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Ministère des affaires étrangères et de la coopération : La diplomatie post- insurrectionnelle en débat

Publié le dimanche 5 juillet 2015 à 22h39min

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Ministère des affaires étrangères et de la coopération : La diplomatie post- insurrectionnelle en débat

Dans la salle de conférence du ministère des affaires étrangères de Ouagadougou s’est tenue ce Samedi 04 Juillet 2015 à 9H 00, la première conférence du personnel du cadre diplomatique. Réunis sous le thème : « Quelle diplomatie post-insurrectionnelle pour un meilleur rayonnement du Burkina Faso », les participants n’ont pas marchandé leur participation.

Cette première conférence s’est tenue sous la présidence de son excellence Michel Kafando, chef de l’Etat, ministre des affaires étrangères. Dans son discours d’ouverture de la rencontre, il n’a pas cessé d’encourager et d’exhorter les agents à doubler d’efforts pour un meilleur rendement. Ainsi, l’objectif de cette rencontre est de renforcer l’efficacité de l’action diplomatique et de donner une nouvelle réorientation à la diplomatie burkinabè. Cependant, la diplomatie est un sujet d’intérêt national car la diplomatie doit venir en soutien aux actions de développement menées par le gouvernement. De ce fait on ne doit pas le mettre à l’écart.

« Il a paru important chez nous au niveau de la diplomatie de nous retrouver pour faire un diagnostic du régime Compaoré et faire des propositions concrètes afin de redonner à notre diplomatie tout le luxe qui doit lui revenir ». affirme le secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération régionale.
Après les allocutions du vice président de l’unité d’action Syndicale (UAS), du secrétaire général du syndicat des agents du ministère des affaires étrangères (SAMAE), une minute de silence a été observée pour honorer la mémoire des soldats burkinabè morts au mali. Par la suite, vient le discours du ministre des affaires étrangères, son excellence Michel Kafando suivi de l’ouverture de la séance des travaux.

Le thème de cette conférence a été développé sous trois sous thèmes ou communications : Quelle politique des ressources humaines au MAECR pour plus d’efficacité de l’action diplomatique ? Quels moyens matériels et financiers pour une meilleure efficacité de la diplomatie ? Le troisième sous thème porte sur les réformes indispensables pour un meilleur fonctionnement et une meilleure efficacité des missions diplomatiques et consulaires du Burkina Faso.
La cérémonie de clôture a été marquée par la remise symbolique du rapport général de la première conférence du personnel du cadre diplomatique aux autorités du MAECR présentes et suivi du discours de clôture du SG SAMAE à 17h.

Eveline Koama (Stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 juillet 2015 à 02:19, par Mechtilde Guirma En réponse à : Ministère des affaires étrangères et de la coopération : La diplomatie post- insurrectionnelle en débat

    « Le troisième sous thème porte sur les réformes indispensables pour un meilleur fonctionnement et une meilleure efficacité des missions diplomatiques et consulaires du Burkina Faso. ».

    J’ignore ce qui a été dit dans ce troisième sous-thème. Cependant le ministère des Affaires Étrangères doit savoir qu’il est également concerné par les Réformes Constitutionnelles. Et je n’apprends rien à tous ceux qui sont ou qui ont été en poste à l’étranger. En effet pour ce qui concerne les conflits des lois et des nationalités, il y a souvent des problèmes sérieux non seulement en ce qui concerne l’immigration, mais également les unions matrimoniales mixtes entre deux nationalités. Les naissances basées sur le jus sanguini, jus soli etc.Les legs des biens, les actes testimoniaux, les questions des transactions commerciales (armes surtout etc.) et les accords commerciaux, les services de douanes et des frontières les questions halieutiques et des droits de mers bien que le Burkina soit un pays enclavé etc. C’est un véritable casse-tête, car en matière de droit international, le droit du Burkina-Faso ne pèse pas lourd. En effet les services consulaires burkinabé n’ont pas en réalité les performances des pays puissants, et restent soumis aux obligations des Résolutions notamment des Nations Unis sans considération des souverainetés des pays pauvres euphémiquement appelés « Pays en voie de développement »(la question du mariage par exemple, et puis n’oublions pas aussi tout dernièrement la réponse du berger à la bergère de Blaise Compaoré à Obama).

    Il faut relever aussi de tous cela, que dans certains pays, à défaut d’un philanthrope local, c’est l’Ambassade elle-même qui doit assurer toutes ces questions consulaires. Mais elle manque souvent de moyens ou de référence.

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