Une bonne carrière professionnelle est fonction d’une bonne éducation. Et une bonne éducation ne s’acquiert que dans les meilleures universités. Chaque année, nombreux sont les bacheliers, les étudiants ou les professionnels en quête d’une formation de qualité dans les écoles et universités étrangères. L’Europe, les Etats-Unis, le Canada et la Chine constituent les destinations privilégiées pour la plupart des diplômés. Mais avant d’y arriver, ceux-ci sont très souvent confrontés au manque d’informations et de conseils relatifs aux opportunités de formation qu’offrent certaines écoles, et aux démarches à entreprendre.Et ce n’est pas fortuit si Ouagadougou a été choisi pour abriter l’événement. Les organisateurs auraient été séduits par le dynamisme de la jeunesse burkinabè. Des bourses ne seront pas octroyées à ces journées, mais le cabinet Innovision Concepts Best Education and Career d’Andrea et d’Eric AGBO se veut être une passerelle sûre entre les apprenants et les universités européennes.

« Forgeons ensemble leur avenir », tel est l’appel lancé par Andrea Agbo consciente qu’une société sans éducation est un terreau favorable à l’émergence de la violence et de l’intolérance. L’éducation a donc un pouvoir, celui de transformer la vie d’un individu, d’une communauté et d’une nation de façon positive. Le cabinet Innovision Concepts compte faire profiter aux jeunes sa longue et riche expertise notamment en les conseillant et en les orientant vers le pensionnat et l’université à même de répondre à leurs besoins. Mais avant cela, le diplômé doit être sujet à une analyse de potentiel qui est « un processus d‘auto-découverte intense » et qui permet de dresser un profil de ses capacités et de ses centres d’intérêt.

Pour sa part, le ministre de la jeunesse et de l’emploi a salué cette initiative qui constitue « une valeur ajoutée » pour les jeunes. Les préoccupations de la jeunesse sont l’une des priorités du gouvernement de la transition et le département de Salifou Dembélé a obtenu une enveloppe de dix milliards pour la mise en place d’un programme socio-économique en faveur des jeunes et des femmes. Le ministre a réaffirmé sa volonté et celle de son collègue Filiga Michel Sawadogo des enseignements secondaire et supérieur d’œuvrer pour le bien être des jeunes dans leur soif inextinguible de savoir.

« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde », disait le panafricaniste Nelson Mandela. Le directeur général adjoint de la BOA, M. Abdel ZAMPALEGRE en est convaincu. Entreprise citoyenne, la banque a toujours porté un grand intérêt pour l’éducation depuis son implantation au Burkina Faso en 1998. Construction d’écoles, sponsoring de l’émission Tableau d’honneur « TH », recrutement de plus de 400 jeunes dans la quarantaine d’agences sont entre autres les actions philanthropiques de l’institution bancaire. L’éducation n’a donc pas de prix pour elle.

Herman Frédéric BASSOLE
Lefaso.net