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Message du Ministre de l’environnement à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement 2015

Publié le vendredi 5 juin 2015 à 11h11min

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Message du Ministre de l’environnement à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement 2015

Message de Monsieur le Ministre de l’Environnement et des Ressources Halieutiques à l’occasion de la Commémoration le 5 Juin 2015 de la Journée Mondiale de l’Environnement, placée sous le thème ‘’Sept milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération’’

La Journée Mondiale de l’Environnement (JME) instituée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1972, est célébrée le 5 Juin chaque année. Cette année encore, la tradition est respectée au niveau international avec un thème majeur :’’Sept milliards de rêves. Une seule planète. Consommons avec modération.’’ La communauté internationale en choisissant un thème relatif à la consommation durable et aux modes de vie veut mettre l’accent sur le besoin urgent de changer de comportement vis-à-vis de l’utilisation des ressources naturelles.

A l’orée de l’échéance des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et de l’adoption de l’agenda post 2015 pour les 15 prochaines années, la célébration en continue de cette journée participe de la mise en œuvre de l’économie verte, des modes de consommation et de production durables adoptés à Rio en 2012 dont la gestion durable des terres et des zones humides, la lutte contre les changements climatiques, la gestion durable de la diversité biologique et des écosystèmes, la lutte contre la désertification sont les principaux axes.

Le Burkina Faso, à travers le Ministère de l’Environnement et des Ressources Halieutiques, s’inscrit dans la dynamique de cette commémoration qui invite à une introspection et à une réflexion sur les modes de consommation des Burkinabè : Imaginer de nouveau nos rêves et nos aspirations pour une vie meilleure tout en consommant moins et mieux .La Journée Mondiale de l’Environnement offre l’occasion une fois de plus aux autorités administratives et coutumières, aux industriels, aux milieux d’affaires, aux différents acteurs économiques et sociaux de réaffirmer encore et toujours, leur engagement en faveur de la protection de l’environnement et du développement durable.

En rappel, le troisième Rapport sur l’état de l’environnement du Burkina Faso (REEB 3), en analysant les problèmes environnementaux, met en évidence combien les démarches d’amélioration de l’efficacité des systèmes de production, de promotion de modes de vie, de production et de consommation plus respectueux de l’environnement peuvent constituer le moyen de promouvoir un développement plus durable, plus responsable et plus équitable. Aussi, la lutte contre la prolifération des sachets plastiques non biodégradables entre dans ce cadre.

Notre pays s’est engagé en faveur du développement durable et cet engagement politique s’est matérialisé par l’adoption en 2013 de la Politique nationale de développement durable(PNDD) et de la Loi d’orientation sur le développement durable(ODD) en 2014. Il s’est également investi dans la mise en œuvre des conventions internationales en matière d’environnement notamment celles relatives aux conventions issues du sommet de Rio 92, de Ramsar sur les zones humides, des produits organiques persistants (POPs), et à prendre en compte les préoccupations environnementales et de développement durable dans ses politiques et stratégies nationales.

Au coursdu premier trimestre de l’année 2015, le Burkina Faso a participé aux différentes instances internationales des conventions environnementales avec un axe central sur les négociations sur le climat et le futur agenda de développement.
Il s’agit notamment de :
-  la Conférence des Parties(COP) sur les conventions de Bale, de Rotterdam et de Stockholm sur les produits Chimiques, la gestion des déchets et le mercure, du 5 au 17 mai à Genève en Suisse ;
-  la première réunion mondiale des parties prenantes sur le programme cadre décennal sur les modes de consommation et de production durables tenue à New York du 14 au 15 mai dernier ;
L’année 2015 est une année de grands défis pour la communauté internationale avec l’adoption en septembre prochain de l’Agenda de développement post-2015 et des Objectifs de développement durable axés prioritairement sur : la lutte contre la pauvreté ; le renforcement de la dimension environnementale ; l’amélioration de la qualité de l’éducation ; la bonne gouvernance ; le financement du développement durable.

Dans le même processus et au cours des mois à venir, notre pays prendra également part à d’autres rencontres au plan international dont la plus attendue, la 21èmeConférence des parties à la Convention des Nations Unies sur les Changements climatiques à Paris en France (novembre-décembre 2015). Le monde entier et plus particulièrement les pays les plus vulnérables comme le nôtre attendent les conclusions de la conférence de Paris sur le climat. Nous osons espérer que les négociations en cours pourraient très certainement aboutir à un nouvel accord mondial en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES) .

Dans ce cadre, le Burkina a engagé un processus de consultation pour l’élaboration du rapport sur sa Contribution Prévue Déterminée Nationale (CPDN). De plus, le Conseil des ministres en date du 20 mai 2015 a instruit l’ensemble des ministères concernés pour une participation remarquable de notre pays à cet important évènement.

Pour terminer, nous remercions l’ensemble des acteurs pour leurs actions et soutiens multiformes pour la protection de l’environnement dans notre pays. Notre reconnaissance va à l’endroit des acteurs gouvernementaux, à la société civile, au secteur privé, aux autorités coutumières et religieuses, à la jeunesse ainsi qu’à nos partenaires techniques et financiers.

J’invite tout un chacun à une prise de conscience individuelle et collective sur les conséquences des habitudes de consommation quotidiennes que nous avons.
Nous ne pourrons construire un Burkina juste et équitable que lorsque nous accorderons un poids égal aux trois composantes du Développement Durable, à savoir les composantes sociale, économique et environnementale. Si nous voulons assurer durablement la réduction de la pauvreté, la sécurité alimentaire et nutritionnelle et un travail décent aux populations, il nous faut faire le meilleur usage possible de notre patrimoine naturel car le Burkina Faso qui comptait 5 millions d’habitants dans les années 1965, en est aujourd’hui à 18 millions dans la même superficie territoriale et avec les ressources en régression.

Bonne célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement à tous !

Le Ministre de l’Environnement et des Ressources Halieutiques

Saidou MAIGA

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Vos commentaires

  • Le 5 juin 2015 à 12:07, par le Collecteur des déchets Plastiques En réponse à : Message du Ministre de l’environnement à l’occasion de la JME 2015

    Merci pour ce message seulement vous adoptez toujours les comportements du système passé .
    Vous vous retrouvez à Bobo entre vous sans impliquer davantage tous les acteurs. Je veux parler de ceux la qui Œuvrent nuit et jours à rendre nos villes propres. Nous collecteurs des déchets plastiques nous contribuons énormément à débarrasser du Burkina près de 1200 Tonnes de déchets plastiques vers d’autres pays par An. Et voila qu’a ces Grand rendez vous on ne nous invite pas. On se contente de discours depuis Bobo seulement. Monsieur le Ministre nous vous suivons de près et changer pendant qu’il est temps en nous impliquant dans ces rencontres car sans nous votre ministère à lui seul ne pourra rien pour la protection de l’environnement.

    On nous cris plus rien ne sera comme avant alorsque c’est pire

  • Le 17 juin 2015 à 04:20, par Laskyjohn En réponse à : Message du Ministre de l’environnement à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement 2015

    Message creux dans son fond et beaucoup d’oublis ou de trous de mémoire
    Le ministre (ou ses techniciens) a oublié parmi les grands évènements avant la fin de l’année 2015, la COP 12 de la Convention de Lutte contre la Désertification. Cette COP 21 se tiendra en Octobre 2015 à Ankara en Turquie. A cette COP, on parlera plus des priorités qui intéressent le Burkina Faso. C’est-à-dire de la lutte contre la désertification, la dégradation des terres et l’atténuation des effets de la sécheresse (DDTS) pour une sécurité alimentaire. La priorité et le salut du Burkina Faso pour nourrir ses 50 millions d’habitants à l’horizon 2050 se trouvent dans sa volonté à lutter contre ce fléau par la Gestion Durable des Terres (GDT) pour agriculture familiale et une sécurité alimentaire.
    Oublié aussi la COP12 des Zones humides de Ramsar qui se tient s’est tenu à Punta del Este en Uruguay, du 1er au 9 juin 2015.
    Ici je ne parlerai pas des reboisements folkloriques qu’on nous servira encore cette année avec le lancement de la campagne nationale de reforestation.
    Les autorités du ministère de l’environnement semblent affolées par la COP 21 sur les Changements Climatiques où seuls les grands prennent les décisions et rien ne changement. A cette COP des Changement Climatiques on parlera surtout du carbone et des autres gaz à effet de serres et d’industries mais peu des terres arides semi arides et sub-humides sèches qui nourrissent plus 70% de la planète.
    Quand l’incompétence rime rège dans au sommet de ce département on ne peut que se tromper de combat.
    A bon Entendeur, Salut !!!!!!!!!!!!!!
    Laskyjohn

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