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OCI- Burkina : Le dynamisme d’un partenariat

Publié le mardi 29 mars 2005 à 08h14min

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Le ministre des Affaires étrangères Youssouf Ouédraogo a offert le 25 mars 2005 à l’hôtel Indépendance, un déjeuner à l’honneur du secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) le Pr Ekmeleddin Ihsanougou.

Du 24 au 25 mars 2005, le nouveau secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), le Pr Ekmeleddin Ihsanougou a effectué une visite de travail au Burkina Faso. Aux dernières heures de son séjour burkinabè, le ministre des Affaires étrangères Youssouf Ouédraogo lui a offert un déjeuner.

Le Pr de nationalité turque a profité du cadre pour saluer le changement physique intervenu au pays des Hommes intègres, la stabilité politique et l’esprit d’initiative en cours. Il a aussi déclaré être à l’écoute des conseils des autorités africaines pour son mandat de redressement de l’Organisation.

L’ambition du Pr Ekmeleddin Ihsanougou est d’amener l’OCI à contribuer efficacement à l’amélioration des conditions de vie des populations. Une œuvre gigantesque à laquelle le ministre d’Etat, Youssouf Ouédraogo a réaffirmé tout le soutien du Burkina Faso. Le ministre a aussi fait le bilan de l’adhésion de notre pays à l’Organisation de la conférence islamique depuis le 5 novembre 1975. Le Burkina Faso, selon ses mots, "a toujours pris activement part aux travaux des grandes rencontres, militant à toutes les occasion pour le consensus autour des préoccupations majeures des Etats membres de l’Organisation...".

Le summum de l’engagement burkinabè à l’OCI, à son avis, a été atteint avec l’organisation à Ouagadougou du 28 juin au 2 juillet 1999, de la 26e session de la Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères.

Dans l’autre sens, "l’OCI non plus n’a jamais failli à son devoir vis-à-vis du Burkina", a laissé entendre le ministre Ouédraogo. Dans des domaines tels que l’agriculture, l’hydraulique, l’élevage, le développement économique en général, l’OCI et ses institutions spécialisées ont toujours soutenu les efforts du gouvernement, a-t-il martelé. Pour preuve, a-t-il poursuivi, la participation récemment à Ouagadougou de la Banque islamique de développement (BID) à la réunion des bailleurs de fonds du barrage de Samandéni.

La BID étant l’une des quatre institutions spécialisées de l’organisation. "Un partenariat dynamique, efficace et exemplaire", a dit Youssouf Ouédraogo des Relations du Burkina avec l’OCI. Un dynamisme qui va certainement prendre des galons les 18 et 19 avril prochains avec l’organisation à Ouagadougou d’un "Forum sur la dynamisation du commerce du coton dans les pays membres de l’OCI".

Alassane KARAMA
Sidwaya


"La vie de l’OCI"

L’Organisation de la conférence islamique (OCI) est une organisation internationale qui a vu le jour à Rabat au Maroc le 25 septembre 1969. C’était à l’occasion de la première réunion des dirigeants du monde islamique, tenue dans la capitale marocaine suite à l’incendie criminel de la Mosquée d’Al-Aqsa, perpétré le 21 août 1969. Le siège de l’Organisation est fixé à Djeddah (Arabie Saoudite) en attendant la libération de Jérusalem qui en deviendra le siège définitif.

A ce jour, l’OCI compte 57 Etats avec pour buts, de consolider la solidarité islamique entre les Etats membres, la coopération entre eux, la lutte de tous les peuples musulmans pour la sauvegarde de leur dignité, de leur indépendance et de leurs droits nationaux. Ses principes sont entre autres, l’égalité, le respect du droit à l’autodétermination, le respect de la souveraineté, le règlement de tout conflit entre Etats membres par des moyens pacifiques.

Source : MAE-CR


Audience présidentielle

Le secrétaire général de l’OCI chez Blaise Compaoré

En visite de travail au Burkina Faso du 24 au 25 mars, le secrétaire général de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), le professeur Ekmeleddin Ihsanouglu a été reçu en audience par le président du Faso, vendredi 25 mars en début d’après-midi.

Nouvellement porté à la tête de l’OCI, le professeur Ihsanouglu a entrepris une tournée dans certains pays membres de l’organisation, pour se faire connaître et évaluer l’Etat de la coopération entre l’OCI et ses pays. A sa sortie d’audience, il a déclaré que la rencontre avec Blaise Compaoré avait été "utile et productive". Il a apprécié la "contribution" du chef de l’Etat à la "stabilité politique du pays" toute chose qui fait que "le progrès est régulier au Burkina Faso". Il a "briefé" le président du Faso sur les projets que l’OCI a en cours au Burkina Faso ainsi que sur le Sommet extraordinaire de l’organisation qui va se tenir cette année en Arabie Saoudite.

Blaise Compaoré a donné son accord de principe pour participer à ce Sommet et a "salué" les réformes entreprises au niveau de l’OCI nous a-t-il laissé entendre. D’où la satisfactions du professeur Ihsanouglu qui a qualifié le Burkina Faso de "membre actif" de l’OCI.

Boubacar SY
Sidwaya

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