Visite du groupe Afrique de l’Union Européenne à la CENI : les préparatifs des élections de 2015 au centre des échanges.
Conduite par l’ambassadeur de l’Union Européenne Alain Holleville, une délégation du groupe Afrique de l’Union Européenne a rendu visite à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Le groupe Afrique du conseil des Etats membres de l’Union Européenne est venu prendre la mesure de la situation dans notre pays, du processus de la transition de façon générale et plus particulièrement de l’état de préparation des élections du 11 octobre prochain. C’était le vendredi 12 juin 2015 au siège de la CENI à Ouagadougou.
Après Dakar, c’est au tour du Burkina d’accueillir le groupe Afrique du conseil des Etats Membres de l’Union européenne (UE). Ce groupe chargé du suivi des questions africaines se réunit régulièrement à Bruxelles pour échanger sur les situations des pays africains. Présent à Ouagadougou à cet effet, il a eu plusieurs entretiens avec les différentes institutions et dans l’après-midi du vendredi 12 juin 2015, ce fut le tour de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) d’échanger avec le groupe. Au menu des échanges, le processus de la transition et l’état des préparatifs des échéances électorales à venir. La présence de la délégation du groupe au sein de la CENI se justifie dans la mesure où elle est l’organe principal de préparation des élections auquel l’UE apporte un appui financier et également une expertise technique, confie l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union Européenne au Burkina Faso. Et dans la mesure où le groupe prend part aux discussions sur l’Afrique, il est important pour lui de s’enquérir des nouvelles de la transition et surtout de mieux comprendre l’état des préparatifs des élections.
Le déroulement de l’enrôlement, le dédoublage pour avoir le nombre exact d’électeurs, les questions liées aux financements, le calendrier des résultats, l’acheminement des résultats, la tenue simultanée des élections législatives et présidentielles, le processus d’observation… Ce sont entre autres les sujets qui ont été discutés au cours de l’échange.
Cette visite selon le vice-président de la CENI, Joachim BAGGNAN « fait suite à une première qu’on avait eu avec une partie exploratoire pour voir dans quelle condition l’UE pouvait avoir une mission d’observation au Burkina Faso et cette fois-ci nous avons reçu une mission composée de représentants des Etats membres de l’UE pour passer en revue les différentes phases du processus électoral, dire ce que nous avons fait jusque-là, ce que nous sommes en train de faire et ce qui reste comme défis à relever pour atteindre le jour j les résultats souhaités ». Pas d’inquiétude au niveau de l’UE mais la vigilance reste de mise. Des défis il en demeure toujours qui sont essentiellement ceux inscrits dans le calendrier de la CENI à savoir le dédoublage auquel s’attèle actuellement les informaticiens pour vérifier que chaque électeur n’est inscrit qu’une seule fois et concomitamment une phase de renforcement des capacités et de formation du personnel électoral, et le défi technique de transmission rapide des résultats.
En rappel, l’apport total de l’UE est de 7 milliards de francs CFA sans oublier les soutiens de diverses natures comme l’accord conclu il y a quelques jours entre les institutions européennes et le Burkina Faso qui s’élève à 120 milliards d’euros dont une partie sera décaissée cette année en plus de l’appui technique et politique dont notre pays bénéficiera. Cependant, le déficit quant à lui demeure en ce qui concerne l’organisation des élections et est de 17 milliards, mais la CENI reste confiante et espère un apport de la part d’amis et partenaires du Burkina pour boucler le budget. Un apport du groupe international de soutien à la transition actuellement en réunion en Afrique du Sud, mais surtout un apport du gouvernement du Burkina Faso.
KABORE S. Rosine
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 15 juin 2015 à 00:06, par Sidbiga En réponse à : Visite du groupe Afrique de l’Union Européenne à la CENI : les préparatifs des élections de 2015 au centre des échanges.
Moi, je suis contre cette mendicite pour organiser les elections. Si on ne peut pas qu’on installe un regime revolutionnaire. Ca nous aidera plus a valoriser nos competences. Ce pays est capable de beaucoup de choses : on a construit des rails sans apport exterieur.
Je voudrais si des PATRIOTES me lisent et soutiennent mon idee, une petition pour mobiliser des fonds endogenes pour les elections. Nous sommes 17 millions de Burkinabe. Ce qui veut dire 1000 F par citoyen. Certes certains vivent avec le minimum mais pour beaucoup cela n’est pas la mer a boire. Ils peuvent en donner plus et des taxes supplementaires imposees a ceux qui gagnent plus (gestionnaires de maquis, commercants et petits fonctionnaires). En deux mois cette somme sera mobilisee. On dira les gens sont libres de cotiser mais cette fois c’est "une contribution volontaire OBLIGATOIRE". Ceux qui ont vole le peuple par le passe on retire quelques parcelles et revendre et alimenter cette caisse ou prendre les maisons transformer en edifice publics. Mais que les gens de la CENI nous detaillent aussi parce que leur chiffre sont parfois faramineux pour le citoyen lambda comme moi. Je ne peux pas cotiser si ce sera pour finir la villa de X ou Z donc des garanties de transparence.
Si des gens me soutiennent, je reste disposer a murir mon plan !