France-Burkina : le bilan de la coopération militaire en 2004
Dans le cadre de la coopération militaire franco-burkinabè, une cérémonie de présentation de matériels reçus et de réalisations de 2004 a eu lieu dans l’enceinte du camp Guillaume-Ouédraogo à Ouagadougou.
C’était le 31 mars 2005 en présence du ministre de la Défense, Yéro Boly, de l’ambassadeur de France au Burkina, Francis Blondet, et de nombreux invités.
La cérémonie du 31 mars dernier, au camp Guillaume-Ouédraogo à Ouagadougou, visait à présenter les principaux projets réalisés en 2004 par la mission militaire de coopération française au profit des Forces armées nationales burkinabè.
Le soutien direct des projets en 2004 a été financé par une dotation de 400 millions. Au cours de la même période, on retient que 174 stagiaires burkinabè ont été formés dans les écoles françaises ou dans les douze (12 ) écoles nationales à vocation régionale (ENVR), pour un coût de 663 millions CFA. Le ministre Yéro Boly de la Défense a rappelé quelques principaux projets réalisés l’année dernière, et dont on peut retenir :
La construction et l’équipement de trois (3) salles techniques de l’Ecole militaire technique de Ouagadougou (EMTO) ;
l’acquisition de deux centraux téléphoniques pour l’instruction ;
la reconstruction de dix (10) véhicules légers de reconnaissance et d’appui ;
la construction d’un logement de stagiaires officiers d’une capacité de 60 lits, et dont la pose de la première pierre a eu lieu le 31 mars 2005 dans l’enceinte du camp Guillaume-Ouédraogo.
Le ministre Yéro Boly a aussi salué l’engagement de la France à nous accompagner dans l’ouverture de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active de Kamboinsin, qui permettra de former de bons cadres moyens au profit de notre armée. Avec le premier responsable en charge de la Défense de notre pays, on a aussi appris que 2005 marquait la fin du programme pluriannuel, qui a permis à nos deux pays d’agir en partenariat pour renforcer les capacités opérationnelles de nos Forces armées nationales dans certains secteurs névralgiques.
Il s’est réjoui que ce programme puisse se poursuivre à travers les projets en cours d’élaboration. A l’issue des allocutions, les officiels ont procédé à la visite des matériels et infrastructures, avant de procéder à la pose officielle de la première pierre (comme souligné plus haut) d’un logement de stagiaires officiers, d’une capacité de 60 lits.
Pierre Tapsoba
Observateur Paalga