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Gestion des catastrophes : MARP- Burkina veut placer les populations au centre

Publié le mercredi 24 juin 2015 à 03h07min

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Gestion des catastrophes : MARP- Burkina veut placer les populations au centre

« Sensibiliser et outiller les populations aux moyens de résiliences et/ou des gestions des risques de catastrophes », c’est l’ambition qu’affiche le réseau MARP-Burkina depuis 2010 à travers le programme de prévention et de gestion des risques de catastrophes. En atelier ce mardi 23 juin 2015 à Ouagadougou, une vingtaine de membres des organisations de la société civile ont validé le plan d’action de plaidoyer pour l’adoption et la mise en œuvre effective de la loi d’orientation y relative.

Les inondations, les sècheresses, les écroulements sont entre autres les catastrophes que connait le Burkina. Des catastrophes qui ne sont pas pourtant sans solution selon le président de MARP-Burkina, Mathieu Ouédraogo.
Réunis autour d’un réseau dénommé « Réseau national de plaidoyer pour la réduction des risques de catastrophes », des acteurs bataillent auprès des décideurs politiques afin que la réduction des risques soit inscrite comme une priorité nationale. Ils entendent également veiller à la mise en œuvre de la loi 012 d’orientation portant prévention et gestion des risques de catastrophes. L’adoption de cette loi en juin 2014, à en croire Mathieu Ouédraogo s’est faite après une longue lutte des acteurs. « Nous estimons aujourd’hui que c’est le fruit d’un effort commun de l’ensemble des membres du réseau. Nous avons plaidé. Nous avons contribué à amender le texte. A le rendre beaucoup plus réalisable par toutes les parties prenantes car il y avait des éléments qui rendaient un peu plus difficile l’application de la loi », confie-t-il. Avant d’ajouter que : « il faut absolument éviter les situations de sapeurs-pompiers ».

C’est pourquoi MARP-Burkina souhaite sensibiliser et/ou outiller les populations aux moyens de résilience. MARP-Burkina ne veut pas jouer les médecins après la mort. Il pense qu’il faut nécessairement préparer les populations techniquement avec des matériels optimaux pour faire face aux situations de crises. C’est ce pourquoi les acteurs de la société civile entendent continuer les plaidoyers sur les axes qui entrent en droite ligne de la gestion.

MARP-Burkina qui bénéficie du soutien financier de Christian Aid avec ses partenaires ODE et ATAD, à hauteur de près de 38 millions de francs CFA, veut porter haut le message sur la problématique des catastrophes naturelles ou causées par l’homme lui-même.

L’atelier de plaidoyer a été l’occasion pour les acteurs de faire le bilan des activités, de présenter le plan d’action de plaidoyer 2015-2016, d’échanger sur la planification des activités du trimestre allant de juillet à septembre 2015. Intervenant depuis les années 70 au niveau du Sahel, Christian Aid, confie Aïssata Kabré, chargée de programme, appuie les organisations dans les plaidoyers afin qu’elles interpellent davantage les décideurs politiques sur l’impact des catastrophes sur les communautés qu’elles soient urbaines ou rurales.

Bassératou KINDO
Lefaso.net

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