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FFS : Norbert Michel Tiendrebéogo est décédé

Publié le samedi 23 mai 2015 à 18h39min

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FFS : Norbert Michel Tiendrebéogo est décédé

La nouvelle est tombée tel un couperet. Malade depuis peu, le président du Front des forces sociales (FFS), Norbert Michel Tiendrebéogo est décédé dans la soirée de ce vendredi 22 mai 2015 à l’hôpital Yalgado Ouédraogo des suites de maladie.

L’homme que le Burkina pleure est né le 28 septembre 1955 à Ouagadougou. Banquier de formation et de profession, il a joué un rôle capital dans l’histoire politique du Burkina Faso. Avec l’avènement de la révolution le 4 aout 1983, alors qu’il était employé à l’Union révolutionnaire des banques (UREBA), il s’est volontairement engagé au sein des Comités de défense de la révolution (CDR). « Dès le 5 août 1983, avec un camarade qui s’appelait Lambert, décédé malheureusement, nous nous sommes rendus auprès du capitaine Henri Zongo pour lui demander expressément ce que nous pouvions faire au niveau de Saint Léon, quartier dont le capitaine Zongo était natif. Nous avons bénéficié de ses conseils, et, immédiatement, nous sommes repartis dans les quartiers. Nous avons commencé à mettre en place les premiers comités de défense de la révolution des quartiers dits saints », avait-il confié à un journal de la place.

Passée la période de la révolution, il va vivre comme bon nombre de ses camarades le calvaire. Ces difficultés, cependant, ne l’ébranleront car il va demeurer dans l’opposition et défendre l’idéal sankariste avec son parti le Front des forces sociales (FFS). En 2003, il sera interpellé et mis en prison avec des officiers comme le capitaine Ouali Diapagri et le sergent Naon Babou et l’homme de Dieu, le Pasteur Israël Paré parce qu’accusé de préparer un coup d’Etat contre le régime de Blaise Compaoré. Il sera libéré par la suite pour des raisons de santé.
Celui qui aimait rappeler qui voulait l’entendre qu’il était le seul opposant qui, depuis 1987, n’a pas été ministre de Blaise Compaoré a tiré aujourd’hui sa révérence à 60 ans. Il laisse des compagnons politiques et des camarades sankaristes dans la tristesse.
Les Editions Le Faso adressent ses condoléances à la famille du disparu et à ses camarades politiques.

Lefaso.net

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