Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
Le 20 mai 2015, treize (13) organisations représentatives des promoteurs et des professionnel(le)s des médias ont fait une déclaration commune dans laquelle elles exigeaient la levée sans conditions de la décision du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) suspendant les émissions d’expression directe. Le délai de 72H expiré depuis le samedi 23 mai 2015, à ce jour 26 mai 2015, la mesure n’est toujours pas levée.
Par la présente déclaration, les promoteurs de radios et les organisations professionnelles des médias rappellent à l’intention de l’opinion publique, du CSC et des autorités nationales, que le sit-in prévu pour le mercredi 27 mai 2015 est bel et bien maintenu.
Par ailleurs, les promoteurs de radios et les organisations professionnelles des médias regrettent les manœuvres du CSC qui visent à maintenir aussi longtemps que possible sa décision impopulaire et illégale dont la levée serait soumise à la signature d’une éventuelle « charte de bonne conduite » des émissions interactives.
Contrairement aux déclarations et communiqués du CSC qui évoquent des « concertations fructueuses », nos organisations sont au regret de signaler que ces concertations n’ont point été fructueuses et que bien au contraire, le CSC use de ses « concertations » pour espérer diviser les professionnel(le)s des médias.
C’est pourquoi les promoteurs de radios et les organisations professionnelles des médias réitèrent leur appel à l’endroit des professionnel(le)s des médias, des promoteurs, des auditeurs, des lecteurs, des téléspectateurs, des démocrates, des défenseurs des libertés, à se mobiliser ce mercredi 27 mai de 8H à 10H pour le sit-in devant le siège du CSC.
Ouagadougou, le 26 mai 2015
Ont signé :
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Pour le Comité de pilotage du Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ), le président Justin COULIBALY ;
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Pour L’Observatoire burkinabé des médias, (OBM), le président Jean-Baptiste ILBOUDO ;
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Pour l’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA), le président, Charlemagne ABISSY ;
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Pour l’Association des Journalistes du Burkina (AJB) Guézouma SANOGO ;
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Pour le Syndicat Autonome des Travailleurs de l’Information et de la Culture (SYNATIC), Siriki DRAME ;
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Pour la Société des Editeurs de Presse privée (SEP), Lookman SAWADOGO ;
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Pour l’Association des Télévisions Privées du Burkina (ATPB), Rémis DANDJINOU ;
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Pour Reporter du Faso, Abdoulaye TAO ;
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Pour l’Association des Médias Communautaires (AMC), André Eugène ILBOUDO ;
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Pour l’Association des Editeurs de Journaux et de Presse en Langue Nationale (AEJPLN), Evariste ZONGO ;
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Pour l’Association des Retraités de la Communication et de l’Information (ARCI), Paul Ismaël OUEDRAOGO ;
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Pour l’Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP-Burkina), Alexandre Le Grand ROUAMBA ;
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Pour l’Association des Professionnelles Africaines de la Communication (APAC), Bénédicte SAWADOGO ;
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Pour l’Association des Radios et Télévisions Privées du Burkina (ARTPB), Moustapha L. THIOMBIANO.
Vos commentaires
1. Le 26 mai 2015 à 14:07, par Lesage En réponse à : Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
Tout est clair maintenant. ces soit disant "professionnels de médias" sont prêts à mettre le feu à notre pays. si c’est vraiment la levée de la mesure que vous voulez je ne vois pas l’utilité de ce sit-in encore dans la mesure ou le CSC a, dans un communiqué annoncé la levée de la mesure pour le 30 mai 2015. Que vise votre sit-in désormais ? il y a des mains qui manipulent ces gens à enflammer notre beau pays. Beaucoup de "journalistes" commencent à me décevoir maintenant.
2. Le 26 mai 2015 à 14:52, par justice En réponse à : Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
Félicitations aux professionnels de la presse. Nous sortirons très nombreux pour vous soutenir contre la dictature du milliardaire Yacouba Isaak ZIDA qui voulait éviter qu’on parle de son patrimoine dans ces émissions interactives. Mais peine perdu, ZIDA nous rendra compte de ses milliards tôt ou tard. Quand Auguste Dénise BARRY disait à la télé que " le pouvoir ne nous intéresse pas" s’est révélé être une duperie et plan de pillage en connivence avec certaines OSC. Alors sortons nombreux pour dénoncer cette forfaiture
3. Le 26 mai 2015 à 14:56, par Henry En réponse à : Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
Monsieur Lesage, vous avez peur déjà ? Les journalistes sont manipulés par leur intérêt et celui du peuple burkinabé. Il faut dire au CSC une bonne fois que ces mesures doivent être levées de toute urgence. Que celui qui se sent morveux se mouche. Plus rien ne sera comme avant ce n’est pas une expression vide de sens. Il faut désormais le prendre au sérieux. Si le pays doit bruler pour que nous retrouvons la liberté, nous sommes prêts à mourir pour ça. Que cela soit claire pour tout le monde.
4. Le 26 mai 2015 à 15:18, par Leroi En réponse à : Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
Je pense sincèrement que ces associations professionnelles de médias sont manipulées. Vous avez demandé la levée de la suspension, c’est déjà un acquis, selon les termes du communiqué du CSC d’hier. Vous exagérez !!!
5. Le 26 mai 2015 à 15:42, par Lynn Hien En réponse à : Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
Nous y serons. Certains ne savent que semer la merde là où ils se trouvent. Sans doute une manière de s’imposer parce qu’autrement, on ne les voit ni ne les entend. Je le repète, le CSC est un Conseil pas une force repressive. Pour des communicateurs civils, c’est absolument abhérent, parce que tout le monde sait que la gestion par les ordres n’est pas l’apanage des institutions civiles, et encore moins de la communication. Mettez vous à jour de l’évolution de la communication. Ca marche autrement ailleurs !
Une question pour terminer : Etes vous vraiment des professionnels où des gens parachutés dans le métier et qui ont évolué à force d’intrigues pour vous retrouver au CSI, sans même chercher à vous former ?
6. Le 26 mai 2015 à 16:35, par Y en a marre En réponse à : Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
Mr Leroi, vous emmerdez les gens enfin, avec vos histoires de "manipulation". Chaque fois que l’on se mobilise pour une cause juste, il y a toujours des écervelés qui parlent de manipulation. Que les vendus et bon à rien aillent se coucher et laisser les gens sérieux agir pour l’avancée de notre pays. Y en a marre de ces attardés, comme Leroi !!!!
7. Le 26 mai 2015 à 17:20, par varhinté En réponse à : Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
je tombe de nu par rapport à cette campagne des médias,je voudrais poser quelques questions.
le problème posé par le CSC est-il pertinent ou pas ?
la diffamation des hommes sur les radios est-elle une réalité ou pas ?
c’est vrai que la liberté de presse a été un catalyseur de l’insurrection, mais devons nous fermer les yeux sur des risques de divisions que suscite ces émissions.
il y’a de la pertinence, mais on peut discuter de la forme dont le problème est traité.
le CSC est dans son rôle de régulation, tout est négociable. a cette allure il faudrait des anges pour diriger le Faso et ses institutions.pensez vous aux images que vous renvoyées à nos partenaires, tout le monde dit que l’économie burkinabé bat de l’aile et chaque jour nous envoyons de nouvel plomb dans ses ailes.pensez vous que nos kyrielles de revendications peuvent attirer des investisseurs. je vous concède ce bon rôle que jouent les journalistes mais je trouve que votre sit-in cache quelque chose. le CSC est favorable au dialogue, mettez de l’eau dans votre vin.
8. Le 26 mai 2015 à 18:50, par Henri_Sebgo En réponse à : Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
Soyons sérieux à la fin !!!!
LIBERTE OU LIBERTINAGE ?
Car si c’est de la LIBERTE dont vous voulez défendre, vous savez tous que celle-ci réside dans le respect des règles de vie en société y compris la Loi.
Ces soit disant professionnels des médias le sont-ils vraiment ? Car dans cette savane tout le monde connait tout le monde, comme le dirait l’autre.
Le CSC est une instance de régulation et à ce titre il veille au respect du cahier de charge signé et aux engagements pris au moment de l’autorisation d’exploitation de la fréquence. Et si ces engagement ne sont pas respectés, il ya lieu de rappeler à l’ordre.
Je voudrais pas défendre le CSC, loin s’en faut, car je suis moi-même journaliste et fervent défenseur de la liberté de parole. Mais je doute de la bonne foi des ces professionnels des médias, et pour cause :
le CSC a invoqué des raison bien déterminées pour suspendre ces émissions à expression directe. Depuis la prise de cette mesure aucun promoteur de radio n’a reconnu sa faute dans la réalisation de ces émissions qui pourtant sont régies par des règles en la matière ! Et s’il sont sincère dans leur démarche, que chaque promoteur publie dans son journal ou sa radio ou télé, le passage du cahier de charge concernant ces émissions à expression directe, tant en français, dioula, mooré que foulfouldé ou autre langue, afin d’éclairer leurs auditeurs sur la question. Comme cela si l’opinion trouve que le CSC a tord dans son agissement, vous serez suivis dans votre sit-in. Sinon appeler à manifester sans que l’opinion aie les tenants et aboutissants, c’est faire dans l’anarchie et c’est déplorable pour des gens qui se reclament professionnels.ET puis, le CSC conditionne la levée de la mesure moyennant la signature d’une "charte de bonne conduite" de ces émissions ; c’est où le problème. Parce que c’est la transition, "plus rein ne sera comme avant", certes. Seulement évitons de faire le lit d’une situation ingérable après la transition.
9. Le 26 mai 2015 à 19:07, par Benaocyn En réponse à : Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
Les organisations représentatives des promoteurs et des professionnel(le)s des médias persistent et signent ! ET POURTANT, CE N’ETAIT PLUS NECESSAIRE.
Dans un post en date du 11 mai 2015, je disais ceci : "Le CSC est vraiment dans une mauvaise passe avec cette décision. Je crois qu’il sera bien judicieux et indiqué pour le CSC de jouer la carte de la clarté, de communiquer. Si les conseillers du CSC sont arrivés à cette décision, les motifs doivent être suffisamment solides. Je suggère au CSC de rendre publics une compilation de manquements constatés dans les émissions d’expression directe, ce qui est reproché organes fautifs, et enfin les mesures prises à l’endroit de ces organes antérieurement à la présente décision que je qualifierais d’ultime. Cela permettra peut-être de comprendre la décision, si tant est qu’elle est fondée. A nous citoyens, la liberté n’existe pas dans l’absolu. Ce sont aussi des grands penseurs qui disent que "la liberté entre les mains d’un être sans culture et sans vertu est un arme tranchante entre les mains d’un enfant" Soit il se blesse avec, soit il blesse les autres avec. En tout état de cause, quelle que soit l’issue du présent bras de fer, ce qui demeure une constante, C’EST LA NÉCESSITE DE LA FORMATION / PROFESSIONNALISATION DES TRAVAILLEURS DE L’INFORMATION/COMMUNICATION"
Des dérapages et des excès lors des émissions d’expression directe, même des auditeurs et des professionnels de ce métier reconnaissent qu’il en existe. Ce que l’on peut reprocher au CSC et demander à ses conseillers de corriger a l’avenir, c’est d’éviter de prendre des mesures qui ne font pas la part entre le bon grain et l’ivraie. Je pense donc que c’est faire preuve d’écoute et de conciliation de la part du CSC que de lever en moins d’un mois (7 - 30 mai 2015) une mesure qui était initialement prévue pour trois mois. Mais en même temps, il ne serait pas indiqué d’exiger la levée de la mesure, sans en contrepartie admettre la nécessité de disposer d’une charte de bonne conduite de ces émissions. Ce n’est pas parce qu’il s’agit de la presse, donnez-moi un seul exemple sur terre d’une activité humaine qui ne soit pas encadrée par des dispositifs. Y a t-il / ou du moins, doit-il exister une LIBERTE SANS LIMITES ? Prenons le cas de citoyens et de journalistes qui se plaignent (au point même de confectionner des pancartes pour manifester), tout simplement parce qu’ils n’ont pas été autorisés à assister à l’exhumation des restes de Thomas Sankara et de ses compagnons, ou à les filmer et les photographier les pour mettre sur des sites ou dans des journaux ! Que faisons-nous alors de la liberté et du droit des familles des victimes d’exiger que la procédure se fasse dans l’intimité, loin des cameras et des badauds ?
En toute circonstance, il nous faut savoir raison garder et rester dans les limites de ce qu’il est loisible de défendre avec aisance.
10. Le 26 mai 2015 à 19:10, par Henri_Sebgo En réponse à : Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
TOUTE A FAIT D’ACCORD AVEC TOI VARHINTE.!!!!
11. Le 26 mai 2015 à 23:14, par Sali En réponse à : Les professionnel(le)s des médias maintiennent leur sit-in du 27 mai contre le CSC
Internautes 4 et 7 je suis tout à fait d’accord avec vous. Ya vraiment des personnes cachées derrière ou devant les professionnels des médias dont l’objectif final est d’éjecter Nathalie Somé et prendre sa place. La course au pouvoir quoi. Ne vous laissez pas manipulés. Vous êtes dans votre droit mais mettez un peu d’eau dans le vin. ça sera vraiment bien.