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Boukary Ouédraogo dit Tintin face à la presse : « Que les Français nous laissent avec notre article ! »

Publié le jeudi 4 juin 2015 à 00h18min

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Boukary Ouédraogo dit Tintin face à la presse : « Que les Français nous laissent avec notre article ! »

Opérateur économique burkinabé, premier vice-président du Syndicat national des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics et Président- Directeur général (PDG) de la Société de promotion immobilière (SOPIM), Boukary Ouédraogo dit Tintin était face aux Hommes de médias le 1er juin 2015 à Ouagadougou. Objectif : donner sa lecture de la situation socio-politique.

Comme on le sait tous, le président du Faso, Michel Kafando est actuellement en visite en France. Durant son séjour, le Chef de l’Etat a eu un tête-à-tête avec son homologue français, François Hollande. Loin de l’Elysée où se tenaient ces échanges entre le Chef de l’Etat burkinabè et celui français, Boukary Ouédraogo, premier vice-président du Syndicat national des entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, a lancé son cri du cœur.

Pour lui, nul ne sait ce qui peut être dit lors de ces échanges. Cependant, il attire l’attention du Président Michel Kafando sur le nouveau code électoral. « Si toutefois les Français venaient à aborder la question, rappelez-leur que le peuple burkinabé est souverain et dire non comme il l’a fait à Accra lors du sommet des chefs d’Etats » a-t-il dit. Avant de renchérir que la loi n’exclut aucun parti politique mais juste des individus ayant soutenu l’ex-président Blaise Compaoré dans sa déroute. « Un vrai parti politique n’a pas qu’un seul leader. Donc, que ceux qui ont soutenu s’en aillent pour laisser la place aux autres », a-t-il proposé.
Boukary Ouédraogo a par ailleurs souligné qu’entre la France et le Burkina Faso, c’est une histoire de mariage scellé depuis de longues années. A son avis, cela ne devrait pas être le prétexte pour que la France s’ingère dans les affaires surtout politiques du Burkina. S’appuyant sur la situation qui prévaut actuellement au Burundi, il a estimé que la Communauté internationale ne joue pas son rôle préventif qui lui est assigné. « Elle ne vient pas pour sauver les malades mais pour enterrer les morts », a-t-il imagé. A la question de savoir s’il n’agit pas sous la bannière d’un parti politique, le PDG de SOPIM, Boukary Ouédraogo, répondra tout simplement qu’il n’est membre d’aucun parti politique et qu’il réagit en tant que citoyen burkinabé soucieux de l’avenir de son pays. Pour ce qui est des échéances électorales à venir, Tintin comme l’appellent affectueusement ses amis ne cache pas ses intentions, surtout que le code autorise les candidatures indépendantes, « puisque l’article 135 l’autorise j’ai l’intention de me présenter », a-t-il déclaré.

KABORE S. Rosine
Lefaso.net

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