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Commune Rurale de Mangodara : L’Agence de l’Eau des Cascades (AEC) veille sur le barrage de Nèrèkorosso

Publié le jeudi 20 août 2015 à 08h00min

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Commune Rurale de Mangodara : L’Agence de l’Eau des Cascades (AEC) veille sur le barrage de Nèrèkorosso

L’Agence de l’Eau des Cascades (AEC) a organisé le 13 août 2015 à Nèrèkorosso dans la Commune Rurale de Mangodara, Province de la Comoé, à travers le Comité de Bassin et le Comité Local de l’Eau (CLE) Comoé et Komo, un reboisement sur la rive gauche du barrage dudit village. Ce reboisement a pour but de restaurer et protéger les berges du barrage, un barrage longtemps sollicité par les populations de Mangodara, mais qui risque l’ensablement si des mesures adéquates ne sont pas prises.

Pour le reboisement sur les berges du barrage de Nèrèkorosso, ce sont des espèces utilitaires qui ont été choisies. Il s’agit de manguiers, de palmiers à huile, de baobab, de moringas et de bambous de Chine. Le Directeur Général de l’Agence de l’Eau des Cascades, monsieur Dofihouyan Yé, explique le choix de ces espèces par le fait que les producteurs ayant accepté céder leurs terres, il fallait leur trouver une autre formule pour que cette cession ne soit pas une perte pour eux. Ils pourront, à terme, exploiter les fruits des arbres mis en terre et du même coup, les plants seront entretenus et protégés.

Le 13 août donc, sous la direction du Préfet, Président de la Délégation Spéciale de la Commune de Banfora, monsieur Adama Ouédraogo, ce sont 1 200 plants qui ont été mis en terre. L’objectif est d’atteindre 3600 plants. Les 2400 autres seront ajoutés, et cet engagement a été pris par le Comité Local de l’Eau.

C’est à la suite d’une opération de sensibilisation savamment menée par l’AEC que les producteurs ont accepté de quitter leurs terres pour remonter plus loin.

Golleau Isidore Traoré
Lefaso.net

PROPOS D’ACTEURS

Dofihouyan Yé, DG de l’Agence de l’Eau des Cascades :

« Avec ce reboisement, il y aura un couvert végétal qui fera en sorte que les activités aratoires du sol ne pourront plus se mener dans la partie qui vient d’être reboisée. Cela va également limiter le transport du sable à l’intérieur du barrage. De plus, du fait qu’il n’y aura plus d’activité, il va y avoir le développement d’une bande d’herbes qui va servir de piège et retenir le sable qui vient des terres qui sont un peu plus haut.

Les producteurs ont compris que leur activité est liée à la présence de l’eau. Si celle-ci doit entrainer la disparition de la ressource en eau, cela veut dire qu’à long terme, ils n’auront plus d’activité à mener. Selon les closes de l’accord obtenu avec eux, ils pourront poursuivre l’exploitation des terres durant deux à trois ans, le temps pour les plantes de se développer. Et plus tard, chacun d’eux pourra disposer des plantes qui se trouvent dans la parcelle dont il exploitera les fruits. »

GIT

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