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Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

Publié le mercredi 17 juin 2015 à 12h38min

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Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

L’opinion nationale et internationale a été mise au courant du dérapage langagier dont ont fait état certains hommes politiques burkinabè qui se sont exprimés publiquement en usant de propos ethno-religieux, d’incitation à la violence et de révélations de projet de déstabilisation de notre pays. La presse a été le support de ces informations qui ont soulevé un tollé général et une vive réprobation au sein de la population.

Ces cas sont relatifs : à l’interview que Monsieur Ablassé Ouédraogo, Président et candidat de Le Faso Autrement à la présidentielle d’octobre prochain a accordé à Jeune Afrique, aux propos de Monsieur MalickYamba Sawadogo, cadre du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parus dans l’observateur Paalga du jeudi 11 juin 2015 et aux révélations de l’ex-député Boubacar Sanou de Bobo-Dioulasso lors d’une réunion politique et publiées par le site LeFaso.net. Ce dernier cas a occasionné la mise aux arrêts du concerné et des auditions des journalistes qui ont relayés l’information.

La SEP constate que suite à leur travail qui a consisté à porter l’information au public, les organes de presse et des journalistes se retrouvent obligés de répondre ou sont accusés de tous les péchés par les auteurs des propos qui se renient face au rappel à l’ordre énergique et sévère à eux infligés par le public.

La SEP constate l’usage obscène et abusif de la liberté d’expression de la part de certains leaders politiques ces derniers temps dans l’espace public. Elle rappelle que la presse ne peut être tenue pour responsable, encore moins, prise comme bouc-émissaire sur ces entrefaites.

Ce faisant, elle lance un appel solennel à la raison, à la retenue et à la responsabilité aux différents acteurs sociaux et politiques. Chacun doit assumer pleinement ses responsabilités vis-à-vis de la communauté.
En effet, demander aux journalistes de ne pas écrire pour informer les citoyens sur les pensées, opinions, faits et gestes de ceux qui les gouvernent ou qui ambitionnent de le faire, c’est faire obstruction à leur devoir d’informer et priver les citoyens de leur droit à l’information. C’est aussi leur ôter le moyen de pouvoir juger et demander des comptes à ceux-là à qui ils confient leur destin.

La presse n’acceptera pas se faire complice de cette forfaiture qu’on voudrait lui imposer : ni en masquant les faits, ni en déformant la réalité aux yeux des citoyens. A chacun donc de s’assumer sans faux-fuyants.

Toutefois, nous réaffirmons notre ferme attachement aux principes et règles déontologiques et professionnelles qui guident notre métier assumons notre responsabilité sociale comme toujours.

En tout état de cause, l’autocensure que les uns et les autres veulent imposer à la presse est non seulement nocive pour la démocratie, l’Etat de droit et la stabilité sociale mais est incompatible avec la liberté et l’indépendance de presse. Ce sont des acquis obtenus de haute lutte et après de lourds sacrifices dont, entre autre, la vie de Norbert Zongo donnée pour que la presse burkinabè soit ce qu’elle est aujourd’hui.

En outre, il ne faut pas voir les organes de presse comme des unités économiques et des entreprises qui ne visent qu’à faire du profit à tout prix. Ils sont aussi et surtout investis d’une mission de service public.

Les éditeurs de presse burkinabè tiennent à indiquer qu’ils ont une haute idée de leur rôle quant à l’aboutissement heureux de la Transition et la tenue d’élections apaisées en octobre 2015. Ils s’y consacrent de fort belle manière en dépit de multiples contingences.

Au regard de ce qui précède, la SEP :
- regrette cette accusation trop facile de manque de professionnalisme et de sérieux à l’encontre des journaux et demande d’éviter les amalgames ;
- s’inquiète de ces auditions de journalistes par les pouvoirs publics, notamment les forces de sécurité, pour leurs écrits dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler les dérives langagières d’acteurs politiques ;
- marque sa totale solidarité avec tous les confrères qui se sont d’une manière ou d’une autre retrouvé à leur corps défendant menacés, interpellés, entendus ou visés par des procédures pour avoir tout simplement fait leur travail ;
- rappelle aux pouvoirs publics leurs responsabilités de protection des hommes de médias dans l’exercice de leur profession ;
- invite les organes de presse à plus de prudence dans cette période de campagne pré-électorale beaucoup sensible que d’ordinaire ;

Le Président
Lookman M. SAWADOGO

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Vos commentaires

  • Le 17 juin 2015 à 14:06, par HONRON En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    l’inquiétude de la SEP est compréhensive. Toutes fois la responsabilité sociale des journalistes est nettement engagée en cette période sensible de l’histoire de notre Pays. Il est aussi à condamner avec la dernière énergie les propos racistes, de divisions ethno-réligieuses de la communauté nationale. a ce titre nous sommes tous responsables de la préservation de la paix dans notre Pays et de la promotion du vivre ensemble. Vive le Burkina Faso

  • Le 17 juin 2015 à 14:18, par toksidnaaba En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    C’est bien..mais je trouve pas que vous êtes si irréprochables. je trouve même qu’il faut un toilettage dans la maison. Et surtout éviter les propos incendiaires hautaines et méprisables de la part de certains journaliste. c’est un corps noble mais d’autres pensent être au dessus de loi.

  • Le 17 juin 2015 à 14:19, par kouadio En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Bien dit, nous sommes en train de glisser inexhorablement vers un etat policier. Des questions qu’on se pose vont des vrais intentions des responsables de la transition a leur entendement de la democratie en passant par les vraies motivations de ces derniers. Apres les intimidations contre le CDP et ses allies, c’est a la presse (pas toute la presse cependant )qu’ils en veulent. Moi je crois qu’a l’approche des elections il y aura des arrestations de journalistes et de leaders politiques pour permettre au parti du moment de passer a Kossyam sans probleme

  • Le 17 juin 2015 à 14:25, par le patriote En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Vous comprenez maintenant pourquoi le CSC a eu raison de prévenir que guérir. Prenez soin au faso de comprendre avant d’agir au point de sombrer dans l’obscurantisme et le négationnisme.
    Belle mis au point Mr le journaliste au moins là vous marquez des points contrairement SUR BF1 ou on ne vous reconnais. Vous critiquez trop sans apporter de solutions et ça n’importe qui peut le faire.
    Courage

  • Le 17 juin 2015 à 14:46 En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    après avoir refusé de se soumettre à une décisions de leur hiérarchie (CSC) cette soit disant SEP se croit au dessus de tous. pour des besoins d’enquête nous encourageons les forces de défenses et de sécurité à auditionné tous les présumés diffuseurs de nouvelles susceptibles de dégrader la cohésion sociale au BF. la SEP et les journalistes sont au plus égaux aux autres professions. La SEP à mon humble avis doit nous respecter. La SEP dit inviter les journalistes qui ont refuser le respect de l’autorité à un professionnalisme journalistique.

  • Le 17 juin 2015 à 15:00, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    - Moi j’accuse la presse ! Ce midi j’ai écouté dans une radio, un journaliste interroger une dame sur l’affaire des déguepis de KONKOUFOUANOU dans l’Est. Mais quand j’entendais les réponses de la dame aux questions, on sentait véritablement un parti pris de cette dame peu professionnelle pour les agriculteurs déguerpis. Mais ! Qu’ils dégagent les lieux d’autant qu’ils ont été mis en garde depuis longtempüs. Ils ont défié l’autorité et il faut les dégager sans indemnités et les mâter s’ils insistent. FORCE DOIT RESTER À LA LOI !!!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 17 juin 2015 à 15:10, par RAPHA En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    C’est votre droit de demander qu’on ne vous accuse pas du fait de vos écrits. Mais reconnaissez aussi que certains journalistes écrivent de telle sorte à inciter de vifs débats ? voire la haine à l’endroit de celui sur qui ils écrivent. Je crois que chacun doit jouer sa partition. Autant la population et les autorités doivent comprendre que c’est votre travail, autant vous devez aussi savoir peser les termes avant de les publier. Il est vrai que ce n’est pas facile, mais sachez que partout où les guerres se sont passées, de quelque nature qu’elles ont été, la presse a eu une part de responsabilité. Je le dis parce que la presse peut travailler à calmer les esprits comme elle peut également les chauffer. Je ne vais pas citer d’exemples même si les cas sont nombreux. Mon souhait est que tous les burkinabé regardent dans la même direction, que notre principal objectif soit la sauvegarde de la paix. Faisons tous des concessions. Nul n’est parfait. Que DIEU nous aide

  • Le 17 juin 2015 à 15:19 En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Et si Nathalie Somé du CSC avait raison ? C’est aux pro de la presse de prendre le taureau par les cornes.

  • Le 17 juin 2015 à 15:27, par Amos En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    internaute 4 je suis parfaitement d’accord avec toi, quand madame SOME, président du CSC a voulu recadrer le débat politique dans les média, ce sont les soit disant associations de professionnels des média qui ont refusé et ont traité la dame de tous les maux.

  • Le 17 juin 2015 à 15:35, par issa En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Cher ami de la SEP reapprenez les contes du Moogho : " c’est celui qui a rapporter au roi qu’on a dit que son front est bombé qu’il l’a insulté" pas celui là qui l’a insulté. vous voyez ! le CSC avait vu plus juste que le sensationnel que certains journalistes veulent nous livrer.

  • Le 17 juin 2015 à 15:47, par Marie En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Que des journalistes aient ete entendus par les gendarmes pour avoir relaye des propos incendiaires d’appel a la violence d’un responsable du MPP est absolument incroyable. Pour qui roule ce gouvernement de transition ? Accessoirement, qu’en pensent les vierges effarouchees de la democratie qui continuent a crier haro sur le regime suppose dictatorial de Mr. Compaore ?

  • Le 17 juin 2015 à 16:02, par tabita En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    c’est aux politiques de savoir garder leur langue. quand on embitionne de diriger ce pays, on parle pas comme un vilguère citoyens de la rue. il faut que la presse fasse son travail. cependant les autorités ont aussi le droit d’exercicer leurs autorité c’est à dire comprendre et rêglementer. ne voyons pas tout de suite une confiscation de libèrté d’expression.

  • Le 17 juin 2015 à 16:47, par Le républicain En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    De plus en plus allergiques à toute critique, nécessaire à la consolidation de la démocratie et l’émergence de la bonne gouvernance dans notre pays, les autorités de la transition se livrent à une répression silencieuse par des interpellations à l’image d’un état soviétique. Il est de notoriété publique qu’à cette étape de la transition, le bilan de la gouvernance resté mitigé et est en dessous de la moyenne au regard des attentes élevées du peuple burkinabè. Il est donc compréhensible que les critiques à l’endroit du pouvoir de la transition ne soient pas tendres. Au lieu de travailler à améliorer ce qui est mal fait, on se contente des actions d’éclat pour amuser la galerie. Le peuple n’accepterait plus qu’on lui confisque la liberté d’expression obtenue de hautes luttes, sous le régime de la 4ème république, au prix de perte de vies humaines. En dehors des OSC comme le MBDHP, REN-LAC, la SEP, la CCVC, la CGTB, les OSC promptes aux critiques sous l’ère Compaoré sont devenues aphones. Plus rien ne sera comme avant ! In shalla !

  • Le 17 juin 2015 à 17:39, par wenlasida En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Je reste convaincu qu’il y a au Faso de très bons journalistes qui aiment leur métier et qui sont professionnels. Cependant, il faut que corps accepte de faire sa propre toilette. Certains sont journalistes parce que soit renvoyés de l’Université soit par manque d’emplois. Ces gens aspirent comme leurs promotionnaires qui ont eu plus de chance à avoir rapidement une belle voiture une belle maison ...Ceux la sont dangereux. Et la dépénalisation de la presse va engendrer des dégâts surtout pour cette race de journalistes. Soyons responsables tous autant que nous sommes mais surtout vous journalistes car la paix dans le pays est sous vos plumes.

  • Le 17 juin 2015 à 17:52, par Jeunedame seret En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Look ! Tu as raison ; mais il faut aussi reconnaître les risques du métier et être prêt à tout. Faire preuve de vocation et de personnalité. Êtes-vous des habitués d’éloges ? Quelque chose vous manque alors ! Si la SEP a confiance en elle-même, elle ne doit rien craindre dans ces gestes à tendance intimidante. Donc, ne regrettez rien ; même si les autres ont tort. Car dans une bagarre même les séparateurs courent tous les risques avec plaisir et sans récompense. A chacun sa croix.

  • Le 17 juin 2015 à 19:02 En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Je suis parfaitement d’accord avec le post N°2. Certains journalistes sont responsables de la situation actuelle. Ils sont légers dans leurs analyses et leur façon de rapporter l’information. Certains ne connaissent pas du tout les limites entre la rumeur et l’information. On nous sert du tout et n’importe quoi. Je vais prendre quelques exemples :

    1) La visite du Président KAFANDO à Paris : un journaliste annonce qu’une manifestation contre sa venue sera organisée devant l’ambassade du Burkina à Paris sans donner les noms des organisations ni les noms des personnes initiatrices de la dite manifestation. Le lendemain on apprend finalement que la manifestation n’a pas eu lieu. Dans ce cas précis, ce journaliste avait-il le droit de porter sur la place publique, une information qui à la base semblait être une rumeur ? Ne fallait-il pas mieux pour ce journaliste d’attendre la tenue effective de cette manifestation afin de produire son article ? En n’ayant pas attendu, ce journaliste ne s’est-il pas rendu coupable (ou complice) de la rumeur ?

    2) Depuis un certain temps, des groupuscules se réclamant des OSC foisonnent à Ouaga : Mouvement X par-ci, Collectif Y par-là. Certains journalistes donnent de l’importance à ces groupuscules et font souvent écho de leurs prétendues conférences de presse. Il s’avère des fois que ces groupuscules ne mobilisent même pas au-delà d’un cercle restreint de petits copains ou membres d’une même famille. Ces journalistes vont tendre leurs micros à quelques pingouins assis devant des ordinateurs portables ou des tablettes (croyant faire sérieux). Dans la salle, pas plus d’une douzaine de personnes. Les conférenciers du jour appellent le PEUPLE BURKINABE à faire ceci ou à faire cela. Ces journalistes n’ont encore pas compris qu’une certaine jeunesse sans repère crédible, profitant de la situation fragile actuelle de notre pays, les utilisent dans leurs deals et business divers. Certains jeunes font du label OSC aujourd’hui un deal, un business et cela les journalistes doivent le comprendre et ne pas tendre leur micro à n’importe qui pour n’importe quoi au risque de ridiculiser la profession de journaliste. Ne faudrait-il peut-être pas tendre les micros aux OSC qui ont des sièges reconnus par l’administration et qui ont fait la preuve de leur mobilisation au-delà de Ouagadougou, voire de Bobo-Dioulasso ?

    3) Il y a quelques jours, nous avons appris l’exhumation des restes du Président SANKARA et ses 12 compagnons assassinés le 15 Octobre 1987. Des journalistes s’en sont pris aux forces de l’ordre qui leur ont refusé l’accès au cimetière se cachant derrière le Droit à l’Information. Que merde, ces journalistes allaient-ils chercher là-bas ? Que voulaient-ils filmer ou photographier ? Des restes ? Des bouts de tissus ? Qu’est-ce que cela nous aurait apporté, nous consommateurs de l’information ? Et le respect de la dignité humaine, on en fait quoi ? Ailleurs, sous certains cieux, dans certains pays, la presse est unanime pour ne peut pas montrer certaines images qui pourraient choquer les gens, ici au Burkina, on crie à la violation des droits de la presse quand on empêche quelques journalistes d’accéder au cimetière.

    Je pourrai continuer mes exemples (affaire du CSC, etc.) mais je me limite à ces trois pour montrer que les journalistes ont aussi une part de responsabilité dans la situation chaotique actuelle du Burkina. Chacun de nous, chaque citoyen doit veiller à la préservation de la paix au Burkina.

    Merci à tous !

  • Le 17 juin 2015 à 19:22, par Madi En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    A mon humble avis, comme pour beaucoup, je pense que la presse a une grande part de responsabilité. Tout le monde peut avoir des positions critiques et c’est normal, on est en état de droit.
    Seulement, j’ai l’impression que les burkinabè ne discutent pas, ils s’insultent.
    A titre d’exemple, lisez seulement les commentaires sur ce site : on traite les gens de drogués, de mal éduqués, d’escrocs et on laisse passer de tels propos alors que le débat est censé être modéré.
    Par exemple, en quoi dire que certains responsables du balai citoyen sont des drogués relève d’une discussion citoyenne.
    Humblement, chers journalistes, vous avez vos raisons et vos démarches que je respecte, mais revoyez ce que vous publiez !!!

  • Le 17 juin 2015 à 19:30, par odos’nel En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    même si c’est une seule fois dites au moins ce que c’est que la SEP. sinon suis d’accord que les journalistes ne doivent pas être blâmés pour des maladresses verbales des d’acteurs politiques qui, visiblement paraissent totalement décalés par rapport a la réalité sur le terrain.
    c’est le même français que nous parlons tous : j’ai suivi ablassé dans sa défense, le journaliste n’a fait qu’ une traduction fidèle de sa pensée. toutes les souffrances de l’Afrique viennent de nos soit disant intellos qui ont toujours sacrifié l’intérêt général des populations sur l’autel de leurs basses ambitions.

  • Le 17 juin 2015 à 19:30, par Le Vigilent En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Ecoutez, il est tout a fait normal qu’un journaliste qui a relaye des propos soit entendu a ce sujet comme temoin.
    Messieur de la CEP, est-ce-que le journaliste auditionne a ete incarcere ou menace par les services de la securite ? Ce n’est pas prce qu’on est journaliste qu’on ne peut pas etre entendu par la police ou la gendarmerie. Vous etes des etres a part ou quoi ?
    Par ailleurs, je felicite les journalists qui ont eu le courage de relayer les propos deplaces ’Ablasse Ouedraogo, les appels a la violence de Yamba Malick Sawadogo et les propos diffamatoires et bellicistes du sieur Boubakar Sanou du Banwa. Agissant ainsi, ces valeureux journalists ont permis d’ouvrir le debat sur certains sujets delicats afin d’eviter d’ouvrir les portes au fantome pour apres crier au secours.
    Question a tous ! Est-ce-que vous trouvez pas qu’il y a des coincidences troublantes entre la declaration du sieur Toure Somane (aniimateur principal du tristement celebre ARDC dans les annees 90 et aspirant au statut poste de Senateur a designe par Blaise Compaore) et celle du sieur Boubakar Sanou ex-depute CDP du Banwa ?
    Ne trouvez-vous pas que ce sont des declarations commanditees par les nostalgiques du systeme Compaore pour preparer les esprits en vue de creer le desordre dans le pays ?
    Soyons vigilents
    Les pecheurs en eaux troubles seront tous demasques et honnis !

  • Le 17 juin 2015 à 19:41, par Toutdemême En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Depuis quelque temps, une certaine presse, animée par de pseudo-journalistes, fait de la désinformation et de l’intoxication, en sortant des propos de leur contexte et en les extrapolant. Ces apprentis pyromanes ne sauraient se prévaloir d’une quelconque couverture pour échapper à la rigueur de la loi. Ils feraient mieux d’aller se former au lieu de prétendre jouer aux faiseurs d’opinions et de rois.

  • Le 17 juin 2015 à 19:46, par Le Pâche En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Je comprends à présent pourquoi certains responsables politiques refusent d’accorder des interviews aux journalistes ou de se prononcer à chaud sur tel ou tel évènement. Vous parlez et ils traitent vos propos avec une extrême sensation, parfois pour inciter le public à vous charger. Vous verrez donc que vos interviewés deviendront de plus en plus rares !!

  • Le 17 juin 2015 à 20:19, par Nabiiga En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Je ne crois pas ; non plus, je ne suis pas d’accord avec cette posture. La liberté d’expression doit se faire sans enfreindre sur les libertés des autres. À partir du moment où, l’on fait valoir la liberté d’expression en tenant des propos qui portent atteinte aux mêmes d’autrui, toute sanction visée à corriger ce dérive ne peut pas, sous aucun prétexte, prétendre qu’on mette en cause les médias. Loin s’en faut bien.

  • Le 17 juin 2015 à 20:39 En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Vous feriez donc mieux d’accompagner Nathalie Somé et le CSC quand des decisions salutaires sont prises au lieu de protester sans raison...voyez vous memes les derives languagières qu’on constate. Vous le reconnaissez aujourd’hui. Si l’on ne regule pas ca sera la debauche.

  • Le 18 juin 2015 à 09:19, par JIIRE En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    M. SAWADOGO, il y a un proverbe qui dit que ’celui qui ne veut pas manger avec un plat cassé ne doit pas non plus exiger qu’une autre personne mange avec. Soyez plus professionnels. Il y a des journalistes qui manque de professionnalisme. Ils ne se gênent pas de publier ou de laisser entendre des propos (lors des les émissions interactives) qui portent atteinte à l’image, à la dignité des autres personnes. Et parfois, ce qu’ils ont appris n’est même pas fondé et ne devrait même pas poser problème. Mais ils amplifient les choses à telle enseigne que ça crée une situation de malaise générale.
    Il est vrai que c’est de ça vous vivez, mais dans le contexte socio-politique actuel, vous avez un rôle primordial pour la cohésion sociale, la consolidation de la paix. SVP, travaillez à rassembler les burkinabé et non à les diviser d’avantage. Merci

  • Le 18 juin 2015 à 09:22, par Un autre Koro En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Il y a ce qu’on appelle le principe de l’ordre manifestement illégal que même l’armée, concentration de toutes les obeissances, reconnaît. Le journaliste à son tour doit savoir si ce qu’il écrit ou filme peut être une source d’incendie pour le pays. On n’écrit pas tout. On ne montre pas tout surtout dans un pays où tous ceux qui se disent intellectuels ne savent pas toujours lire entre les lignes. Moi journaliste je n’aurais pas retranscrit les paroles de Malick Yamba Sawadogo. Les retranscrire me mettent au même niveau que lui à moins que je ne pense comme lui, ce qui serait déplorable.

  • Le 18 juin 2015 à 09:38, par hervos one En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    certains internaute ne savent pas ce que veut dire journalisme !? eh bien je vous le dit c’est celui là sans parti pris qui relaiye une information qu’elle n’en déplaise à l’opinion. elle permet de prévenir des danger du genre ablassé et autres dont les propos sont caché dans leurs pensée. Mais cela n’a rien à voir avec la pagaille de CHALY HEBDO. PAR CE QUE JE NE SUIS PAS CHARLY ET JE NE SUIS PAS ABLASSé NON PLUS. je suis NORBERT ZONGO, je SUIS LA SEP.

  • Le 18 juin 2015 à 10:37, par Oumi En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Vous avez trainé Nathalie dans la boue pour rien. Elle avait belle et bien raison de vouloir réguler. Les événements lui donnent raison aujourd’hui. Mais comme c’est la transition, tout le monde veux faire ce qui lui plait. On se lève, ventre en l’air et on raconte des conneries. On insulte même les gens et vous laissez passer dans la presse ! Qu’avons nous pas lu dans les commentaires de lefaso.net ? Nathalie doit se marrer actuellement dans sont bureau.

  • Le 18 juin 2015 à 12:05, par Touré En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Chers journalistes du Faso, certains d entre vous exagèrent souvent. Certains aiment le sensationnel si bien qu ils ne se déplacent pas pour chercher les informations . Je me rappelle que pendant la garde à vue de certains ministres de l ancien régime une radio de la place avant l audition des intéressés au parquet avait annoncé dès 17 heures le transfert d un d entre eux à la Maco. Alors que selon les sources du Parquet et de ses parents il a été déféré à 1 h du matin à la Maco .C est vrai que c est une histoire montée de toute pièce par certains acteurs bien connus de la transition . Sans nous tromper nous savons que le journaliste a obtenu l information du commanditaire de son arrestations . Mais le journaliste se devait d attendre le verdict du parquet avant d annoncer la nouvelle. Tout ça pour vous dire de bien faire votre travail en respectant la déontologie . Mais parmi vous il y en de très bon.

  • Le 18 juin 2015 à 12:17, par CB En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Pourriez vous publier un appel au Jihaad au nom de la liberté d’informer et de permettre au public de connaître les idées de l’auteur ?

  • Le 18 juin 2015 à 13:51, par BILI-BILI En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Tout à fait d’accord avec l’internaute "N°2 toksidnaaba" !Il faut un peu d’humilité de la part de nos Hommes de médias ; voilà des gens qui pensent détenir le monopole de la vérité , toujours..toujours c’est eux qui ont raison...allergique aux critiques, mais toujours prêts à critiquer toute idée contraire à la leur. Par exemple ce directeur d’une jeune radio de la place , candidat malheureux à la présidence du FASO ( présidence de la transition) devenu actuellement amer..aigris ..frustré , n’a pas trouvé mieux à faire que de verser sa bile..son venin sur les acteurs de la transition dans sa "chronique" chaque jour à 8h sur les antennes de sa radio.Pitié.

  • Le 18 juin 2015 à 14:00, par BILI-BILI En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Tout à fait d’accord avec l’internaute "N°2 toksidnaaba" !Il faut un peu d’humilité de la part de nos Hommes de médias ; voilà des gens qui pensent détenir le monopole de la vérité , toujours..toujours c’est eux qui ont raison..allergique aux critiques, mais toujours prêts à critiquer toute idée contraire à la leur. Par exemple ce directeur d’une radio de la place , candidat malheureux à la présidence du FASO ( présidence de la transition) , actuellement aigris ..frustré , n’a pas trouvé mieux à faire que de verser sa bile..son venin sur les acteurs de la transition dans sa "chronique" chaque jour à 8h sur les antennes de sa radio.Pitié.

  • Le 18 juin 2015 à 14:37, par Touré En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Chers journalistes du Faso, certains d entre vous exagèrent souvent. Certains aiment le sensationnel si bien qu ils ne se déplacent pas pour chercher les informations . Je me rappelle que pendant la garde à vue de certains ministres de l ancien régime une radio de la place avant l audition des intéressés au parquet avait annoncé dès 17 heures le transfert d un d entre eux à la Maco. Alors que selon les sources du Parquet et de ses parents il a été déféré à 1 h du matin à la Maco .C est vrai que c est une histoire montée de toute pièce par certains acteurs bien connus de la transition . Sans nous tromper nous savons que le journaliste a obtenu l information du commanditaire de son arrestations . Mais le journaliste se devait d attendre le verdict du parquet avant d annoncer la nouvelle. Tout ça pour vous dire de bien faire votre travail en respectant la déontologie . Mais parmi vous il y en de très bon.

  • Le 18 juin 2015 à 14:53 En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Nos journalistes doivent être mieux formés et spécialisés pour mieux faire leur boulot. Tenez ! C’est le même journaliste qui traite les questions sanitaires, économiques, juridiques, environnementales, diplomatiques, agricoles, ...etc.Il suffit d’avoir une licence ou de savoir seulement que l’alphabet français comporte 26 lettres pour se prendre ou être accepté comme journaliste. Que les journalistes et communicateurs se perfectionnent et se spécialisent. Sinon, la dépénalisation du délit de presse deviendra la dénégation du droit à une vie privée.

    Pour résoudre la question de la dépénalisation du délit de presse, je propose, pour éviter (comme c’est le cas et le printemps) la revendication des statuts particuliers, qu’on aille directement, à la dépénalisation de tous les délits professionnels.

    Ainsi, si un policier tire volontairement sur un brûleur de feu rouge..., si un gynécologue cocufie le mari d’une patiente ..., si un douanier perçoit "quelque chose pour boire de l’eau" ...., si un militaire du RSP tire sur un président d’institution ..., si un juge condamne son rival pour lui avoir ravi la go ..., si un chasseur tire sur un agent des eaux et forêts ou vice-versa ..., etc. toutes infractions (pardon ces "erreurs") sont dépénalisées et on continue !!! Y a pas le feu-là !!! Tampon mon type !!! C’est dépénalisé là !!! A nous aller !!!!!!

    Que l’État fasse quelque chose pour former très sérieusement nos journalistes et les aider à se spécialiser pour jouer pleinement et professionnellement leur rôle indispensable dans l’édification de tout État de droit.

    Sans ce préalable, la dépénalisation du délit de presse créera au Burkina Faso un monstre que personne ne pourra dompter. Pas même la Presse !!! Alors Faisons très ATTENTION !!!

    DIEU BÉNISSE LE BURKINA FASO !!!

  • Le 18 juin 2015 à 18:38, par Siid-siida En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Les médias en veulent trop comme ils en font trop. Assumez au moins vos responsabilités vécues et celles intentionnées se rapportant à l’exercice de votre mentier. C’est aussi être burkinabe.

  • Le 18 juin 2015 à 19:24, par metba En réponse à : Déclaration sur les « dérives langagières » des acteurs politiques : La SEP dénonce la mise en cause des médias

    Ce que la SEP dit est raisonnable. Pourquoi voulez- vous qu’on passe sous silence ce discours qui reflètent la valeur de gens qui ont des prétentions sérieuse pour la nation ? A cette allure on laissera des nains et des démons aux aspects d’agneaux et des incompétents gouverner ce peuple. Qu’on etale les tares de chacun. Il vaut mieux prévenir que guérir. Ceux qui font la confusion Nathalie some est une prédatrice de la liberté a ne pas confondre avec des gens qui en font la promotion sans autocensure ni barrières. Personne n’empeche Nathalie de réguler on lui refuse des procéder hors des règles et selon ses humeur ou par illumination. Excusez mais ce qui se passe aujourd’hui confond plutôt Nathalie. Non seulement elle est incapable de piper le moindre mot devant le viol répète dr son code bonne conduitesid aussi parce qu’il ne s’agit d’émissions interactives mais de publication de journalistes sur des faits existants. Les auditions aussi des journalistes ne sont pas juste. Elles les dévalorise le métier du journaliste qui devient service secret de l’état, fait perdre sa confiance et la notoriété avec le public, jettent en pâture les journalistes .

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