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Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

Publié le vendredi 22 mai 2015 à 05h53min

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Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

24 mai 2014 - 24 mai 2015. Un an déjà que le corps du juge Constitutionnel Salifou Nébié a été trouvé sans vie sur la route de Saponé. Un mort de trop, ou du moins, un assassinat de trop qui aura mis la population burkinabè en émoi. A l’occasion du premier anniversaire, le Collectif Justice pour Salifou Nébié a initié une série d’activités dont une procession silencieuse, un recueillement sur la tombe du défunt, une conférence publique sur l’ensemble des crimes commis sous le régime Compaoré, au nombre d’une centaine (103), selon Issiaka Luc Kourouma, président du Collectif. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse ce jeudi 21 mai 2015.

« Le 24 mai précisément, cela fera un an que le juge constitutionnel Salifou Nebié a été sauvagement assassiné. L’annonce de la mort dans des circonstances troubles et dramatiques a mis en émoi la population et suscité la mobilisation d’intellectuels patriotes et d’organisations de la société civile pour exiger que toute la lumière soit faite sur cette énième mort troublante d’une personnalité de son rang sous le régime de Blaise Compaoré ». C’est par ces mots que Luc Issiaka Kourouma a introduit la conférence de presse, ce jeudi 21 mai à Ouagadougou. Un abominable assassinat, qualifie le principal animateur de la conférence, qui a abouti à la mise en place d’un collectif regroupant des organisations de la société civile, de défense et de promotion des droits humains et de la justice, afin que lumière soit faite sur cette « triste et révoltante affaire ».

La mort de Salifou Nébié n’a pas été une mince affaire, notamment pour le régime déchu qui dès les premiers heures avait requis une expertise nationale qui a abouti - suite à une Imagerie par résonnance Magnétique (IRM) - à un homicide volontaire. Un autre résultat donnera tout le contraire de l’IRM. Il s’agit en effet du rapport de l’autopsie faite par le légiste français, Stéphane Chochois, sur la dépouille mortelle, concluant que : « le juge Nébié serait mort d’un accident routier, entrainant ainsi de graves confusions dans l’esprit des burkinabè ». Les multiples dénonciations, non seulement, d’une certaines opinion, mais aussi du Collectif ne seront entendues nulle part.

Un an après, le dossier Nébié semble ne pas bouger d’un « pas ». Et Luc Kourouma de préciser que : « suite aux tergiversations constatées au niveau de la justice sur la conduite de cette affaire, l’opinion publique reste toujours sans information sur ce dossier ». D’où l’importance de cette commémoration afin l’opinion publique soient mieux située.

La commémoration se fera pendant trois jours au cours desquels une lecture du Coran sera dite dans la famille à Dabiou, village du défunt. Le samedi 23 mai, le Collectif organisera une procession silencieuse au terme de laquelle, il remettra un message aux autorités administratives. Le dimanche 25 mai, en même temps que se tiendra le doua dans la famille à Dabiou, le collectif organisera un recueillement sur la tombe du défunt au cimetière de Gounghin. S’en suivra une conférence publique sur les crimes de sang impunis au Burkina qui viendra clore la commémoration de ce premier anniversaire de l’assassinat du juge constitutionnel.

103 morts suspects, un chiffre non exhaustif…
Le collectif Justice pour Juge Salifou Nébié ignore jusqu’à présent l’état d’avancement du dossier au niveau de la Justice. Mercredi 20 mai, ils ont, confie le Président, tenté d’obtenir un rendez-vous avec le Procureur général près le tribunal de Grande instance de Ouagadougou, mais il n’a pas abouti. Des bribes d’informations, ont, certes, été obtenue mais, elles restent, encore pas claires. « Nous allons tenter d’obtenir un deuxième rendez-vous pour savoir à quel niveau la justice se trouve avec le dossier », précise-t-il.

Aussi, il a laissé entendre que le juge d’instruction, en la personne de Théophile Nana a, à l’époque, auditionné des gens. Où en est-il concrètement ? Y a-t-il des pistes ? Autant de questionnements qui méritent des réponses claires maintenant. De plus, le collectif voudrait bien savoir sur lequel des rapports le juge d’instruction se base pour mener ces enquêtes. « Il y a le rapport des médecins burkinabè qui confirme un homicide volontaire et celui du français qui dit le contraire. Il faut donc bien savoir sur quel rapport il se base pour conduire son enquête. C’est donc en fonction du choix du juge que nous pourrons demander une contre-expertise », soutient Luc Kourouma.

C’est le moment de mettre la lumière sur l’ensemble des crimes commis sous Blaise Compaoré. Ils sont, dit-il, plus d’une centaine qui sont morts de manière suspecte au Burkina. « Nous en avons dénombré 103. C’est effroyable », déplore Luc Kourouma, qui souligne justement l’importance de la conférence publique qui sera animée par le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP). Une aubaine qui permettra de montrer toute l’horreur qui caractérisait le régime Compaoré. Ainsi, dit-t-il « pour peu que l’on n’était pas pour eux, pour peu que l’on ait une opinion discordante de leur objectif politique, ils vous faisaient tout simplement ».

Salifou Nébié, l’imprudent selon Germain Nama

Journaliste chevronné, le directeur de publication du journal d’investigation L’évènement était un grand ami au défunt. Il a confié que Salifou Nébié a été quelque fois imprudent de par ses fréquentations. « Il fréquentait les dissidents tels Simon Compaoré, Rock Marc Kaboré…, je ne peux pas dire que c’est à cause de tout cela qu’il a été assassiné. Nous ne pouvons qu’émettre des hypothèses », dit-il.

Tout compte fait, il faut savoir que le juge constitutionnel a été tué pour ses convictions, selon Germain Nama Bitou. Avant d’ajouter que : « nous gardons espoir sur le dénouement de cette affaire. Déjà que des gros dossiers comme celui de Thomas Sankara, de Norbet Zongo commencent à connaitre un début… ».

Bassératou KINDO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 22 mai 2015 à 07:10, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    ’’C’est le moment de mettre la lumière sur l’ensemble des crimes commis sous Blaise Compaoré. Ils sont, dit-il, plus d’une centaine qui sont morts de manière suspecte au Burkina. « Nous en avons dénombré 103. C’est effroyable »’’ !!!

    - Franchement le RSP a ’’travaillé’’ !!!! Frères qui connaissez quelque chose dans tous ces assassinats, prnez votre courage à 2 mains et parlez au peuple. Dites ce que vous savez et libérez-vous. Demandez pardons et on vous l’accordera. Ne vivez pas avec des angoisses dans le ventre. Dites-nous tout et soyez libres !!!! Soyez Hommes et parlez pour être libres.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 22 mai 2015 à 08:24, par Kon N’doungtouly En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    En tout cas mieux vaut pour les coupables de se libérer en avouant que d’être prisonniers dans sa conscience pour toujours ! hantés qu’ils sont nuit et jour parce que traqués par leur homme intérieur qui les condamne.

  • Le 22 mai 2015 à 09:27, par sisi En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Je tiens a dire que l’ame du juge du peuple repose en paix. En voulant elucider des choses cachees t’ont coute la vie... Moi je dis que tant que les detenteurs de verites ne se libereront pas nous n’avancerons pas. Il faut dire qu’il mort en heros pour le peuple. Il etait le N1 contre la modification de l’article 37. Ne cherchons pas loin ,l’ennemie n’est jamais loin. Il est just a cote de nous, seulement l’on manque de preuves authantic. Que celui qui sait quelquechose se libere, cela n’est pas de ta faute. Tu etais oblige de suivre des instructions. Ne laisse pas quelqu’un d’autre faire de toi un criminel puis ce que tu ne l’es pas.

  • Le 22 mai 2015 à 09:40, par Ben En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Vraiment que les langues se délient !

  • Le 22 mai 2015 à 10:04, par wuroyiretian En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Eh oui ! le crime pour assouvir ses bas instincts ! Il y en eu sous 103 sous Blaise ! Mais n’oublions pas par besoin d’honnêteté intellectuelle et équité, qu’il en a eu aussi sous SANKARA. Rappelez vous jusqu’au bout. Si Blaise porte l’entière responsabilité des crimes commis sous son régime, il faut aussi faire porter l’autre responsabilité à SANKARA, à moins que ces crimes n’aient été trouvés normaux ou encore que ces morts étaient moins importants que ceux sous Blaise ! C’est ça aussi la justice inclusive, non sélective !

  • Le 22 mai 2015 à 12:02, par eteincelle En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Sankara est mort.Or il dirigeait avec Blaise,alors...................Répondez monsieur l’internaute n°5.

  • Le 22 mai 2015 à 12:58, par YIRMOAGA En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Pour ne pas salir la mémoire du juge NEBIE, reconnaissons que quand on collabore et à un moment on veut biffer , se rétracter, il y a danger ? Et le juge a failli quand il était question de modifier l’A 37 ? Sinon qu’à la mort ou après la tuerie de 87, il faisait parti d’une mission d’explication en Europe ? C’était pour expliquer quoi ? La mort naturelle ou...............? Tout comme aujourd’hui sa mort reste un mystère ? Tuerie ou accident ? Que lumière soit faite pour l’ensemble.

  • Le 22 mai 2015 à 13:50, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    - WUROYIRETIAN (N°5), je laisse à ta propre conscience de te parler ! Où se trouve SANKARA ? Je laisse ta conscience et tes ancêtres d’éduquer, voire te sanctionner si ce que tu recherches est autre chose que la franchise. Dieu te voit et te suit jusque dans ton ventre !

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 22 mai 2015 à 14:15, par Koumbem Tipousga En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Au dernier intervenant dont le nom est Wuroyiretian, Blaise était ministre de la justice sous Sankara. Donc il partage les crimes sous l’etat d’exception. Honnetété intellectuelle pour honnétété intellectuele.

  • Le 22 mai 2015 à 16:22, par wuroyiretian En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Pour l’intelligence et la conscience de "Kôrô -(Dôgô) Yamyélé et avec tout mon respect : "C’est quand même sous le Conseil national de la Révolution, quand l’ange Thomas régnait donc, qu’on a enregistré les premières victimes de la violence en politique avec un prologue sous le CSP1 (les révolutionnaires tenaient déjà les leviers du pouvoir avec Thom Sank Premier ministre) quand, en 1982, Nézien Badembié, officier supérieur de gendarmerie, sera assassiné. Les loups étaient déjà dans la bergerie, et ça n’était que l’apéro.

    Puis, quelques jours seulement après la nuit historique du 4-Août 1983, ce fut au tour du colonel Somé Yorian Gabriel et du commandant Fidèle Guébré, qu’on avait respectivement fait venir de Ouahigouya et de Dédougou sous prétexte de « discussions » avec les jeunes Turcs de la Révolution. Ils ne ressortiront pas vivants du traquenard du Conseil de l’Entente. Ça s’appelle d’ailleurs trahir sa parole d’officier.

    Ensuite il y eut les conjurés de la Pentecôte passés par les armes le 11 juin 84 (précédé de l’incendie de L’Observateur la veille mais n’y voyez surtout aucun lien) après un simulacre de procès pour « tentative de putsch ». Etaient de cette fournée le colonel Didier Kiendrébéogo (qui fut maire de Ouaga), les lieutenants Moumouni Ouédraogo et Maurice Ouédraogo, l’ex-major de gendarmerie Barnabé Kaboré, le sergent du RCS Moussa Kaboré, l’homme d’affaires Adama Ouédraogo et le pilote d’Air Burkina Issa Anatole Tiendrébéogo. Ils seront hâtivement « enterrés comme des chiens » (déjà !) à Tanghin dans des tombes anonymes.

    Eux aussi ont laissé des veuves, eux aussi ont laissé des orphelins. Ils ne sont sans doute pas aussi mythiques et vendables que Thomas, le béatifié." (Wendenda Enooch Ghislain KAFAND O in Netafrique)

  • Le 22 mai 2015 à 16:29, par wuroyiretian En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Pour l’intelligence et la conscience de "Kôrô -(Dôgô) Yamyélé et avec tout mon respect : "C’est quand même sous le Conseil national de la Révolution, quand l’ange Thomas régnait donc, qu’on a enregistré les premières victimes de la violence en politique avec un prologue sous le CSP1 (les révolutionnaires tenaient déjà les leviers du pouvoir avec Thom Sank Premier ministre) quand, en 1982, Nézien Badembié, officier supérieur de gendarmerie, sera assassiné. Les loups étaient déjà dans la bergerie, et ça n’était que l’apéro.

    Puis, quelques jours seulement après la nuit historique du 4-Août 1983, ce fut au tour du colonel Somé Yorian Gabriel et du commandant Fidèle Guébré, qu’on avait respectivement fait venir de Ouahigouya et de Dédougou sous prétexte de « discussions » avec les jeunes Turcs de la Révolution. Ils ne ressortiront pas vivants du traquenard du Conseil de l’Entente. Ça s’appelle d’ailleurs trahir sa parole d’officier.

    Ensuite il y eut les conjurés de la Pentecôte passés par les armes le 11 juin 84 (précédé de l’incendie de L’Observateur la veille mais n’y voyez surtout aucun lien) après un simulacre de procès pour « tentative de putsch ». Etaient de cette fournée le colonel Didier Kiendrébéogo (qui fut maire de Ouaga), les lieutenants Moumouni Ouédraogo et Maurice Ouédraogo, l’ex-major de gendarmerie Barnabé Kaboré, le sergent du RCS Moussa Kaboré, l’homme d’affaires Adama Ouédraogo et le pilote d’Air Burkina Issa Anatole Tiendrébéogo. Ils seront hâtivement « enterrés comme des chiens » (déjà !) à Tanghin dans des tombes anonymes.

    Eux aussi ont laissé des veuves, eux aussi ont laissé des orphelins. Ils ne sont sans doute pas aussi mythiques et vendables que Thomas, le béatifié." (Wendenda Enooch Ghislain KAFAND O in Netafrique)

  • Le 22 mai 2015 à 16:53 En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    SANKARA SE PLAIGNAIT TJRS DES TUERIES IL RACONTAIT çA SOUVENTY A SON PAPA,ET LE VIEUX LUI DISAIT D’ASSUMER MM SI C’EST PAS LUI QUI A ORDONNER,donc BCP DE CHOSES SE PASSAIENT SANS QUE SANKARA NE SOIT AU COURANT

  • Le 22 mai 2015 à 17:46 En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    “Internaute 11 tu ne sais rien de cette histoire. Tu défendras le diable jusqu’en enfer. Si tu as un parent ou ton papa qui a été tué au temps de la révolution par thomas Sankara comme tu le dis, il n’est pas trop tard. déposé ta plainte et le peuple saura te donner raison si raison tu as. Sankara est mort il ya 27 ans. si Blaise est vraiment venu au pouvoir du fait que Sankara commettais des assassinats, il aurait en 27 ans dénoncé cela et rendre la justice à ces familles. S’il ne l’a pas fait et les familles n’ont pas eu le courage de déposer plainte sous son régime, il faut avoir un cerveau de margouillat pour être incapable de comprendre que ces tueries étaient fait par ce même blaise qui avait le pouvoir militaire et la justice. Aujourd’hui on ne peut pas juger blaise compaoré sant entendre Gilbert Djienderé ? Sache aussi qu’on ne peut pas juger Sankara sans entendre Blaise compaoré. Malheureusement sankara ne vit plus pour nous donner la vérité. Blaise vit, et les tuerie ont continuer sous son régime a hauteur de plus de 103 victimes. Djienderé vit aussi. Le régime de sankara était un régime révolutionnaire ou les réactionnaires ou les contre réactionnaires sont punis. tout cela se comprend. Mais l’équilibriste blaise compaoré à adopter un système démocratique que lui même ne comprenait rien dedans comme idéologie. il se faisait diriger par les impérialistes et quand il sentait son fauteuil menacé, il n’hésitait pas à mettre en mouvement tout un bataillon de criminel pour tuer une personne. Ce qui est sur, il ne suffit pas de manger à la même table que blaise compaoré pour le défendre. L’histoire nous dira la vérité. Seul nous les hommes nous sommes pressés car nous sommes mortels. blaise a mis fin à l’espoir de tout un peuple qui voulait oser inventer son propre avenir . Où nous en sommes aujourd’hui ? jugez vous même la situation. Si vous aimez le Burkina et l’Afrique faites la comparaison entre ces deux régimes et entre ces deux hommes. Si l’un a tué pour le bonheur et l’intérêt de son peuple, l’autre a tué et tuait pour l’intérêt des impérialistes et pour son propre bonheur et celui de sa famille. C’est la vraie situation que nous avons vécu tout au long de l’histoire de ces deux régimes. Dommages que des gens sans conscience, sans vergogne, sans vertu, sans courage, sans honneur et sans intégrité continuent toujours de vivre sur la terre libre du Burkina Faso. Que Dieu vous pardonnes internaute 5, 10 et 11.

  • Le 23 mai 2015 à 12:11, par CHRIS En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Bjr,
    Décidément, certains burkinabè (comme le journal l’observateur paalga) en veulent toujours à Thomas Sankara pour des crimes commis sous son règne ; et bien oui vous avez raison car un mort est égale à un mort. Seulement, il faut demander justice comme le font les proches et amis de Sankara, Norbert, Nébié et arrêter d’accuser sans fondements. Sankara est mort, mais Blaise est vivant et c’est la différence entre les deux individus. Franchement, si c’était Sankara qui ordonnait les crimes, logiquement après sa mort il ne devrait plus en avoir ; mais nous connaissons tous l’Histoire du règne de la compaorose en matière de crimes, de vols et de viols. Alors messieurs et mesdames, on compare des choses ou des individus comparables. Entre votre poltron de traitre et Thomas Sankara, on sait tous qui est dans les poubelles de l’Histoire.
    LA PROPHETIE S’EST ACCOMPLIE

  • Le 23 mai 2015 à 14:51, par Brice En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Mon cher Ghislain Kafando, depuis qu’on reparle de l’affaire Sankara, on dirait qu’il y a quelque chose qui coince chez toi. Je suis absolument d’accord qu’un mort vaut un autre. Mais, alors que Sankara (mort) et Compaore (ayant été destitue) ne sont plus là pour influencer la justice, qu’attends-tu pour poser une plainte afin que les dossiers dont tu parles soient également instruits.
    Ce n’est pas à ceux qui réclament justice pour Sankara qu’il faut s’en prendre, il faut plutôt aller encourager les familles des défunts dont tu parles à ester eux aussi en justice. Tu mènes à mon avis un combat inutile, en procédant de la sorte.
    Cordialement.

  • Le 23 mai 2015 à 15:22, par pomme66 En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Que la terre du Burkina engloutisse les commanditaireset les complices de cette histoire

  • Le 24 mai 2015 à 10:00 En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    "il a laissé entendre que le juge d’instruction, en la personne de Théophile Nana a, à l’époque, auditionné des gens. Où en est-il concrètement ? Y a-t-il des pistes ? Autant de questionnements qui méritent des réponses claires maintenant. De plus, le collectif voudrait bien savoir sur lequel des rapports le juge d’instruction se base pour mener ces enquêtes. « Il y a le rapport des médecins burkinabè qui confirme un homicide volontaire et celui du français qui dit le contraire. Il faut donc bien savoir sur quel rapport il se base pour conduire son enquête. C’est donc en fonction du choix du juge que nous pourrons demander une contre-expertise », soutient Luc Kourouma.
    A cette allure, c’est Luc Kourouma qui devient le le Procureur du Faso, ou le Procureur Général ou même, le Président du Conseil supérieur de la Magistrature !!!!!!Si le collectif est créé pour faire bouger les choses, le collectif doit savoir reconnaitre ses limites, même Salifou Nébié n’aurait pas toleré ces aveuglements.

  • Le 31 mai 2015 à 16:58, par Black Also Man En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Black So Man fait partie des supplicies du regime kafcidentaire de Blaise Compaore. Le sergent en son temps qui a dit avoir ete appele a constater ce faux accident est le premier suspect serieux. Il doit trembler comme une feuille morte aujourd’ hui.Comme preuve de l’ accident, on nous montre un arbustre minuscule qui n’ avait meme pas le volume d’ un bon serpent et on dit que c’ est ca qui a valu la tete concassee comme au maerteau de notre diva Nationale. Blaise aura tout fait dans son Tuer- Faso. Heureusement que le peuple s’ est suave de lui - meme et nous avons retrouve notre Burkina Faso.

    Black Also a Man

  • Le 31 mai 2015 à 17:09, par Blaise San Gloire En réponse à : Un an de l’assassinat du Juge Salifou Nébié : Toujours deux rapports contradictoires, aucune avancée notoire

    Blaise, meme pour deux pour cinq francs, personne ne va t’acheter. Malgre tes milliards voles. Voila qu’ en moins de six mois, tu es pire qu’ un chien galeux mort. Quand on cherche a s’ emparer d’ une gloire dont on ne merite pas, ca finit toujours comme ca.

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