Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
La série de conférences publiques initiées par le gouvernement à la faveur de la commémoration de la journée nationale d’hommage aux Martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 a pris fin dans la soirée de vendredi, 29 mai 2015 à Ouagadougou, avec le thème : « Martyrs et Héros nationaux ». Elle a été scrutée par Pr. Augustin Loada (homme de droit et ministre de la Fonction publique et du travail) sous la modération de Dr. Aboubakar Sango, enseignant à l’Université Ouaga II (Droit).
C’est par une restitution du contexte de la célébration de la Journée, que l’enseignant de droit constitutionnel à l’Université Ouaga II, Pr. Augustin Loada, a plongé son public dans son sujet. Il a fait remarquer que le Peuple burkinabè est toujours en quête d’une meilleure gouvernance. « Il aspire à être bien gouverné, comme les autres peuples d’ailleurs. Et cette quête est permanente. Il n’y a pas un seul pays dans le monde où tous les gens sont contents de la manière de gouverner », a déroulé le président de l’Institut Général Tiémoko-Marc-Garango pour la gouvernance et le développement (IGD), Pr. Augustin Loada, illustrant que même en France, à chaque fois qu’un Président vient, il est traité comme le « Président le plus impopulaire » jusqu’à ce que son successeur soit aussi ‘’crédité’’ de la même côte de popularité. La popularité oscille donc et cela fait partie du jeu politique.
« C’est pour dire que la quête d’une meilleure gouvernance est un long processus. Il n’y a aucun pays où tous les droits des citoyens sont respectés à cent pour cent, aucun pays au monde où les gens sont heureux de tout ce qui se passe », a campé celui qui était, jusqu’ à son entrée au gouvernement, directeur exécutif du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD). Selon lui, la pauvreté est en Afrique mais les gens sont plus heureux que là où il y a le bien matériel.
N’empêche, poursuit Pr. Loada, la quête du peuple d’une meilleure gouvernance ne se déroule pas comme un fleuve tranquille ; il y a des hauts et des bas, c’est un processus qui n’est pas linéaire. « La démocratie n’est pas une ligne droite ; parfois il y a des zigzags. Ce sont des processus qui fonctionnent par des à-coups ; parfois des reculs, des contestations qui peuvent être pacifiques ou violentes et prendre la forme de soulèvement populaire », relève le conférencier, citant en exemple, le soulèvement populaire de 1966 et les ‘’nombreux mouvements sociopolitiques’’ sous la IVème République.
Le peuple burkinabè : de la ‘’magnifiance’’ de la paix à l’insurrection !
Le conférencier dit se poser la question de savoir pourquoi ce peuple qui magnifie la paix, a trouvé utile de se manifester de cette façon ? En réponse, il indique qu’il y avait en face, un régime qui était déterminé à confisquer la souveraineté, socle de la démocratie. « Le peuple s’est révolté pour lui rappeler que la souveraineté doit rester entre ses mains », soutient-il, ajoutant que le pouvoir tenait à la confiscation de la souveraineté et le peuple, à la lui arracher.
« La souveraineté, c’est le pouvoir suprême ; la compétence de la compétence dans un Etat. Et cette compétence appartient au peuple et lui est conférée par la Constitution. Il choisit donc les dirigeants qu’il veut mais ça ne veut pas dire qu’il est dépossédé de ce pouvoir. Il y avait ici, un régime qui avait tout simplement confisqué cette souveraineté », scrute-t-il. Ce qui a conduit, selon lui, à la révolte du peuple « pour rappeler à ceux qu’il avait désignés que le titulaire du pouvoir suprême doit rester le peuple ».
D’où la survenance de l’insurrection à l’issue de laquelle, des organes (transition) ont été mis en place. Et le gouvernement a décidé d’honorer la mémoire de ceux qui ont payé la lourde facture « pour que cette souveraineté revienne dans les mains du peuple ». C’est ainsi qu’il a été décidé d’honorer la mémoire des « martyrs » et « héros nationaux ».
« Martyr », « Héros » et reconnaissance !
Selon le constitutionnaliste Augustin Loada, « Martyr » vient d’un mot grec et signifie « témoin », quelqu’un qui a décidé de s’offrir en sacrifice pour une cause. C’est une personne qui consent à aller jusqu’au bout, jusqu’à se laisser tuer pour témoigner de sa foi plutôt que de renoncer. Cette notion, d’essence religieuse, désigne, par extension, celui qui est torturé pour défendre une cause, un idéal. « Ici, c’est la foi en la démocratie, la foi que le combat qui a été mené est un combat juste », a-t-il noté.
Un « Héros » est, quant à lui, un personnage exemplaire, qui peut être réel ou fictif et dont les hauts faits méritent qu’on chante son geste, son mérite. « Naturellement, cela dépend des contextes car, ce qui relève dans un contexte comme une prouesse ne l’est dans un autre contexte. Dans le cas d’espèce, il est considéré comme héros, des personnes qui ont fait preuve d’exemplarité par leur courage, leur abnégation, par les hauts faits qu’on a pu observer dans cette insurrection », a explicité le conférencier.
Il a également fait remarquer que la lutte pour la souveraineté n’a pas commencé sous la quatrième République, elle a commencé depuis belle lurette. Et c’est pour cela qu’à travers l’histoire, on peut trouver des « martyrs », des « héros ».
La reconnaissance des « martyrs » et « héros » comme tels, peut venir du sommet (autorités) ou d’en bas (les gouvernés). La désignation officielle peut ne pas rencontrer l’assentiment du peuple, et vice-versa. En claire, s’il est vrai que le choix de « martyrs » et « héros » peut faire l’ ’’unanimité ’’, il peut aussi se caractériser par une divergence entre la vision des gouvernants et celle des gouvernés. « Le peuple, au-delà de la désignation officielle, peut avoir ses propres conceptions de ses héros », émet-il, citant en exemple, l’étudiant Boukary Dabo dont la ‘’disparition’’ est commémorée chaque année par les étudiants et reconnu comme « Héros » par certains étudiants et même « Martyr » pour d’autres.
La portée d’une telle commémoration ?
Situant l’importance d’une journée qui consiste à mettre en scène, les « martyrs » et les « héros », le communicateur a relevé qu’une telle ‘’reconnaissance’’ n’est pas propre au Burkina. Aussi, cette reconnaissance n’est-elle pas nécessairement immédiate à telle enseigne que des gens qui ont fait aujourd’hui des merveilles ne sont pas « hic et nunc » reconnues et à leur juste valeur mais le seront peut-être des dizaines d’années après.
« Le Burkina est une mosaïque culturelle, un pays de pluralisme socio-culturel (de groupes sociaux ethniques, religieux divers). Et malgré les progrès qui sont faits, nous ne sommes pas encore une nation. La preuve est qu’il y a des gens dans ce pays qui traitent certains de leurs compatriotes comme des étrangers (confère actualité). Ça veut dire que nous ne sommes pas encore une nation… », a-t-il analysé. D’où l’importance de ce genre de commémorations pour créer une mémoire collective parce que, déclare le Professeur, les gens qui sont tombés (sur le champ de bataille) n’ont pas d’appartenance ethnique ou religieuse. « On se sentait tous Burkinabè et on avait tous la même cause. Au-delà des divergences qui divisent (normal d’ailleurs), c’est un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale. C’est important de créer cette mémoire collective dans laquelle sera encrée l’idée que ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise ; qu’au-delà de nos divergences politiques, idéologiques (qui existent partout d’ailleurs), nous sommes tous les enfants d’une même famille nationale, capables de se retrouver autour de nos martyrs et héros ; un peu comme dans une famille », a scruté Pr. Augustin Loada. Rendant hommage et ‘’élevant’’ au rang de « héros », tous ceux-là qui ont lutté pour l’indépendance, la République (le Burkina aurait pu être une monarchie), la libération, la Révolution et la démocratie.
« Et parmi ces hommes qui se ont battus, l’ancien Président cite Daniel Ouezzin Coulibaly, Nazi Boni, Philippe Zinda Kaboré et il ajoute Thomas Sankara. Ça fait quatre personnes. Même si on n’aime pas Blaise Compaoré, il y a des choses qui sont vraies, qu’il a dites. A ma connaissance, il n’y a pas quelqu’un qui ne reconnaît pas ce que ces quatre personnes-là on fait…comme relevant de hauts faits et qui mérite d’être célébrés. Donc, la IVème République reconnaît que dans l’histoire de notre pays, il y a des gens qui méritent d’être élevés à la dignité de héros nationaux. Et, on a même construit un monument ; un monument des héros à Ouaga 2000 et un qui se trouve à Tampouy réservé aux martyrs », a relaté Pr. Augustin Loada. Pour ce dernier, trois actes forts peuvent être logés dans la « politique symbolique » de la quatrième République : la reconnaissance à la dignité de quatre personnalités, la construction d’un monument pour les martyrs, la construction d’un monument pour les héros. Donnant des éléments de détails sur le parcours et les ‘’hauts faits’’ de ces « héros » avant de regretter qu’on n’ait rien fait de particulier pour les honorer, notamment Thomas Sankara. C’est pourquoi, a-t-il estimé que la « politique symbolique » menée par la IVè République n’était pas sincère.
Avec le gouvernement de la transition, affirme-t-il, la « politique symbolique » connaît une rupture qui s’articule autour de deux mesures fortes. Il s’agit de la décision prise par le Président du Faso de transformer le « monument des héros nationaux » en « panthéon des martyrs de l’insurrection » et la commémoration ‘’effective’’ de la journée d’hommage aux martyrs.
Pour Pr. Augustin Loada, cette commémoration vise aussi à rappeler que ces hommes décédés, au-delà de leurs faiblesses, ont des vertus, des valeurs (courage, abnégation, dignité, honneur) qui doivent servir d’exemples aux Burkinabè.
La seule manière de les honorer, conclu Pr. Loada, c’est aussi de suivre leur exemple, être capable de ‘’s’offrir en sacrifice’’ à son pays.
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 3 juin 2015 à 07:40, par Raogo En réponse à : Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
La justice est le socle de toute nation ou civilisations humaines rendait justice aux martyrs au lieu de les encensé faites en sortes que nul forces de l’ordre dans notre Faso n use de son armes pour la cause d un individus fut il président du faso
2. Le 3 juin 2015 à 08:04, par SY En réponse à : Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
MERCI PROFESSEUR LOADA POUR CE BRILLANT CONFERENCE QUE VOUS AVIEZ ANIME ET QUI MONTRE QU’IL N’ Y A PAS UN GOUVERNEMENT PARFAIT. C’EST BIEN DIT MAIS MOI, JE NE SUIS PAS CONTRE QUI QUE CELA SOIT MAIS JE CROIS QUE NOTRE GOUVERNEMENT QUE VOUS ETES MEMBRES COMMET UNE BETISE COMME LA CONSTRUCTION D’UN MONUMENT DE NOS BRAVES MARTYS DONT JE RESPECT LEURS MEMOIRES EN PRIANT A TOUT PUISSANT DIEU D’ETRE AVEC EUX. VOUS SAVIEZ BLAISE COMPAORE A FAIT CONSTRUIRE UN MONUMENT A OUAGA 2000 DONT VOUS AVIEZ UTILISE LE LIEU POUR CÉLÉBRER LES JOURNÉES DES MARTYRS. DITES MOI QUE REPRÉSENTERA CE LIEU AVEC LE TEMPS CAR NOUS AURONS DEUX MONUMENTS ? CELUI QUI EXISTE DÉJÀ DEVRAIT ÊTRE UN LIEU SACRE POUR TOUT MARTYRS QUE NOUS AVONS CONNU OU QUI VIENDRA (MÊME SI NOUS AIMONS LES MARTYRS ET NE SOUHAITERONS PAS ÊTRE NOUS - MÊME MARTYR UN JOUR. COMME LE DISAIT UN HOMME DONT SES FACULTÉS MENTALES NE SONT PAS COMPLÈTES JE CITE :"LE NOIR AIME JOUER AVEC DES IDIOTS ET NE SOUHAITERAIT PAS METTRE AU MONDE UN IDIOT"). CECI DIT MOI, JE SOUHAITERAIS QUE NOUS MENTIONNONS LES DATES DU 30 ET 31 OCTOBRE COMME DES JOURNÉES HISTORIQUES DANS LA VIE DE NOTRE FASO.
3. Le 3 juin 2015 à 08:32, par L’alternateur En réponse à : Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
Bonjour chers internautes
J’accuse les personnes qui veulent atteindre leur fin par tous les moyens même en marchant sur les cadavres de ses concitoyens .
J’ accuse ceux qui ont drogué les jeunes morts pour rien , morts pour assouvir les bassesses de certains individus en quête inlassable de pouvoir malgré leur santé précaire ;
J’accuse ceux qui ont passé un quart de siècle à diriger ce pays , à la façonner à leur guise qui, au sein de l’assemblée nationale , qui, maire de ouagadougou ,qui ,ministre d’Etat qui ministre clé de l’environnement et de l’agriculture
J’accuse ceux qui ont fait 26 avec Blaise COMPAORE et qui n’ont pas su ni pu emmener un programme véritable de développement et qui par inspiration soudaine , non ! par conspiration soudaine décident un an avant le départ du président vouloir duper le peuple par quelques manèges subterfuges vouloir revenir donner une confiance perdue d’avance au peuple burkinabe ,une négative leçon de démocratie en instrumentalisant des bandits aux fins d’incendier leur propre assemblée nationale , de saccager et voler les biens de leur concitoyen et d’incendier leur domicile .
J’accuse les pyromanes ,les braqueurs de mettre le feu à mon pays que j’aime tant et que je souhaite qu’ils ont ce même sentiment .
Voici dans quelle situation ils ont mis mon pays .
Comment pourrions nous désormais croire à nos politiciens non à nos politichiens ? A ces politiciens qui passent leur temps à tromper , à tronquer , à troncher le peuple souverain ?
Comme le disait Blaise Compaore , l’avenir nous le dira ;
4. Le 3 juin 2015 à 10:25, par l’artiste En réponse à : Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
"ne pas écouter les mauvaises langues mais travailler avec foi et conviction pour le bien et l’intérêt supérieur de la nation est un signe de grandeur" je viens en ces termes pour applaudir cette initiative des autorités de la transition, laquelle initiative permettra aux burkinabés de tous âges de se rappeler que leurs frères et sœurs sont tombés pour le changement, le vrai et le bon afin que les citoyens burkinabés vivent dans de meilleures conditions et que chacun puisse garder à l’esprit que le combat continu car le meilleur reste à venir. je ne jette pas des fleurs à la transition mais reconnaissons qu’elle fait tout pour redonner de l’éclat à ce linge sale laissé par ces 27ans de souillures de la dignité des hommes intègres. on ne peut pas en un coup de bâton magique changer cette gabegie que le peuple traine comme un boulet, courage et persévérance à la transition. Que dieu bénisse le Burkina Faso. L’artiste....
5. Le 3 juin 2015 à 10:27, par le maître En réponse à : Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
Pr LOADA faites beaucoup attention à vos techniciens qui occupent l’immeuble Baogin car dans le traitement du dossier sentence arbitrale du 04 mars 2015 ils veulent vous grier .Ouvrez l’oil et le bon, il y a de la cupidité dans ça.
6. Le 3 juin 2015 à 10:53, par TOUBABOUCHE En réponse à : Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
J’ai trop aimé la réaction de l’internaute 3 l’Alternateur. Grand merci
7. Le 3 juin 2015 à 11:50, par affairée.com En réponse à : Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
Toi augustin là faut nous respecter hein tu n’as pas fait une déclaration de tes biens en bonne et dû forme et tu viens nous pomper l’air ici avec ton gros français là tchrrrrrrr
8. Le 3 juin 2015 à 12:17, par kouadio En réponse à : Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
Prof ! Il y a rupture au Burkina entre les burkinabè. Il faut que ca se sache et ca se dise, les burkinabè ne se sentent pas (surtout actuellement) d’une même famille nationale sinon on aurait arrêté les intimidations, les arrestations, et l’exclusion. Tous les jours, il y a des menaces de mort sur des citoyens parce qu’ils etaient proches de Blaise Compaore ou de tel ou tel ministre.
9. Le 3 juin 2015 à 22:25 En réponse à : Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
Quand un professeur de droit constitutionnel soutient des militaires jusqu’à ce que ces derniers suspendent la constitution il ne dit rien et apparait même au coté de ses militaires pour proclamer le coup d’état, il faut avoir de la méfiance pour un tel Monsieur. On voit visiblement que le Prof Loada manque cruellement de la méthode dialectique, le Burkina de plus en plus est un pays où la crise révolutionnaire s’approfondit de jour en jour. L’écart entre les pauvres et les riches est tel que dire la commémoration des martyrs est "Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise " me parait absurde, ou le prof est incapable de lier les événements et de les analyser correctement et de façon objective.
10. Le 4 juin 2015 à 13:38, par Boiteur En réponse à : Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
Nous on était plus unis que maintenant. Les politiciens sont venus nous diviser.Moi j’aime tous les gens sauf les mauvais,méchants.Ce sont leurs enrichissements illicites, leur favoritismes... qui nous ont divisé.Au lieu de mettre tout le monde au pied d’égalité,ils ont créé tout pour nous séparer de nos frères. et de nos parents.Jeunes,Vieux,femmes,enfants... Aidez-vous et.ne vous laisser pas vous diviser par l’homme politique......C’est notre cohésion qui fait notre Force.Maintenant comme les hommes politiques nous ont divisé je crois qu’il faut maintenant confier les Conférences concernant l’Homme aux Religieux
11. Le 4 juin 2015 à 14:49, par Boiteur En réponse à : Journée d’Hommage aux Martyrs : « Un moment pour montrer que tous les Burkinabè sont d’une même famille nationale ; ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise », Pr. Augustin Loada
Nous on était plus unis que maintenant. Les politiciens sont venus nous diviser.Moi j’aime tous les gens sauf les mauvais,méchants.Ce sont leurs enrichissements illicites, leur favoritismes... qui nous ont divisé.Au lieu de mettre tout le monde au pied d’égalité,ils ont créé tout pour nous séparer de nos frères. et de nos parents.Jeunes,Vieux,femmes,enfants... Aidez-vous et.ne vous laisser pas vous diviser par l’homme politique......C’est notre cohésion qui fait notre Force.Maintenant comme les hommes politiques nous ont divisé je crois qu’il faut maintenant confier les Conférences concernant l’Homme aux Religieux