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Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

Publié le mardi 16 juin 2015 à 10h43min

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Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

Selon des sources proches du Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ), son secrétaire général, M. Soumane Touré, a reçu ce 16 juin 2015 une convocation à la gendarmerie. Une telle interpellation serait-elle liée à ses récentes déclarations ? On se rappelle que le 12 juin, lors d’une conférence de presse, Monsieur Touré avait fait, comme à son habitude, une analyse de l’évolution du pays et un bilan de la Transition sans concession. Pour mémoire, et en attendant d’en savoir plus, nous vous proposons l’intégralité de sa déclaration qui s’articule autour de quatre points : de la faillite de la classe politique à l’émergence d’une société civile pléthorique et corrompue, de la trahison de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, des lourdes responsabilités de l’Armée et des forces de sécurité dans le déraillement de notre processus démocratique, du nouveau code électoral qui instaure une crise pré-électorale.

Chers invités,

Mesdames et messieurs les représentants des organes de presse Militantes et militants du PITJ

Nous vous souhaitons la bienvenue au rendez-vous annuel que notre parti a institué depuis 2007 avec les représentants des organes de presse en guise de cérémonie de rentrée politique.

Cette année, le rendez-vous annuel n’a pas pu se tenir à la date habituelle du 30 mars, date anniversaire de la naissance du fondateur de notre parti : Amirou THIOMBIANO.

Passée la date du 30 mars 2015, certains représentants des médias et beaucoup de citoyens n’ont cessé d’interpeller la direction de notre parti et les militants. Tout en leur présentant nos excuses, nous les remercions de l’intérêt qu’ils portent à nos activités et surtout à nos analyses.

C’est pourquoi nous saisissons l’opportunité de l’anniversaire de la constitution du 02 juin 1991 qui, depuis l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, est malmenée et bafouée par des coups d’Etat civilo-militaires pour rattraper le rendez-vous annuel manqué.

Il y a urgence car la démission de Blaise COMPAORE le 31 octobre 2014 mettait fin à la crise provoquée par son projet de modification de l’art.37. Le refus de l’armée et des forces de sécurité de mettre en œuvre l’art.43 de la constitution pour renouer avec l’ordre constitutionnel normal, a ouvert une crise plus grave qui conduit notre pays au bord de la guerre civile avec l’adoption et la promulgation du nouveau code électoral.

Chers invités,

Mesdames et messieurs les représentants des organes de presse Militantes et militants du PITJ

C’est à une réflexion critique de haut niveau devant conduire à une prise de conscience et de responsabilités par l’ensemble des composantes et des citoyens sur l’avenir démocratique de notre pays que le PITJ voudrait inviter. Notre parti souhaite que cette réflexion débouche rapidement sur des actions vigoureuses à même de ramener notre processus démocratique sur les rails pour éviter des affrontements plus sanglants que ceux des 30 et 31 octobre 2014.

Notre parti est le plus ancien des partis politiques sur l’échiquier politique national. Créé depuis le 15 août 1963, dans la clandestinité sous la 1ère république qui reposait sur la constitution de 1958, notre parti ne ressemble à aucun autre parti et aucun autre parti ne lui ressemble. Il n’a pas été créé pour servir l’ambition d’un homme, mais pour servir notre peuple et les peuples d’Afrique. Il n’a cependant pas été créé ex nihilo. Ce sont des militants de l’ancien PAI fédéral créé en 1957 à DAKAR qui ont décidé, après les indépendances politiques de 1960, de reprendre la lutte à partir de notre pays.

L’ex PAI fédéral, face à la trahison de la lutte de nos peuples par le RDA, le PRA etc. avait pour première mission de contrer les manœuvres néo-colonialistes du Général DE GAULLE, en mobilisant les populations contre le projet de constitution de 1958.

L’ex PAI fédéral avait pour idéologie le marxisme-léninisme. De ce fait, il avait trouvé chez KARL-MARX les études critiques de la constitution bonapartiste aux origines de la constitution de 1958 de Charles DE GAULLE.

De la 1ère république à l’actuelle IVème république en passant par les régimes d’exception, notre pays est régi par différentes moutures et par l’esprit de cette constitution bonapartiste de 1958.

Notre parti qui mène depuis 1963 aux côtés de notre peuple la lutte pour les libertés, la démocratie, le progrès et la justice sociale, est le seul parti à avoir une vision claire de la lutte politique et de ses enjeux. Il a la mémoire des luttes de notre peuple et de ce fait, une haute conscience des responsabilités qui sont les siennes.

La lecture que notre parti a des événements et des actions à mener pour la consolidation de notre processus démocratique a toujours différé radicalement de celle de tous les autres partis qui ne sont en réalité que des comités électoraux au service de l’ambition d’individus très souvent grands prédateurs de la république. Ce constat, notre parti l’a fait depuis 1960.

Nous proposons d’organiser la réflexion critique de notre processus démocratique autour des points suivants :
1) De la faillite de la classe politique à l’émergence d’une société civile pléthorique et corrompue.
2) De la trahison de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014
3) Des lourdes responsabilités de l’Armée et des forces de sécurité dans le déraillement de notre processus démocratique.
4) Du nouveau code électoral qui instaure une crise pré-électorale.

Chers invités,
Mesdames et messieurs les représentants des organes de presse Militantes et militants du PITJ.

La constitution fait de la politique l’affaire des partis politiques. Ce sont les partis politiques qui ont la charge d’animer la vie politique nationale, d’éduquer le peuple et de concourir à l’expression du suffrage. Pour installer les assemblées et les exécutifs locaux, régionaux et nationaux conformément à l’architecture politico-administrative prévue par la constitution. Dans la politique donc, la constitution ne prévoit pas de place pour la société civile.

La qualité de la politique, la qualité de la démocratie sont tributaires de la qualité des partis et formations politiques qui doivent concourir à leurs réalisations. Qu’advient-il donc s’il n’existe pas de partis dignes de ce nom au point que la société civile cherche à usurper leurs rôle et fonction constitutionnels ?

DE LA FAILLITE DE LA CLASSE POLITIQUE A L’EMERGENCE D’UNE SOCIETE CIVILE PLETHORIQUE ET CORROMPUE.

L’absence de partis ou de formations politiques significatifs ayant une idéologie, une ligne politique claire et surtout un projet pour la réalisation d’une démocratie véritable dans les pays d’Afrique francophone a une explication historique.

Avec l’adoption de la constitution de 1946, qui reconnaissait la citoyenneté aux peuples d’Afrique, les premiers partis ou formations politiques se sont créés dans les cadres fédéraux (AOF/AEF) à l’instar du RDA, du PRA etc. En vérité, notre pays a été en marge de ce mouvement politique parce que l’élite intellectuelle et la chefferie traditionnelle ont voulu d’abord s’appuyer sur la constitution de 1946 pour obtenir la reconstitution du territoire de la Haute-Volta à travers un parti : l’Union voltaïque auquel certains leaders du RDA originel étaient hostiles, notamment Félix Houphouët BOIGNY. C’est Ouezzin COULIBALY qui a travaillé au rapprochement et à la fusion de l’Union voltaïque et du RDA.

Ouezzin COULIBALY est décédé à peine deux semaines avant le référendum de 1958, juste avant l’adoption de la constitution de 1958 qui a consacré la balkanisation de l’AOF et de l’AEF.

Les partis et formations politiques qui avaient été constitués dans les cadres fédéraux, même ceux de création plus tardive tels le PAI, le MLN etc. qui ont battu campagne pour le ‘’NON’’ au référendum de 1958, tous ces partis fédéraux étaient devenus inopérationnels.

Après une sévère répression brutale et sanglante des partis et formations politiques qui étaient hostiles à sa constitution de 1958, le Général DE GAULLE a octroyé en 1960 l’indépendance à nos pays en y installant les partis et les hommes qui étaient à sa dévotion. A peine installés, il leur recommanda de réaliser les partis uniques au prétexte d’empêcher la résurgence du tribalisme et du régionalisme par tous les moyens. Ce fut ainsi l’occasion de liquider tous les autres partis et de ne pas autoriser la création de nouveaux partis bien que la même constitution de 1958 prescrivait le multipartisme. C’est dans ces conditions que le MLN et le PAI notre parti furent créés et contraints à la clandestinité.

Les premiers régimes autocratiques de nos indépendances n’ont pas tenu face aux aspirations et à la lutte de nos peuples pour les libertés, la démocratie, la bonne gouvernance et le progrès. Au nom de la lutte contre le communisme et de la pagaille et l’irresponsabilité des politiciens civils, le Général DE GAULLE encouragea l’installation des régimes militaires, seule force organisée dans nos pays selon lui, capable de maintenir l’ordre. Quel ordre et à quel prix ? Il est évident que c’est contre la démocratie et son principe : le multipartisme.

C’est pourquoi de 1966 à cette IVème république, la couche supérieure de notre armée est au pouvoir et constitue le principal obstacle à la démocratisation de notre pays, usant de la répression pour empêcher la création de partis ou de formations politiques significatifs. Sous cette IVème république, les temps ayant changé, ce sont des manœuvres pour casser, diviser et regrouper autour de Blaise COMPAORE. C’est à cette besogne que s’est illustré Salif DIALLO.

De 1966 à 1991, avec ou sans constitution, la couche supérieure de l’Armée par ses coups d’Etat successifs et l’interdiction des partis politiques n’a pas permis que naissent ou se développent des partis ou formations politiques. Au point que le CNR a encouragé la formation de groupuscules prétendument communistes pour tenter de réaliser son parti unique révolutionnaire.

Pour la réalisation d’une démocratie véritable, il faut des démocrates et des partis et formations politiques démocratiques pour mener la lutte avec esprit de suite. Or, depuis l’indépendance, comme nous l’avons démontré, seul notre parti, le PAI est demeuré sur ses fondements idéologiques et organisationnels pour mener cette lutte aux côtés de notre peuple contre le bonapartisme de la couche supérieure de l’Armée.

C’est par expérience que notre parti a soutenu que ceux qui se sont regroupés au CFOP pour prendre la tête du mouvement de protestation contre la modification de l’art.37 ignorent tout de la lutte de notre peuple parce qu’ils n’y ont jamais participé. Notre parti, après avoir vainement proposé des stratégies et des tactiques s’est tenu à l’écart, convaincu que la lutte allait être dévoyée. C’est ce qui arriva dès la démission de Blaise COMPAORE. Les putschistes, les opportunistes et tous les criminels à col blanc qui s’étaient regroupés dans des partis politiques et au CFOP, s’empressèrent de conclure une entente avec ceux-là mêmes qui ont tiré sur les insurgés et perpétré un coup d’Etat militaire le 1er novembre 2014.

Pour ne pas avoir à répondre collectivement de cette forfaiture et de leur participation à ce coup d’Etat, ils ont dissout le CFOP pour se muer en comités électoraux.

Les partis et formations politiques qui peuplent la scène politique et s’y agitent, après avoir trahi l’insurrection dans son objet et ses attentes, ne sont en rien préoccupés d’une réelle démocratisation de notre pays. Ce sont de vulgaires comités électoraux comme on peut le constater constitués autour d’individus prétendant disposer de gros moyens matériels et financiers et des carnets d’adresses fournis. Et c’est sur cette base que foule de mangeurs, d’opportunistes de tout poil et des délinquants à col blanc accourent de toutes parts pour les soutenir et les faire élire. Ce sont les mêmes qui, dans une répartition des rôles, ont soutenu et animé les régimes d’exception depuis 1983 ; ce sont également les mêmes qui ont soutenu et animé le régime de Blaise COMPAORE pendant 27 ans. Ceux qui ont créé le MPP ont reconnu avoir été avec Blaise COMPAORE de 1984 au 04 janvier 2014.

Les leaders de ces comités électoraux pompeusement baptisés les poids lourds de notre scène politique à propos desquels se font des sondages et des supputations pour les élections du 11 octobre 2015, sont tous issus du CDP, impatients que Blaise COMPAORE n’ait même pas pensé à eux pour lui succéder. Ce sont tous des acteurs et des animateurs du régime de Blaise COMPAORE. A ce titre, ce sont tous de grands criminels et des prédateurs de la république qui doivent rendre des comptes à notre peuple pour leurs gestions conformément à la constitution. Ils ont demandé pardon. Qui le leur a accordé avant toute reddition des comptes pour qu’ils prétendent faire acte de candidature et diriger notre pays à nouveau ?

En clair donc, la classe politique a trahi l’insurrection et a failli au rôle que la constitution lui confère dans la gestion du processus démocratique. Elle a abdiqué ses responsabilités entre les mains de la clique du Lieutenant Colonel ZIDA et de la société civile en instaurant une transition bâtarde par l’adoption d’une charte. N’ayant installé aucune structure de suivi et de contrôle de la transition, elle a cédé la construction de notre processus démocratique et électoral à la clique du Lieutenant Colonel ZIDA et à la société civile à laquelle la constitution du 02 juin 1991 ne reconnaît aucun rôle dans ce sens.

La société civile, dans une confusion de genre et de rôle s’est hissée au pouvoir à la grande satisfaction de l’impérialisme et des institutions de Bretton Woods qui pensent avoir ainsi trouvé le moyen d’enlever à notre peuple sa souveraineté.

Depuis la chute du mur de Berlin, l’impérialisme triomphant a déclaré la fin de l’histoire et la fin des idéologies, par voie de conséquence donc, la fin des partis politiques. A la place de ceux-ci, il préconise une société civile forte. De gros moyens ont été mis en œuvre pour discréditer les partis et formations politiques à travers le monde afin de dégoûter les populations. Une vaste stratégie de dépolitisation des peuples pour leur arracher leur souveraineté au profit du monde de la finance et des multinationales a été déployée.

Pour ce faire, l’impérialisme a créé et finance de nombreuses officines et les différentes associations qui constituent la société civile dans nos pays n’en sont que les prolongements.

Le libéralisme est une idéologie qui s’accommode de tous les régimes dictatoriaux, monarchiques ou fascistes, l’essentiel étant que ces régimes lui garantissent l’exploitation des peuples et le pillage de leurs ressources.
Cependant, comme il faut empêcher la formation de partis politiques capables d’éduquer, de conscientiser et de mobiliser les peuples contre leur exploitation et le pillage de leurs ressources, d’importants moyens sont mis à la disposition des organisations de la société civile pour organiser la diversion, pour empêcher que les populations n’aient une vue claire et globale de leur pauvreté et de la cause de cette pauvreté.

Les principaux agents de l’impérialisme sont donc ces organisations de la société civile et les partis formés à partir des regroupements autour des criminels et des prédateurs de la république que nous appelons comités électoraux. Les OSC et les leaders des comités électoraux appâtent les populations avec leurs capacités financières et leurs carnets d’adresses. En fait, ils avouent qu’ils sont bien introduits dans les milieux mafieux nationaux et internationaux et adoubés par les multinationales et les spéculateurs boursiers.

En vérité, la société civile s’avère complètement corrompue alors qu’on a voulu la présenter comme étant plus sérieuse, plus efficace et plus propre que le politique.

Au dernier point de presse du gouvernement, le MATDS a déclaré que depuis l’insurrection, il y a eu création de 2.800 organisations de la société civile, et qu’en 2014, il y a eu 1.400 créations.

Avant l’insurrection, des voix s’élevaient particulièrement du côté des OSC et des média pour dénoncer la pléthore des partis politiques pourtant dénombrés à 150. Selon ces dénonciations, les gens créent les partis justes pour accéder au financement public. Dans cette logique, est-ce parce que l’on parle de la création d’un fonds pour financer les OSC qu’il y a cette prolifération ? Il faut dénoncer la corruption de la société civile avant l’insurrection de la part du régime de Blaise COMPAORE pour soutenir le projet de modification de l’art.37, et de la part des officines étrangères et de certaines représentations diplomatiques en soutien au mouvement de protestation.

Le plus ahurissant et qui est de notoriété publique, c’est la corruption des OSC par le Lieutenant Colonel ZIDA et sa clique depuis l’insurrection. Ils déversent d’énormes sommes d’argent dans les OSC pour étouffer les critiques sur les dérives et les frasques de la transition au point de suspendre les émissions inter-actives des radios. Ils cherchent par la corruption à organiser un semblant de soutien à la transition bâtarde dont les acteurs ont montré leurs insuffisances et leurs limites. Ils en sont arrivés à corrompre les OSC pour manifester en faveur de la dissolution du RSP, leur corps d’origine, provoquant une fracture non seulement au sein de ce corps, mais aussi et surtout au sein de l’Armée, certains militaires supportant mal que des leurs attirent de la sorte la colère des populations civiles contre eux.

Les représentations diplomatiques qui soutiennent et poussent la société civile peuvent-elles nous dire quelle est la place qui est faite dans les institutions républicaines de leurs pays aux OSC ? Dans leurs démocraties, est-ce la société civile qui gouverne et décide des modifications et des changements de constitutions ? Bref, quelle est la place et le rôle que les constitutions de leurs pays reconnaissent à la société civile ?

L’expérience que notre pays a faite en confiant l’organisation des scrutins aux OSC à travers la CENI a été catastrophique. La CENI et ses démembrements présidés par les OSC ont été corrompus au point d’accepter d’organiser cinq consultations électorales sans fichiers électoraux. Ce sont les mêmes OSC qui animent la CENI actuelle. L’absence de tout remaniement à la CENI est la preuve qu’elle a accepté les arrangements que le Lieutenant Colonel ZIDA et les partis qui le soutiennent notamment, le MPP lui ont proposés.

DE LA TRAHISON DE L’INSURRECTION DES 30 ET 31 OCTOBRE 2014

Après le drame de Sapouy et la crise consécutive, le collège des Sages dans ses recommandations a exigé le rétablissement des mandats présidentiels à deux pour respecter la volonté du constituant originel qu’aucune assemblée dérivée ne saurait modifier. Le collège des Sages en a fait même une de ses conditions de participation à la recherche de solution de sortie de crise, et la disposition limitative fut rétablie à l’art.37.

Dès 2005, Blaise COMPAORE et son CDP ont décidé de contourner la disposition avec le soutien du conseil constitutionnel à sa dévotion. Dans une interprétation embarrassée, au prétexte de la non rétroactivité de la loi, Blaise COMPAORE fut autorisé à faire acte de candidature après les deux septennats. C’est la même manœuvre que le Conseil Constitutionnel burundais a opérée et qui provoque actuellement au Burundi une crise grave et dangereuse.

En 2005, la classe politique et la société civile ont acquiescé à la manœuvre. Mais notre parti avait compris la volonté de Blaise COMPAORE et de son CDP de remettre en cause la règle de l’alternance en se débarrassant de la disposition limitative des mandats présidentiels.

C’est pourquoi, réuni en comité central extraordinaire le 15 août 2005 à Bobo-Dioulasso, soit trois mois avant le scrutin présidentiel du 15 novembre 2005, notre parti a décidé de présenter une candidature afin de proposer au peuple son projet démocratique, un vrai pacte républicain. Submergé par le brouhaha de la campagne à l’américaine de Blaise COMPAORE, notre message n’a pas été clairement perçu.

En 2009, brutalement, sans s’embarrasser de fioriture, le CDP dont Roch Marc Christian KABORE était le président, réuni en congrès, prit la résolution de travailler à supprimer la clause limitative des mandats présidentiels.

En 2010, avant même la tenue du scrutin présidentiel, le CDP avec son président Roch Marc Christian KABORE lança publiquement la campagne pour la modification de l’art.37 au motif que cette disposition est contraire à la démocratie. S’il y a donc bien des gens qui ont initié et soutenu le projet de modification de l’art. 37 ayant abouti à l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, ce sont en tête, les leaders actuels du MPP. Les récentes déclarations de M’Ba Michel KAFANDO ne sauraient les exonérer de cette responsabilité au motif qu’ils ont quitté le CDP huit (08) mois avant l’insurrection. Ils en étaient les hérauts de 2009 au 04 janvier 2014, soit cinq ans environ.

Notre parti et l’Eglise catholique ont été les premiers, seuls, à s’opposer fermement et sans concession au projet de modification de l’art.37. Le reste de la classe politique et la société civile se perdaient et se dispersaient dans les arguments et des arguties juridiques qu’entretenaient des prétendus éminents professeurs de droit constitutionnel tels que LOADA et IBRIGA. Pourtant, il faut le reconnaître, leurs étudiants, les doctorants, les jeunes juristes, les jeunes avocats prenaient le contre-pied de leurs thèses, une façon de les dénoncer poliment. C’est l’apparition du jeune professeur Séni OUEDRAOGO qui a freiné la corruption intellectuelle. Mais cela n’a pas empêché les professeurs LOADA et IBRIGA de proposer aux journées parlementaires du CDP tenues à peine trois semaines avant l’insurrection, le couplage d’un référendum sur la modification de l’art.37 et la tenue de l’élection présidentielle avant l’échéance du mandat présidentiel. Il y a des gens qui ne connaissent pas la honte ; ils sont nés avant la honte.

Malgré toute la campagne et les manœuvres d’endormissement et de diversion, le mouvement de résistance à la modification de l’art.37 s’est amplifié et a connu un coup d’accélérateur avec la création du ‘’balai citoyen’’ inspiré du mouvement ‘’y’en a marre’’ du Sénégal qui a tenu en échec le projet d’Abdoulaye WADE.

Le mouvement de résistance à la modification de l’art.37 a grossi, s’est radicalisé pour déboucher sur l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014. Son objectif clairement affiché était unique : empêcher la modification de l’art.37, obliger Blaise COMPAORE au respect de la constitution.

Le résultat a dépassé l’attente des insurgés et les a même surpris par sa facilité. Blaise COMPAORE a été acculé à un point tel qu’il a démissionné, renonçant à la dernière année de son mandat et a invité à mettre en œuvre les dispositions de l’art.43.

Les insurgés, surpris et dépassés se sont retrouvés dans la même situation que leurs devanciers du 03 janvier 1966 après la démission de Maurice YAMEOGO. Ce dernier, en sa qualité de Président de la république, Chef Suprême des Armées, dans sa déclaration de démission, avait remis le pouvoir entre les mains des forces armées nationales pour éviter que le sang coule. Les archives diffusées et rediffusées en témoignent. Blaise COMPAORE en sa qualité de Président du Faso, Chef Suprême des forces armées en démissionnant n’a pas remis le pouvoir à l’Armée et aux forces de sécurité qui avaient déjà fait couler le sang. Il a ordonné la mise en œuvre de l’art.43 de la constitution pour respecter la constitution, satisfaire ainsi la volonté exprimée des insurgés de le voir respecter la constitution.

C’est pourquoi le PITJ soutient que l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014 a été trahie dès lors qu’il s’est trouvé des gens et des organisations qui se sont mis à chercher entre les mains de qui remettre le pouvoir après la démission de Blaise COMPAORE.

C’est pourquoi le PITJ soutient que l’Armée et les forces de sécurité qui ont perpétré en l’espace de quelques heures deux coups d’Etat ont trahi l’insurrection.

C’est pourquoi le PITJ soutient toujours que ceux qui ont formé on ne sait comment un consensus pour suspendre toute la constitution et rédigé une charte en lieu et place ont trahi l’insurrection.

C’est pourquoi le PITJ soutient qu’il a été instauré ainsi un Etat d’exception bâtard et inacceptable

Cette transition est à plusieurs titres bâtarde parce qu’elle n’est pas celle prescrite par l’art.43 de notre constitution, mais surtout, parce qu’elle est née de la rencontre de putschistes militaires et civils qui ont codifié leur entente avec des agendas cachés.

C’est ce qui se traduit par l’absence de feuille de route claire de la transition, et dans les actions décriées des acteurs de la transition.

Du reste, le RPN de DICKO Harouna avait vu juste, en exigeant que le Lieutenant Colonel ZIDA, 1er Ministre de la transition démissionne parce que trois mois après sa nomination il n’a pas présenté son programme devant le CNT.

La transition en cours est contraire à la constitution. Tous les organes mis en place sont contraires à la constitution et tous les actes qu’ils posent sont illégaux et entachent d’illégalité toutes les autres institutions de la république.

Tahirou BARRY du PAREN, bien que signataire de la charte, à peine investi comme candidat à la présidentielle a, dans sa première déclaration, exigé de la transition une feuille de route claire qui pose les bases d’une véritable démocratisation de notre pays.

Tahirou BARRY feint d’oublier qu’en signant et en soutenant la charte avec les partis membres du CFOP, il a placé les bœufs à côté de la charrue et que la transition qu’il a contribué à instaurer ne peut tracer de sillon, n’étant pas dans le sillage de la constitution en son art.43.

Selon que l’on nomme révolte, soulèvement populaire ou insurrection populaire, le mouvement de résistance à la modification de l’art.37 a atteint son objectif. Le projet de loi modificatif de l’art.37 n’a pas été voté. Mieux, Blaise COMPAORE a démissionné.

Au- delà du débat sémantique, le PITJ sait que l’unanimité qui a été faite très rapidement pour appeler le mouvement de résistance une insurrection populaire annonçait l’entrée sur la scène politique d’individus que le rapport du Collège des Sages a identifié comme des individus sans foi ni loi, pour lesquels c’est le pouvoir coûte que coûte. Le Collège des Sages précise qu’ils sont issus du mouvement étudiant. Le PITJ les connaît bien et précise que c’est à partir de 1975 que ce courant est né dans l’UGEV à partir de l’AEVF, l’idéologue étant Alfa CONDE, qui vient de s’installer au pouvoir en Guinée -Conakry dans les conditions que tout le monde sait. Ce courant politique, dans le sillage du PCRV, s’est morcelé en groupuscules que le CNR a voulu regrouper pour faire son parti unique. Ce sont des intrigants et des comploteurs constamment en action qui ont conduit le CNR à sa fin tragique et sanglante. Ces groupuscules ont continué leurs rivalités sanglantes sous le Front populaire avant d’être surpris par la démocratisation survenue avec la constitution du 02 juin 1991.

Avec leur conception étriquée et brutale de la démocratie, ils ont poursuivi leurs intrigues et leurs affrontements notamment dans les partis, la société civile et l’Armée. Ils ont convenu d’appeler le mouvement de résistance à la modification de lart.37 insurrection populaire pour se donner une bonne conscience de révolutionnaires. En fait, ce sont des gauchistes dégénérés liés aux milieux mafieux nationaux et internationaux.

C’est la nouvelle bourgeoisie qui a éclos et prospéré sous l’aile protectrice et bienveillante de Blaise COMPAORE.

Ils ne pouvaient donc le 31 octobre 2014 proclamer la révolution ; ils ne sont pas des démocrates et ne pouvaient de ce fait accepter la mise en œuvre d’une transition conformément à l’art.43.

Le coup d’Etat du 1er novembre 2014 du Lieutenant Colonel ZIDA et de sa clique a été une aubaine pour eux pour imaginer et mettre en œuvre des changements anti-anticonstitutionnels de gouvernement et de gouvernance. Ils veulent à partir de là organiser des élections frauduleuses qui les conduiront au pouvoir comme Alfa CONDE en Guinée-Conakry.

La transition décrétée dans ce but par ces individus sans foi ni loi, décidés à utiliser tous les moyens sans état d’âme ne peut que plonger notre pays dans une crise très grave et très violente.

DES LOURDES RESPONSABILITES DE L’ARMEE ET DES FORCES DE SECURITE DANS LE DERAILLEMENT DE NOTRE PROCESSUS DEMOCRATIQUE.

L’Armée et les forces de sécurité sont à la base de la situation de droit confuse et périlleuse dans laquelle est plongé notre pays. Ils en portent l’entière responsabilité. Notre pays connaît un précédent de démission du Chef de l’Etat. Le 03 janvier 1966, le Président Maurice YAMEOGO, Chef de l’Etat et Chef Suprême des forces armées fut contraint à la démission par un soulèvement populaire pacifique. Dans sa déclaration de démission, il a confié le pouvoir aux forces armées pour que le sang ne coule pas.

Le 31 octobre 2014, Blaise COMPAORE a été contraint à la démission par une insurrection au cours de laquelle le sang a coulé. Dans sa déclaration de démission, en sa qualité de Président du Faso, ayant juré de respecter la constitution et de la faire respecter, en sa qualité de Chef Suprême des armées, il a ordonné aux forces armées et de sécurité de mettre en œuvre les dispositions de l’art.43 de la constitution.

Le lendemain 1er novembre 2014, l’Armée et les forces de sécurité ont décidé de désobéir au dernier ordre qui leur a été donné par Blaise COMPAORE dans ses fonctions de Président du Faso, Chef Suprême des Armées.

L’Armée et les forces de sécurité ont désobéi à l’ordre donné en perpétrant en l’espace de quelques heures deux coups d’Etat. Le premier par le Général Nabéré Honoré TRAORE, Chef d’Etat Major Général des forces armées nationales enrayé par le second, celui du Lieutenant Colonel ZIDA au nom de l’ensemble des forces de défense et de sécurité, et curieusement soutenu par le Général TRAORE, Chef d’Etat Major Général des forces armées. Paradoxalement, après avoir étalé leurs dissensions et divisions, l’Armée et les forces de sécurité ont opéré un coup d’Etat au nom de la cohésion des forces armées et de sécurité. Dans leur proclamation, ils ont dit avoir pris le pouvoir et désigné le Lieutenant Colonel ZIDA comme Chef de l’Etat. Ils ont suspendu la constitution, dissout le gouvernement et l’Assemblée nationale.

Cette félonie de l’Armée et des forces de sécurité à l’égard de Blaise COMPAORE Président du Faso, Chef suprême des forces armées et cette forfaiture à l’encontre de la constitution du 02 juin 1991, ont soulevé des protestations indignées de notre peuple et de la communauté internationale.

L’Armée et les forces de sécurité se sont ainsi couvertes de honte et au lieu d’obtempérer à l’ordre donné par Blaise COMPAORE, Président du Faso, Chef Suprême des armées, elles se sont lancé tête baissée, dans la forfaiture.

Elles seules savent qui et qui elles ont baptisé forces vives de la nation pour convenir de ne pas mettre en œuvre les dispositions de l’art.43 de la constitution.

Elles seules savent pourquoi, sous la menace des armes elles ont maintenu la suspension de la constitution pour rédiger une charte.

Elles seules savent pourquoi elles ont décrété une transition pour effectuer un changement anti-constitutionnel de gouvernement et de gouvernance.

Elles seules savent pourquoi elles n’ont pas annoncé qu’elles quittaient le pouvoir pour se consacrer à leur mission républicaine de défense et de sécurisation du territoire national.

Elles seules savent pourquoi, au moment de la mise en place des organes de la transition de l’Etat d’exception bâtard, elles ont envoyé conséquemment des éléments au CNT et au gouvernement en acceptant que le Lieutenant Colonel ZIDA qu’elles avaient désigné comme Chef de l’Etat soit rétrogradé au rang de 1er Ministre avec le porte- feuille de la défense.

Elles seules savent et doivent expliquer au peuple comment dans ces conditions la hiérarchie et la discipline peuvent s’exercer et concourir à la cohésion des forces armées et de sécurité.

Elles seules savent et doivent expliquer au peuple l’absence de structure interne à l’Armée et aux forces de sécurité pour gérer et répondre de leur exercice du pouvoir

Dans les coups d’Etat que notre pays a connus depuis 1966, l’Armée et les forces de sécurité assumaient franchement l’Etat d’exception et mettaient en place une structure interne à cet effet qu’elles rendaient publique.

Ainsi, on a connu le conseil supérieur des forces armées du temps ou la hiérarchie était respectée avec le général LAMIZANA.

Ensuite, quand la hiérarchie au sein des forces armées a été mise à rude épreuve, on a connu le CMRPN du Colonel Saye ZERBO, les CSP I et II du médecin commandant Jean Baptiste OUEDRAOGO, le CNR du Capitaine Thomas SANKARA et le Front populaire du Capitaine Blaise COMPAORE.

Depuis le 1er novembre 2014, que l’Armée et les forces de sécurité ont perpétré leurs coups d’Etat, dans l’Etat d’exception bâtard instauré en guise de transition auquel l’Armée et les forces de sécurité participent, où est la structure interne à l’Armée et aux forces de sécurité chargée de suivre, gérer et répondre de leur gestion du pouvoir.

Les responsabilités de l’Armée et des forces de sécurité sont lourdes et graves parce qu’elles ont installé un Etat d’exception bâtard qui manque de répondants.

Les prétendues forces vives de la nation (autorités religieuses et coutumières, les partis membres du CFOP et les organisations de la société civile) avec lesquelles l’Armée et les forces de sécurité ont décrété la transition bâtarde, se sont divisées et égayées dans la nature pour battre campagne.

Elles se sont contentées de désigner leurs représentants dans les organes de la transition sans avoir même pris la précaution de mettre en place un organe commun de suivi et de contrôle de la transition.

L’Armée et les forces de sécurité n’ayant pas créé une structure de suivi et de contrôle, c’est donc seuls et isolés que le Lieutenant-Colonel ZIDA et sa clique, le gouvernement et le CNT gèrent à vue sans feuille de route claire la transition bâtarde.

L’Armée et les forces de sécurité doivent savoir qu’elles sont les seules à devoir répondre de tout ce qui adviendra, parce qu’elles sont à la base de la situation de confusion de droit grosse de danger pour la paix, la stabilité et la cohésion nationale.

L’Armée et les forces de sécurité doivent savoir qu’elles ont provoqué une situation de crise sans précèdent dans notre pays par leur refus d’obtempérer.

DU NOUVEAU CODE ELECTORAL QUI INSTAURE UNE CRISE PRE-ELECTORALE

L’Adoption et la promulgation du nouveau code électoral ont été précédées d’actes et de décisions qu’il est utile de rappeler pour une bonne compréhension de l’aggravation de la crise sous cette transition bâtarde.

Les maisons des responsables de l’ex-majorité ont été incendiées et leur sécurité et leur vie ont été menacées.
Leurs droits de citoyens reconnus par la constitution ont été bafoués sans que l’on sache si les autorités de la transition ont diligenté les enquêtes nécessaires.

Ensuite, une mesure de suspension a frappé le CDP et l’ADF/RDA et la FEDAP/BC a été dissoute.

Dès que des officiers supérieurs de l’Armée ont annoncé leur intention de faire acte de candidature au scrutin présidentiel de 2015, leurs comités électoraux ont subi des tracasseries de la part du MATDS.

C’est dans ce climat que sont intervenues l’adoption et la promulgation du nouveau code électoral.

Nous pouvons affirmer sans l’ombre d’un doute que les auteurs de ce nouveau code électoral sont les mêmes qui, en 2009 à l’Assemblée nationale, sous la houlette de Roch Marc Christian Kabore, ont introduit dans le code électoral des dispositions discriminatoires contraires à la constitution. L’opinion aura retenu qu’en son temps, notre parti a adressé une lettre ouverte de 54 pages à Rock Marc Christian KABORE, président de l’Assemblée nationale pour dénoncer ces dispositions discriminatoires.

Ampliation de cette correspondance avait été faite au président du Faso et au président du conseil constitutionnel, et une large diffusion en avait été faite.

Déjà dans cette lettre, nous rappelions à tous les groupes parlementaires confondues qui avaient unanimement adopté ces dispositions qu’ils venaient de commettre ainsi des crimes graves d’atteinte à la constitution.

Notre parti n’est donc aucunement surpris que les anciens responsables du CDP devenus ceux du MPP ayant rejoint les partis membres du CFOP, élaborent un nouveau code en reprenant et en renforçant les mesures discriminatoires pour les appliquer notamment au CDP, à l’ADF/RDA et aux partis du Front républicain. Il y a cependant deux nouvelles dispositions dans le nouveau code.

C’est d’abord l’introduction des candidatures indépendantes à tous les niveaux des consultations électorales pour satisfaire la société civile et avoir sa complicité.

La deuxième disposition nouvelle est celle qui peut exclure des scrutins à venir tous ceux qui ont soutenu le projet de modification de la constitution qui a provoqué l’insurrection.
Les anciennes dispositions reprises et renforcées et les deux nouvelles sont toutes contraires à la constitution. Notre parti ne s’attardera pas sur la dénonciation des anciennes dispositions puisqu’il l’avait fait en 2009.

Il s’en tiendra à démontrer que les deux nouvelles mesures sont contraires à la constitution.

Il est clairement écrit dans la constitution que la politique est l’affaire des partis politiques et que ce sont les partis politiques qui concourent à l’expression des suffrages. Par conséquent, tout citoyen qui en remplit les conditions et désirant faire acte de candidature à une consultation électorale en a pleinement le droit mais ne peut le faire que dans le cadre d’un parti. Les arguties juridique selon lesquelles le droit de prendre part aux consultations électorales étant reconnu à tous les citoyens qui en remplissent les conditions il faut pour se faire admettre les candidatures individuelles ne s’auraient prospérer. En effet, il y a des droits reconnus à tous les citoyens, mais leur jouissance efficiente est collective.

Peut –on imaginer un seul instant que les droits syndicaux étant reconnus à tous les travailleurs, que fort de cela, les travailleurs individuellement se mettent en grèves ?

Dans la pratique, notre système électoral rend impossibles les candidatures individuelles. Au niveau communal, la plus petite circonscription est le village ou le secteur où il faut élire deux conseillers au moins et leurs suppléants. Alors, comment un individu isolé peut-il faire acte de candidature ?

Déjà au niveau communal, il a été impossible de gérer les candidatures uniques dans les secteurs et villages, ce qui a amené la CENI à considérer toute la commune comme la circonscription, obligeant les partis politiques à présenter des candidats dans tous les villages et secteurs du ressort territorial de la commune. Quand il en manque un seul, la liste est irrecevable.

Le bulletin unique ayant été adopté dans toutes les consultations électorales, ce sont les logos des partis politiques prenant part au scrutin qui y figurent. Comment peut-on y faire figurer des candidatures individuelles ?

Me KERE et sa CENI, toujours prompts à soutenir qu’ils peuvent organiser dans ces conditions les scrutins vous diront que c’est possible pourvu qu’on y mette l’argent. Mais on est parti pour se planter de la plus mauvaise manière.

Par ailleurs, avec l’introduction des candidatures individuelles, les cautions ne sont plus fixées par liste, mais plutôt par candidat. Quand on fait une rapide évaluation, aucun parti politique ne peut les payer.

On s’attendait plutôt à voir supprimées les candidatures individuelles à la présidentielle car dans la pratique, tous ceux qui prétendaient faire acte de candidature individuelle ont dû renoncer et créer des partis.

La deuxième mesure nouvelle qui tend à exclure des scrutins à venir est inutile parce que dans l’ancien code, aux conditions d’inéligibilité figurent ceux qui ont perdu leurs droits civiques.

La nouvelle disposition est contraire à la constitution parce que nul ne peut encourir une peine sans avoir au préalable bénéficié d’un jugement équitable.

Sur quelle base donc, en partant d’une formulation aussi vague, le juge constitutionnel pourra-t-il valider ou invalider une candidature, et quels sont ceux qui peuvent introduire un recours ?

Les récentes déclarations de M’Ba Michel KAFANDO, Président transitoire du Faso qui dit que Rock Marc Christian KABORE n’est pas concerné par la nouvelle disposition donne raison à ceux qui disent que la nouvelle disposition est une mesure d’exclusion. Unanimement, la communauté internationale la considère comme une mesure d’exclusion et soutient qu’il faut des élections inclusives qui permettent à tout le monde de se présenter.

Sur ce dernier point, notre parti rejette cette proposition d’inclusion parce que contraire à la constitution. On ne peut pas reconnaitre qu’il y a des citoyens qui ont commis le crime d’atteinte à la constitution et ne pas les poursuivre.

Le nouveau code électoral est une preuve évidente de la collusion entre le Lieutenant-Colonel ZIDA et sa clique et les partis regroupés au CFOP, notamment le MPP. Les récents propos de M’Ba Michel KAFANDO ont dévoilé l’agenda caché de la clique du Lieutenant-Colonel ZIDA et du MPP.

La manœuvre consiste à écarter tous les concurrents du MPP et lui frayer par tous les moyens frauduleux le chemin qui mène à Kossyam.

Les putschistes civilo-millitaires qui ont institué cette transition bâtarde pour usurper le pouvoir d’Etat ne savent peut-être pas encore qu’avec leur nouveau code électoral, ils ont soulevé un gros caillou qui va les écraser.

D’abord, pressés d’usurper le pouvoir par des élections frauduleuses, ils ont involontairement inversé l’ordre des priorités. On ne peut plus aller aux élections sans avoir au préalable déterminé par voie judiciaire quels sont ceux qui peuvent prétendre faire acte de candidature. Ils ont ainsi posé l’urgence de juger d’abord les crimes politiques, notamment ceux d’atteinte à la constitution.

A vouloir sanctionner et écarter ceux qui ont soutenu le projet de modification d’un seul article de la constitution, projet d’ailleurs que l’insurrection a empêché, les dirigeants du MPP peuvent –ils échapper alors que ce sont eux qui dirigeaient le CDP et ont initié en congrès en 2009 le projet de modification de l’article 37 qu’ils ont soutenu jusqu’en janvier 2014 ?

A juger les atteintes à la constitution, le Lieutenant-Colonel ZIDA et sa clique ont des soucis à se faire.

Ils ont perpétré un coup d’Etat le 1er novembre 2014. Ensuite, ils ont instauré une transition qui n’est pas conforme à celle prévue à l’article 43 de la constitution.

Le Lieutenant-Colonel ZIDA et sa clique, M’Ba Michel KAFANDO, Président transitoire, doivent commencer à s’inquiéter pour leur avenir en ayant à l’esprit ce qui a été le sort du Capitaine SANOGO au Mali.

Le MPP avec lequel ils ont conspiré ne leur sera d’aucun secours.

Le nouveau code électoral a aggravé la crise dans laquelle se trouve notre pays en y provoquant une crise pré-électorale.

Cher invités,

Mesdames et messieurs les représentants des organes de presse Militantes et Militants du PITJ.

Notre pays, en cinquante années d’indépendance a traversé plusieurs crises et notre peuple a toujours su imaginer des solutions pour en sortir pacifiquement, sans trop de dommages.

Après le drame de Sapouy, une crise d’amplitude inédite a secoué le pays. Notre peuple, sans intervention extérieure, a pu trouver les voies et moyens d’apaisement et pour éviter pareille situation à l’avenir. La non application effective, l’escamotage et la trahison des engagements ont conduit à l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014.

Au lendemain de cette insurrection, l’Armée et les forces de sécurité ont perpétré le 1er novembre 2014 un coup d’Etat qui a fait dérailler notre processus démocratique avec l’instauration d’une transition non conforme à la constitution. Les agendas cachés, les intrigues et les complots pour usurper le pouvoir d’Etat par des élections frauduleuses se sont manifestés et matérialisés dans le nouveau code électoral.

La circonspection de la communauté internationale, les tensions et les divisions que suscite ce nouveau code électoral font craindre des affrontements plus sanglants que ceux des 30 et 31 octobre 2014. Les crises et les conflits qui ont éclaté dans différents pays d’Afrique, tournant parfois à la guerre civile, ont comme dénominateur commun des élections mal organisées et contestées.

Ça n’arrive pas que chez les autres. Et Blaise COMPAORE qui était le médiateur attitré l’a appris à ses dépens.

Le PITJ pense qu’il ne sert à rien de se voiler la face et que l’irréparable est à nos portes. Il pense qu’il est temps de reconnaître courageusement que des erreurs graves ont été commises depuis l’insurrection et qu’il faut les corriger rapidement.

Le PITJ, comme il l’a toujours fait aux moments graves de l’histoire de notre pays, est convaincu qu’il existe une porte de sortie de crise pacifique, démocratique et républicaine.

C’est pourquoi le PITJ invite toutes les composantes de notre peuple, l’ensemble des citoyens de notre pays à se ressaisir, à se mobiliser pour exiger de l’Armée et des forces de sécurité qui sont à la base de la situation de crise socio-politique sans précèdent, des mesures vigoureuses de rétablissement de l’ordre constitutionnel.

1) Le chef d’Etat-major général des armées, le général P. ZAGRE doit rappeler à la caserne tous les militaires et les forces de sécurité afin de rétablir la hiérarchie et la discipline. Il doit user fermement de tous les moyens que la loi et les règlements autorisent pour préserver le monopole de la détention et de l’usage des armes reconnu à l’Armée et aux forces de sécurité. Il doit à tout prix éviter l’apparition de factions ou de groupes armés dans notre pays.

2) Le rétablissement du processus démocratique sur les rails constitutionnels. Le général P. ZAGRE, Chef d’Etat-major général des forces armées nationales doit exiger que l’Armée et les forces de sécurité obtempèrent et exécutent le dernier ordre conforme à la constitution que Blaise COMPAORE, Président du Faso, Chef Suprême des forces armées nationales a donné. Il s’agit de la mise en place de l’article 43 de la constitution. Le général P. ZAGRE, Chef d’Etat-major général des forces armées et l’ensemble des armées et des forces sécurité doivent prendre toutes les dispositions et prêter leurs concours pour la mise en place du Sénat qui est l’Assemblée de transition et dont le président élu par ses paires est le seul autorisé par la constitution à porter le titre de Président du Faso, Chef de l’Etat, Chef Suprême des forces armées nationales pour conduire une transition conforme à la constitution.

3) Le général P. ZAGRE et l’ensemble de l’Armée et des forces de sécurité doivent prêter leurs concours au gouvernement de transition qui sera installé pour ouvrir et engager les poursuites contre les crimes de sang, les crimes politiques, les crimes économiques, dans le respect des procédures et du droit.

4) Le général P. ZAGRE et l’ensemble de l’Armée et des forces de sécurité doivent apporter leurs concours pour le rétablissement du code électoral consensuel adopté au lendemain du drame de sapouy et au rétablissement du code initial des collectivités territoriales. Ces deux codes permettent la construction de la démocratie à la base et une décentralisation efficiente, conforme à l’architecture politico-administrative prescrite par la constitution

5) La dissolution de la CENI et sa reconstruction sur les bases consensuelles dégagées lors des assises nationales sur les réformes politiques.

L’élaboration conformément à la loi des trois fichiers électoraux que sont : Le fichier national, le fichier des burkinabés de l’étranger et le fichier des étrangers résidant au Burkina Faso auxquels il est reconnu le droit de vote.

6) Le général P. ZAGRE et l’ensemble de l’Armée et des forces de sécurité doivent apporter leurs concours pour l’organisation d’élections équitables, transparentes et crédibles.

En clair, ce qui est attendu du général P. ZAGRE, chef d’Etat-major général des armées, c’est une opération de police militaire et de sécurisation de la république et de ses institutions conformément aux missions reconnues par la constitution à l’Armée et aux forces de sécurité.

C’est aussi l’amorce de la reconversion républicaine de l’Armée et des forces de sécurité qui sont accrochées au pouvoir depuis 1966 au point de négliger leur réorganisation et leur préparation pour relever les défis sécuritaires auxquels notre pays et la sous-région sont confrontés.

La paix, la stabilité et la démocratie se construisent. Lorsqu’elles sont gravement menacées, toutes les composantes de la société et tous les citoyens doivent se mobiliser et assurer sans faiblesse leurs responsabilités et les tâches qui leur incombent. Quand la patrie est en danger, tout le monde doit se mettre debout

Vive le Burkina Faso démocratique et uni !!!

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Vos commentaires

  • Le 16 juin 2015 à 10:54, par guimbo En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin en cause ?

    hé pauvre burkina les libertés sont encore restreintes pourquoi mon Faso peine à se retrouvé or l’insurrection n’est pas loin

  • Le 16 juin 2015 à 10:58, par guimbo En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin en cause ?

    seul ces injures ne me bote pas et est vulgaire, si non il a dit la vérité. les OSC font la pluie et le beau temps et les ouagalais voient.

  • Le 16 juin 2015 à 11:20, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin en cause ?

    Mr Touré comment un personne responsable de surcroit un grand père (aux cheveux blancs et barbe blanche) peut-elle insulter "bâtard" devant la presse ? Quelle leçon de morale cette personne peut-elle donner à son petit fils ?.
    Il y a des personnes qui n’ont aucune morale. Tout homme responsable rempli de sagesse et d’humilité doit avoir de la retenue dans ses propos.

    Mr Touré vous n’êtes pas un modèle pour la jeunesse. Vos impulsions vous guident si bien que vous délirez. Je suis désolé qu’un adulte de votre âge se donne à ce spectacle cynique.

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT.

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID OUEDRAOGO

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS. AMEN

    ACHILLE TAPSOBA
    Partisan inconditionnel de l’Alternance

  • Le 16 juin 2015 à 11:31 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin en cause ?

    Que nos gendarmes s’occupent de choses et problèmes plus sérieux comme l’insécurité, plutôt que faire beaucoup d’honneur à soumane touré dont la seule grandeur se mesure à ses convocations et arrestations par les forces de l’ordre

  • Le 16 juin 2015 à 11:31, par PORGO Sakkisongê En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Monsieur SOUMANE TOURE a t-il contribué à la démocratie au BURKINA ?Voila un sujet de réflexion qui pourrait intéresser les étudiants en manque de sérieux thèmes de recherche de mémoire.
    J’ai eu honte, très très très ............honte de lire cet homme,.Ma honte est grande mais ce monsieur, soit il a un plomb qui est grillé si tel est le cas, il est excusable, soit il a honte de son histoire passée et faite de sordides compromissions bassement matérielles et pour ça on peut le comprendre, soit il a célébré les funérailles de la honte dans sa famille et dans son village et il veut étendre ces funérailles là à l’échelle nationale.J ’ai honte de savoir que Thomas SANKARA , notre héros d’Afrique, a eu un temps soit peu à collaborer avec un tel ga ; j’ai honte de la honte éhontée de tonton SOU...............MA..................ne

  • Le 16 juin 2015 à 11:50, par ELKABOR En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Voilà ce que Soumane Touré cherchait : de la publicité gratuite ! Ce Monsieur est une momie politique à qui on va royalement offrir l’occasion de sortir de son sarcophage à travers cette interpellation. Il était mieux de l’ignorer étant donné qu’il pèse Epsilon sur l’échiquier politique. Voilà que Fasonet a republié sa déclaration, ce qui va inciter les gens à aller lire ce qu’il a dit surtout qu’on annonce l’avoir interpellé. Espérons qu’il va retourner le plus vite possible dans son sarcophage.

  • Le 16 juin 2015 à 11:54, par Jean MOULIN En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Ainsi donc désormais devons-nous dire oui à la liberté de pensée et non à la liberté d’expression au Faso ?

  • Le 16 juin 2015 à 11:54, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    - Chers frères Gendarmes, faites très attention à ce vieux renard ! Il a plus d’une entourloupe dans ses poches.

    Souvent quand il réagit ainsi, c’est qu’il y a un grand coup bien fumant derrière et il cherche un alibit pour que tout se gâte. Pour nous qui sommes âgés, on l’a connu depuis le temps de LAMIZANA, président débonnaire auquel il a donné pas mal d’insomnies quand il était avec les syndicats. Ensuite sur tout son parcours politique il a été un trouble-fête allant jusqu’à casser le PAI. Sans compter ses interventions intempestives sur Radio MOSCOU à l’époque qui ont troublé la quiétude au sein du CNR et on connait le déroulement de la suite.

    Pour ceux qui se rappelent du TPR sur la CNSS à Bobo (où ce SOUMANE travaillait), à la fin du verdict, il s’est levé et a déclaré haute et fort que : ’’Les détournement se font sous le CNR à coups de milliards alors qu’on m’accuse de millions !’’. C’est un trouble-fête ! Ce monsieur est cet insecte puant très mal aimé par les ménagères et qui, s’il tombe dans le tô en préparation, personne ne peut encore manger ce tô !

    Donc méfiez-vous de ce gars comme de la peste ! Cuisinez-le bien afin qu’il révèle tout, même s’il y a un complot derrière cette déclaration parce que c’est son habitude.

    Merci à vous.

    NB : WEBMASTER, jette-moi ce post dans le forum pour que rien ne soit encore comme avant !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 juin 2015 à 11:55, par le yacson En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin en cause ?

    VIVE SOUMANE TOURE. Tout est clair et on attend impatiemment la réaction imminente du général P. ZAGRE.
    La transition est finie et vive la vraie transition.
    La patrie ou la mort, nous vaincrons !

  • Le 16 juin 2015 à 11:59, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    - On peut au moins reconnaitre certaines vérités dans le fonds de ce qu’il a dit même ce monsieur TOURÉ ne m’inspire pas confiance. En effet on a l’impression qu’il y a collision entre ZIDA et les OSC qui poussent actuellement comme des champignons avec la catalysation du MATDS !!!!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 16 juin 2015 à 12:00, par HONRON En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin en cause ?

    C’est une lecture de la situation nationale. Tout de même certaines déclarations restent graves. Mais il renforce le sentiment de tous ceux qui pensaient que leur révolte a été volée. Dans cette logique, je dit tout simplement "belle analyse".

  • Le 16 juin 2015 à 12:00, par Inoussa DAKISSAGA En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    On voit que c’est sa haine envers les responsables du MPP qu’il dévoile ici. Son mépris du libéralisme(là c’est ZEPH qu’il attaque). Le pire il reproche à l’armée d’avoir refusé l’ordre donné par Blaise de tirer sur les gens. C’est qu’elle genre de vieux lui là ? Pauvre d’esprit on comprends pourquoi il est mort politiquement.

  • Le 16 juin 2015 à 12:19, par garikoi En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Tout se rappelle de vous Mr Soumane. Si a l’epoque vous n’aviez pas soutenu Blaise, on n’en serait pas avec tous ces morts. Vous ne pouvez rien apporter de bon dans ce pays, profitez de votre retraite. Merci Grand-pere.

  • Le 16 juin 2015 à 12:22, par ZWWA En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Aiye le pays la est devenu autre chose des on ne pe pas dire ce qu’on pense pourtant les gens on insulte les gens ici sous Blaise il n’y a jamais eu d’arrestation jusqu’a les gens ont pu faire l’insurection.... Vraiment je ne sais pas si on a tire la bonne carte , je pens que nous allons a reculons...... Aussi ce que ce type a dit est tres vrai certe crue mais malheureusement la triste ety amer realite de ce pays.

    @Achille Tapsoba, Il a bien dit transition batarde, il n’a pas traiter quelqu’un de batard, dans ce sens c’est pas vulgaire ni injurieux, c’est juste pour dire qu’elle n’est pas legitime et en bon francais ca se dit.....

  • Le 16 juin 2015 à 12:28, par le vigilant En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    il faut libérer SOUMANE TOURE.
    Soumane insultait le régime de Blaise ici et ya rien. Aujourd’hui,il n’ya plus de liberté democratique. SOUMANE a vraiment raison. Nous ne sommes plus en démocratie. Nous sommes dans un état d’exception . un régime militaire pourri et sanguinaire. Le nombre des interpelés pour la liberté d’expression sous la transition dépasse celui de tous les 27 ans de règne sous Blaise COMPAORE. IL nous faut Nous débarrasser de cette transition mafieuse qui empêche les honnêtes citoyens de parler librement. Zida a son plan caché mais on va le forcer à aller aux élections. ce Monsieur ne sert pas la nation burkinabé , donc ne saurais avoir le titre de Général de notre armée...
    Libérez SOUMANE
    A BAS La transition batarde de ZIDA..

  • Le 16 juin 2015 à 12:38, par SY En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    VOUS SAVIEZ, DANS LA POLITIQUE IL N’ Y A PAS L’AGE SI TU VEUX RÉUSSIR DEDANS IL JOUER AVEC. CROYEZ VOUS QUE MON PAPA BADO INSULTAIT LES PEUPLES BURKINABE CELA NE FAISAIT PAS MAL ? SOUVENT QUAND TU ES EN FACE D’UNE SITUATION, TU ES OBLIGE DE DIRE CE QUE TU PENSES SANS TENIR COMPTE DES AUTRES ; L’ESSENTIEL C’EST FAIRE VÉHICULER TON MESSAGE C’EST TOUT. SINON C’EST UNE DÉFAITE CETTE INSURRECTION POPULAIRE. PENSEZ-VOUS QUE SI NOS FILS QUI SONT TOMBES DANS LE CHAMPS DE BATAILLE SAVAIENT QUE LEUR LUTTE ALLAIT PARTIR DANS CE SENS, ILS ALLAIENT ACCEPTER SE SACRIFIER ? NON, NON ET NON. DONC MES CHERS AMIS, ALLONS SI DOUCEMENT POUR QUE UN ... GAGNE LES ÉLECTIONS DU 11 OCTOBRE 2015 ET ENSEMBLE NOUS ALLONS RECONSTRUIRE LE FASO. MERCI

  • Le 16 juin 2015 à 12:39, par LA VERITE En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Soumane TOURE a raison sur toute la ligne. C’est indignant que des individus comme Salif Simon et Roch qui ont battit leurs fortune sous Blaise COMPAORE se mettent à bruler le pays sous le prétexte qu’ils ont bien manger et le reste des Burkinabés ne doivent même plus vivre. Lui Soumane est rester loin de tout ça. Donc il a raison de les traiter de tous les maux.

  • Le 16 juin 2015 à 12:45, par Achille En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Je n’ai jamais aimé Soumane Touré, mais je suis d’accord avec ses propos sur la transition.
    Qui honnêtement ne se sent pas trahi dans l’attitude des autorités de la transition ?

  • Le 16 juin 2015 à 12:47, par Goulgoulé En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Liberté d’expression. Liberté d’expression, Pourquoi arrêter quelqu’un qui informe sur les dérives politiques et laisser en liberté ceux qui attisent le spectre des conflits inter ethnique ou inter religieux ? La transition a elle perdu les pédales ? N’’a ton plus le droit de réfléchir ou de dénoncer les dérives au Burkina ?. Je suis Charlie et condamne de vive voix cette arrestation arbitraire,. Le Burkina se dirige t il vers le fascisme ? Aidez moi , je comprends plus.

  • Le 16 juin 2015 à 12:55, par Pas la peine ! En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Ce n’était pas la peine de l’interpeller. Soumane Touré, c’est un aigri en puissance. Il a tout râté dans sa vie politique et syndicale. Comme on ne l’entendait plus depuis un certain temps, c’est sa manière à lui de se faire voir, de faire annoncer. Voilà qu’avec l’interpellation, son objectif est atteint.

  • Le 16 juin 2015 à 13:08, par KSM En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    quelle contradiction ? le Général P ZAGRE est Chef d’état Major Général des Armées depuis quand ? vous le reconnaissez comme tel mais vous ne reconnaissez pas l’insurrection qui conduit à sa nomination. comme la liberté d’expression est consacrée, allons seulement.

  • Le 16 juin 2015 à 13:17 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Que c’est écoeurant de voir des fossiles surrannés qui ne presentent aucun intérêt pour l’archéologie politique s’agiter ainsi maladroitement.

  • Le 16 juin 2015 à 13:31, par Blaise Tuait et Kafcidentait En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    #4, tu sais pourquoi le nombre des interpelles depasse le nombre sous Blaise en 27 ans ? Parce que ce cancre politique et intellectuel, lui tuait tout ce qui ne chanytait pas le Naaba Blaise Sage est sorti. Interpeller ne veut pas dire qu’ on est enferme sans jugement. La democratie ne saurait s’ accommoder de l’ l’ irresponsabilite.

  • Le 16 juin 2015 à 13:43, par Sheiky En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Les gens jouent à se faire peur au Faso maintenant. Mettons un peu de sérieux dans nos actions pour le bien de notre pays.
    Si on n’a rien à reprocher aux personnes qu’on les laisse tranquilles. Ces vagues d’interrogations et de relax commencent à nous pourrir la vie.Si on veut assainir la vie sociale et politique, il faut être volontariste et poser des actions fortes et limpides. Dans le cas contraire, c’est le pourrissement continue. Je ne sais pas quel président on va nous servir en octobre, mais je doute fort qu’il parvienne à rétablir quoi que ce soit après le passage de cette transition. Il est encore temps de mettre de l’ordre dans ce bordel. Une rencontre franche et forte réunissant tous les acteurs de la classe politique est d’ores et déjà nécessaire pour recadrer les choses. Mais notre Yac et Kaf sont maintenant bien loin des espérances de l’insurrection. C’est le Blaiso qui doit être bien content là ou il est.

  • Le 16 juin 2015 à 13:58, par le maître En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Ce qui est sûr ceux qui auditionnent cet homme auront très chaud et peut être jouent la carte de leurs carrières. Touré parle beaucoup mais il ne parle pas au hasard. Que les jeunes se renseignent au près des ainés comment il a tenu les juges TPR pendant la révolution. Qui sait s’il a dit ce que beaucoup ont peur de dire. Ce qui est sûr il est resté égal à lui même. Donc affaire à suivre.

  • Le 16 juin 2015 à 14:07, par l’homme du golfe En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Lui il était ou ? des gens sans morale ni programme qui ne savent que critiquer. Qu’il nous foute la paix ce soumane TOURE. C’est simplement un plaisantin aigri

  • Le 16 juin 2015 à 14:09 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Le cirque continue.C’est même devenu une marque déposée de cette transition de profiteurs.Ils font semblant de convoquer les gens à la gendarmerie mais leur comédie s’arrête là puisque "l’interpellé" ressortira au quart de tour.Tchurrrrrrrrrrrrrrrr arrêtez svp votre cirque

  • Le 16 juin 2015 à 14:28, par Eliane En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Touré Soumane est dans sa logique,son écrit tient la route,c’est un écrit intellectuellement correct,je pense que des vérités sont dites,ce sont des caïmans d’une même mare qui nous torpillent depuis belle lurette ,ces comités électoraux gauchisants et communisant GCB,PAI,ULC,ULCR ;PCRV,ROC,etc ; ; ;oui un boulevard pour le mpp,un code electoral discriminatoire, bref’"""D’abord, pressés d’usurper le pouvoir par des élections frauduleuses, ils ont involontairement inversé l’ordre des priorités. On ne peut plus aller aux élections sans avoir au préalable déterminé par voie judiciaire quels sont ceux qui peuvent prétendre faire acte de candidature. Ils ont ainsi posé l’urgence de juger d’abord les crimes politiques, notamment ceux d’atteinte à la constitution.

    A vouloir sanctionner et écarter ceux qui ont soutenu le projet de modification d’un seul article de la constitution, projet d’ailleurs que l’insurrection a empêché, les dirigeants du MPP peuvent –ils échapper alors que ce sont eux qui dirigeaient le CDP et ont initié en congrès en 2009 le projet de modification de l’article 37 qu’ils ont soutenu jusqu’en janvier 2014 ?""""

  • Le 16 juin 2015 à 14:29, par ousman En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Soumane lui même n est il pas un traite.Tout le monde sais que ta pris en charge était assurée par Blaise

  • Le 16 juin 2015 à 14:47, par le combattant En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Bien dit mr TOURE parce que tu es le bénéficiaire de ses manœuvres de casser et de diviser les partis. Pendant dix ans tu as bénéficié du soutien de l’administration pour réduire ou détruire le PAI de AMIROU THOMBIANO dont tu revendique son héritage ; quel honte. PITJ EST UN PARTI SANS HISTOIRE PARCE QUE SOUMANE ET DAH DEODULE MEMBRES FONDATEURS DE CE PARTI sont les deux fossoyeurs DU PAI dont le camarade ZOUNGRANA ALI PASCAL, HAMIDOU COULIBALY SONT DES MEMBRES FONDATEURS EN VIE. FAUT PAS TRONQUER L’HISTOIRE DEVANT SES DIGNES ARTISANS

  • Le 16 juin 2015 à 14:52, par Filsdupays En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Où était-il lorsque l’on mettait la transition en place. Après avoir parcouru tout le bla-bla écrit, je suis désolé de constaté que ce monsieur est un AIGRI politique et prêt à mettre le feu dans notre cher Faso conquis au sang de nos martyrs juste pour son plaisir. Cher monsieur SOUMANI je crains que vous ayez une mauvaise vision de ce que cherche la génération actuelle de ce beau peuple. De tes archives à nos jours, tu ferais mieux de chercher à faire une vocation de prof d’histoire que de nous pomper l’air. De passage je signale que je ne suis d’aucun bord politique car c’est cette façon malsaine de faire la politique de vous autres qui me l’a empêchée.

  • Le 16 juin 2015 à 14:53, par joan En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Ce vieux mais pas du tout sage rêve de voir son protéger blaise compaoré revenir au pouvoir. N’est ce pas lui qui soutenait blaise à modifier la constitution afin de rester au pouvoir pour que lui soumane continu a bénéficier de ses largesses. Bien fait pour ces voleurs de la nation.

  • Le 16 juin 2015 à 14:59, par sery En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Coller la paix à Soumane TOURE, il n’a que trop raison.
    On est tous déçu de la transition exceptés ceux qui à qui profite leur combine.
    Moi encore dans la rue ? Donc si je mourrais s’aurait été pour ça ?

  • Le 16 juin 2015 à 15:01, par christian lenoire En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    je salue à sa juste valeur l’audition d soumane touré.la liberté d’expression ne suppose pas une vulgarité dans le langage encore moins un manque de sagesse.traité la transition de batarde est une atteinte à nos institutions et comme si cela ne suffisait pas,soumane touré conscient de la fracture au sein de nos forces armées ,appel le général P.Zagré à perpétrer un coup d’état.soumane touré n’est pas favorable à la paix au Burkina mais plutôt à un chao.Le peuple burkinabé n’a pas encore finit de pleurer ses martyrs tomber les 30 et 31 octobre 2014.evitons donc les propos lapidaires et incendiaires qui peuvent mettre en peril la paix dans notre chère patrie

  • Le 16 juin 2015 à 15:32, par LE ROI En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Sincèrement ne jouons pas aux hypocrites . Il n’ a pas fait mieux que Ablassé .Il a traité la transition de bâtarde , il a dit que la PM finance des OSC à partir de l’argent du contribuable , il a même incité les autorités à l’arrêter puisqu’il dit qu’il détient les preuves de ses allégations et qu’il est prêt à témoigner devant un tribunal .
    En fait , paradoxalement , ces genres d’individus profitent des fruits de l’insurrection sans y avoir participé .
    Il aurait dû se présenter spontanément devant un juge pour déverser sa bile ; néanmoins , comme il est un homme ( je pense qu’on a pas besoin de palper quoi que ce soit pour le savoir ) il devrait être apte à se défendre . La publicité qu’on est entrain de lui faire doit par ailleurs être tarifée ! il faut qu’il paye à l’état !!!

  • Le 16 juin 2015 à 15:32, par guimbo En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    pourquoi on doit pas critiqué la transition ? hé libérez le vieux il a raison sur toute la ligne si vous voulez qu’il se taise travaillez à la hauteur de l’insurrection c’est tout. le vieux c’est original continuez Soumane le peuple est derriére vous.

  • Le 16 juin 2015 à 15:42, par le combattant En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    ILA MANQUE DEUX COMBATS : JUSTICE POUR NORBERT ZONGO ET SES COMPAGNONS ET LA LUTTE CONTRE LA MODIFICATION DE ART 37 ET L’INSTAURATION DU SENAT. JE SUIS D’ACCORD AVEC SOUMANE SUR SON ANALYSE DES OSC

  • Le 16 juin 2015 à 15:52, par soyons juste En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Ce n’est une question de liberté d’expression ici, Soumane TOURE à dit qu’il a des preuves de financements des OSC par le PM. Il faut qu’il donne ces preuves là simplement. Par ce que si le Gouvernement ne lui réclame pas les preuves c’est comme si ce que Soumane dit est vrai. Il a dit qu’il a des preuves qu’il les donne pour qu’on puisse demander des explications au PM. Une personne lucide et patriote ne peut pas soutenir Soumane TOURE qui est quelqu’un qui à toujours détesté son pays et ne cherche qu’a créer la division, la haine et le désordre. Faite attention à ce monsieur par ce que c’est le prototype même du semeur de désordre et de zizanie.

  • Le 16 juin 2015 à 15:53, par Boubié En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Cela ne valait pas la peine d’interpeler ce monsieur pour en faire un martyr à bon compte car, Soumane Touré s’est toujours négativement illustré dans le paysage politique de la Haute-volta et du Burkina Faso.
    Il est comme le lépreux peulh qui est incapable de traire la vache mais est capable de renverser la calebasse de lait.
    Ce monsieur est un "has been" qui doit être classé au fond des archives en vue d’éventuelles recherches.

  • Le 16 juin 2015 à 16:03, par youbnar En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    il ne faut les laisser parler au hasard.car ces gens ne sont pas des constructeurs.cè des faut types, des gateurs.et ces gens doivent donner des explications au peuple

  • Le 16 juin 2015 à 16:08, par Ben En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Qui a nommer le chef d’état major général des armées, n’est ce pas la transition ? Pourquoi ne pas reconnaître la transition et reconnaître des gens qu’elle a nommé. ce Mr est inconstant, un aigri et un danger pour le pays. Il devrait au moins s’assagir avec l’age, mais....

  • Le 16 juin 2015 à 16:21, par sidketa En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Soumane a mis la honte à nos soit disant juriste.
    On peut ne pas l aimer mais tout ce qu il dit est juridiquement fondé.
    Relisez dans quel contexte il traite la transition de bâtarde. Elle n a pas de fondement, donc pas de père.
    Libérez soumane et surtout tenez compte de ses remarques qui sont tout de même pertinante.

  • Le 16 juin 2015 à 16:51, par Biikoenga En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Si c’est ainsi, tous les internautes recevront chacun une convocation au camp paspanga pour bonne ou mauvaise interprétation sinon analyse de la situation nationale en général et des propos que tiennent ou ont tenu tous les hommes politiques après la révolte. Qu’on respecte à jamais la liberté de la presse et d’ailleurs les sentiments des uns ou des autres sont à respecter. Je vous mets en garde si un de un ces cheveux tombe... Est-ce que c’est clair ?

  • Le 16 juin 2015 à 17:07, par le Mechant En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Cette transition est vraiment batarde. Tout ceux qui ont suivi le vieux , savent qu’il s’est mis en marge du débat depuis deux ans, invitant Blaise à mettre le SENAT et que Blaise dise qu’il ne va modifier l’article 37. Ceux qui ne suivent pas la vie politique sont entrain de mentir que SOUMANE a soutenu la modification de l’article 37 . Si il y a des gens qui ne qui devraient pas être dans la transition c’est LOADA ET iBGRIGA qui sont cités dans le discours de SOUMANE.
    la transition a été volée par une bande de militaires à la solde de Salif Diallo. ILs ont dérouté la lutte de la jeunesse.
    Nous avons menti à notre peuple et nous sommes entrain de mentir chaque jour dans cette transition qui ne suit pas les règles. Ceux qui ont opérer les changements anticonstitutionnel ne sont pas ceux qu’on croit à la lecture et à l’éclairage du KORO SOUMANE.
    libérer le vrai marxiste léniniste qui nous reste... Vive le PITJ..

  • Le 16 juin 2015 à 17:12, par RV En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    RAS ! Les africains, en premiers les burkinabé sont victimes d’un leadership perdant et corrompu. Tout est pire d’avant la transition !

  • Le 16 juin 2015 à 17:13, par daouda En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    liberer liberer le papa a dit juste la verité

  • Le 16 juin 2015 à 17:14, par siddata En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Bravo SOUMANE TOURE.Tout ce que tu as déclaré semble vrai.De toutes façon DIEU et les hommes avisés qui veulent voir ont tout vu et enregistré les complots du MPP et des OSC. Ta responsabilité est dégagé sur terre et reste serein car je te crois bon croyant.

  • Le 16 juin 2015 à 17:16 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    SOUMANE Touré, Hermand YAMEOGO sont disqualifiés et doivent être exclus de la vie politique de notre peuple. Leur parole est comme du vent

  • Le 16 juin 2015 à 17:18 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Mr. Soumane TOURE doit être mis à la disposition de la justice pour incitation à un coup d’état, en raison de ses appels répétés en direction du Général P. ZAGRE, Chef d’Etat-major Général des Armées.

  • Le 16 juin 2015 à 17:34, par guimbo En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    je conseille à celui qui auditionnera Soumane de ne pas lui posé des questions sur le PM si non je connais ce vieux il a effectivement des preuves rappelons nous des TPR . Qui sait si des OSC ont prit l’argent et il connait des noms . Et il risque de cité des noms et demandé que pupliquement ces gens repondent. hé Soumane sait ce qu’il fait .

  • Le 16 juin 2015 à 17:39 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Quelqu’un peut me donner les nouvelles de son frère ? Idrissa Touré, professeur . de Philosophie

  • Le 16 juin 2015 à 17:45, par ouedmalik@yahoo.fr En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    La liberté d’expression ne signifie pas calomnie, injure, dénigrement et j’en passe. Il faudrait que les gens apprennent à respecter les opinions contradictoires. M. TOURE est certes un bon analyste mais est entrain d’attiser la haine. On doit simplement le corriger à la hauteur de sa faute. Il faudrait lui demander de nous fournir des preuves sur les attentes probables entre ZIDA et MPP car cela nous intéresse particulièrement. Il y va de la crédibilité de nos institutions, de l’image du Burkina Faso et surtout de la stabilité politique de notre pays. c’est pourquoi, le gouvernement doit être très exigeant sur toute forme d’atteinte à ces valeurs qui nous sont capitales.

  • Le 16 juin 2015 à 17:50, par le combattant En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    des vérités historiques doublés de mensonges c’est toujours l’homme Touré de la CSV mais il a soulevé un problème sur le nombre croissant des osc du pays et leur source de financement car les militants de ses osc sont les mêmes que pour les partis qui ne peuvent cotiser car bcp sont des élèves, des étudiants ou des jeunes en quêtent d’emploi.

  • Le 16 juin 2015 à 17:52, par Ouvrez l’oeil ! En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Ne libérez pas celui-là ! C’est une bonne prise....Vite un procès et condamnez-le sévèrement, à la hauteur de sa forfaiture !

  • Le 16 juin 2015 à 17:58, par sinsolgué En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Kôro Yamyélé s’est repris pour reconnaître qu’il y a du vrai dans ce que TOURE a dit après avoir appelé à le torturer. C’est la énièm fois que Kôro appelle à décapiter des personnes qui n’ont fait que disposer d’un des droits fondamentaux qui leur est constitutionnellement reconnu, c’est à dire le droit d’exprimer librement leurs opinions. Il l’a fait à l’endroit de ZAIDA Pascal, dont le tort a été de dire autre chose que les dires des Hervé, Nogo, et tous ces apprentis sorciers qui croient que c’est seulement le 1er novembre 2014 que le soleil a commencé à se lever à l’Est du Burkina. Quant au juste, il semble tellement blasé par les crues vérités de SOUMANE qu’il le traite déjà d’apatride ; je ne sais pas quel âge a le juste, mais s’il avait connu le parcours de SOUMANE, il trouverait mieux que de le traiter d’individu qui n’aime pas son pays. Pendant que nous y sommes, qui aime son pays dans ce Faso qui va dans tous les sens, où des leaders politiques parcourent les campagnes presque sans sécurité pendant que des cargos de gendarmes devenus miliciens de la transition escortent d’autres au point de créer des frayeurs aux paisibles populations de nos campagnes ? A l’internaute N° 5 qui crie sa honte de savoir que TOURE a servi SANKARA, il faut qu’il comprenne qu’il a servi son élève CAR, SANKARA n’aurait pas été SANKARA sans les TOURE et si lui-même vivait il vous l’aurait dit. Je vous informe que SANKARA a passé à ,peu près 54 mois au pouvoir et pendant son règne, SOUMANE a passé 27 mois (décidément ce nombre là !) en prison, sans avoir été jugé. Voilà un petit détail du SANKARISME et vous en connaitrez d’autres, puisque le tabou est levé après la victoire de ces SANKARISTES et leurs accolytes Gauchistes, Libéraux, Sociaux-libéraux-Démocrates avec la clique des barbouzes en kaki incarnés par ZIDA et SUPPER BARRY, l’homme qui espère une reconduction à son poste dès que le croque mort et sa troupe auront escorté qui l’on sait jusqu’à Kosyam. LIBEREZ SOUMANE point-barre. Pardon Webmaster, Pardon !

  • Le 16 juin 2015 à 17:58, par kere En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    il faut libérer,salia libérer seydou libérer karim ils sont tous de bobo on vs a fait quoi ?

  • Le 16 juin 2015 à 18:33, par Transition Constituee Prisonniere de Soumane Toure En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Je parie que la Transition s’est constituee prisonniere en arretant ce gars. Il a surement des preuves. Il a la methode du discours , le discours de la methode, la methode de collecte de donnee et aussi la collecte de la methode. Vous verrez qu’ on va le liberer en douce et c’ est lui qui refusera de sortir de prison tant qu’ il n’ est pas juge. Zida, tu n’as pas dit que tu n’es pas malin ? La politique, c’est pas pour les enfants. Qu’ est-ce qu’ il a dit qui si grave pour que vous l’arretiez ? Vous meme vous n’ avez pas declare vos biens a hauteur de milliards ? Ou vous avez eu ca si vous n’ aimez pas le mot corruption/ Vos grands- freres colonels n’ ont meme pas un bon 5 millions dans leurs compte. Donc, vos richesses facon facon- la, y a aiguile sous roches. Arretez donc tous ceux qui pensent que vous n’ etes pas un officier propre.

  • Le 16 juin 2015 à 18:35 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Je crois que ce vieux briscard cherchait à être interpellé pour avoir de la visibilité alors qu’il est l’ombre de lui-même depuis des années

  • Le 16 juin 2015 à 18:36, par Science du Cerveau En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Il ne fallait pas arreter Toure Soumane. Pub. gratuite. Ensuite, ce monsieur n’ a peur de rien meme s’ il est un corrompu comme la plupart des hommes politiques. Toure Soumane n’ est pas normal. Somn cortex frontal est inexistant. Le cortex frontal est le siege de la raison. Il n’ a pas d’ amygdala aussi. L’ amigdala est le siege des emotions. Il n’ en a pas. Son cerebellum est peu equilibre. C’est le siege de la coordination des activites et de l’ equilibre. C’ est pourquoi le soulard ne peut pas bien marcher droit et parler correctement.Son organe pituitaire et pineal est tres developpe. Il a une intuition de chat.

  • Le 16 juin 2015 à 19:08, par SOME En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Oh la quelle honte cet homme se met a lui meme ! si on ne connaissait cet homme avant on ne peut pas voir a quel point il est tombé bas bas et bas. Ca fait pitié
    C’est donc toi soumane qui te dis revolutionnaire parmi les revolutionnaires qui exclut le peuple de l‘arene politique ! qu’est ce que tu peux tomber bas ! de reniements en reniements.
    Ingrat tu l’es ! menteur aussi ! sankara t’a sauvé ta tete combien de fois face a blaise et c’est lui sankara qui a fini par payer a ta place et tu n’asa meme pas la reconnaissance morale. Et pourtant tu sais ce que vous les gens de la LIPAD PAI vous avez voulu faire du CNR avec les philippe ouedraogo et ibrahima kone, etc Tu passes rapidement sur cette periode parce que tu sais ce que vous avez fait durant cette revolution.
    C’est d’abord toi en premier qui a soutenu Blaise et continue de le soutenir avec cet ecrit. Arrete de nous prendre pour des cons ! Non ! là c’est trop. Parce que tu sais es fini tu cherches a attirer l’attention sur toi, mais sache tu es fini fini fini. Je ne te citerai pas un proverbe du pays, mais le parent, entre nous : tu aurais pu t’éviter cette honte !
    SOME

  • Le 16 juin 2015 à 19:14, par la force révolutionnaire En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    monsieur TOURE je vous croyais intelligent lucide logique et cohérent mai hélas vous êtes un opportuniste,un politicien malhonnete.
    de la gestion du pouvoir sous le CNR vous ne dites pas le rôle joué par le
    PAI.
    de la gestion du pouvoir sous le front populaire qu’est ce que vous avez fait.
    de votre guerre avec PHILIPPE OUEDRAOGO pour le contrôle du PAI quelle était la raison.
    de l’incohérence le 30 et 31 octobre il y a eu soulèvement populaire et le sang des burkinabès à couler .la constitution garentit la protection de la vie humaine de tous les burkinabè.est ce à partir de ce moment BLAISE était il toujours garent de la constitution si oui il n’y a t il pas trahison .monsieur TOURE dès lors que le sang des burkinabès qui marche pacifiquement sans armes a coulé BLAISE a perdu toute légitimité de garantir la constitution .il perd automatiquement ses titres de président du FASO de chef suprême des armées etc.. il devrait être poursui pour haute trahison parjure et que sais je encore .dès lors que blaise à ordonné de tuer les burkinabè il perd toute légitimité et tout pouvoir . ainsi donc il ne pouvait ordonner à l’armée d’appliquer ou de faire appliquer l’article 43 de la constitution que vous affectionnez.
    il appartenait à la cour constitutionnelle de constater la vaccance de poste pour cause de haute trahison et parjure laquelle cour que vous décriez.on ne pouvait installer la transition autrement.
    vous appelez le chef d’état major général des armées à sécourir le burkina .or celui ci a été nommé par les autorités de la transtions que vous reccusez.cela s’appelle vouloir une chose et son contraire. si vous le reconnaissez chef d’tat major général des armées, alors vous recnnaissez les organes de la transition. un peu du sérieux monsieur TOURE suyez cohérent au risque d’être riducule.
    vous appelez l’armée à apporter leur concour pour la mise en place du code électoral consensuel suite aux évènements de SAPOUY alors qu’elle est diabolisée par vous même selon vous elle empeche la démocratisation du BURKINA. peut on demander à un dictateur de mettre en place des instruments de la démocratie ? un peu de cohérence monsieur à la lecture de votre écrit je vous trouve opportunite malhonnete et riducule.vous voulez prmièrement l’argent de BLAISE et vous êtes en qu’en de publicité gratuite.de votre écrit c’est BLASE le président le chef suprême de quoi ..ton soleil est couché comme on le dit il faut avoir le courage de dire à dieu la politique blaise n’est plus fini les grosses voitures cadeau

  • Le 16 juin 2015 à 19:26, par BADSON En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Un vrai patriote Soumane TOURE, félicitation à toi. Je chercherai à te rencontrer. Un vrai cours de politique pour les jeunes. Malheureusement il y a des gens au Burkina qui n’aime que ce qui sert leurs intérêts et non celui du peuple. Ces gens n’ont pas intérêt à ce que les jeunes soient instruits sur l’histoire politique du Burkina comme l’a fait Soumane TOURE. Parmi ces gens, il y a des éminents professeurs agrégés en droit dont les diplômes et les titres ne servent qu’à eux-même mais pas ce pays. C’est en cela que je salue l’honnêté intellectuelle du Professeur SOMA qui quelque soit sa place ne bafoue pas son titre pour dire le droit. On l’a vu avec la nomination des membres du conseil constitutionnel et je l’ai même suivi sur BF1 concernant l’application du nouveau code électoral. Les apprentis de la transition ne veulent pas des hommes comme ça. Pour reprendre les propos d’un célèbre prisonnier de la CPI, le temps c’est l’autre nom de dieu. Tout finira par se savoir. Les arrangements, les intrigues éclateront au grand jour. Courage à Soumane TOURE.

  • Le 16 juin 2015 à 22:16 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    La transition s’est-elle tirée une balle au pied ?

  • Le 16 juin 2015 à 22:31 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Alerte, alerte, alerte. DANGER. meme Blaise Compaoré n’a pas bafoué les libertés publiques de cette manière. je crois que quelque chose de grave est entrain de se preparer. que Dieu benisse le Burkina Faso

  • Le 16 juin 2015 à 23:46, par idi En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Ce Monsieur ne changera jamain . Il a toujour aime les problements

  • Le 17 juin 2015 à 05:23 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Il faut reconnaitre a sa juste valeur les propos de Soumane. Il ya des parts de verité. l’homme a certe un passé mitigé, mais j valide il ya q’a meme des verité et il faut q ns fassions tous attention si non la porte de l’enfer peu s’ouvrir. Bravo soumane pour cette sortis !

  • Le 17 juin 2015 à 06:39 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Michel Kafando connait bien la valeur politique de Soumane il donnera des consignes a ses poulains de le liberer vite sinon Zida et sa claque vont.......

  • Le 17 juin 2015 à 09:53, par JIIRE En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Ce monsieur ne va jamais changer. S’il ne crée pas de problème, il n’est pas tranquille alors qu’il n’est pas du tout propre sur aucun plan. Politiquement, socialement, financièrement. On a pitié de toi parce que tu es vieux, mais toi tu n’es pas du tout sage. Tout le monde sait que Blaise te finançait mais qu’est ce qu’on t’ a fait ? Depuis le début de la transition combien de partis politiques ont été créés ? Ca aussi c’est Zida qui a financé ? Tu ne peux pas empêcher les gens de créer des associations, même Zida ne le peut pas. Espèce de menteur, sans scrupule, race de politicien impopulaire. C’est à cause de tes mensonges et de tes comportements de personnes immatures que tu ne peux même pas être conseiller municipal dans ton propre village. Comme d’habitude, tout ce que tu sais faire c’est provoquer les problèmes pour qu’on puisse parler de toi. Et je te comprends, si ce n’est pas de cette manière, tu es oublié et le nom de ton parti, c’est peut-être le MATDS seul qui s’en rappelle. Vieux qui manque de sagesse, fiche nous la paix. Pardon Webmaster

  • Le 17 juin 2015 à 09:55, par lepotentiel En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Quand vs voulez parler, dites une parole digne et constructive. papi Touré, des vérités figurent certes dans vos propos mais vous manquez de manières pour les rendre. Trop de vulgarités pour un soit disant moralisateur et rectificateur de la transition. Mes amis, interpellé ne veut pas dire condamné et liberté ne veut point dire libertinage ni pagaille. Vive la liberté d’expression, la vraie et digne dans les règles de l’art.

  • Le 17 juin 2015 à 10:01, par L’alternateur En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Bonjour chers internautes
    Cette interpellation de M. Touré pourrait être jugé arbitraire parce qu’il y a des événements qui se sont déroulés à Ouaga qui sont encore plus graves et condamnables que les propos de M. Touré ,que je trouve d’ailleurs vrais et raisonnés . Voyez plutôt d’abord les incendies des domiciles des citoyens . Les enquêtes de la gendarmerie devraient s’attarder sur ces faits qui sont criminels et les assises criminelles devraient trancher ces questions en premier lieu. Nous ne pourrions avancer vers une démocratie véritable si certains hommes politiques croient toujours en l’état de nature , à la barbarie primitive et à la violence sans pareille mesure . Disons haut et fort que la transition elle même est hybride et cela fait réellement penser au terme bâtard parce qu’elle agit en fonction de ce qui l’arrange ; tantôt la constitution, tantôt la charte , ce qui révèle son caractère bâtard selon l’expression de M. TOURE . En effet , la transition est la résultante de deux (2) peuples d’une même nation . L’un issu des urnes depuis 1991( responsable et républicain) et l’autre issu du peuple insurgé( bandits recrutés et instrumentalisés) qui a mis à sac la république en votant des lois arbitraires , en brûlant sa propre assemblée ; en incendiant les domiciles de ses concitoyens etc...C’est en cela qu’elle est vraiment bâtarde car né de deux pères différents . Il faudrait d’abord arrêter ceux qui ont instrumentalisé les jeunes drogués aux fins de brûler nos archives , nos maisons, notre patrimoine commun . Ceux là sont de véritables criminels et le devoir de la gendarmerie serait de les arrêter purement et simplement . Le pire c’est qu’ils sont connus de tous

  • Le 17 juin 2015 à 10:13 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Cet homme au moins a dit toute la vérité.Il aurait seulement faire des propositions et non appeler un certain général à la rescousse. Tout le monde sait que l’ insurrection a été confisquée a la jeunesse(voir l’age moyen de nos martyrs des30 et31 octobre).

  • Le 17 juin 2015 à 10:28, par kouadio En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Il parait que Soumane et a ete entendu et garde par la gendarmerie pour sa securite. A sa sortie, il dira la meme chose car nous sommes (je croyais) dans un etat civilise. Maintenant je crois que nous sommes dans un etat policier ou tous les coups de fil sont écoutés par des gens du MATDS. C’est tellement flagrant qu’il faut crier avant qu’ils arretent de vous espionner. Ou allons nous monsieur Barry auguste, vous qui avez ete ministre de Blaise Compaore et que de jeunes militaires ont failli executer avant de prendre part a l’insurrection qui vous a permis de devenir ministre une seconde fois. Nous avons peur, le Burkina sera t-il un Mali ou une Libye bis ?

  • Le 17 juin 2015 à 12:51, par SOME En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    La liberté d’expression n’induise pas de déclarations mensongères. Ce monsieur doit répondre de ces actes diffamatoires. SOUMANE cherche à s’exiler en occident donc pour faciliter son problème de visa il fait de telles déclarations sachant qu’il sera attendu par la gendarmerie. Et comme dit Philip Kerr "L’essence même de la tromperie ne réside pas dans le mensonge que l’on profère, mais dans les vérités que l’on avance pour étayer le mensonge."

  • Le 17 juin 2015 à 13:47, par OUEDRAOGO En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Monsieur SOUMANE est en quête de visibilité car il est mort politiquement depuis sa trahison au PAI pour régner en maitre pendant 10 ans au profit du régime COMPAORE. Il faut qu’il sache raison garder car son protecteur n’est plus la.je ne sais pas combien il a reçu pour ce coups mais qu’il sache que la visibilité qu’il aura sera proportionnelle à ses peines à force de vouloir toujours trahir. Tu as perdu la raison Koro, Quelle leçon de morale ou de droiture tu as voulu donner comme cela ? Faux gauchiste que tu es . Arrête de mélanger tout car la jeunesse ne te reconnait pas un modèle mais celui qui trahit toujours.

  • Le 17 juin 2015 à 15:27, par barro aly En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Mr soumane que nous devons respecter pour son age nous amène a nous poser des questions.
    Pourquoi précisément choisir cette période pour faire de telle déclaration ?
    Quel est l’objectif viser ?
    Ce monsieur qui se veut être un grand démocrate c’est illustrer dans les années 90 au temps des oppositions CFD ARDC ? nous pensons qu’il gagnerait et serait plus utile a son pays en tirant les leçons de sa prise de position des années 90 .
    Nous pensons que si la vieillesse doit être synonyme de sagesse il ferait mieux de donner des conseils plutôt que de se lancer dans des critiques qui non seulement ne l’honorent pas mais contribuent plutôt a entraîner les burkinabé dans le dilatoire.Vivement que la sagesse habite pour une fois "El Hadji" et que ses prochaines declaration soit plutot des conseils et des solutions et non des critiques acerbes

  • Le 17 juin 2015 à 15:44, par disco En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Libérez soumane touré le monsieur dit la vérité la transition est plus que bâtarde ! regarder seulement safiatou lopez vous allez comprendre, on est entrain de la nommé comme présidente de la chambre de commerce en douce en guise de récompense, peuple burkinabè on est entrain de vous rouler dans la farine, il n’y a pas de transition elle n’est pas neutre, ceux qui sont au devant de la chose présentement auront de belle récompense à la fin de la transition.

  • Le 17 juin 2015 à 15:45, par disco En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Libérez soumane touré le monsieur dit la vérité la transition est plus que bâtarde ! regarder seulement safiatou lopez vous allez comprendre, on est entrain de la nommé comme présidente de la chambre de commerce en douce en guise de récompense, peuple burkinabè on est entrain de vous rouler dans la farine, il n’y a pas de transition elle n’est pas neutre, ceux qui sont au devant de la chose présentement auront de belle récompense à la fin de la transition.

  • Le 17 juin 2015 à 21:28, par YVES En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Soumane Touré ne fait que dire la vérité. Notre insurrection a un gout d’inachevé. Le nouveau code électoral est taillé sur mesure pour Rock, ce dernier doit être écarté des élections car depuis 2009 il a soutenu la modification de l’article 37 ; Rock a bien dit "l’article 37 est anti-démocratique. Comment peut on écarter quelqu’un comme Djibril Bassolet qui a déjoué le dispositif sécuritaire le 30 octobre 2014,et accepter un Rock qui a rallié le peuple parce qu’il a perdu son poste ? Soumane a raison, Zida et sa clique sont de connivence avec le MPP. Mais le peuple est vigilant le MPP ne passera pas.

  • Le 17 juin 2015 à 21:32, par Camus En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    "Plus rien ne sera comme avant",dixit le Président de la Transition. Et sur ce plan, il a parfaitement raison car il fut un temps où l’on pouvait critiquer Blaise et son gouvernement et dormir tranquille. Aujourd’hui, la Transition ne veut pas être contredite, elle veut être applaudie. celui qui n’a pas encore compris cela risque, comme Soumane Touré, d’être sérieusement inquiété.

  • Le 18 juin 2015 à 07:17, par SIDBALA En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Soumane est notre bibliothèque politique. C’est parce qu’il a des révélations poignantes qu’on veut l’empêcher de parler, alors empêcher un TOURE de parler c’est s’attirer la foudre.
    Je pense que la gendarmerie ferait mieux de le libérer et de collaborer avec lui dans le sens de mieux comprendre la situation nationale qui est vraiment très explosive.
    IL n’invente rien il dit SEULEMENT ce qui va se passer, prenons nos responsabilités.

  • Le 18 juin 2015 à 12:46 En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    c’est après la calcination de Norbert et ses 3 compagnons que Blaise a fait semblant de laisser les gens exprimer librement sinon !!! eux ils tuaient clandestinement. tu fais on te tu tue et y a rien !
    venons à l’analyse de M. Soumane TOURE suis d’accord avec même si y a quelques failles c’est normal puisque personne n’est parfait seul Dieu ou bien

  • Le 19 juin 2015 à 16:07, par Zindgounda En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    MR TOURE est un aigri d’une autre époque qui croit que ses vieilles méthodes de divertissement et de moyens de pressions en son temps fort du syndicalisme peuvent toujours marcher. Il se trompe fort. Comme le disais quelqu’un, il veux se faire valoir alors que l’on ignore sur toute la ligne. C’est sa mort politique qui est entrain de se profiler à l’horizon si ce n’est déjà fait. Il pense que les gens on oublié sa trahison passé en faveur du régime de Blaise. Il ya deux individus inutiles et nuisibles que la scène politique Burkinabè doit se débarrasser ; c’est Hermann YAMEOGO ET Soumane TOURE.

  • Le 22 juin 2015 à 16:08, par weogo boungnega En réponse à : Soumane Touré interpellé par la gendarmerie : Ses déclarations du 12 juin 2015 en cause ?

    Je constate que beaucoup de gens ne connaissent pas bien ce monsieur Soumane. Un intriguant pour qui la fin justifie les moyens !! Sous la Révolution il a été le principal responsable du licenciement de 3500 instituteurs qu’il avait lancé en grève pour Nous qui l’avons pratiqués je puis vous certifier que ce vieux politicien est aujourd’hui un concentré d’aigreur, ce que d’autres appellent un "aigri". Toute sa vie et sa lutte politique n’ont été que des échecs. C’est ce qui explique sa grossièreté et ses injures de roturier. La honte ??!! ce monsieur dormait quand la honte passait. Il est arrivé à une telle concentration d’aigreur que pour lui il préfère voir le pays bruler parce que lui Touré n’a plus aucune chance de jouer un quelconque rôle politique de 1er plan. D’où ses aboiements enragés faisant fi de ses cheveux blancs ; il espère toujours désespérément qu’il sera quelque chose dans ce pays. Mais comme le dit l’adage :"Le chien aboie, la caravane passe !!". Et la roue a irréversiblement tourné !!! C’est la jeunesse qui a fait son insurrection les 30 et 31 Octobre et non les fossiles !! C’est une précision de taille que Monsieur la Momie devrait ajouter à son cours d’histoire et arrêter de nous pomper l’air.

    par Tobdano

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