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Burkina-UE : "Il n’y aura pas une nécessité d’appui supplémentaire pour le scrutin de 2005" Mme Sari Suomalainen.

Publié le jeudi 7 avril 2005 à 09h14min

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La coopération entre l’Union européenne et le Burkina Faso est multidimensionnelle. C’est pour rendre compte de l’évolution de cette coopération que le chef de la délégation de la commission au Burkina Mme Sari Suomalainen a initié depuis un certain temps, une rencontre mensuelle avec la presse.

La dernière rencontre s’est tenue, le jeudi 24 mars dernier dans l’enceinte de l’institution. Le point focal de la rencontre portait sur la visite du président Blaise Compaoré au siège de la commission à Bruxelles et des questions d’ordre général.

La visite de Blaise Compaoré à Bruxelles est la preuve que l’axe entre la présidence de l’Union européenne et Ouagadougou est au beau fixe. Toutefois le président burkinabè n’a pas homis de souligner lors son allocution, le 22 février dernier à la Maison de l’ACP à Bruxelles, qu’après plus de trente ans de coopération avec les pays de l’Union européenne beaucoup d’efforts ont été faits en matière de développement avec les pays ACP. Néanmoins le chemin est toujours long pour gagner la bataille du développement. Surtout que le principal produit d’exportation de l’Afrique Subsaharienne est le coton, dont la compétitivité sur le marché international est gravement pénalisée par les subventions que les Etats-Unis et l’Union européenne accordent à leurs agriculteurs.

A la question de savoir quelle a été la réaction de l’Union européenne suite à l’adhésion de l’OMC à la cause des pays africains, Mme Sari dira que son institution n’a pas eu de position particulière.

Abordant les questions politiques, les journalistes ont voulu s’informer sur la nature de l’appui qu’apportera l’Union européenne à l’organisation de l’élection présidentielle de 2005. La représentation de la délégation de la Commission européenne Mme Sari affirme que "tout apport est d’abord conditionné par une requête du gouvernement burkinabè".

On retiendra également que financièrement, il n’y aura pas de ressources pour le Burkina Faso à cet effet, parce qu’il y a des structures qui existent.

En termes clairs Mme Sari déclare "il n’ y aura pas une nécessité d’appui supplémentaire pour le scrutin de 2005".

Toujours dans le volet politique à savoir quel jugement porte l’Union européenne sur l’état de la démocratie, de la corruption, des droits de l’homme etc. au Burkina, Mme Sari répondra que les réponses à ces questions "ne relèvent pas de la délégation de la commission de l’Union européenne mais de la présidence de l’Union".

Pour ce point de presse le chef de la délégation était assisté de Mme Patricia Moudouté Sanfo, chargée de l’information et de la communication de l’institution.

Théodore Zoungrana
L’Hebdo

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