Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Arrivée au pouvoir en 2005 à la faveur d’élections jugées libres et transparentes, Pierre Nkurunziza a été réélu en 2010 et devait rendre le pouvoir à l’issue de la présidentielle du 26 juin 2015 prochain. Cela conformément aux accords d’Arusha et dans le respect de la Constitution burundaise. Contre toute attente, celui- ci a voulu ruser avec la loi. Il a été déposé par son ancien chef d’Etat- major et ex- chef des services secrets, le Général Godefroid Niyombaré.
L’information nous est parvenue vers 12 heures temps universel ce mercredi 13 mai 2015, un coup d’Etat a destitué le jusqu’alors président du Burundi, Pierre Nkurunziza. C’est l’ancien chef d’état-major et ex-patron des services secrets le Général Godefroid Niyombaré qui en a fait l’annonce. Au même moment où Pierre Nkurunziza était à Dar es- Salam en Tanzanie à l’invitation de ses pairs, pour trouver une issue à la contestation qui paralyse son pays depuis plus de deux semaines maintenant.
La situation est toujours confuse à Bujumbura la capitale car jusqu’au moment où nous écrivons ces lignes, le général “putschiste” n’a pas encore obtenu le ralliement de toutes les forces de défense et de sécurité du pays. En attendant que celles- ci soldent leurs divergences, autorisons- nous quelques observations sur le parcours peu ordinaire de ce pays qui a fait la triste expérience de la guerre civile.
Un pays qui revient de loin
Dans le rétroviseur de ce jeune pays d’un peu plus de dix millions d’habitants pour une superficie de moins de 30 000 km² (à peu près un dixième du territoire burkinabè), il y a d’abord cette épreuve très atroce : la guerre civile qui a opposé les deux ethnies dominantes, les Hutu majoritaires et les Tutsis minoritaires mais contrôlant l’appareil militaire à l’époque. A l’origine de cette guerre civile, le coup d’État ayant emporté en 1993 le président Hutu, Melchior Ndadaye et plusieurs membres de son parti. Il a fallu le 15 mai 2005 pour que sous l’instigation des présidents sud africain, Nelson Mandela et Tanzanien Julius Nyéréré, un énième accord, mais apparemment le bon soit enfin signé à Arusha en Tanzanie. Ce qui a eu le mérite d’œuvrer à un retour à la paix entre Hutus et Tutsis condamnés à vivre ensemble. Ce qui a permis de mettre un terme à cette guerre de treize ans qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts parmi des protagonistes issus du même pays pourtant. Pierre Bouyoya avait alors les rênes du pouvoir. Puis vint Pierre Nkurunziza une première fois en août 2005 et une seconde fois en juin 2010. L’on avait alors commencé à se réjouir de constater le monstre à jamais éloigné. Il s’était plutôt choisi une posture plus discrète.
La volte face de Pierre Nkurunziza
Selon l’interprétation admise, les accords d’Arusha autorisent deux mandats, pas
plus. Pierre Nkurunziza ayant été élu deux fois de suite, il était alors hors de course. C’est ce que pensaient du moins les rigoristes de la loi. Certains opposants au président Nkurunziza s’étaient donc surpris à rêver d’un bail au Palais de Bujumbura. C’était sans compter avec le sens de la roublardise de son occupant. Dans une ultime interprétation de la loi, en totale incohérence avec l’esprit et la lettre d’Arusha, il a réussi le tour de force de se faire investir par son parti et de faire reconnaître la validité de sa candidature par la cour constitutionnelle, contre toute attente. Une cour dont le vice- président s’est enfui dans la foulée pour, dit- il, échapper à la pression.
Ni les appels de l’Union africaine au respect des accords d’Arusha –pour une fois au moins-, ni les exhortations de l’union européenne ou des Etats- Unis d’Amérique à un retour à la raison de Nkurunziza avec à la clé un report de la date du scrutin n’ont eu raison de ce dernier. La Belgique et les Pays Bas ont beau suspendre leurs financements ; rien n’y fit. Pendant que les manifestants battaient presque chaque jour le pavé pour réclamer le retrait de sa candidature pour se conformer aux accords d’Arusha, lui n’en avait cure. Il répondait en envoyant les forces de police acquises à sa cause à la manœuvre. Et les morts jonchaient les rues de Bujumbura. Ce qui a obligé la procureure de la cour pénale internationale, Fatou Bensouda, à sortir de sa réserve pour mettre en garde contre les violations massives des droits de l’homme.
Nkurunziza seul contre tous
C’est pris entre le marteau des opposants à sa troisième candidature et la communauté internationale ; et sa détermination à briguer ce mandat jugé “de trop” que ses pairs de l’Afrique de l’Est l’ont invité à Dar es- Salam à un sommet extraordinaire pour des propositions de sortie de crise. Avait- il espéré un appui de certains de ses alliés présidents comme Joseph Kabila qui ne fait pas lui non plus mystère de son intention de briguer un mandat “de trop” dans son pays ? Il n’aura pas eu le temps de participer à ce sommet car les choses se sont accélérées par la suite. Nkurunziza parti, le général qu’il avait remercié il y a peu pour “comportement irréverrencieux” (il a exhorté le président à abondonner le pouvoir pendant qu’il était temps) venait de faire l’annonce de sa destitution. L’euphorie s’est emparée des grandes villes du pays. Nkurunziza avait voulu fouler aux pieds les accords d’Arusha en Tanzanie, c’est à Dar es- Salam (toujours en Tanzanie) qu’il apprend qu’il n’est plus président. Dans leurs conclusions, les chefs d’Etats que d’aucuns soupçonnaient de complaisance arguant qu’ils allaient tout au plus demander un report des élections sont effectivement allés dans ce sens. Condamnant au passage le coup d’Etat. Sans plus.
Au moment où nous écrivions ces lignes, le Hutu pur sang de 52 ans n’a pu atterrir à l’aéroport de Bujumbura contrairement à l’annonce qui avait été faite par son camp. Les putschistes ont fermé les frontières aériennes, et entrepris des négociations pour envisager l’après Nkurunziza. Déjà, ils sont nombreux les Burundais qui se sentent comme libérés à nouveau, même s’ils ont dû laisser dans les manifestations une trentaine de leurs compatriotes.
Samuel Somda
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 13 mai 2015 à 23:07, par YIRMOAGA En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Belle leçon de fin de parcours d’un dictateur comme à la BURKINABÉ. Le dirigent noir est très anxieux, méchant, et très égoïste. S’il faut que des gens se sacrifient pour faire partir un dictateur, la leçon serait un cas d’école pour la démocratie ?
2. Le 13 mai 2015 à 23:10, par vérité no1 En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Que cela serve de leçon à tous les tripatouilleurs de constitution !
3. Le 13 mai 2015 à 23:23, par Nabiiga En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Et pourtant, nous avons chassé le nôtre il n’y a pas longtemps et pour les mêmes raisons. Tout ce qu’il devait faire était de se débrouiller pour être à jour des actualités africaines et sans contest, il aurait appris la nouvelle de combien les Burkinabè se sont levés pour ôter Blaise de son perchoir. Dans le contexte des insurrections, le peuple Burkinabè porte le flambeau et mène la tête en Afrique pour ne pas dire le monde entier.
Je l’ai déjà soutenu à plusieurs reprises ici même : il n’ y a des gouverneurs que parce qu’il y a des gouvernés. Les premiers les sont grâce à volonté expresse des derniers. Quiconque qui l’oublie le fait à ses propre dépens. C’est la raison d’ailleurs l’affaire de ce burundais surprend car il aurait pu téléphoner Blaise pour apprendre comment il a fui de ses gouvernés. S’il veut bien se présenter aux élections au Burundi, qu’il crée son propre pays pour s’y présenter car le peuple Burundais l’ont vomi et il est classé pour toujours. Il aura beaucoup de temps pour se reposer.
4. Le 13 mai 2015 à 23:36, par Frank Edouard En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Certains chefs d’etat n’ont pas encore apris de leur camarades Compaore, les temps ont change et les jeunes sont plus determines a se battre pour leur patri.Vive le peuple burundais et que la terre soit legere pour ceux qui sont tombes pendant les combants.
5. Le 13 mai 2015 à 23:42, par touba En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Je prie pour que ce soit une realite afin que tout celui qui beneficie du bail du peuple sache qu’il doit respecter les règles et s’en aller dans les règles. Que dieu protège l’ Afrique
6. Le 13 mai 2015 à 23:44, par mytibketa En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Et de deux l’Afrique offre la piteuse image d’un continent géré par des minables que se sont hissés au sommet de leur pays alors que rien ne les prédestinait à cette fonction. Oui au nom de ma démocratie, des roturiers issus de milieux modestes , des gens qui occupaient les derniers rangs dans leur collège se sont retrouvés au sommet de l’état et refusent d’y renoncer car ayant profité pour s’enrichir éhontement,. chose qu’ils ne pouvaient le faire en temps normal . Ils ont acquis des prestiges qu’ils doivent et au peuple et au dévouement de patriotes qu’on fini par éliminer physiquement s’entend.Eux qui devaient etre modestes deviennent arrogants et assassinent à tour de bras.Dans le cas présent c’est un homme de dieu , ce qui me fait dire que ces hommes dits de dieu sont plus proches du diable et ternissent l’image de la religion..Je me demande si le XXI ème siècle n’est-il pas celui de la destruction des religions révélées ?
7. Le 13 mai 2015 à 23:51 En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
J’espère que le coup va réussir. Les Blaises africains n’ont rien compris.
8. Le 14 mai 2015 à 01:40, par L’Afro-optimiste En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Il était vraiment temps.Vivement attendu !
LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS
9. Le 14 mai 2015 à 03:03, par Nessida En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Il n y a pas eu d’élections en 2005 svp : il a été désigné comme Kafando !
10. Le 14 mai 2015 à 03:04, par Lumumba En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
voici ce qui arrive lorsqu’on veut dribbler la volonté du peuple.
En meme temps c’est un excellent sujet de méditation pour les Kabila, Sassou et autres.
Le renard passera chez chacun d’eux. "So who will be the next ?" suivez mon regard
11. Le 14 mai 2015 à 03:45, par jeanne francoise En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
c est la rancon de la soif effreine du president
merci a l arme mais SVP rendez vite le pouvoir au civil . votre role est de retablir la democratie qui etait sur le point d etre confisque
A quand l Afrique a la culture democratique ?
12. Le 14 mai 2015 à 06:05, par Tché de paris En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Vraiment les dirigeants africains quand est-ce que ils vont comprendre qu’ils sont là pour le peuple que pour le peuple avec tous ces exemples ils ne comprennent toujours pas (Libye, Tunisie, côte d’ivoire, Egypte, Burkina faso etc...etc...
13. Le 14 mai 2015 à 06:42, par MOREBALLA En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Un coup d’Etat salvateur vient de se produire et comme il n’y a jamais deux sans trois, le troisième larron surviendra avant la fin d’année.
14. Le 14 mai 2015 à 07:34 En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Vive les militaires patriotes Burundais .Ils ne ressemblent en rien a ces militaires sans couilles dans d´autres pays ( Suivez mon regard )
15. Le 14 mai 2015 à 08:50, par Pangloss En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Tout est pour le mieux car tous les peuples meritent son president e aussi tous les presidents meritent son peuple.il fallait que blaiso part pour que l autre la devient presi . Quand un presi s entete c est pour donner l pouvoir a un militaire qui doit venir achever ses proget mais pour que tout cela puisse s accomplisse il faut toujours l engagement et la mort des citoyens donc tout est pour l mieux dans l meilleur continent
16. Le 14 mai 2015 à 08:54, par vérité En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Dans tout ça, ce sont les Togolais/ses qui n’ont pas de couilles. Ni l’armée et la population ! N’importe quoi !
17. Le 14 mai 2015 à 08:55, par par le révolutionnaire En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Le vent qui a commencé a soufflé les 30 et 31 oct 2014 à Ouaga va continuer son chemin et emportera tout dictateur qui essaiera de le stopper.
Kabila héiii !
Sassou héiii !
Kagamé héiii !
18. Le 14 mai 2015 à 08:56, par vérité En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Dans tout ça, ce sont les Togolais/ses qui n’ont pas de couilles. Ni l’armée et la population ! N’importe quoi !
19. Le 14 mai 2015 à 09:18, par Zig Zag Tout Droit En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Bien fait pour lui. C’est tout ce qu’il mérite. Il faudra même le poursuivre en justice pour assassinat des burundais qui sont tombés sous les balles assanines de ses hommes.
Déjà sa tête de Franklin la tortue du dessin animé sur Tiji ne me revenait pas.
Quel enfoiré !!!
20. Le 14 mai 2015 à 09:20, par sarfalao city boy En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
BLAISE COMPAORE N’EST PLUS SEUL..
ALLONS SEULEMENT
21. Le 14 mai 2015 à 09:25, par Yokolélé En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Le renard passe, passe ; chacun à son tour !
Le renard passe, passe ; chez chacun dans sa cour !
Le renard passe, passe ; nous allons rire !
Le renard passe, passe ; certains vont courir...
22. Le 14 mai 2015 à 09:42, par Zongo Charles En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
ca c’est pas un coup d’état. on appel ca la libération du peuples burundais
23. Le 14 mai 2015 à 10:06, par rodrigue En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Encore une belle leçon de patriotisme, y a pas longtemps les yes man du dictateur lui répétaient que Bujumbura n est pas ouagadougou voilà le résultat de l entêtement
Plus rien ne sera comme avant et les peuples ont les dirigeants qu ils méritent
24. Le 14 mai 2015 à 10:40 En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
pierre nkurunziza s’est fait blaisé. les mêmes causes produisent les mêmes effets. vivement que cette tentative de coup d’état prenne forme en réussissant. en tout état de cause,les carottes sont cuites pour ce dictateur
25. Le 14 mai 2015 à 10:55, par justicier assoiffé En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
reste maintenant les sassou, Kagamé, kabila et paul bya
26. Le 14 mai 2015 à 11:25, par Mawuéna En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Je ne croyais plus applaudir un jour un coup d’état, mais là chapeau bas à l’armée burundaise. Pour vu que le putsch aboutisse ! Quand on fait le bilan de son parcours, il ne faut jamais se tromper de repère, il ne faut surtout pas oublier d’où on est parti, sinon on court à la catastrophe. " Vérité" la situation togolaise nécessite une autre approche, l’armée est dominée par une ethnie, celle qui est au pouvoir depuis 1967 : excusez du peu ! Le verrou de la limitation a été sauté en 2002 ou 2003.
27. Le 14 mai 2015 à 11:51 En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
J’approuve ce genre de coup d’état en Afrique mais quand il faut y aller,le travail doit être vite fait et bien fait afin d’éviter trop de massacres.C’est bien ce genre de bouleversements en Afrique et c’est ce que les physiciens appellent le phénomène de la dynamique ou le chaos déterministe et à la fin le système y gagne.Nous avions donné l’exemple récemment en expédiant le voyou chez ses beaux parents en Cote d’Ivoire.Aujourd’hui c’est le Burundi et vivement que ce coup d’état réussisse,ce qui fera réfléchir la longue liste des tyrans africains(bongo fils,eyadema fils,kabila fils,paul biya,sassou nguesso,teodoro obiang etc etc etc)
28. Le 14 mai 2015 à 12:01, par Nada En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Quelle lâcheté de vouloir tirer dans le dos de quelqu’un !
Il y en a qui ne savent pas ce que veut dire "Coup d’état" au Burundi.
L’expérience du Burkina est loin d’être répliquée ailleurs car Blaise a voulu préserver l’unité de son armée : ce qui ne sera pas le cas au Burundi !
C’est bien que ce coup d’état ait échoué : il n y a qu’une voix pour parvenir au pouvoir : les élections !!
29. Le 14 mai 2015 à 12:52, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Au suivant !
Nessida, n° 9 : Non, il n’a pas été "désigné", mais élu au suffrage indirect par les députés burundais. Ce mode d’élection du chef de l’état est pratiqué en Ouganda, aux états Unis, en Australie, en Afrique du sud, au royaume Uni et j’en oublie. Élection donc parfaitement valable, et qui ne change en rien le fait qu’il a déjà fait deux mandats. Tout le reste est arguties juridiques pour se maintenir au pouvoir contre l’esprit et la lettre de la constitution et au prix de nombreux morts. Inacceptable et indéfendable. (Sauf peut être par les partisans des Compaorés qui voulaient faire la même chose ici ?)
30. Le 14 mai 2015 à 13:05, par kponsouvi En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
La Cour Constitutionnelle ou Conseil Constitutionnel du Burundi a validé par 6 voix contre une (abstention et fuite) la candidature de Pierre Nkurunziza, et la Constitution est au-dessus de tout accord politique. Pourquoi les burundais ne font pas comme les sénégalais, qui ont laissé Abdoulaye WADE se présenter, pour un troisième mandat, mais, se sont tous penchés du coté de Macky SALL, qui l’a battu à plate couture ? Cela coûte moins cher en vies humaines et en blessés, surtout pour un pays qui a connu la guerre civile en 1990.
31. Le 14 mai 2015 à 13:11, par Ben Badi En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Encore une très belle leçon ! Les Présidents des autres pays africains pensent en effet que Blaise n’a pas su maîtriser la situation. D’où les journées des 30 et 31 octobre 2014. Peuple vaillant de l’Afrique, restons courageux et vigilants. COMPAORE a fait la passe à NKURUNZIZA qui est entrain de dribbler pour faire la passe à un de ses coéquipiers (KABILA, BIYA, Theodoro OBIANG, etc) ; de toutes les façons, il ferra une bonne passe ! QUE DIEU SAUVE L’AFRIQUE !
32. Le 14 mai 2015 à 14:27, par langue de feu En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Nous soutenons le peuple Burundais. Avançons sereinement.
33. Le 14 mai 2015 à 15:19, par Péra En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Tant en Afrique la justice ne sera pas indépendante et les juges non corrompus les démocratie ne seront pas solide.la cour constitutionnel avait eu le courage d’interdire la candidature de Nkurunziza et le Burundi allait économiser ces morts .
34. Le 14 mai 2015 à 15:22, par yamsoba En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Nkurunziza n’a fait qu’un seul mandat élu 2010-2015. 2005-2010 c’était une phase de transition. parce que Nkurunziza se tourne vers d’autres puissances et tente d’émanciper son pays, la france est prêt à commettre son 3èm génocide pour reprendre la main. mais c’est peine perdue, les patriotes Burundais ne se laisserons pas faire. j’appelle le Président Burundais à changer de langue officielle et quitter la francophonie une fois la guerre finie.
35. Le 14 mai 2015 à 17:19, par Blaise Mogobiteur De- Wor En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
@28, on ne tire pas dans le dos de quelqu’ un. On a dit a ton Blaise qu’ il est l’ Ebola du Faso et on l’ a enlever de la famille. Si tu es burkinabe et non un batard- biiga, tu vas comprendre ca. On a chasse le mogbiteur qui n’ avait rien a apporter a son peuple
36. Le 14 mai 2015 à 17:23 En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
On peut pas dire dans l’absolu comme ca que les coups d’ etat, tous les coupt d’ etas son [pas bien. Tout depend a ooh ?? Zo kenin kenin maa zoo !!
37. Le 14 mai 2015 à 18:16, par Mninda En réponse à : Coup d’Etat au BURUNDI
Les trois premières lettres du BURKINA Faso sont BUR ,les trois premières lettres du BURUNDI sont BUR .Point commun =deux vaillants peuples entrain de donner des leçons de courage au monde entier .Que tous les burkinabè où qu’ils se trouvent au monde voient frères aux burundais des frères de sang. Gloire éternelle à vous peuple burkinabè et burundais et gloire à vos martyrs .
38. Le 14 mai 2015 à 18:16, par Mninda En réponse à : Coup d’Etat au BURUNDI
Les trois premières lettres du BURKINA Faso sont BUR ,les trois premières lettres du BURUNDI sont BUR .Point commun =deux vaillants peuples entrain de donner des leçons de courage au monde entier .Que tous les burkinabè où qu’ils se trouvent au monde voient frères aux burundais des frères de sang. Gloire éternelle à vous peuple burkinabè et burundais et gloire à vos martyrs .
39. Le 14 mai 2015 à 18:56, par wango En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Le drame pour l’homme Africain c’est qu’il pense que ça n’arrive qu’aux autres
40. Le 14 mai 2015 à 21:44 En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Eh cancrelats Burkinabe, Kurunziza ne partira pas. attendez ! Vous verrez que les media occidentaux et les suppots locaux n’ont pas pu destabiliser le Burundi malgre les gros moyens utilises dans la propagande
41. Le 14 mai 2015 à 23:26, par Benjamin Ekwalla En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
La situation au Burundi doit être analysée différement de celle du Burkina. Au Burundi, il ne s’agit pas d’une volonté de modification de la constitution mais d’une contradiction entre deux textes á savoir les accords d’Arhusa d’une part et la constitution burundaise á la sortie de la guerre d’autre part.Faut-il considérer la premiére investiture du Président Pierre Nkurunziza élu par l’Assemblée et le Sénat comme premier mandat présidentiel et l’élection de 2010 au suffrage universel comme deuxiéme mandat ? Si tel est le cas, il aurait effectué les deux mandats que lui confére la constitution. Toutefois, si le premier mandat qui n’est pas l’expression réelle du peuple est considéré comme période de transition, il est dans son droit de briguer le deuxiéme et dernier mandat au titre de la constitution. C’est la même situation qui se passe partout ailleurs en cas de carence du pouvoir.
La situation au Burundi est donc complexe et nécessite une réflexion sage vers un dialogue national serein et non une confrontation armée.Il a manqué de perspicacité á la classe politique burundaise de s’asseoir et d’évacuer ce vide juridique qui empoisonne aujourd’hui tout le pays. Le respect des textes est une nécessité voire une obligation et la clarté du contenu est également une exigence fondamentale.Je pense qu’á travers un dialogue franc, l’Union Africaine peut trouver une solution médiane d’un gouvernement de large concensus jusquá l’élection de 2020, ce qui arrangerait les parties et ramenerait la paix et la cohésion nationales au Burundi.
42. Le 15 mai 2015 à 00:27, par Talato En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Faites attention car ce général n’a pas encore parlé à la radio publique. Dc ne jubiler pas vite. Il y aura sans doute un revers. Le dictateur n’est pas encore parti
43. Le 15 mai 2015 à 06:25 En réponse à : Coup d’Etat au Burundi : Fin de parcours pour Pierre Nkurunziza ?
Comme quoi au Burkina la sagesse de Blaise Compaore l,a emporte sur la violence si non que le rsp lui est reste fidel jusqu,a la fin.Il pouvait se maintenir,seulement a quel prix ?Certains journaleux notamment ceux de france24 font un parallele entre le cas burkinabe et celui des burundais c,est ignorer les deux situations.Puis,au faso le president a demissionne et non victime de putsch,c,est la suite qui a ete mal gere par le politique ce qui abouti au coup d,etat peut etre avec la benediction bien vaillante du president demissionnaire.Voyez-vs au Burkina c,est l,immaturite de la classe politique qui a plebiscite l,armee justifie par l,ignorance de sa part de la structure de cette meme armee et la suite on la connait.