Le CCNOSC a donné 150 sacs de riz aux sinistrés de Bissighin
Une délégation du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC) conduite par Safiatou Lopez/Zongo, a rendu visite aux sinistrés du quartier Bissinghin de Ouagadougou. C’était le mercredi 5 août 2015, avec à bout de bras 150 sacs de riz.
Depuis le 3 août dernier à la suite d’une pluie interminable, des centaines de personnes sont sans abri. Elles ont été accueillies sur des sites précaires, en l’occurrence des écoles. Et ce sont deux sites d’hébergement qui ont accueilli Safiatou Lopez et sa délégation. Dans les locaux de chacun de ces sites, 75 sacs de riz ont été descendus, remis aux sinistrés en présence des agents du ministère en charge de l’Action sociale. Pour une gestion transparente, de tels dons sont confiés à ces agents du ministère de l’Action sociale. C’est du moins, ce qu’a confié un des bénéficiaires.
Mais comment ces agents procèdent à la répartition ? Le directeur régional (DR) du centre de l’Action sociale confie : « Dans le cadre des rations qui sont délimitées par les agences humanitaires, en cas d’assistance humanitaire, chaque personne a droit à 400 grammes de céréales par jour. Dans ce sens, on regarde le nombre de membres du ménage et on fait la dotation pour un mois ». En sus, un petit repas par jour est fait pour ceux qui sont en permanence sur les sites.
Faciliter le rétablissement des liens familiaux
Aux dires du DR, l’appui du CCNOSC vient à point nommé, et répond d’ailleurs à la vocation de la Charte nationale de solidarité qui dit qu’en situation de crise, il faut que la société se sente soudée et que ceux qui peuvent faire quelque chose, le fassent. A l’en croire, cela permettra de poursuivre de plus belle la prise en charge - déjà engagée par le gouvernement - de ces populations dans le sens surtout de les aider à se relever rapidement et dans la dignité.
Pour lui en effet, le mieux c’est de les aider à se réintégrer rapidement dans le tissu socio-économique et familial auprès de leurs parents où la solidarité communautaire pourrait entrer en jeu. Ce qui, selon lui, pourrait faciliter le rétablissement des liens familiaux, mais offrirait aux élèves aussi de disposer à temps, de leurs salles de classe.
L’ensemble des besoins de ces populations sinistrées est entrain, foi du DR, d’être couvert de jour en jour. Et la délégation du CCNOSC qui, deux jours plus tôt avait offert sept millions cinq cent mille francs CFA et 150 sacs de riz aux blessés de l’insurrection populaire, dit espérer que son action à Bissighnin va davantage inciter d’autres bonnes volontés à agir. En attendant, confie Martine Zongo du site Ecole Bissighin, les gens manquent de moustiquaires, de douche. Il y a de l’eau, mais, précise-t-elle, « la qualité n’est pas ça ».
Fulbert Paré
Lefaso.net
Lien utile :Inondation à Bissighin : le gouvernement apporte son soutien à près de 1 000 sinistrés
Vos commentaires
1. Le 7 août 2015 à 09:48, par Adjima En réponse à : Le CCNOSC a donné 150 sacs de riz aux sinistrés de Bissighin
Vous avez posé un acte de solidarité qui manque de solidarité ; vous donnez du riz LIZA importé au lieu du riz made in Burkina ; quand même
2. Le 7 août 2015 à 11:13, par ADISCO En réponse à : Le CCNOSC a donné 150 sacs de riz aux sinistrés de Bissighin
Adjima eux au moins ils ont donné même si c’est pas du riz made in burkina et vous ?
3. Le 7 août 2015 à 19:05 En réponse à : Le CCNOSC a donné 150 sacs de riz aux sinistrés de Bissighin
meme si c’est du riz made in Syrie ce n’est pas grave. Ton riz made in BF c’est pas pour les citoyens lamda.
Merci au donnateurs
4. Le 7 août 2015 à 19:24, par kouadio En réponse à : Le CCNOSC a donné 150 sacs de riz aux sinistrés de Bissighin
c’est haram votre argent. Ou bien ? mon probleme au dela de tout ca c’est que vous etes des dangers pour la cohesion nationale en raison de vos propos et de votre cupidite. Curieusement le MPP a qui appartiennent ces energumenes ne s’en plaint pas et ne condamnent nullement leurs actes et paroles. D’ou le lien entre MPP et tout ce qui est violence et exclusion. Ces deux elements qui risquent de faire imploser le Burkina.