas besoin de jeter des cauris pour comprendre que vous faites allusion à Rock.
    D’accord qu’il a eu à affirmer que l’article 37 est anticonstitutionnel, mais c’est le même Rock qui était avec vous dans toutes les actions engagées contre la modification de l’article 37 à partir de janvier 2014. Selon quelle logique cette déclaration de 2010 doit l’emporter sur toutes les autres actions menées à partir de janvier 2014 pour dénoncer le régime de Blaise et qui par ailleurs, vous l’aurez noté, ont beaucoup contribué à la chute du régime ? Question simple : S’il s’en tenait qu’à Rock est ce que Blaise aurait campé sur sa décision de modifier l’article 37 ? Autrement dit, si Blaise ne devait écouter que Rock serait-il oui ou non encouragé à aller jusqu’au bout de sa volonté de modifier l’article 37 ? De la réponse à cette question dépend la pertinence de la thèse selon laquelle Rock a soutenu la révision de l’article 37. Autre chose, pourquoi vous limiter à 2010 ? Faites un bon en arrière et demandez-vous qui était le griot de Blaise en 1997 partout sur les médias internationaux ? S’il vous avait été demandé en ce moment de vous prononcer sur la révision de l’article 37, êtes vous sûr que vous auriez claqué la porte au Gouvernement ? Du reste, au cours de la modification de 1997 quel rôle avez vous joué, vous qui étiez Ministre des affaires étrangères ? Je pense simplement que c’est malhonnête de privilégier aujourd’hui les propos de Rock par rapport à tout ce qu’il a fait après au sein du CFOP. Je vous aurais compris si en ce moment, vous (tous les autres partis membres de l’ancien CFOP) lui aviez dit de s’en aller parce qu’il a lui aussi dit en 2010 que l’article 37 était anticonstitutionnel. Au lieu de cela, vous étiez tout heureux parce que le régime de Blaise venait de s’affaiblir et que vous pourrez lui porter un coup fatal. Une fois la victoire remportée, vous vous rappelez (c’est seulement vous et Zeph deux anciens Ministres de Blaise ) maintenant qu’il doit être traité comme les membres du dernier Gouvernement de Blaise. Tout de même ! Cette attitude n’aurait pas choqué si elle émanait du PAREN ou de l’UNIR/PS qui auraient des raisons d’avancer de tels arguments. Non, ce sont les anciens sujets de Blaise qui trouvent que d’autres l’ont été plus qu’eux. Mais tout ceci ne relève que d’une certaine logique, vous pouvez vous aussi introduire un recours de non éligibilité contre Rock devant le CC, après tout nous sommes dans un Etat de droit. Seulement je trouve une certaine indécence à votre attitude.

  • Le 28 août 2015 à 18:34, par Karissa En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Les animaux de la brousse tinrent conseil et décidèrent
    Quiconque sera dorénavant puni d’une peine sévère
    Qui sur le territoire s’adonne à un festin macabre
    En déterrant pour le consommer un cadavre.

    Par une nuit noire l’hyène viola la loi
    Se pardonnant de l’avoir fait de bonne foi
    Puisque dans son esprit est éteint tout effet
    De toute convention quand la nuit est tombée.

    Devant le roi en courroux et la cour le bouc porta plainte.
    L’hyène sur qui pesaient bien de regards se dit sans crainte.
    D’une voix indignée elle proclama son innocence
    Invitant à regarder vers certaines basses engeances.

    Le vautour habitait dans un arbre du cimetière.
    Il vit donc qui avait déterré et dévoré du bouc la mère
    Enterrée dans la journée avec fortes lamentations
    Où la voix de l’hyène sanglotait sa compassion.

    On écouta le témoignage d’un vautour loquace.
    L’hyène invoqua la cécité nocturne des rapaces
    Accusa l’imprécision de la loi quant à la nuit
    Et reprocha enfin à la cour son parti pris.

    Quoi donc ? fit-elle. Vous plaindre que je dévore !
    Vous me savez pourtant par Dieu créé carnivore
    De quoi voulez-vous que je vive sans renier mon être
    Si à votre nouvel ordre je devais me soumettre ?

    Votre Majesté ! , se risqua le chacal d’une voix sifflante
    Point de sacrifice impossible pour toute âme repentante.
    J’ai dégarni ma bouche de tout objet tranchant
    Et cela dès la promulgation du nouveau règlement.

    Un murmure d’admiration parcourut l’assistance.

  • Le 28 août 2015 à 19:41, par ahmed En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Il faut vraiment qu’on prenne garde sur tout ce que nous faisons et ce que nous disons.Il ne faut pas tuer la démocratie en voulant l’instaurer ;Le peuple Burkinabè est tout de meme mur pour pouvoir faire son choit sur tout les candidats fut_il bon ou mauvais selon ce groupuscule de personne manipuler par certains assoiffer du pouvoir qui divulgue des propos mensongères a nos parents et frères dont la majorité se laissent berner par ignorance.Des élections transparentes et inclusives.C’est ce dont il nous faut.S’il sont vraiment les meilleurs et qu’ils estimes etres dans le vrai laisser tout le monde aller au élection .surtout que c’est une équipe qui doit etre neutre ?qui organisera ces élections.La population de Burkina ne se limite pas seulement a ceux qu’on a vu les 30 et 31.Il y a une autre foule de monde dans les villes village et hameaux qui souhaite s’identifier et s’affirmer pendant ces élections inclusive si elle est vraiment,mais encore helas quel injustice.Ca se passe dans les urnes et non la brutalité dans la rue tel le vol la casse et autre.

  • Le 28 août 2015 à 23:48, par Zapata En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    "Et cette catégorie de personnalités politiques ........., c’est l’ensemble des femmes et des hommes de notre pays, qui ont travaillé à mettre dans la tête du Président Compaoré, que l’article 37 de notre Constitution pouvait être modifié. ........ Et cette catégorie de personnel politique qui a travaillé depuis février 2010 où des responsables du CDP ont indiqué clairement que l’article 37 de notre Constitution était anti-démocratique et qu’il fallait le modifier. Et ces personnalités-là, ce sont elles qui ont conçu, ce sont elles les instigatrices et les inspiratrices".
    Eh oui, une fois de plus le mossi, musulman du plateau central attaque le candidat du MPP, tout en sachant que les dispositions du présent code électoral ne le concernent pas....Décidément quelle hargne et quel entêtement ! Ablassé OUEDRAOGO, tu es un pauvre type, tu n’iras nulle part avec un tel esprit.

  • Le 29 août 2015 à 19:51, par Le divin africain En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Grandement merci au Conseil Constitutionnel pour avoir moralisé le monde politique par la lecture du Droit rien que le Droit. Ainsi, ceci constitue un deuxième acte de leçon de grande démocratie que le pays donne au monde entier notamment aux pays frères africains totalement désemparés en gouvernance démographique : Burundi, RDC, Congo Brazzaville, Cameroun, etc. Que Dieu continue à guider et inspirer nos dirigeants actuels et à venir pour un Burkina de justice et de probité.

  • Le 30 août 2015 à 11:18, par Bonswendé En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Internaute 5, vous dites vrai. je partage votre vision, votre analyse, voire votre prophétie réaliste et avisée.
    Pour cela, lisez donc :

    Le Faso.net du vendredi 2 mai 2014
    Tahirou BARRY, un jeune président qui dérange déjà !
    Une candidature qui transcende le PAREN
    Quant à son investiture par le PAREN aux présidentielles de 2015 par le port symbolique de l’écharpe effectué par le fondateur Laurent BADO, le candidat investi s’est voulu clair : « J’ai tout simplement répondu à un appel de mon parti par devoir et au nom de la jeunesse qui souffre, qui est toujours instrumentalisée, humiliée et trahie par des vendeurs d’illusions politiques. Il y a de nombreux jeunes ayant plus de mérite que moi mais qui sont confinés dans de simples rôles de coursiers ou d’organisateur de meeting sans autres possibilités de faire valoir leur leadership au sein de leur organisation. Je voudrais que ma candidature sous réserve de la candidature unique de l’opposition, transcende le caractère partisan du PAREN pour embrasser la jeunesse consciente de tous les horizons qui cherchent désespérément à se faire entendre et à faire valoir leurs riches potentialités. Ensemble,nous nous affirmerons courageusement dans la dignité avec une ferme volonté de faire triompher nos idéaux quelle que soit l’adversité ».

    Jeunes du Burkina Faso, votre avenir est entre vos mains, votre avenir est dans les bulletins que vous déposerez dans les urnes. ne vous trompez pas de combat.

  • Le 30 août 2015 à 17:29 En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    evitons de nous dénigrer et pensons à l’avenir. soutenons d’une même voix le conseil constitutionnel pour sa bravoure et son impartialité.

  • Le 31 août 2015 à 21:27, par FORO SANARI En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    On peut faire confiance au conseil constitutionnel actuel sous la transition. Que les politiciens courageux dont les candidatures sont invalidée s’emprennent au gouvernement ou au CNT peut se comprendre mais laissez la CC en paix. Soutient à la CC.

  • Le 2 septembre 2015 à 18:21, par Benaocyn En réponse à : Décision du Conseil constitutionnel : Des leaders politiques se prononcent

    Sous réserve d’autres dispositions du code électoral que M. Ablassé Ouédraogo pourrait invoquer dans son recours, la disposition a laquelle je me réfère concerne « toutes les personnes ayant soutenu un changement anticonstitutionnel qui porte atteinte au principe de l’alternance démocratique, notamment au principe de la limitation du nombre de mandats présidentiels ayant conduit à une insurrection ou à toute autre forme de soulèvement ».
    Y-a-t-il une autre disposition que concernerait les personnes visées par Dr. Ouédraogo Ablassé, notamment « tout cet ensemble d’acteurs politiques de l’ex-majorité, y compris ses anciens dirigeants qui l’ont soutenu depuis février 2010 en déclarant ouvertement et publiquement que l’article 37 était antidémocratique, ont travaillé à la mise en œuvre de la modification de l’article 37 » ? On a coutume de lire que l’erreur est humaine ; c’est persévérer dans l’erreur qui est diabolique. Pour la situation présente, analysons un peu : à l’origine du processus de modification de l’article 37, « il y a les concepteurs, les inspirateurs et les initiateurs », et certainement à la fin les exécutants. Dr Ablassé Ouédraogo, vous êtes à la place de Blaise Compaoré. Certains de ceux que vous appelez « concepteurs, les inspirateurs et les initiateurs » viennent vous dire d’arrêter le processus dans lequel vous vous êtes tous engagés car il est périlleux. Non content de ne pas les écouter, vous les mettez à l’ écart. Vous poursuivez votre bonhomme de voyage en train avec les autres « concepteurs, les inspirateurs et les initiateurs » qui continuent de vous encourager. Tout naturellement ceux que vous avez mis à l’ écart ne sont plus dans le train avec vous. Le peuple, qui est contre votre projet se dresse un bon jeudi 30 octobre 2014 et vous propulse dans le gouffre. Et vous pensez qu’il est logique d’aller rechercher ceux qui sont descendus du train des centaines de kilomètres en arrière, pour venir les foutre dans le gouffre avec vous ? Avant de répondre à la question, mettez-vous a la place de ceux qui ont reconnu que vous étiez tous dans l’erreur, et qui par souci de franchise et de sincérité vous ont déconseillé de poursuive l’aventure, et qui ont fini par quitter votre train, vu votre entêtement.
    Lorsque les démissionnaires du CDP se sont proclamer de l’opposition et ont pris le train de la lutte en marche, à la question de savoir si vous, Ablassé, ne doutiez pas de leur sincérité, vous aviez répondu : « si tu laboures ton champ et que quelqu’un se propose de t’aider, tu ne déclines pas l’offre d’emblée. Tu l’observes d’abord. S’il arrache les mauvaises herbes comme il se doit, la collaboration devient fructueuse. Si par contre il se met à arracher le mil, vous l’interrompez et vous lui dites de s’en aller » (Nota : c’est une traduction approximative, car c’est en moore que je vous ai écouté sur une antenne de radio FM en son temps)
    Quels bons plants les démissionnaires du CDP qui sont devenu MPP par la suite ont-ils arrachés dans votre champ, au point que vous en soyez à des recours les visant ?
    Si votre démarche vise l’enracinement de la justice et de l’équité, je vous souhaite bon vent. Attaquer les RSS sur d’autres dossiers passe encore. Mais envisager les rendre inéligible sur la base du nouveau Code électoral, je doute fort que vous gagniez votre recours. Mais, c’est une question de justice ; attendons de voir. Seulement, à quoi bon gaspiller salive, encre et énergie dans une bataille perdue d’avance.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique