Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles : « … des acteurs politiques et civiles n’ont pas répondu à notre appel »
Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles, et constitutionnelles, entouré des autres membres sont revenus sur l’ambiance qui a régnait pendant cinq mois de dures réflexions pour un Burkina nouveau.
A la veille du dépôt de votre rapport, quel est le bilan que vous pouvez dresser du travail de votre commission ?
Dans l’ensemble, c’est un bilan satisfaisant. Il faut toutefois reconnaitre que cela n’a pas été facile au début. Nous avions rencontré des problèmes relatifs aux logistiques qui ont été vite résolus pour mener à bien la mission. Nous avons, surtout, apprécié positivement la disponibilité et l’engagement des membres de la sous-commission mais aussi, tous ceux, avec qui nous avons travaillé et qui ont accepté apporter leur contribution. Malheureusement nous avons noté quelques regrets liés au fait que certaines personnes physiques et morales que nous considérons comme des acteurs essentiels que ce soit au niveau politique que civil n’ont pas répondu à notre appel. Heureusement que sur les questions politiques et institutionnelles, beaucoup de choses avaient été faites. Nous avons donc pu combler le vide.
Est-ce que vous avez pu noter des motifs de satisfaction ?
Il y a plus de motifs de satisfaction. Les propositions que vous avons reçues viennent de toutes les catégoriques sociales du Burkina. Nous avons fait des appels à propositions dans les régions mais aussi en ligne. Nous avons même été surpris du nombre de propositions que nous avons reçues. Certaines nous ont été adressées directement, d’autres aux autres sous-commissions. Nous pensons alors qu’avoir cette batterie de propositions de façon transversale et de toutes les couches sociales est pour nous très important. Il n’y a donc pas de doute que cela puisse apporter de la qualité à nos différentes propositions avec l’espoir que l’ensemble des burkinabé se retrouveront dans les différentes propositions de réformes de la Commission.
En plus des difficultés que vous venez de citer, est-ce que vous avez constaté des regrets ?
Nous avons surtout rencontré des difficultés logistiques. Vous savez que la commission a été créée, je ne dirai pas dans l’urgence, mais dans des conditions particulières de l’insurrection et de la transition et elle avait seulement 5 mois pour mener ses travaux. Alors même que nous n’avions pas eu de siège, nous étions obligés de travailler dans des conditions difficiles et quand nous avions eu le siège, celui-ci s’est relevé pas très adéquat pour le travail que nous avons fait avec les moyens. Les membres de la commission étaient conscients de leur mission et de ce point de vue-là, nous avons pu surmonter les difficultés. Quant aux regrets, nous n’en avons pas constaté.
Est-ce que les recommandations spécifiques aux réformes répondent aux aspirations de l’insurrection populaire ?
Nous avons travaillé dans le sens de répondre aux aspirations du peuple burkinabè. Je pense qu’il ne faut pas se focaliser sur l’insurrection qui n’a été qu’un élément catalyseur. Si l’insurrection est arrivée c’est parce qu’il y avait un problème antérieur. Nous avons tout pris en compte dans l’objectif fondamental de consolider pour que ce qui est arrivé n’arrive plus jamais. En tous les cas, nous avons fait assez de propositions sur la base de ce que vous avons entendu pour améliorer la démocratie au Burkina et il appartiendra au peuple de se les approprier et de les rendre effectifs.
Une chose est de proposer des recommandations et une autre est leur mise en œuvre. Avez-vous un appel à lancer aux autorités, mais aussi à la population pour l’approbation de vos recommandations ?
Le premier appel va à l’endroit de la population parce que nous sommes dans un système démocratique et le pouvoir appartient toujours au peuple. Je pense que les autorités feront de ces réformes ce que le peuple voudra qu’elles soient. Alors notre premier appel va à l’endroit de la population afin qu’elles s’approprient du rapport que nous mettons dans un format accessible à tout le monde. Et nous pensons que les autorités devront faire l’effort de la diffuser, de le rendre populaire…. Il appartiendra, en outre, aux partis politiques, aux organisations de la société civile de l’expliquer aux populations.
Propos recueillis par Bassératou KINDO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 17 août 2015 à 04:05, par LA VERITE En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles
Vous avez bien sucé le dos du peuple avec ces commissions. Me KAM dit qu’il ne souhaite pas être rémunéré dans la commission pour se faire passer comme un homme propre qui ne veut pas spolier le peuple. Et subtilement il se fait payer par le complice ZIDA dans les caisses noires ou dans des djembés et indirectement par des honoraires exorbitants d 100 millions de francs CFA pour aller défendre l’Etat. Tu es un voleur d’avocat, menteur, manipulateur des consciences
2. Le 17 août 2015 à 05:32, par gangoblo En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles
Bien dit a la fin mais tout est question de volonté . Que les populations changent de mentalité et exigent du pouvoir politique la mise en pratique des textes de lois. Sinon même du temps des régimes de Blaise Compare, les lois existaient mais souffraient de leur mise en pratique. Un voleur ou assassin ne peut pas juger un autre voleur ou assassin et le condamner car la roue tourne. Si nous redevenons intègres et optons pour l’intérêt général, nous pourrons réussir tout ce que nous engagerons comme projet de société pour le bien être du peuple sinon tout sera du hoba hoba
3. Le 17 août 2015 à 06:29, par La flèche En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles
Merci à toute la commission et à tous ceux qui auraient faciliter son travail pour avoir rempli cette lourde tache. Le peuple vous en est reconnaissant.
4. Le 17 août 2015 à 07:55, par les guê En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles
les juristes les moins qualifiés de la nation la plus pauvre. rend nous nos 500 millions insurgés bourgeois
5. Le 17 août 2015 à 10:43, par L’oeil du peuple En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles : « … des acteurs politiques et civiles n’ont pas répondu à notre appel »
Merci Me GUY HERVE. Vous êtes admirable dans votre engagement pour une vraie démocratie au BURKINA FASO et débarrassée de toute pourriture. Espérons que les documents que vous proposerez à la population ne seront pas sujets à d’interminables interprétations de son contenu, car vous les juristes vous aimez trop laisser des potes de sorties. Ce qui nous conduit souvent à des dérapages. Le peuple veut des textes calés, pas d’interprétations possibles. Courage à toute l’équipe.
6. Le 17 août 2015 à 12:22, par David KINDA En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles : « … des acteurs politiques et civiles n’ont pas répondu à notre appel »
Qu’il en soit ainsi Maitre ! Le sacrifice des martyrs ne sera pas vain.
7. Le 17 août 2015 à 12:35 En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles : « … des acteurs politiques et civiles n’ont pas répondu à notre appel »
C’est normal que des acteurs politiques et civiles ne répondent pas à votre appel. C’est une faute de vous avoir mis dans cette commission par ce que vous ête juge et parti. Vous êtes un imposteur qui profites largement des de cette transition pour vous faire des sous et de bonnes affaire.
8. Le 17 août 2015 à 15:32 En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles : « … des acteurs politiques et civiles n’ont pas répondu à notre appel »
Tout revient au peuple, soyons Burkinabé et le futur sera radieux pour notre nation.
9. Le 17 août 2015 à 16:17, par baobab En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles : « … des acteurs politiques et civiles n’ont pas répondu à notre appel »
vendu là c’est combien tu as pris dans l’affaire cdp vs État du BF,tu aurais fait preuve de sacrifice et d’esprit patriotique dans cette affaire soit en ne demandant que les frais du séjour, soit des honoraires raisonnables que je t’aurai toujours respecté cher maître, par votre comportements je comprend que les choses seront pire qu’avant, vous avez eu l’occasion de soigner tout les maux que vous attribuer à l’ancien régime au lieu de ça c’est la distribution des dividendes de l’insurrection que vous nous avez servi,
10. Le 17 août 2015 à 16:43, par AD VITAM AETERNAM En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles : « … des acteurs politiques et civiles n’ont pas répondu à notre appel »
Me Guy tu n’es pas un sage, tu es partial donc on peut pas compter sur toi.
11. Le 19 août 2015 à 12:33, par l’insurgé En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles : « … des acteurs politiques et civiles n’ont pas répondu à notre appel »
Congratulation Me Kam qui a été un juge intègre et aujoud’hui un avocat une personnalité publique patriote intègre....La lutte continue avec le balai citoyen mouvement intègre de jeune. Malgré la campagne mensonger (500 million que vous aurez pris pour défendre l’Etat) de vos détracteurs, on vous soutien...on sait que vous êtes honnêtes. Mais pour taire définitivement ces gens je vous demande de faire une déclaration pour donner la somme que les avocats ont pris. Boro de benediction à vous kam et tous les autres membres de la commission qui je crois a aussi recommandé comme le collège des sages la dissolution du rsp ? Félicitation pour ce travail militant bénévol !!!
12. Le 20 août 2015 à 08:56, par charles En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles : « … des acteurs politiques et civiles n’ont pas répondu à notre appel »
Tout le monde sait pour qui tu roules voila pourquoi ce que vous faites ne les intéresse pas. espèce de milicien.
13. Le 20 août 2015 à 12:23, par N’DRI En réponse à : Me Guy Hervé Kam, président de la sous-commission réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles : « … des acteurs politiques et civiles n’ont pas répondu à notre appel »
Je félicite tous les jeunes patriotes et sincères qui s’engage comme vous Maitre dans la recherche du bien être de ce pays. Continuez ainsi, vous serez récompenser un jour dans ce pays. Préparez-vous pour les cinq prochaines années ; vous aurez la confiance du peuple.