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Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

Publié le mardi 25 août 2015 à 03h40min

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Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

Dans l’examen des différents recours introduits contre les listes électorales dans le cadre des consultations électorales de 2015, le Conseil constitutionnel a rendu le 22 août dernier des décisions. Tous les requérants ont été déboutés. Déboutées mais pas déçues, nous disent deux femmes qui avaient voulu faire respecter la loi sur le quota genre que les partis politiques ont encore foulée aux pieds. Pour Laurence Ilboudo/Marchal, candidate aux législatives pour le compte du MPP et Ouédraogo Awa, coordonnatrice du secrétariat exécutif de la marche mondiale des femmes, membre du Front de renforcement de la citoyenneté, la lutte doit pourtant continuer.

Ouédraogo Awa, coordonnatrice du secrétariat exécutif de la marche mondiale des femmes, membre du Front de renforcement de la citoyenneté.

Du contexte de la requête

Déjà en 2009, une loi a été votée, celle sur le quota. Nous nous sommes battues avant les élections de 2012 pour qu’il y ait un texte d’application de cette loi, en vain. Les résultats ont été lamentables. S’il y avait le texte d’application, c’est-à-dire 30% à l’arrivée, on aurait quand même eu quelque chose.

Nous pensons que la moindre des choses pour les partis politiques, c’est de respecter les quotas. En 2012, les femmes étaient mal placées sur les listes, nous nous sommes plaintes, nous nous sommes battues, cela n’a pas changé. On ne pouvait pas accepter que la même chose revienne. Nous avons donc pensé qu’il était de notre devoir en tant qu’organisation de la société de dénoncer ce cas de figure.

De la décision du Conseil constitutionnel.

On s’attendait un peu à cela. Ce qui est dit, c’est que le recours ne devrait pas être fait au nom d’un collectif comme le FRC. Mais nous ne pouvions pas non plus le faire en notre nom propre, je représente qui ? Un groupe et c’est au nom de ce groupe que je parle. Ce n’est pas le FRC qui a introduit le recours, mais les organisations féminines membres du FRC. Je ne comprends pas pourquoi le Conseil constitutionnel se déclare incompétent, mais en tout cas, mais nous allions être étonnées qu’on accepte.

Je le dis parce que depuis le début, les choses se sont enchainées, rien ne donnait l’espoir de voir des changements. Déjà que la loi sur le quota ne soit pas acceptée par le CNT, nous avons commencé à nous poser des questions et les listes sont venues confirmer cela. C’est pire qu’en 2012, on se demande si c’est la volonté politique qui manque. Pour nous, la CENI devait arrêter avant que cela n’arrive au conseil constitutionnel.

Pour nous, c’est comme une répétition. En 2012, nous avons osé présenter des candidates indépendantes, sachant, que cela ne serait pas accepté. Mais cela a ouvert la voie vers un code électoral qui accepte les candidatures indépendantes.

Des motifs de satisfactions quand même…

Nous allons sur la base que nous sommes dans un processus démocratique qui est en train de se renforcer. Ça ne sera pas nous, mais nos enfants verront réellement le changement en faveur de la femme.

Mais on peut dire que la démocratie est en train de s’installer réellement au Burkina. Il faut louer la rapidité avec laquelle le dossier a été traité au conseil constitutionnel, je ne m’attendais pas à avoir une réaction dans la semaine.

C’est vrai que nous ne sommes pas contents que l’on ne considère pas notre requête, mais en même temps, nous voyons que ça bouge et dans ce sens il y a des motifs de satisfaction. Nous allons continuer la lutte en étant plus solidaires et plus organisées.

Laurence Ilboudo Marchal, candidate du MPP aux législatives, première suppléante du Kadiogo.

Les motivations du recours.

On a remarqué dans certaines circonscriptions, qu’il y avait des listes qui ne respectaient pas l’article 154 du code électoral. En tant que femme engagée en politique, cela nous a interpellée. Je suis allée avec une camarade Mamata Tiendrébéogo et nous avons procédé à un pointage de 45 circonscriptions de plus de 100 partis, formations politiques et regroupements indépendants.

Il s’est avéré effectivement qu’il y avait des listes qui ne comportaient pas au moins une femme.Pour nous, c’est vraiment une catastrophe, quand on connait la participation des femmes à la vie politique, leur rôle dans l’insurrection qui a conduit au changement, il était donc inadmissible pour nous d’accepter cela.

De la décision du conseil constitutionnel

Le conseil constitutionnel s’est déclaré incompétent à annuler les listes qui n’ont pas respecté l’article 154. Personnellement je prends acte, les membres du conseil ont dit le droit. J’accepte la décision, mais je dis qu’ils sont témoins du viol du droit des femmes, ils sont témoins de la place qu’on retire, qu’on refuse à la femme. Nous sommes heureuses au moins d’avoir eu des témoins pour cela.

Je ne dirai pas que nous n’avons pas eu gain de cause. Le combat, il n’est pas une course de vitesse. C’est un marathon, chaque jour, sa pierre. Nous avons quand même eu le mérite d’attirer l’attention de tout le monde, y compris du Conseil constitutionnel. La prochaine fois, les acteurs feront très attention.

Du non-respect de la loi par les partis politiques

Certains parlent de qualité, qu’il n’y a pas de la matière, je sais bien que c’est faux. C’est parce que les hommes ont du mal à laisser les femmes agir , c’est tout. Je suis d’autant plus confortée dans ma position parce que je fais beaucoup le terrain. Nous avons des femmes très compétentes, très engagées. Malheureusement, les pesanteurs socioculturelles font qu’il est toujours difficile de donner un pouvoir décisionnel, de gestion aux femmes. Mais c’est un combat de longue haleine, et nous le mènerons.

Propos recueillis par Tiga Cheick Sawadogo
tigacheick@hotmail.fr
Lefaso.net

Lire aussi : Elections 2015 : La suite des décisions du Conseil constitutionnel sur les recours introduits :

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Vos commentaires

  • Le 25 août 2015 à 07:11 En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    Que les femmes Cherchent a créer leur propres parti politique au lieu chaque Jour De nous déranger avec cette merdre de quota.
    Faite comme Saran Sereme

  • Le 25 août 2015 à 09:36, par tapsoba En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    De tout ca,je m excuse mais je n’ai rien compris.oubien ce n’est pas fait pour le citoyen lamda !

  • Le 25 août 2015 à 11:56 En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    Tout ça c’est de la discrimination et c’est encore les femmes qui le maintienneetle perpétuent.Discrimination positive mediriez_vs." Il n’y a rien de bon dans le mal" Nque nos mère et sœurs se battent. Aucune législation ne restreint leur représentativité. Le reste découle du travail individuel.

  • Le 25 août 2015 à 12:05, par lamda En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    Un, deux, trois, Lamda. Un deux trois, Lamda. Qu’est ce que Lamda a fait ? Ya ya boin ? Taps. si tu n’as pas compris dit que tu n’as pas compris, on va ta spliqué ! Et laisse le Lamda là ! Voilà, c’est femme qui veut que l’homme n’a ka contruire sa maison, elle, elle va venir commander. La samote qui a contruit sa maison là, est ce que c’est pas elle qui commande. Felicitation à elle ! Elle peut même vouloir être President"e" du Faso
    Si femme veut 30% , elles n’ont ka creer des partis politiques au BF. Si elles sont commandante en chef de 30% des partis politiques, elles pourront mettre + de 70% femmes et - de 30% d’hommes. c’est tout ! Création de parti est-ce que c’est pas libre.
    Un deux trois association de femmes feminines. Est ce que Lamda se plaint du fait qu’il y a pas d’association masculin sans "e"

  • Le 25 août 2015 à 13:02, par Djate En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    je crois que cette question de quota genre est un faut problème ; c’est la culture de la médiocrité. il ya des femmes compétentes qui occupent de hautes fonctions ds ce pays sans ce quota genre ; combien de femmes s’intéressent à la politiques ? on ne place pas un candidat parce que c’est une femme ou un homme mais on place le candidat qui peut rassembler le maximum d’électeurs. Je crois plutôt qu’il faut insister sur la scolarisation des filles, renforcer les capacités des femmes, et les encourager à s’interesser à la chose politique, le reste viendra naturellement. je vois mal un parti qui, au nom du genre, va placer une candidate sans aucun charisme et qui visiblement, va les faire perdre des voix dans une localité donnée. mettons les charrues devant les bœufs ....

  • Le 25 août 2015 à 13:08 En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    Je suis une femme qui lutte pour les droits fondamentaux de la femme depuis ma tendre enfance (selon ce que les personnes âgés rapportent me concernant) mais je ne pense pas que c’est une bonne chose que les jeunes femmes s’engagent dans la politique car il faut être un grand équilibriste pour réussir en politique.
    Je pense que les femmes se trompent de combat. En effet, comment la femme qui est celle qui donne la vie, est la plus présente en famille peut manquer d’influencer les décisions faites dans la société. C’est l’éducation de nos enfants au respect de Dieu et son prochain qui peut changer les choses. Quand j’étais enfant, tout ce qui était mauvais était qualifié de chinois, aujourd’hui, la Chine occupe une place de choix dans le monde par son abnégation lente mais soutenue pour amener le monde à compter avec elle. Au Burkina le nombre de femmes est supérieur au nombre des hommes, comment se fait il alors que nous les principales pourvoyeuses de soins, nous sommes déniées de nos droits fondamentaux (sécurité alimentaire, santé, éducation, paix, amour, création). Nous devons nous sacrifier pour créer une génération qui a la crainte de Dieu et aime son prochain. Des chinois ont dû se sacrifier pour acquérir des connaissances dans tous les domaines et silencieusement ont posé les jalons pour une Chine qui force le respect. Tout n’est pas rose mais les chinois sont moins méprisés et jouissent de plus de droits.
    Ce que les femmes doivent comprendre, ce que toute personne ne peut offrir que ce qu’elle a. les hommes d’aujourd’hui ont été éduqués par des parents qui croient fermement à la supériorité des hommes, ils n’ont pas appris autres choses.
    Moi personnellement, j’ai renoncé ma carrière professionnelle pour m’occuper de mes enfants (je n’ai pas abandonné mon travail, mais j’ai refusé les promotions pour être plus disponibles pour mes enfants) Aujourd’hui tous ont atteints le niveau universitaire et les filles sont respectés par les garçons. Quelque fois, ils me disent, maman pourquoi tu t’occupes tant de papa, laisser se servir à manger, aller chercher l’eau pour boire, pourquoi veux tu toujours qu’il approuve ce que tu veux faire, etc, c’est toi qui fait qu’il a certains comportements. Je leur dis toujours,’’ ne vous en faite pas, il a droit à cela parce que c’est ce qu’on lui a appris. Remarquez, il y’a certaines choses qu’il ne me laisse pas faire comme faire de gros travaux pénibles parce que c’est ce qu’il a vu faire son père à sa mère. Je vois que lorsque vos copains ou copines viennent, vous ne leur offrez pas à boire, mais ils vont se servir, c’est votre monde à vous’’. Lorsque ma fille qui est l’ainée donnent des instructions à ses frères et soeurs, ils respectent et chacun d’eux fait les tâches du ménage à tour de rôle bien que leur papa a tendance lui à associer les enfants en fonction de ce qu’il y’a à faire alors que moi non, tous les enfants sont impliqués selon leur capacité et le droit d’ainesse est respecté. Moi je suis plus présente à la maison, les enfants suivent donc ce que je leur ai inculpé patiemment et en continu. Je connais des familles où la femme et le mari sont souvent absents, les enfants aussi ont réussi mais il y’a trop d’égoisme entre eux et certains me demandent comment j’ai fait. Mon secret, c’est que j’ai amené les enfants à croire en Dieu (nous lisons la bible presque chaque jour et chacun dit ce qu’il a compris (l’histoire) et ce qu’il va fiare désormais selon qu’il obéit à Dieu ou pas. s’ils n’ont pas compris, je leur explique ce qui s’est passé et chacun dit la leçon tirée. Pour ceux qui n’ont pas tiré de leçons, je leur dit que cela ne fait rien, Dieu va leur permettre de comprendre plus tard et il arrive qu’il revienne dans la journée ou des jours après me dire, maman j’ai compris ce que Dieu nous a dit l’autre jour à propos de telle histoire. Même quand je suis absente, ils ne manque pas de prier. Quand la 1ère est allée à l’université, elle a encouragé ses frères et soeurs car elle dit que cela l’aidait beaucoup
    Mon expérience me laisse croire que j’ai réussi à faire comprendre à mes enfants ce qu’est Aimer Dieu et son prochain et ils sont cités en exemple dans leurs écoles comme des gens bienveillants.
    Bref, chacun a sa conviction, pour moi, la femme peut mieux influencer la société en éduquant bien ses enfants à aimer Dieu et son prochain.
    Je sais que des gens diront que je rêve mais ma propre expérience me font croire profondément que Dieu est omniscient et tous ceux qu’il dit de faire est juste et bon même si cela semble désagréable.
    Même dans l’église, où les gens sont censés craindre Dieu, seules les femmes en ménopause sont encouragés à soutenir les plus jeunes pour bien prendre soins de leurs familles respectives, la famille étant le 1er champ missionnaire de la femme en tant que épouse et mère.
    Je dirai aux jeunes femmes de s’occuper bien de leur enfants spirituellement, car la personne qui craint Dieu ne peut faire du mal à son prochain, donc bafouer les droits de la femme.
    Vous pouvez dire que la 1ère place est toujours la meilleure, mais considérez un film, c’est le réalisateur et les acteurs qui sont souvent montrés mais que serait le film si les techniciens n’avaient pas bien fait leur travail ; heureusement, les réalisateur et les acteurs partagent cet honneur avec tous ceux qui ont contribué à faire le film. C’est ainsi que je vois le rôle de la femme dans la société, les techniciennes, elles sont invisibles mais sont déterminantes pour la qualité de la vie dans la famille et partant la société dans laquelle elle vivent.
    La rumeur a dit que Chantal Compaoré avait mainte fois supplié son mari de ne pas modifier l’article et de quitter en vain, je suis sûre que Blaise le regrette amèrement aujourd’hui de n’avoir pas écouté cette précieuse compagne que Dieu a placé auprès de lui car la femme est une aide sécuritaire.
    Si je venais aux affaires un jour (parce que je suis ménopausée), je ne donnerai aucun poste de responsabilité à une femme qui a un enfant de moins de 18 ans, car elle doit remplir son 1er devoir, prendre soin de ses enfants
    Je prie que Dieu au Burkina des responsables à tous les niveaux qui l’aiment et aiment leur prochain Amen
    Que Dieu bénisse Israel, le Burkina et toutes les autres nations, Amen

  • Le 25 août 2015 à 13:12, par Djate En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    je crois que cette question de quota genre est un faut problème ; c’est la culture de la médiocrité. il ya des femmes compétentes qui occupent de hautes fonctions ds ce pays sans ce quota genre ; combien de femmes s’intéressent à la politiques ? on ne place pas un candidat parce que c’est une femme ou un homme mais on place le candidat qui peut rassembler le maximum d’électeurs. Je crois plutôt qu’il faut insister sur la scolarisation des filles, renforcer les capacités des femmes, et les encourager à s’interesser à la chose politique, le reste viendra naturellement. je vois mal un parti qui, au nom du genre, va placer une candidate sans aucun charisme et qui visiblement, va les faire perdre des voix dans une localité donnée. mettons les charrues devant les bœufs ....

  • Le 25 août 2015 à 13:20, par Amadoum En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    Toutes mes felicitations aux femmes qui, malgre toutes les difficultes, continuent de parler au nom de leurs soeurs. Une lutte de cette importance doit etre vue sur le long terme, voire l’infinite. Et quand l’histoire du Burkina, surtout politique, sera ecrite, celles qui ont lutte compteront et seront citees. Ce comportement de la part des partis politiques n’est rien d’autre que du chauvinisme qui se deguise tres mal. Et si l’argument de qualite parmis les femmes est avance, je dirai ceci : j’ai vu la performance des hommes voltaiques et burkinabe, pendant plus d’un demi, et j’attends encore la qualite.

    La seule "alternative" est de continuer a lutter.

    Je vous souhaite beaucoup de courage !

  • Le 25 août 2015 à 13:32, par DAO En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    M’adressant aux femmes j’ai envie de dire : "vous faites bien ce que vous faites, mais que faites-vous ?"
    J’avoue que je n’ai jamais bien compris ce combat de certaines associations de femmes pour le respect des quota dans les partis politiques, les institutions, les postes administratifs etc...
    - En politique quelle diffrence y a t-il entre une femme qui milite dans un parti et un homme qui milite dans le même parti, il s’agit du programme du parti ? quelle difference entre un homme de l’opposition et une femme de l’opposition ? quelle difference entre une femme de la mouvance et un homme de la mouvance ? la poilitique ne serait-il plus un debat d’idées, de programmes ? si oui alors que vient voir le sexe la-dedans ?
    - En administration quelle difference entre une Administratrice civile et un Administrateur civile si tant est que les deux sont au service de l’interêt general ?
    - Que ferait de plus une femme presidente d’Institution qu’un homme president d’Institution, dans la mesure où femme ou pas il s’agit de faire fonctionner l’institution selon des règles et procedures bien determinées et precises ?
    je suis de bonne foi quelqu’un ou (quelqu’une) peut-il m’expliquer pour que je puisse comprendre enfin le sens de ce combat que livrent nos braves soeurs avec tant d’engagement et d’enthousiasme ? faut-il donner donner un sexe à tout ?
    j’aurais tout de suite compris si les femmes se battaient pour l’égalité des chances entre filles et garçons à l’école ; car il me semble difficile d’exiger en aval ce qui n’a pas été preparé en amont ! Braves femmes je vous admire, seulement je ne comprends pas !

  • Le 25 août 2015 à 15:16, par gardien des valeurs En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    Madame l’internaute numero 6, je suis totalement d’accord avec vous. ces femmes se battent pour reclamer l’inadmissible quota. mais elles oublient de s’interroger pour savoir si elles remplissent leur devoir d’éducation des enfants. je peux affirmer sans ambage et je n’ai pas peur d’etre contredit par quiconque que ces femmes ne jouent pas leur role de méres éducatrices.
    Monsieur l’internaute numero 8. vous avez tout dit. je vous ai lus, vous et madame l’internaute numero 6, avec plus d’attention et d’engouement que l’article qui nous unit. je propose qu’on les surnomme les "médiocres" afin qu’elles réalisent un peu ce qu’elles font.

  • Le 25 août 2015 à 15:35, par Razack Bila En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    Les Femmes là même, aux premières des rencontres politiques, les sorties , les travaux de FOND, on ne vous VOIT PAS, vous dites que vous êtes occupées par la famille !!!
    Et quand y’a élection qui pointe son nez, VOUS êtes là à crier :
    "QUOTAS-QUOTAS-QUOTAS".
    C’est poste député ou de maire SOLMENT que VOUS CHERCHEZ.
    Sinon vous êtes PAS des militantes FERVENTES et de première heure.
    Soyons Sérieux. Vous voyez les avantages (Les POSTES) mais vous ne voyez pas le GROS TRAVAIL à fournir pour un Accéder ces postes.
    Seule le travail paie !!!

  • Le 25 août 2015 à 15:51 En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    j’ai un pincement au coeur et cela me donne des nausees aussi. Comment comprendre que toutes ces assoiciations, et OSC qui s’agitent autour, pour et vers la Transition ne puissent avoir en leur sein des hommes/femmes capables de lire et comprendre le droit.... OOOOOO h j’oubliais que les juristes au CNT et les avocats de l’Etat sous la transition manquent foncierement de juristes au sens propre ! Ya toooogo ! Ya riib neb bala ! ( rien que des mangeurs !)

  • Le 25 août 2015 à 17:41, par sidsomdé En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    la présidente du Libéria n’a pas eu besoin de quota pour être ce qu’elle est. Le quota amènera des femmes cancres aux affaires !!!

  • Le 26 août 2015 à 22:50, par tonguim En réponse à : Décisions du Conseil Constitutionnel : Déboutées, mais satisfaites quand même

    Internaute 6, j’adhère entièrement à vos propos. Au lieu de viser le sommet des montagnes, c’est à dire les postes politiques, les femmes devraient viser plutôt les étoiles, c’est à dire là où elles seront à même de consacrer toutes leurs énergies d’une part à l’éducation de leurs enfants pour leur inculquer ces valeurs qui manquent tant aux hommes d’aujourd’hui, manque qui a valu l’instauration de ces fameux quotas, et d’autre part pour former les leaders et les hommes de demain avec des valeurs comme le veulent les femmes.

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